CHAMBRE DE COMMERCE J, VATVDECASTEELE, CHEVAL DE CARRIOLEï. HUITRESMGLAISES ANNONCES. STAD-HUIS. A VENDRE BAISSE DE PRIX. gère Eh bienje vous assure qu'il n'en est rien, je suis plutôt resté en dessous de la vérité. Tous les collègues de M. De Theux le savent et s'en affligent. II est triste en effet, de voir un homme comme M. De Theux, le chef du parti catholique, s'amoindrir ce point d'être devenu l'esclave obéissant d'une jeune femme. Ceux qui ont connu M. De Theux, ministre, avant qu'il ne fut engagé dans les liens du mariage, savent avec quel luxe il recevait, combien ses dîners étaient splendideset ses soirées charmantes. Aujourd'hui il a beau ouvrir ses salons, ils sont déserts mais ce qui est plus triste encore, c'est de voir un ministre, un chef de cabinet, em pêché de s'occuper pendant trois mois, des affaires du pays par l'influence qu'exerce sur lui une trop jeune femme, dominée elle-même par le sentiment de la plus sordide avarice. M. St.... a failli être victime d'un accident dans la station de Bruges. M. St.... revenait par le dernier convoi du chemin de fer de Thourout, lorsque traversant la station du chemin de fer de l'Etatil tomba dans un de ces trous qui se trouvent entre les rails pour recevoir les cendres de la locomotive; il y avait dans ce trou au moins deux pieds d'eau. La locomotive qui en ce moment s'était détachée du convoi pour prendre de l'eau passa en re venant sur la tête de M. St.... qui heureuse ment en fut quitte pour la peur et pour changer de vêlements. «iBinao n Une personne en position d'être bien informée nous assure que le gouvernement vient d'ac quérir, pour la somme de 400 mille francs, les vastes terrains de la famille Renozsitués la Boverie (Liège), et qu'à la fin de l'hiver, si pas plus tôt, on mettra la main aux travaux de la dérivation de la Meusedont les plans sont adoptés On nous assure également que la partie de la Meuse laissée sec, par suite de ces tra vaux, serait abandonnée l'administration com munale pour y faire un établissement digne de la première cité industrielle du royaume. Le Libéral de Tournât/ fait remarquer que M. le commissaire d'arrondissement et le pro cureur du roi étaient absents lors de la distri bution des médailles aux lauréats du concours généraltandis que l'an dernier ces deux fonc tionnaires s'étaient placés au premier rang parmi les assistants. Le Libéral ajoute avec raison que celte absence ne peut être attribuée qu'à l'influence épiscopale,« car, dit-il, quand on est assez ami de la jeunesse pour honorer de sa présence une distribution de prix dans une école gardienne, où se trouve le chef du diocèse, il nous sembleque l'on peut bien, sans déroger, assister une cérémonie dont le but est d'encourager l'enseignement moyen pour lequel le gouvernement fait tant de sacrifices. NOUVELLES DIVERSES. Voici encore deux nouveaux inventeurs du coton-poudre et un troisième inventeur qui remplace le coton par une matière première beaucoup moins chère. A l'aide de copeaux très- fins de bois tendre saturés d'acide salpétrique, M.Bley, conseiller médical Bernburg, obtint les mêmes résultats que les inventeurs de co ton-poudre. Les deux autres inventeurs sont M. Hoffmanpharmacien Hambourg-les-Bains et M. Kop, docteur en médecine Leipzig; les effets de ces préparations sont merveilleux au dire de leurs auteurs et surpassent de beau coup le cotou-poudre de MM. Schoenbein et Boettger. Notre correspondant de Parisdit le Timesnous annonce quelques faits peu satis faisants relatifs l'affaire du mariage Montpen- sier. Les dépêches de Vienne tant désirées ont ete reçues par le gouvernement français. Elles portent que le prince de Metternich a exprimé sa surprise de ce que le gouvernement britan nique ait trouvé, dans le traité d'Utrecht, des motifs de s'opposer au mariage du duc de Montpensier avec l'infante Dona Luisa. Le prince a déclaré l'ambassadeur français comte Flahaut, qu'il considérait la conduite de la France, dans cette affaire comme parfaite ment justifiable, et il a répété la même chose sir R. Gordonambassadeur britannique. Le gouvernement autrichien ajoute notre corres pondant, entraînera nécessairement avec lui les cabinets de Berlin et de S'-Pétersbourg du côté de la France: mais ce n'est pas tout encore, le roi de Hollande, auquel, pendant son séjour Londres, l'année dernière, la cour britannique montra tant de froideur, retourna dans ses États le cœur rempli d'indignation. Il paraît que S. M. néerlandaise s'acquitte en témoignant sa satisfaction du mariage du duc de Montpen sier avec [infante espagnole. On dit que S. M. est enchantée de l'échec que le coup hardi du roi des Français vient de faire subir l'orgueil britannique. Une autre correspondance nous annonce que la dot de l'infante a déjà été payée en un transfert sur la maison Rothschild. On écrit de Genève 13 octobre: Les élections pour la Constituante auront lieu Genève le 25; on craint qu'il n'y ait quel ques troubles cette occasion. Ce jour-là décidera du sort de la république de Genève peut-être plus que la bataille qui vient de se livrer. C'est heureusement par erreur qu'on a an noncé la mort du colonel de Châleauvieux un des commandants de la milice genèvoise. On écrit de Genève que M. de Châteauvieux est en voie de parfaite guérisonet on a maintenant l'espérance que sa blessure n'aura aucunes suites fâcheuses. Le gouvernement provisoire de Genève a reçu des gouvernements de Vaud de Berne et d'Argovie, qui sont de même couleur politique, des assurances naturelles de sympathie. On commence signaler des divergences d'o pinion chez des membres du parti radicalau sujet de la ligne de conduite suivre après la victoire. Le journal du nouveau gouvernement la Revueest déjà obligé de combattre l'organe anonyme et avancé du Vœu populaire. On écrit de Madrid, 12 octobre: La Gazelle de Madrid publie le décret royal suivant Sur l'avis de mon conseil des ministresje confère mon auguste époux, le prince don Erançois d'AssiseMarie de Bourbon le titre honorifique de Roi, avec le prédicat de Majesté. Donné au palais, le 10 octobre 1846. Moila. reine. Contresigné, Xavier isturitz, président du conseil des ministres. La Gazette publie également le décret qui ac corde au fils de M. le comte Bresson le rang de grand d Espagne de première classe avec le litre de Santa-lsabelpour lui et pour tous ses hé ritiers mâles et femelles. Le journal officiel ne dit pas un mot de l'am nistie. Les édifices publics et quelques maisons par ticulières ont été illuminées la nuit dernière, ainsi que le Pradodans lequel a été tiré un brillant feu d'artifice, que la Reine et la famille royale ont vu des fenêtres du palais de Buen- Retiro. On'parle d'un changement de ministère. M. Pavia, qui était capitaine général de la Navarre, lorsque don François d'Assise se trouvait avec son régiment Pampelune, est désigné comme devant remplacer le général Sanz au ministère de la guerre. On parle de M. Orlando pour les finances, et de M. Egana pour le déparlement de grâce et de justice. MM. Pavia et Egana appartiennent au parti absolutiste. Un lever a eu lieu ce matin au palais. L'as semblée était nombreuse. Parmi les ministres étrangers qui se sont présentés pour faire leur cour la reine, on remarquait M. Bulvver. La Bourse est restée fermée pendant trois jours l'occasion des fêtes du double mariage. M. Leverrier, qui vient de s'immortaliser par la découverte de la nouvelle planète, n'a que treute-et-un ans. Il est de Saint-Lô. Il a fait ses études dans celte ville et Caen. Un affaire très-grave de dilapidation, dans laquelle se trouvent compromises des personnes des hautes classes de la société, s'est passée dans la direction des subsistances de Rochefort. Des témoignages de sympathie et même quelques démonstrations assez inconvenantes ayant eu lieu dans le département en faveur des accusés, la cour de cassation vient de les renvoyer de vant une autre cour d'assises (celle de la Vienne) pour cause de suspicion légitime. ET EES FMM^yES SES ARRONDISSEMENTS D'YPRES ET DE DIXMUDE. AVIS. Le public est informé qu'il se trouve en ce mo ment déposé au secrétariat de la Chambre, l'in spection de tous les industriels que la chose pourrait intéresser, trois exemplaires du deuxième supplé ment au Catalogue des brevets d'invention délivrés en Belgique. LE PRÉSIDENT DE LA CHAMBRE, {Signé) YANDES PEEREBOOM. BOTERMARKT, N° 11, TE Yl'RE, Heeft de eer het publiels kenbaer te maken dat hy zich konit te vestigen als Slotenmaker en Smid, en dat hy ailes verrigtdie betrekkelyk isaenzyn bedryf. Hy hoopt door de geringheid zyner pryzen en de zorg die hy in zyn werk toebrengt, het vertrouwen van een ieder te verdienen. DÉFINITIVE. Le Samedi 24" Octobre 18463 heures de re levée l'hôtel le petit Ypres Ypres, il sera procédé par le ministère du Notaire RE-XTYj l'ADJUDICATION DÉFINITIVE d'une maison avec jardin et autres dépendances, sise en la ville d'Ypres rue d'Elverdinglie occupée par M. Tack au prix de 46b francs 5o centimes par an, jusqu'au i5 Septembre 1847. STAD YPRE. VAS DE 1IERBERG GENAEMD HET Maendag, 26° October 1846, om 11 uren 's mor- gens precies iu de gewoone Zitting-zael van de heeren Burgmeesier en Schepenen, zal openbaerlyk verpacht worden, voor 3, 6 of 9 jaren, ter obtie van de verpachters integaen den 2n January 1847, de lierberg genaemd het Stad-Huis tegenwoordig gebruikt door de weduwe De TVaeghenuere dit ingevolge de voorwaerden alsdan vooren le lezen. Elk zeggt het voort. UN BON ET BEAU S'adresser au bureau de cette feuille. AVIS. Deux TRÉS-BONS PIANOS, vendre un prix très-modéré chez A. DEWULF, Marché aux Va ches n° 37 Ypres. A FR. 4-00 LE CENT, CHEZ LA VVE DUMON, RUE DES PAUVRES FILLES, 9, A IPRES.

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Le Progrès (1841-1914) | 1846 | | pagina 3