EXTÉRIEUR. France.
ANNONCES.
J.-L. VAN KEMMEL CÀRPENTER.
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Un assassinat vient d'être commis Wach-
tebeke (canton de Loochrisli). L'autorité judi
ciaire s'est transportée ce malin sur les lieux
pour constater toutes les circonstances de ce
crime.
Bfcji ii un I«m
Dans la nuit du 16 au 17 octobre, quatre
malfaiteurs ont fracturé Sinay(pays deWaes),
une croisée de la maison de la veuve De Lange;
aux cris de l'ouvrier, Pierre Michiels, ils ont
déchargé sur lui un coup de pistolet, qui l'a
blessé la main droite et au bras après quoi,
ils ont pris la fuite dans la direction de Waes-
munster. La porte extérieure de la veuve De
Lange et celles de deux voisins avaient été atta
chées de manière empêcher l'ouverture.
T-n o a ri
A la suite de l'expulsion du pays d'une An
glaise, M"0 Jones, expulsion faite par ordre de
l'administrateur de la sûreté publique sans
signification préalable, au mépris des prescrip
tions de la loi du 22 septembre 1835celte
femme a intenté M. l'administrateur de la
sûreté publique une action civile en dommages-
intérêts que la cour d'appel de Bruxelles a
accueillie en allouant Mlle Jones une somme
de 300 francs.
AL le chevalier Marchai, de l'académie royale
de Belgique, conservateur des manuscrits la
Bibliolhèqueroyale, vient de terminer un travail
historique du plus haut intérêt pour le pays. Ce
sont les Fastes historiques de la Belgique dont
le prospectus illustré se distribue chez tous
les libraires du royaume. C'est M. Jules Heger
qui édile cette intéressante publication.
NOUVELLES DIVERSES.
On lit dans la Revue de Genève
Nous apprenons que les rappor ts de chan
cellerie un instant interrompus entre notre
canton et l'ambassade française, viennent de
reprendre leur cours régulier.
Le Vorort a été informé officiellement, par
le gouvernement provisoirede la marche des
troupes françaises vers notre frontière.
Le célèbre financier M. Ouvrard, vient de
mourir Londres l'âge de 80 ans.
On lit dans le Siècle:
La bibliothèque royale vient d'acheter de
M. Lefebvre, marchand d'autographes, tous les
papiers qui ont été Irouvés chez Hudson Lowe.
Il y a la correspondance officielle du Gouver
nement anglais avec le géôlier de Sainte-Hélène,
les lettres des amiraux anglais commandant les
forces stationnées devant Sainte-Hélène, les
correspondances de tous les Français qui ac
compagnaient l'Empereur, les correspondances
des représentants des puissances alliées qui
étaient Sainte-Hélène, les réclamations jour
nalières des officiers de la maison del'Empereur,
de MM. De Las-Cases, Montholon, Gourgaud et
autres; les rapports des médecins, bulletins de
santé, etc., etc.; les rapports journaliers des
espions qui entouraient Napoléon, qui avaient
établi un télégraphe pour correspondre entre
eux les inventaires, procès-verbaux d autopsie,
protestations d'O'Méara et des autres médecins,
en tout douze cents pièces originales du plus
haut prix et du plus grand intérêt. Le proprié
taire de cetle ancienne correspondance s'est
adressé tous les personnages riches et puis
sants des deux royaumes de France et d'Angle
terre, et il n'a pu trouver personne pour acqué
rir ces précieux documents force lui a été de
traiter pour un modique prix avec la biblio
thèque. Nous devons nous estimer heureux de
pouvoir conserver chez nous celte preuve ma
térielle de l'esclavage honteux imposé au plus
grand capitaine des temps modernes.
Madrid le 18 octobre.
Commeon l'annonçait, la Gazette de Madrid
contient dans son numéro de ce malin le décret
d'amnistie dont la publication n'avait été re
tardée de quelques jours que par suite de l'ab
sence de la Reine. Cet acte de clémence n'est pas
aussi complet qu'on l'avait espéré. Il comprend
tous les militaires jusqu'au rang de colonel in
clusivement; dans le civiltous les employés
jusqu'au rang de chef de province et de chef
d'une branche quelconque d'administration
provinciale. En ce qui concerne les particuliers,
l'amnistie s'applique tous les individus non
fonctionnaires publics qui n'ont pas été mem
bres de juntes révolutionnaires ou rempli les
fonctions de chef politique, d'intendant, de
commandant général ou d'autres emplois sous
les ordres des dites juntes.
Les personnes au-dessus de ces rangs feront
l'objet d'une mesure particulière et la Reine
se réserve de prendre une décision leur égard.
Les individus appartenant au parti carliste et
qui sont en ce momentenélat de bannissement
devront, avant de pouvoir rentrer en Espagne,
prêter le serment d'obéissance et de fidélité
la Reine. Aucun d'eux possédant un grade su
périeur celui de colonel ne sera admis pro
fiter de l'amnistie qu'en vertu d'une décision
spéciale et aux conditions ci-dessus.
Il est également fait remise de leur peine
certaines catégories de détenus du chef de délits
ordinaires de peu de gravité.
Paris, 24 octobre.
Un avis affiché la Bourse annonce que les
malles de Marseille, Saint-Etienne, Toulouse,
Nantes et Bordeaux ne sont point arrivées au-
jourd hui Paris par suite de la continuation
des inondations du Rhône, de la Loire et de la
Durance. Nous sommes par conséquent sans
nouvelles du Midi, l'exception du courrier de
Lyon, qui est arrivé par la Bourgogne, et celui
de Bayonne, qui a passé par la Beauce, avec un
retard de vingt-quatre heures.
Le duc d'Aumale est arrivé hier Bayonne,
et le duc et la duchesse de Montpensier ont dû
coucher le même jour Burgos. Ils ont quitté
Madrid le 21, ainsi que je vous l'ai annoncé
avant-hier.
Les nouvelles d'Espagne sont satisfaisantes et
favorables au maintien de la tranquillité, mais
il n'en est pas de même de celles arrivées par
celte voie de Portugal. Il paraît que l'insurrec
tion seplembrisle faisait de grands progrès et
d'après des lettres de Lisbonne du 13, Coimbre
aurait imité Oporto ainsi que Braga Evora
Selobal et tout le nord du Portugal se serait
prononcé contre le gouvernement en faveur de
la régence provisoire qui a proclamé Don Pedro
V, et la déchéance de la Reine dona Maria.
Une dépêche télégraphique annonce que la
malle de I Inde est arrivée hier Marseille. Elle
traversera demain Paris pour se rendre en An
gleterre.
Un conseil des ministres est convoqué pour
demain afin d'aviser aux meilleurs moyens et
d'adopter les mesures 'pour venir immédiate
ment au secours des inondés en attendant
l'ouverture des Chambres. On pense que le
ministre des travaux publics sera autorisé
ouvrir un crédit extraordinaire de plusieurs
millions pour rétablir promptement les com
munications, et pour porter secours aux plus
nécessiteux.
inondations. Nous lisons dans le Journal
de Loiret, feuille d'Orléans du 21
Hier, dès l'après-midi, le tocsin sonnait dans
toutes les communes du val. El cette nuit le
sauve-qui-peut était général. Ça et là sur le
pont, sur les quais et dans la ville ce sont des
bestiaux que de pauvres paysans ont arrachés
la Loire et conduisent devant eux; ce sont des
familles tout entières presque nues, désolées,
n'ayant plus aucunes ressources, et qui se sont
sauvées gra îd'peine de l'envahissement des
eaux; des enfans en bas âge; des vieillards ma
lades qui se trouvent sans abri.
Deux heures. Le désastre continue. La
Loire croit de nouveau. Elle a augmenté peu
près de 40 centimètres. Cela provient de ce que
l'eau qui s'est jetée dans le val par la rupture
des levéesest maintenant plus élevée que le
niveau de la Lore. On remarque 30 40 cen
timètres de différence entre le niveau du fleuve
et le niveau des eaux qui s'accumulent dans le
val, faute d'écoulement. On peut juger par là
des progrès de l'inondation qui en certains
endroits, est parvenue cinq mètres d'éléva
tion.
On nous communique, ditle Censeur de
Lyonles détails suivans sur une déplorable
catastrophe arrivée entre Feurs et Boen.
La diligence de Laffitte et Caillard a été
surprise par le débordement des eaux de Li-
gnon et n'a pu continuer sa route les eaux
ayant monté successivement. Trois ou quatre
personnes ont péri, le conducteur et le postillon
ont, dit-on, perdu la vie en faisant d'incroyables
efforts pour sauver une dame qui était dans
l'intérieur de la voiture.
D'autres voyageurs, plus heureux, se sont
sauvés la nageet ont passé la nuit sur des
arbres; l'un d'eux avait eu la présence d'esprit
de couper les traits d'un des chevaux de la di
ligence et s'est éloigné avec lui du désastre. Ce
cheval, après avoir nagé longtemps, a péri, mais
le voyageur a pu enfin trouver un lieu de re
fuge.
Celle diligence, d'après un autre journal
serait celle de Bordeaux Lyon.
Nous continuons enregistrer les détails
d'un bien pénible intérêt qui nous arrivent
successivement sur les inondations dont le fléau
désole en ce moment la partie centrale de la
France. De nouveaux malheurs sont annoncés
d'Orléans. La roule de Tours est entièrement
interceptée par les eaux. Les courriersde Tours,
d'Angers et de Nantes ont cessé d'arriver Or
léans. Une portion notable du chemin de fer
d'Orléans Tours est envahie par les eaux de
la Loire. Les contrées riveraines de ce fleuve ne
sont pas les seules qui ont éprouvé des inon
dations: l'Yonne et la Durance ont aussi dé
bordé. De furieuses tempêtes se faisaient en
même temps sentir sur les côtes de France et
sur celles d'Angleterre. Déjà plusieurs sinistres
de mer sont signalés et l'on craint d'en ap
prendre un plus grand nombre.
Le nombre des maisons renversées dans
la ville de Roanne est de 115. Sur environ 400
bateaux chargés de marchandises qui étaient
amarrés aux quais, 270 ont péri sur la Loire
ou sur le canal. On n'en pourra presque rien
sauver; c'est une valeur au moins d'un million.
On lit dans le Courrier de Saint-Étienne
du 21
La plus haute crue des eaux de la Loire
dont on garde le souvenir date de 1789., mais
celle du 17 au 18 octobre 1846 aura eu le fu
neste avantage de la dépasser de 2 mètres 50
centimètres.
On lit dans le Courrier de Lyon
Le bruit a couru la bourse de Lyon que
Bâle venait d'imiter Genève, qu'on se battait
dans celte ville et que dans les deux parties
opposés la guerre civile avait fait de nombreuses
victimes. Demain nous saurons sans doute la
vérité de celte nouvelle levée de boucliers qui
paraît avoir été provoquée par le parti de la
Jeune Suisse.
HORLOGER,
RUE AU BEURRE, N° 20, A YPKES,
A l'honneur d'informer le public qu'on trouve
chez lui une Orgue bien construite en acajou. Ce
beau meuble, usage d'orgue de couvent, ayant
quatre registres et le clavier de quatre octaves et
demi, est vendre un prix très-modéré.
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d'orgues d'églises et de pianos.
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pendules allemandes. Réparations d'horlogeeïj£\
comme d'habitude, et réparations d'instruments
de musique, etc.