MAISON
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BOUTIQUE DE QUINCAILLERIE,
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EXTÉRIEUR. frasvce.
Variétés.
ANNONCES.
EIKEN, OLMEN, BEUKEN CANADA EN LARYCKX
3, 4 en 5 jaerscïie
VENTE
ques démoustalions politiques qui auront pour but
de réprimer l'opposition de la presse allemande
puis tout sera dit.
On écrit des bords du Danube, le 12, la Ga
zette d'Auysboury Il est positif que d'accord avec
la Prusse et la Russie l'Autriche va réunir la ville
elle territoire de Cracovie ses États comme un
des cercles de la GaJlicie. La proclamation qui s'y
rapporte, se trouve déjà la chancellerie de la cour,
et tout fait croire qu'elle sera publiée prochaine
ment.
Nous ferons remarquerque tous les articles de
la Gazette d'Auysboury qui se rapportent l'Au
triche doivent être regardés comme émanant d'une
source parfaitement authentique, sinon officielle
la censure bavaroise ne permettant que l'impression
d'articles revêtus d'une autorité reconnue.
Un accident qui aurait pu avoir les suites les
plus terribles a eu lieu jeudi sur le chemin de fer
Badois. Le dernier convoi de voyageurs allant de
Mannheim Offenhurg, a heurté en pleine marche,
entre Achern et Rencher, vers huit heures du soir,
un train de marchandises de 4o 5o wagons qui le
précédaitallant dans la même direction. La loco
motive du convoi des voyageurs a littéralement
broyé les derniers wagons du train de marchandises
qui sont montés les uns sur les autres et ont formé
un monceau de décombres réellement effrayant.
Une diligence et la voiture de 2' classe, renfer
mant le bureau de poste ont été brisées et mises
complètement hors de service. Personne n'a péri
mais plusieurs voyageurs ont été grièvement
blessés.
La coucurrencc entre bateaux vapeur a
occasionné un désastre sur le Saint-Laurent.
Le 16 octobre, la chaudière du steamer le Lord
Sydenham a fait explosion, ce navire remontait
le fleuve en même temps que le Rowland-Hill
et c'est pour gagner de vitesse son concurrent
que la chaudière a éclaté sous une trop forte
chaleur. Quarante personnes ont été blessées
dans ce sinistre quelques-unes l'ont été mor
tellement.
Le 9oclobreun violentincendie a détruit
plusieurs quartiers de la ville de Colombus dans
l'état de Géorgie. Les flammes, poussées par le
ventse sont répandues avec une incroyable
rapidité. En six heures de temps, près de cent
maisons ont été dévorées par le feu, un grand
nombre de malheureux ont perdu dans ce si
nistre jusqu'à leurs moindres ressources.
Le Morniny-Post assure que de graves dissen
tions ont éclaté dans le sein du conseil, non-seule
ment au sujet de la question du refroidissement
avec la France, mais encore sur la question des
affaires d'Irlande. Ce journal ajoute que l'espérance
qu'on avait conçue, lors de la formation du cabinet,
de voir calmer l'animosité qui a régné longtemps
entre lord Grey et lord Palmerslon, ne s'est pas
réalisée et que cette animosité est plus intense que
jamais.
Le Viario publie une dépêche du Majaschareo
attaché la colonne d'opération du nord du Tage.
Cet officier annonce qu'il a battu et dispersé le 7
sur la route de Cintra un corps de rebelles d'en
viron 4 5oo hommes commandé par Ignacio Bar-
ros. Le gouvernement a donné l'ordre de fusiller
cechef aussitôt qu'on se sera emparé de sa personne.
Une correspondance d'Oporlo du ti dit que
les fortifications de cette place sont aujourd'hui en
très-bon état, la ville sera défendue en cas d'attaque,
par la garde nationale. Toute la province de Minho
est insurgée, mais la plupart des habitants sont mi-
guelistes et ne reconnaissent pas l'autorité révolu
tionnaire pas plus que l'autôrité de la reine.
La Presse dit savoir de source certaine que
la réponse de M. Guizot la dépêche de lord Pal-
merston du 31 octobre, doit seulement être expédiée
samedi prochain M. de Jarnae.
On écrit de Fribourg, dans le duché de Bade
Notre Université, grâce aux dissentiments des deux
partis, libéral et ultramontain, qui divisent le pays,
est dans une situation déplorable. Des savants célé
brés appelés y occuper les chaires déclinent cet
honneur, et les professeurs actuels tâchent de s'oc
cuper ailleurs. Si le gouvernement ne s efforce pas
bientôt d'y mettre ordre, notre Université est bien
près de tomber.
On sait que les Allemands sont très-friands
de titres. Dans les villes d'Outre Rhin on coudoie
des conseillersauliques et l'on marche sur des inspec
teurs inférieurs de quelque chose. M le directeur
du tribunal de la cour de Stabel vient de porter
cette prédilection au point de refuser une chaire du
droit civil français Heidelbergparce qu'on ne
voulait pas lui accorder avec le titre de professeur
celui de conseiller intime.
Le bruit court généralement en ville que la
reine de Portugal a quitté son pays et qu'elle est
arrivée dans le port d'Ostende. Nous croyons d'au
tant moins l'authenticité de ce bruit, que les
nouvelles portugaises directes apportées par un na
vire anglais, lequel a quitté Lisbonne le 8, ne disent
rien de pareil, mais qu'en supposant même une fuite
postérieure de la reine, conformément la corres-
pondancedu National, il serait plus probable qu'elle
se fût rendue en Angleterre. Car l'Angleterre est sa
protectrice naturelle, et lord Palmerslon vient de
déclarer par l'organe du Times du i5 Que V An-
yleterre avait l'obliyaiion de prute'yer la reine tout
aussi bien contre Vextravayance des juntes que con
tre les attaques de ses parents.
D'après une autre version, c'est l'impératrice du
Brésil qui serait débarquée Ostende.
Paris, 19 novembre.
Il paraît que c'est le jeu sur les actions de
chemin de fer qui a consommé la perte du
notaire Dupray dont les journaux ont annoncé
la disparition et la déconfiture. Il était revenu,
il y a peu de temps de Genève, avec une somme
de 200,000 francs dont les clercs de son étude
n'ont jamais connu l'emploi. Il avait tenté une
dernière fois la fortune la bourse, avec cette
somme espérant relever ses affaires avec ses
gains aléatoires et c'était après avoir perdu cette
dernière ressource qu i 1 avait fait connaître
sa femme, sa résolution de mettre fin ses
jours par un suicide.
Le bey de Tunis est attendu Paris,
lundi ou mardi prochain.
La rue Bertin-Poirée devant le n° 9, où
a eu lieu avant-hier le terrible assassinat, com
mis par la fille Boulanger, est incesssamment
encombrée de la foule la plus compacte qui
devise sur le crime et ses causes.
Il y a encore eu ce malin une descente de
justice.
On raconte que dans la dernière excursion de
la cour Compiègne,leroi, se promenant au milieu
de la forêt avec son activité accoutumée, rencontra
un fossé qu'il franchit plus lestement que son âge
ne semblait le lui permettre, et comme les person
nes de sa suite paraissaient étonnées de cette vi
gueur Oh j'espère bien, dit S. JVI., sauter de
même par dessus la régence.
O11 lit dans la Semaine.-
Une dilapidation vient d'être découverte dans
les magasins de l'Hôtel des Invalides. Il ne s'agit de
rien moins que de la soustraction frauduleuse de
dix-huit cents quintaux métriques de blé et celte
malversation, qu'on attribue la coupable incurie
de l'un des fonctionnaires les plus élevés dans la
hiérarchie administrative de la guerre, est, dans ce
moment, l'objet d'une enquête judiciaire qu'on
s'efforce de tenir secrète.
une exécution c vpitale. Le 28 septembre
dernier, toute la population de Malaga était sur pied
pour assister.l'exécution du nommé José Clavero,
célèbre brigand condamné la peine de mort, pour
avoir commis plusieurs assassinats. L'échafaud était
dressé au bord de la plage, dans un lieu nommé
Espiyon. L'instrument du supplice n'est autre qu'un
tourniquet adapté un poteau contre lequel vient
s'asseoir le patient; un collier de fer lui est passé
au cou, et, en deux ou trois tours delà manivelle
qui est armée d'une vis d'Archimède, le condamné
est étranglé. Ce supplice, il faut le dire, n'a pas l'as
pect hideux mais imposant de la guillotine, et seule
ment il est réservé aux criminels de bas étage; c'est
pourquoi on le nomme yarrote vil. Du reste, le
peuple espagnol est plus avide encore, s'il est pos
sible, que tout autre, de pareils spectacles; et tou
jours, comme ailleurs, les femmes y sont en majo
rité. Souvent aussi, le drame se complique plus que
chez nous, et le condamné se confesse même au
pied de l'échafaud, fait quelquefois un discours, et
édifie plus ou moins les assistants.
Pendant deux jours avant celui de l'exécution, le
malheureux est enfermé dans une chapelle ardente,
son cercueil est devant lui, et des prêtres lui réci
tent sans cesse les prières des agonisans. Aussi est-il
bien rare que le condamné sorte de là pour marcher
au supplice sans une foi ardente et une excitation
fébrile qui s'exhalte encore par la croyance d'une
rémission complète et d'une vie meilleure.
José Clavero a donné au public malagucno un
tout autre spectacle. Depuis la prison jusqu'au pied
de l'échafaud il a marché d'un pas ferme et cadencé,
saluant avec courtoisie tout le monde et principale
ment ses amis; on eût dit vraiment qu'il n'était
pour rien dans ce qui allait se passer. Le prêtre qui
l'accompagnait l'exhortait en vain; il lui tournait
le dos, haussait les épaules et souriait aux jolies
femmesqu'ilapercevait, et elles étaient nombreuses.
Son cercueil marchait devant lui, porté par des
pénitens; l'échafaud était sous ses yeux et il plai
santait encore. Arrivé devant le poteau fatal, il
sauta les marches pieds joints, examina l'instru
ment terrible avec une attention de connaisseur,
demanda un verre de vin qu'il but d'une seule
rasade, puis, ôtant de sa tête un mouchoir qui rete
nait ses cheveux, la mode da Valence, il le donna
au prêtre, en le priant de vouloir bien le faire
remettre sa Pepa.
Tous les prêtres qui l'entouraient l'obligèrent
se mettre genoux pour prier, en l'exhortant se
réconcilier avec Dieu, dont ils lui montraient
l'image, mais inutilement, car chaque lois qu'on lui
présentait le crucifix il détournait la tête et deman
dait si l'on n'aurait pas bientôt fini de l'ennuyer.
Les curés le laissèrent enfin, puis il relira gravement
l'un après l'autre ses deux souliers en priant qu'on
voulût bien les rendre al tio Pablo qui les lui avait
vendus crédit et qui il les devait encore. Alors,
s'adressant au peuple d'une voix sonore et forte
ment accentuée, il dit que s'il avait eu 2,5oo
réaux pour acheter la justice, il ne passerait pas un
si mauvais moment. Ensuite il s'assit fort
nonchalamment sur le banc adossé au poteau, et ne
voulut pas que, selon l'habitude, le bourreau lui
couvrît la figure avec un bonnet blanc, afin, dit-il,
de pouvoir jusqu'à la fin jouir du beau spectacle
qu'il avait sous les yeux. Le bourreau satisfit
son désir et lui passa le collier. Deux secondes le
séparaient peine de l'éternité, il les employa en
disant au bourreau d'une voix ferme et claire
Serre, serre ferme.
Un instant après, il avait cessé de vivre, et la
foule resta compacte longtemps encore pour con
templer un cadavre qui ne lui inspira d'autre
réflexion morale que la suivante Era un validité
in de kweekeryen van MICHIEL SURMONT,
Burgnaeester toi Lichlervelde,
ALS OOE EENE MASSE VAN
Eiken Slekken of Telg,jonge Laryckx en teille
Berken.
Zich aentebieden by den eigenaer.
ÉTUDE DU NOTAIRE boedt, A YPRES.
d'une
A USAGE DE
Sise en la ville d'Ypres, Marché-Bas n* 9, tenant
du levant la maison de M. Dalmote-Anlony,
et du couchant a celle de M. Lagrange, occupée par
les propriétaires la veuve Dut et sa demoiselle.
L adjudicataire pourra entrer en occupation dès
le ir Janvier 184-7et il aura la faculté de reprendre
les marchandises au prix de facture, moyennant de
faire connaître au jour de l'adjudication son inten
tion cet égard.
Cette Vente se fera en deux séances
La première pour la MISE A PRIX, aura lieu
Lundi 7 Décembre 1846
Et la seconde pour l'ADJUDICATION, Lundi 21
du même mois, 3 heures de relevée, l'estaminet
L'Épee royaleGrand'Place Ypres.
PRIME DE MISE A PRIX: 1 P. o/o.
Les frais de vente a charge de l'adjudicataire, sont
fixés 1 1 p. °ja du prix de l'adjudication.
Pour plus amples renseignements s'adresser en
l'étude du Notaire BOEÎMT 9 rue du Lombard,
n* 16, Ypres.