BOOMEli MAGASIN PITTORESQUE, EXTÉRIEUR. FRANCE. ANNONCES. EN TAILLIE-HOUT, 3 La reine n a pas été l'église le jour de la fêle KOOPDAG onder de directie van modeste SYOEN, ttf MiTckcin. by de iierberg DEN OUDEN IIOND. UYT ER H AND TE KOOPEN: on s'abonne au bureau de cette feuille, au 6 francs l'an. g élançant de ce point d'appui, l'empereur put d'un saut gagner la rive. Tout cela s'est passé minuitla lueur des feux allumés, sur les deux bords du fleuve. L'empereur se rendit alors la demeure du gouverneur de la province. Dans la nuit, la nouvelle arriva par le télégraphe, que la Vistule aussi était devenue d'un passage difficile et l'empereur prit la résolution de revenir Saint- Pétersbourg. Le commandant de la ville reçut un cadeau de mille roubles en argent (4,000 fr. et deux places dans le corps des cadets pour ses deux fils. 11 est mort, il y a quelques jours, l'hos pice des aliénés un vieillard nommé Simon dout l'histoire présente un utile enseignement, et mérite d'être rapportée. Lorsque Napoléon eut résolu de faire construire le palais du roi de Romeprès la barrière de Passyon ren contra, dans l'alignement proposé par les plans des architectes, une échoppe d'un pauvre cor donnier du nom de Simon afin de ne pas dé ranger la régularité de la construction, on se décida acheter celle échoppe, et on s'aboucha avec le propriétaire. Simonen apprenant ce qui se passait, avait causé avec ses voisins, et d'après leur conseil, il demanda, 20,000 fr. de son échoppe. L'administration des domaines de l'empereur hésita quelquesjours, else décida enfin accep ter; mais Simon, qui avait été de nouveau cher cher des conseils, déclara que puisqu'on n'avait pas accepté son offre aussitôt, il augmentait ses prétentions, et voulait de son échoppe 40,000 fr. Ce prix, qui était de plus de deux cents fois la valeur de la choseparut exhorbitant les négociations furent rompues, on commença les travaux en faisant l'alignement une légère modification. Cependant, au bout de quelques mois, on s'aperçut que l'acquisition était peu près indispensable, et on retourna vers Simon; mais ses prétentions avaient encore augmenté, et il demandait 60,000 francs de sa propriété. On lui en offrit 50,000 fr. qu'il refusa obstiné ment. L'empereur alors donna ordre d'en rester là il déclara qu'on changerait tous les plans s'il le fallait, mais qu'on se passerait de l'échoppe. Le pauvre cordonnier comprit en ce moment qu'il ne fallait pas abuser de la fortune quand elle venait vous avec confiance. Il alla lui- même offrir sa propriété au prix de cinquante mille francs, puis de quarante, puis de trente, puis de vingt; mais on ne l'écouta plus; d'autres dispositions étaient faites. Cependant, on avait fini par se décider l'acheter, moyennant un prix raisonnable, lorsque les événements de 11114 survinrent et firent oublier le palais du roi de Rome et l'échoppe du cordonnier. Deux ans plus tard Simon poussé par la misère, vendait sa propriété au prix de cent cinquante francs, et, quelques mois après le chagrin que lui causait l'ambition deçue ayant altéré sa raisonil entrait dans l'hospice des aliénés, où il est mort au commencement de ce mois, l âge de soixante-dix neuf ans. La reinele prince Albert et les princes de la famille de Cambridge ont assisté hier, la distribution des aumônes royales aux pauvres de Windsor. 700 pauvres réunis dans le grand parc ont reçu de la viande, du pain, du plum- puding et de la houille. Le prince Albert et les autres princes de la famille royale ont goûté le plum-puding qu'ils ont trouvé excellent. Celle année, on a supprimé l'aie, de l'avis du chapelain de la reine; les pauvres de Windsor seront donc réduitsarroser avec de l'eau leur bœuf et leur puding. On écrit de Lisbonne au Clamor Publico du 27 décembre A Oporto il y a abondance de vivres et de tout ce qui est nécessaire. La monnaie anglaise dite souverains n'est qu'à 4,000 reis c'est la même chose Santarem, où le comte Das Anlas ne manque de rien. On y voit des onces d'or doubles que l'on ne voyait pas en Portugai de puis longues années. delà Conception. C'est la première fois que pa reille chose a lieu depuis des siècles. La pénurie du trésor est telle, que les joyaux de la couronne eux-mêmes ont été engagés. Il a été fait un arrangement avec un négociant de Londres qui doit envoyer par chaque paquebot 5,000 liv. d'argent destinées battre monnaie ici. Il sera remboursé sur ces joyaux. 11 est déjà arrivé 15,000 livres d'argent. Le gouvernement va mettre la main sur l'ar genterie des églises pour se faire de l'argent. Tout ce qui est venu d'Espagne a été donné la troupe. Tous les bataillons créés par le gou vernement ont été envoyés aux fortifications de la ville. Le bataillon du commerce seul est resté chargé de maintenir la tranquillité de la capitale. Ce mouvement a eu lieu par suite de la nouvelle que la division de Bomfin et celle de Das-Anlas se trouvaient Torres-Vedras six lieux d'icise disposant marcher sur la capitale. Le maréchal Saldanha a quitté Cartaxo, mar chant la rencontre de l'ennemi il a dirigé une colonne sur Villanova, pour empêcher Bomfin d'arriver marches forcées Lisbonne. Il paraît que celte colonne a été dirigée de Villanova contre l'avant-garde des forces libérales. Paris, le 3 Janvier. Le langage tenu dans les diverses harangues adressées au roi, et surtout les réponses de S. M., constate un certain degré d'inquiétude sur la situation des affaires extérieures et il donne lieu de croire que le cabinet va être fort embarrassé pour la rédaction du discours de la couronne. On a annoncé tort que l'on avait déjà arrêté qu'il y serait question de Crqcovie. 11 paraît que, jusqu'à présent, les membres du cabinet ne se sont pas encore occupés du dis cours dn trône. C'est probablement cette se maine que le conseil des ministres se réunira pour en discuter les bases, et l'on croit que ce sera M. Guizot lui-même qui se chargera celte année de le rédiger. On s'entretient beaucoup dans le monde politique de la scission quil'occasion des mariages espagnols, aurait éclaté dans les rangs de la partie de l'opposition qui se désigne par le nom de centre gauche. Fidèle la polémique du ConstitutionnelM. Thiers persisterait vouloir attaquer avec véhémence les mariages, responsables ses yeuxet de la rupture de l'alliance anglaise et de l'annexion de Cracovie, deux événements dont la conséquence est l'iso lement de la France; MM. Bilhaultel Dufaure seraient au contraire favorables cet acte d'émancipation de la France vis-à-vis de la Grande-Bretagne; ils s'éloigneraient ainsi de l'opinion du Constitutionnel, pour se rappro cher de celle du Siècle, laquelle il n'a manqué, pour être entièrement digne d'élogesque d'être moins timidement exprimée. (Presse.) On remarque que depuis quelquè temps M. le duc de Nemours assiste tous les con seils de cabinet qui se tiennent aux Tuileries. D'après le tableau régulateur, arrêté le 31 décembre au ministère du commerce, pour servir la perception du droit d'entrée et de sortie sur les blés et les farines, la moyenne générale du prix de l'hectolitre, qui était au 30 novembre de 27 fr. 79 c., est au 21 décembre de 28 fr. 42 c. c'est une hausse de 63 c. Celle de novembre sur octobre était de 1 fr. 43 c. Les réceptions du soir par LL. MM., an noncées pour le dimanche 3 et le mardi 5 jan vier, n'auront lieu que le mardi 3 et le jeudi 7, par suite d'une indisposition de la reine. Journal des Débats. Il n'est pas exact, comme l'a dit un jour nal, que M. Martin (duNord) assistait hier aux réceptions du château des Tuileries. Très-bons PIANOS, de 6 1/2 et 6 octaves, ven dre chez Taffin, rue de Lille, n° 75, Ypres. VAN i° Op Donderdag, 7° January 1847, op de hofstede gebruikt door sieur Pieter Hooghe, langst de Oostbroukstraet, naby de lierberg Lugliem, te Merckem, zal'er verkocht worden, in profite van vrouwdeweduweHooghe,rentenierster te Merkem, 125 koopen BOOAJEN, als Abcelen, wanof het meesle deel van 10 tôt 12 voeten dik is, Olmen, waeronder verscheide van 8 tôt 9 voeten dikte, Wilgen, Eiken en Popelieren, waeronder veel van 8 voeten dikte. Daerna zal 00k verkocht worden, ten verzoeke van sieur Van Exem, op een stuk land door hem gebruikt, te Merckem by de dorpplaets, 25 koopen Abeelen. De vergadering om een ure namiddag, op de hof- plaels van sieur Hooghe. 2°Op Dynsdag, i2° January 1847, zal men verkoopen in behoeve van den edelen heer Dhanins de Moerkerke-Van Outryve,groot grondeigenaer te Brugge, in zyne bosschen te Merckem, genaemd dé Kyf-eike en Langensbosch, 80 koopen Eiken en Elzen taillie-hout, en Beuken-boomen. De vergadering in de Kyf-eike, om een ure na middag. 3® Op Woensdag, i3n January 1847, zal te koopen aengeboden worden, ten verzoeke van Mm° weduwe Syoen, grondeigenaeres te Merckem i° in liaeren bosch te Merckem, gezegd deZevengemelen; 2° op een stuk zaeiland le Merckem, gebruikt door Gherardyn, 54 koopen Eiken en Elzen taillie-hout en Beuken-boomen. De vergadering om een ure namiddag, in de Zeven geraeten. GEMEENTE WERYICK, i° Vier hectaren i3 aren (2 bunders t46a roe- den) Taillie- Plantsoen en Sperrebosch, genaemd Crombosch met eene wooning daerop gesticht, paelende oost aen Eugenius Samain en M. Godt- schalck-Van Elslande, zuid de erfgenamen Deleu, west het liospitael van Comen, de erfgenamen M. Meersscman en M. Vanden Berghe en noord de straet van Wervick naer Becelaere. De wooning is gebruikt met 4 aren 42 centiaren 5o roeden grond uit dezen artikel en den arlikel drie door Knockaert'tsainen ten pryze van 66 francs by jaere, zonder pacht. 2° Een hectare 42 aren 60 centiaren 1610 roeden uitgeroden Rosch wanof de helft bezaeid is met sperren paelende oost M. Busschaert-De Jaeghere, zuid gemelde straet, west M. Jean Vuyl- steke, en noord de limiten van Gheluwe. 3° Twee en dertig aren 70 centiaren 370 roeden Zaeiland paelende oost dilo Samain zuid gernelde straet, west dito Busschaert-De Jaeghere en noord aen de limiten van Gheluwe. Voor aile inlicbtingen, zich te adresseren by den Notahis FORRENTj te Wervick. Le MAGASIN PITTORESQUE se distribue tous les mois par' cahiers de 40 pages in-4°à deux colonnes. 12 livraisons forment un beau vol. par an, de 450 500 pages, et un nombre considérable de superbes gravures représentant toutes sortes de sujets.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1847 | | pagina 3