BOSCIITAILIIENf
2,682 PLANTSOENEN
EXTÉRIEUR. FRANCE.
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ANNONCES.
STAD YPRE.
aux États-Unis la possession de tout territoire
qui lui serait cédé.
Le journal officiel de AVashington blâme vi
vement le parti démocratique d'avoir rejeté la
proposition d'un impôt sur le thé et le café.
Les nouvelles du théâtre de la guerre sont
intéressantes. On écrit de Monterey, la date
du 9 décembre, que Santa-Anna a concentré
une force de 37,000 hommes Saint-Louis
Potosi, et a accompli huit journées de la dis
tance qui sépare Saint-Louis de Saltello. Les
munitions étaient rares Saint-Louis. Un cour
rier arrivé de Mexico a apporté la nouvelle
qu'un pronunciamento y a eu lieu et que Her-
rera a chassé Almonlès de la ville. Par suite de
celle nouvelle, Santa-Anna a détaché sept régi
ments d infanterie pour comprimer l insurrec-
tion.
Des lettres de Tempico disent qu'un corps de
7,000 cavaliers mexicains a attaqué la ville,
mais qu'ils ont été repoussés. Les Américains
ont intercepté un grand nombre de lettres por
tant Paradès les instructions d'Ampudia.
On écrit d'Anvers, 1er février
Un terrible malheur est arrivé hier dans l'es
taminet liet oud Koningskensitué rue de
l'Empereur et tenu par le sieur Schippers. Sur
les six heures du soir, la servante chargée de
soigner les trois enfants, quitta ceux-ci pour
leur cherchera boire, lorsque peu d instants
après, elle remonta dans la chambre, un spec
tacle affreux s'offrait ses yeux; l'un des enfants,
âgé de 6 7 ans, s'étanl trop rapproché de
l'âtre, la légère étoffe de ses vêtements avait
pris feu et il se trouvait enveloppé dans les
flammes. Sur les cris poussés par la servante
plusieurs personnes sont accourues: mais on
n'est parvenu éteindre le feu que lorsque ce
petit malheureux était presque complètement
calciné. Pour comble de malheur, deux autres
personnes ont reçu de très-fortes brûlures aux
mains.
On écrit de Varsovie le 20, la Gazette
universelle allemande La tranquillité morne
qui règne dans ce pays paraît près d être in
terrompue, s'il faut en juger par les mouvements
extraordinaires de troupes qui ont eu lieu de
puis quelque temps. Chaque jour des régiments
sont dirigés vers l'ouest et le sud du royaume.
On évalue plus de 100,000 hommes le nombre
des troupes russes qui se trouvent en Pologne.
Un avis du prince gouverneur prescrit aux ha
bitants de traiter les soldatsavec les plus grands
égards, et ceux qui ne se conformeront pas
cet ordre seront traduits devant les tribunaux
militaires.
Paris, le 31 Janvier,
Deux des journaux ministériels ont reçu ce
matin la communication de la réponse faite par
MGuizot la dernière note de lord Palmerslon,
elle est datée du 23 janvier. Ce qui nous paraît
résulter le plus clairement de celte longue
réfutation divisée en treize points, c'est que M.
Guizot avoue le peu de confiance que lui inspi
rait dès le principe l'arrivée de lord Palmerslon
au pouvoir. Il n'a pas cru devoir renouveler les
communications faites antérieurement lord
Aberdeenet c'était au nouveau ministre en
prendre connaissance. On n'était pas tenu de
témoigner l'égard de lord Normamby qui
représentait lord Palmerston Parisles mê
mes preuves d'intimité qu'on avait eues avec
lord Cowley. Ainsi on ne lui a dit que ce qu'on
a cru ne pas devoir cacher. M. Guizot nie de
nouveau que lord Palmerslon ait été bien in
formé quant la mission de M. de Miraflorès et
quant ce qui s'est passé, on dit cette occa
sion soit Paris, soit même Neuilly. Mais
M. Guizot n'est pas plus explicite sur ce point
que ne l'a été lord Palmerslon. Ce dernier avait
eu soin de remplacer par des points le passage
'e la note de lord Normamby, qui rapportait
le prétendu entretien de M. de Miraflorès avec
Louis-Philippe. M. Guizot répond que ce qui
a été dit dans celte entrevue n'est pas ce que
l'on pense quant au public il est fort édifié
et, après avoir lu l'attaque et la répliqué des
deux ministres, il n'est guère plus avancé qu'au
paravant.
Un courrier extraordinaire est arrivé ce
matin au ministère des affaires étrangères, ve
nant de Londres. Il apporte, dit-on, des pièces
et documents que M. Guizot a demandés M.
de Jarnacpour l'ouverture des débals de
l'adresse la chambre des députés.
On lit dans le Moniteur algérien, du 20
janvier
M. le général Herbillon, parti de Belhua
le 5, a été rejoint El-Oulaya par M. le com
mandant de Saint-Germain et s'est porté avec
lui vers les oasis du Sahara dans lesquelles
l'approche de Bou-Maza faisait déjà chanceler
les intentions pacifiques manifestées récemment
M. de Saint-Germain.
Le U)reçu en ami par les gens de Sidi—
Khallad, il en a été autrement chez les Ouled-
Djeilal qui venaient d'être visités par le chériff.
Il a fallu pénétrer de vive force dans cette oasis
et enlever une mosquée qui en occupe le centre.
Le combat, commencé une heure avan
cée de l'après-midi, ne s'est terminé qu'à la nuit
et a eu pour résultat la soumission des Ouled-
Djellal; les détails n'en sont pas encore connus;
toutefois, les perles ont été sensibles de part et
d'autre; nous avons eu 30 morts et 100 blessés;
au nombre des premiers, se trouve malheureu
sement M. le chef de bataillon Billon, du 31e de
ligne, officier supérieur, jeuneet plein d'ardeur,
dont la perte mérite d'être regrettée.
Bou-Maza n'assistait point ce combat et
avait porté son petit camp deux marches dans
le sud.
L'oasis des Ouled-Djellal est située en
viron 12 lieues dans le„sud-ouest de Biskara.
Un petit événement a eu lieu Bougie.
Une fraction de Mezaïas restée hostile ayant
massacré quatre hommes des tribus voisines
qui étaient venus au marché de la ville, le com
mandant supérieur résolut de faire un exemple
sur les habitants du village d El-Habel, princi
paux auteurs de ce guet-apens.
Une colonne de 600 hommes sortie de
Bougie dans la nuit du 13 janvier, s'empara du
village, après un combat assez vif, qui a coûté
bon nombre d hommes aux Mezaïas, et ne rentra
dans la ville qu'après avoir dévasté leurs habi
tations.
Deux soldats indigènes ont été tués et 14
soldats de divers corps ont été blessés dans cet
engagement.
Une colonne va sortir de Médéah, sous les
ordres de M. le général Marey, pour se porter
chez les Ouled-Naïls de l'ouestprévenir les
tentatives de Bou-Maza de ce côté, pendant que
M. le général Harbillon le pourchasse dans l'est.
Le courrier de l'ouest ne nousa l ien appris
de nouveau sur le compte d'Abd-el-Kader et
de la deira.
MM. les généraux Cavaignac et Renault
sont partis, il y a quelques jourspour tenter
un grand coup de main sur les tribus du sud
de Tlemcen qui restent encore fidèles Abd-
el-Kader, et dont on évalue la force environ
3,500 tentes.
Elles s'étaient dernièrement rapprochées
du Choit, pour faire paître leurs troupeaux.
M. le général de Lamoricière a saisi celte
occasion pour ordonner une entreprise contre
elles. Celle offensive au loin est le meilleur
moyen de prévenir les attaques contre le Tell:
ces tribus, rapprochées de nous comme elles
l'étaientauraient pu fournir l'émir 1,000
1,200 cavaliers qui se seraient trouvés sur sa
route naturelle. Il était urgent de les dissiper
et de les forcer se tenir au loin
Variétés.
calcul ou hasard étrange. Voici ce qu'on
lit dans une feuille littéraire de France
Eu i83o la chambre des députés, composée de
quatre cent deux membres, était, comme tou
jours, divisée en deux partis. Le plus nombreux qui
se déclara pour la révolution de Juillet, se compo
sait de deux cent vingt-et-un membres l'autre
d'opinion moins prononcée, était de cent quatrk-
Vingt-et-UN. La passion politique s'en mêlant, un
anonyme s'avisa de désigner la première catégorie
sous le nom de la queue de Robespierre, et la
seconde sous celui-ci les honnêtes gens. Jusqu'à
présent, on ne voit là qu'une de ces injures dont les
révolutions sont prodigues; mais voici la singula
rité tout-à-fait incompréhensible. On a donné aux
vingt-cinq lettres de l'alphabet leur numéro d'or
dre, c'est-à-dire Ai, B i, C 3, D 4, etc., jusqu'à Z
25. Ensuite, écrivant verticalement gauche les
mots la queue de Robespierre avec le numéro
d'ordre chaque lettre, et de l'autre côté
les honnêtes gens, avec le même numéro d'ordre
chaque lettre, on a additionné les nombres de
chaque colonne. Qu'a-t-oii trouvé pour résultat?
Le nombre exact de 221 sous la colonne gauche, et
celui de 181 sous la colonne droite. Le tableau sui
vant offre la démonstration palpable de cette singu
larité
1 23 4 5 G 7 8 9 1011 1213 1415 16 17 18 19 20 21 23 25 24 23
KLMNOPQRSTUVXYZ
ABCDEEGHI J
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18
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O
z
en
Résumé
Total.
12
5
19
8
15
14
14
5
20
5
19
7
S
14
19
181
221
181
403
On avonera que rien n'est plus extraordinaire
que le rapprochement de ces lettres, de leur nom
bre et du résultat que l'addition présente pour
chaque colonne. Il est impossible de concevoir
comment le hasard a pu produire une pareille
combinaison.
MEAKWEERDIGE VERKOOPING
VAIf
MET
beuoorende de
Te Ypre;
gelegen in de gejieenten
HOLLFJBEKE, LANGEMARCK, WEST-VLETEREPT,
WTTSCUAETE, ZANDVOORDE EN ZILLEBEKE;
Welke Verkooping zal plaets hebben in de ge-
tvoone Zitting-Zael van bel Bestuer der Burgerlyke
Godshuizen, Rysselslraetn° 38 op Zaterdag,
j5° Febrnary 1847 ten twee uren namiddag te
beginnen. Ten zelven dage zal men alsdan
nog verkoopen iOO GROOTE en 3Ë-É KLE1NE
SPERREN.
Elk zerjye het voort.
PATRES.
T.es Bourgmestre et Échevins delà ville d'Ypres,
informent le public que la Foire du Carême, sur les
Halles, commencera le Samedi, 27 Février i847, et
finira le Mercredi, 10 Mars.
Les marchaudsqui désirents'y placer,sontinvités
de s'adresser par écrit et franc de port la Régence.
Les places seront distribuées le Vendredi, 26 Fé
vrier, 9 heures du matin.
Fail la Régence de la ville d'Ypres, le lr Février 1847.
les bourgmestre et échevins,
par ordonnance Bn VANDERSTICHELE.
LE SECRÉTAIRE,
J. DE CODT.