BOSCHTAILLIEJ
EXTÉRIEUR. France.
ANNONCES.
P.-J. VERHELST-YANDERMEERSCH,
124 KOOPEN
tot zillebeke.
stad ypre.
SUIRGEIRIIYI&E ©ODSiHiyiiiiEiN
BDITENGEWONE VENDITES
D'YPRES.
Les nouvelles du Portugal que nous re
cevons par voie d'Espagne vont jusqu'au 20
janvier. Ces nouvelles paraissent être favorables
la cause de la reine. Le maréchal Saldanha
était parvenu par sa seule présence rétablir la
tranquillité dans la province de Beira. Le gé
néral Das Antas se trouvait Oporton'ayant
plus, dit-on, que mille hommes de troupes ré
gulières.
Le tribunal de Rouen vient de rendre un
jugement qui n'est pas sans intérêt. Il s'agissait
de l'adjudication d'un domaine. Quatre acqué
reurs se coalisèrent en fixant entre eux un
maximum de 90,000 fr. Or, le domaine fut
adjugé pour 66,000 fr., et l'un des coalisés se
fendit l'adjudicataire en payant chacun des
associés une somme de 6,000 fr. Le tribunal a
vu dans ces faits une coalisation scandaleuse,
et a condamné chacun des prévenus quinze
jours de prison, 200 fr. d'amende et 24,000 fr.
de réparation envers le propriétaire. Appel a
été interjeté.
Une cabaretière du nouveau marché aux
grains, Bruxelles, a été arrêtée avant-hier,
sous la prévention d'un crime atroce. S'il faut
en croire la clameur publiquecette femme
serait coupable du meurtre de son fils naturel,
âgé de 8 9 ans, auquel elle aurait fait subir
d'affreuses tortures. Toujours est-il que depuis
le 24 janvier cet enfant a disparu, et toutes les
recherches faites pour retrouver son cadavre
ont été infructueuses jusqu'à présent.
Les journaux anglais annoncent aujour
d'hui un nouvel et grave accident arrivé dans
une liouillière, quelques lieues de Scheffield.
Il s'agit encore d'une explosion de gaz qui celte
fois a coûté la vie 6 malheureux ouvriers, et
en a mis plusieurs autres dans un état très-
alarmant.
Paris, 50 janvier.
Hier, après M. Desmousseaux de Givré,
M. Garnier-Pagès a pris la parole dans la dis
cussion générale de l'adresse. Il a blâmé la po
litique du gouvernement et lui a reproché
d'avoir abouti l'isolement. Toutefois il a pro
testé vivement contre l'incorporation de Craco-
vie dans l'empire autrichien.
La discussion générale a été close et après
l'adoption du 1er M. Billault a parlé sur le
deuxième. L'honorable membre a tenu le lan
gage qu'on attendait de lui après la scission qui
s'était manifestée dans l'opposition. II a donné
son approbation la politique suivie par le
gouvernement dans l'affaire des mariages espa
gnolset a déclaré qu il n'était point de ceux
qui cherchaient donner tortau gouvernement
de leur pays vis-à-vis d'un gouvernement
étranger.
A la suite de quelques observations présen
tées par M. Bureaux de Puzy, M. Guizot a con
senti ce que le vole du 2e paragraphe, qui
exprime la confiance de la chambre et du roi
dans le maintien de la paix fût ajourné jus
qu'après la discussion sur les deux paragraphes
relatifs aux mariages espagnols et l'affaire de
Cracovie.
Dans la séance de ce jour, la discussion s'est
établie sur le paragraphe relatif aux mariages
espagnols.
M. Lesseps a parlé contre le Il s'est plaint
de la précipitation que le ministère aurait mise
dans l'accomplissement du mariage du duc de
Montpensier. Pour se justifier, le ministère a
prétendu qu'il y avait danger dans la situation;
que s'il était resté inactif, après les preuves de
mauvais vouloir données par 1 cabinet anglais,
l'intérêt français était menacé l'Angleterre
serait peut-être ouvertement opposée ce ma
riage, peut-être même eût-elle fait une condi
tion du mariage du prince de Cobourg. Quoi
qu'il en soit, l'orateur regrette de n'avoir pas
trouvé dans la marche de la négociation, la
franchise et la loyauté qu'il eût désirées, si les
prétentions de l'Angleterre étaient exagérées, il
fallait leur résister ouvertementmais oh a
préféré tourner la difficulté on a préféré ruser.
L'orateur s'est efforcé de démontrer que la
France, pas plus que l'Espagne, n'a un intérêt
puissant dans celte alliance.
M. Lavergne est entré dans l'historique des
mariages et a démontré qu'au fond la France a
usé avec modération mais avec fermeté du
droit qu'elle avait de ne point souffrir de dom
mage du côté de la France.
M. Cremieux a prétendu que le mariage
Montpensier peut être considéré comme une
affaire de famille mais que ce n'est point un
mariage dynastique. Aucun avantage n'en peut
ressortir pour la France.
La séance continuait au départ du courrier.
Paris, le o février.
La Chambre après avoir entendu MM. Bil
lault, Barrot et de Tocquevilleprocède au
scrutin de division sur l'amendement de M.
Dufaure résultat, nombre des votants. 270;
majorité absolue, 136 pour, 28 contre 2 42.
La Chambre a rejeté l'amendement.
Depuis quelques joursdit la Gazelle des
Tribunauxun bruit vague s'était répandu
que des arrestations se rattachant des motifs
politiques, avaient été opérées. On citait même
plusieurs noms qui avaient eu une sorte de re
tentissement dans les précédents procès du parti
républicain; et ce malin, enfin, un journal po
litique faisait directement allusion ces arres
tations qui, disait-il, avaient été particulièrement
pratiquées dans les faubourgs.
Des renseignements que nous nous sommes
procurés, il résulte, qu en effet, des individus
au nombre de quinze, appartenant tous celle
catégorie du parti républicain dont la lecture
des écrits communistes trouble l'intelligence et
pervertit les instincts, ont été arrêtés sous des
inculpations diverses, et toutes de la nature la
plus grave. Css individus, pour la plupart fai
sant partie des classes les moins éclairées, avaient
donné leur association la dénomination carac
téristique de Société des matérialistes.
Le but qu'ils se proposaient, était de mettre
en pratique par tous les moyens, les principes
développés dans ces écrits où l'on proclame que
la propriété est le fruit du vol.
Parmi les individus arrêtés par les soins de
M. le préfet de police, qui les a mis immé
diatement la disposition de la justice, plusieurs
sont inculpés de vol et de crimes plus graves
encore. L'un d'enlr'cux a jugé lui-même sa si
tuation comme tellement désespérée qu'au
moment où il était conduit la préfecture de
police, il a fait usage d'armes qu'il était parvenu
tenir cachées et s'est donné la mort en se
faisant sauter la cervelle.
C'est M. le juge d'instruction de Saint-Di
dier, qu'est confié le soin de l'instruction de
celle affaire, qui sera féconde, dit-on, en révé
lations précieuses pour la justice et la société.
Une baisse assez notable vient de se dé
clarer la Halle aux farines de Paris.
On sait que les cours moyens du quintal de
farine se sont élevés ces derniers jours près
de 62 fr.
Ce cours est aujourd'hui 59 fr. 89 c.
M. Guizot avait demandé lundi dernier
d'ajourner la discussion au lendemainafin
qu'elle fut complète sur la question des affaires
étrangères. Ce qui a eu lieu hier semble prouver
qu'un conseil des ministres a été tenu dans
l'intervalle et qu'il a été décidé qu'on empêche
rait toute discussion sur la question des maria
ges. On a été aussi fort étonné du silence de
M. Thiers, qui cependant a eu hier plusieurs
occasions de demander la parole.
Herbergicronder het grondge-
liied van Tpremaekt aen Iiet
puhliek kcnbaer dat meii by Iiem
gcld in leening kan bekomeu^ mils
goed bezet.
VA»
SCHOONE
Dienstig tôt aile slag van Werkenzoo voor
JllolenmaekersKuypersWaegenmaekers
TimmerlicdenBylen voor den Yzericeg1
enz.
Op Woensdag, 24'b February 1847, len 9 uren
voor uiiddag juist, te beginnen in de naergenaemde
parlien Bosschen,gelegen by de Hofsteden gebruikt
door Joseph Doolaeghe, en door de weduwc Francis
Clarehout, weinig zuid van de herberg het Hooghe,
en vvat oost van de kerke van Zillebeke, zal ge-
liouden worden grooten koopdag van de volgende
BOOMEN
i° In eene partie bosch gelegen wat znid by
de hofstede Joseph Doolaegheahvaer men eerst
zal beginnen verkoopen, 8 koopen Eeken.
2° In eene partie noord by de voorgaende, 36
koopen Eeken.
3° lu eene partie boscli gelegen oost by de
hofstede Joseph Doolaeghe 3i koopen Eeken.
4° In eene partie bosch genaemd den Zwan-
kaert by de plaets van Zillebeke, 5 koopen
Eeken.
5'1 In de Sachtelwege-Bosschen, by het hon-
stedeken van de weduwe Clarebout 44 koopen
Eeken.
Daer zullen 00k verscheide koopen Plantsoenen
verkocht worden, staende in de bovengenoemde
bossclien.
De vergadering voor de venditie ter hofstede
Joseph Doolaeghe.
Deze venditie zal gebeuren met tyd van be-
taeling, mils stellende goede borgen of medekoo-
pers de bespreken comptant te betaelen.
Elk zegge het voort.
MEREWEERDIGE YERKOOPÏNG
VAN
MET
BEHOORENDE DE
Te Tfiirc
GELEGEN IN DK GEMEENTEN
IIOLLEBEKE, LANGEMARCK, WEST-VLETEREN,
WYTSCII VETE, ZVNDVOORDE EN ZILLEBEKE;
Welke Verkooping zal plaets hebben in de g«-
woone Zitling-Zael van het Bestuer der Burgerlyke
Godsbuizen, Rysselslraetn° 38 op Zaterdag
i3n February 1847 len lwee uien namiddag le
beginnen. Ten zelven dage zal men alsdan
nog verkoopen 4100 GROOTE en 3A<1 KLE1NE
SPElfREN.
Elk zegge het voort.
T,es Bourgmestre et Échevins delà villed'Ypves,
informent le public que la Foire du Carême, sur les
Halles, commencera le Samedi, 27 Février 1847, et
finira le Mercredi, 10 Mars.
Les marchands qui désirent s'y placer, sont invités
de s'adresser par écrit et franc de port la Régence.
Les places seront distribuées le Vendredi, 26 Fé
vrier, 9 heures du matin.
Fait la Régence de la ville d'Ypres, le lr Février 1847.
LES BOURGMESTRE ET ÉCUEVlNS
PAR ORDONNANCE Bn VANDERS ITCHELE.
LE SECRÉTAIRE,
J. DE CODT.