EXTÉRIEUR. FRANCE. BUREAU D'AGENCE DE REMPLAÇANTS 3 nouvelles diverses. ANNONCES. POUR LA MILICE NATIONALE. C.-B. GOS et Coup", Par arrêté royal du 3 février, l'intendant mi litaire de deuxième classe T.-J. Reylter au traitement de réforme, est mis dans la position de non-activité. La Gazette générale de Prussedu 4 février, publie, d'après le Bulletin des loisdu royaume de Prusse, les ordonnances royales qui convo quent en assemblée générale Berlin, au mois de mai prochain les Étals provinciaux du royaume de Prusse. Ces ordonnances, au nom bre de quatre, signées du Roi, du prince de Prusse, héritier présomptif de la Couronne, et des huit ministres, sont datées du 3 février, anniversaire du jour où en 1813, le feu Roi Frédéric-Guillaume adressait la nation prus sienne sa fameuse proclamation A mon peu pleet l'appelait aux armes pour repousser l'invasion ennemie et secouer le joug de la do mination française. Elles ne sont pas de nature satisfaire l'attente du parti constitutionnel en Allemagne. Ces ordonnances ne sont guère que la repro duction et la remise en vigueur des anciennes lois et ordonnances rendues sur le même sujet par le Roi Frédéric-Guillaume 11, et ne consti tuent nullement un État nouveau. En outre une des dispositions des ordonnances du 3 fé vrier interdit l'avance toute démarche tendant obtenir l'extension de l'institution des Étals telle qu'elle vient d'être réglée. On remarque en outre que ces lois ne qualifient pas l'assem blée qui va se réunir Berlin d États du royaume, mais seulement d'assemblée générale des États provinciaux du royaume. Par arrêté ministériel du 4 février, le sieur L. Cracco, peintre, est nommé aux fonc tions de professeur pour le dessin, l'arpentage et les autres applications de la géométrie pra tique l'école primaire supérieure du Gouver nement. Fumes. Le brick belge Adèle en partance pour Saint-Thomas; ramènera Anvers les colons qui voudront quitter celte contrée. Nous apprenons que le Gouvernement anglais vient de faire acheter 16,000 lasts de farine de seigle St. Petersbourg pour l'Irlande. Journal du Commerce ePAnvers. On écrit de Londres, 4 février: La Chambre des Communes a encore con sacré la plus grande partie de sa séance d'hier la discussion du billsur les secours accorder aux ouvriers indigents en Irlande. Celte discus sion n'a offert qu'un médiocre intérêt. Elle s'est terminée par la seconde lecture du billqui a été votée par la Chambre sans aucune oppo sition. Le second bill, relatif l'Irlande, intitulé bill des personnes nécessiteuses, et qui a pour objet d'adopter un système général de secours donner par l'Étal, a également passé la se conde lecture sans opposition. Il en a été de caverne en était ébranlée. Néanmoins la voix de Gilbrac s'élevait au milieu du bruit. Gilbrac interpellait tantôt Gilbraille et les chevaux, tantôt la panthère, dont les bonds furieux menaçaient de déplacer le bloc de rocher qui fermait l'entrée du repaire. Nous cherchions nos fusils dans les leDèbres. Evelin était excité il se heurtait et là, et laissait échapper des paroles de colère, de déses poir, de souffrance. Fabre ne disait rien il paraissait conserver le calme. Le capitaine causait avec Jenny, avec Yousef, avec Gilbrac, avec moi -, et il s'efforçaitpar le 6aug-froid de sa conversation d'entretenir notre ardeur. Cependant nous ne trouvions pas nos fusils. Evelin se désespé rait; Gilbrac criait; les chevaux, plus effrayés d instant en instant, s'emportaient et brisaient leurs attaches. Les miaulements aigus des jeunes panthères du fond delà grotte répondaient aux rugissements de la panthère du dehors. Gilbraille braille criait Gilbrac ta voix manque la sym phonie tonnerre l Toutefois, cet instant, la panthère ébranla, dans un élan furieux, le bloc de rocher. Lecapilaine se précipita vers l'entrée de la grotte. Au rempartmes amis dit-il au rempart Evelin, Gilbrac, venez Maintenons cette pierre ou la panthère pénètre au milieu de nous Fabre, Yousef, cherchez les fusils!... Les voici les voici Mais au milieu des cris sauvages qui se heurtaient sans trêve avec un effroyable retentissement sous la voûte du repaire, sa faible même du bill intitulé bill de secours pour les pauvres. Ces trois projets constituent l'ensemble des mesures immédiates de secours proposées par le gouvernement. Tout annonce qu'ils seront définitivement adoptés sans opposition sérieuse par la Chambre des lordsmalgré les violentes critiques dont ils ont été l'objet, soit dans le Parlement, soit dans la presse. Nous recevons de notre correspondant de Suisse la lettre suivante dit le Constituti onnel. Nous n'avons pas besoin de faire remar quer nos lecteurs l'extrême gravité des faits qu'elle contient, et qui éclairent d'un jour si menaçant la situation actuelle de la France en Europe a Berne 1er février 1847. Notre position devient chaque jour plus difficile, et une crise est imminente. L'Autriche en effet témoigne de plus en plus de l'hostilité de ses dispositions en garnissant de troupes les frontières du canton du Tessin qui, aux yeux de cette puissance, a le tort de figurer au pre mier rang des cantons opposés aux jésuites. Une pareille concentration de troupes sans exemple depuis 1U15 a paru une circonstance d'une telle gravité, que le Vororl a enjoint au chargé d'affaires Suisse Milan de demander au gouvernement lombardo-vénitien des explica tions sur les préparatifs qu'il ordonne et sur la présence d'une armée sur notre frontière. Quel ques personnes croient que ces armements sont destinés favoriser le mouvement que le parti réactionnaire projette dit-on dans le Tessin mais leur objet n'est pas douteuxquand on rapproche la concentration des troupes autri chiennes de la note de M. de Krudener. Je vous ai transmis, il y a peu de temps, un extrait du rapport des commissaires fédéraux envoyés par le Directoire dans le canton de F ri- bourg. Croiriez-vous que le gouvernement fri- bourgeois a osé protester en quelque sorte contre le langage pacificateur et les intentions conciliatrices que les délégués du Vororl ont. mis dans la bouche de l'avoyer Fournier Celle circonstance suffit elle seule pour vous donner une idée de la manière dont le parti dominant compte exploiter sa victoire, et toutes les nou velles particulières ne confirment que trop que toutes les belles assurances données MM. Stockmar et Wieland n'étaient qu'un leurre pour gagner du temps, et pour endormir la vigilance des autorités fédérales. En effet, le gouvernement fribourgeois vient de casser le conseil municipal de la ville de Fribourg, qui avait le tort d'être composé, en majeure partie, de libéraux, ou tout au moins d'adversaires des jésuites. Paris, 7 février. Par ordonnance royale du 13 janvier, M. le duc de Monlpensier a été nommé commandant voix n'était pas entendue heureusement je me trouvai près d'elle je pris les fusils et les distribuai. La panthère s'éloignait ce moment. Elle se reiourna raidissant ses jarrets, l'instant de bondir de nouveau sur le rocher qu'elle ébranlait ainsi. Chacun passa du mieux qu'il put le canon de son arme travers l'ouverture. Visez l'œil! dit le capitaine, une balle dans la tête et nous sommes délivrés La panthère se tenait droit devant nous, les yeux flamboyants, incertaine... elle rugissait et battait de sa queue, vivement agitée, le sable du désert... Le bout du canon de nos armes reluisant au soleil l'inquiétait sans doute. Au commandement du capitaine, les chiens du fusil s'abattirent brusquement. Mais un seul coup de feu partit. La panthère se jeta de côté, puis revint et bondit sur le rocher avec un cri inouï de rage et de douleur. Le choc fut tel, que le bloc ébranlé céda Gil brac fut renversé. Corps Dieu! tigre d'Hyrcanie, s'écria«til violemment, je me nomme Gilbrac. Et se relevant soudain, il unit ses efforts aux nôtres. Le bloc de pierre repoussé reprit sa place devant l'entrée de la caverne. La panthère recula. Elle n'avait pas été atteinte la tête, mais elle avait une patte brisée. -h Un seul coup est parti, vois donc cela, me dit le capitaine. Je pris les fusils, et les débourrai... La poudre en était humide. supérieur de l'artillerie et des établissements qui en dérivent dans le département de la Seine. La résidence du commandant supérieur sera Vjncennes. Le principal organe du Gouvernement an glais, le JUarni/iy~C hroniolecontient, sous forme de note officielle, les quelques.ligues qui suivent La correspondance sur]'la question des mariages espagnols peut être considérée main tenant comme terminée la dernière dépèche de M. Guizot étant de telle nature qu'elle ne saurait réellement justifier, encore moins ré clamer une réponse du ministre anglais. Nous ne pouvons que rendre un juste hom mage la promptitude et la discrétion avec lesquelles lord Palmerston a suivi le conseil de lord Aberdeen. Mieux vaut tard que jamais. BIBLIOGRAPHIE. Les Rois contemporains a" édition par Vélite des écrioains et des artistes Belges et Français. M. Jainir vient de mettre en vente la première livraison de la deuxième édition des Rois Con temporains. Nous appelons sur cette publication l'attention de tous nos abonnés. Ce n'est pas là seu lement un recueil defidèleset piquantes biographies des souverains de l'Europe mais c'est encore en même temps l'histoire la plus complète de la pre mière moitié du xixf siècle. Et comment apprendre, en effetles événements et porter un jugement sur les diverses révolutions qui ont agité l'Europe si l'on n'est initié la vie intime de tous ces princes dont la volonté décida si souvent de la paix du monde Ce que l'histoire officielle ignore, l'histoire privée le raconte, et ces révélations sont le flambeau le plus sûr pour quiconque veut trouver dans les événements ia Iracedes hommes et de leurs passions. Ce n'est pas tropdireque d'affirmer que la pu blication de M. Jainnr est la clef de l'histoire contemporaine et l'on ne saurait douter que cette seconde édition n'ait au moins le succès de la pre mière, épuisée avant d'être complètement publiée. La première livraison qui vient de paraître con tient un fort beau portrait de la Reine des Belges. C'est là une des plus belles gravures qui aient été publiées en ltelgique. Elle fait honneur au beau ta lent de M. Henri lirown, l'un des plus remarquables graveurs contemporains. C'est en s'attachant des artistes, comme les frères Brown que M. Jamar soutiendra la réputation d'édileurque ses ouvrages antérieurs lui ont créé. RUE DE LILLE, 51, A YPRES Se charge du placement de remplaçants et de substituants pour la milice nationale les garantit contre désertion, renvoi du corps ou tous autres événements imprévus. Qu'on se le dise. T «g— Je cherchai l'unique boîte qui nous restât, je la cherchai longtemps mais vainement; elle avait été enlevée de l'endroit où je l'avais placée... par qui? nous l'apprînàes bientôt, hélas! et ce fut là notre moindre malheur... Je recueillis précieusement la poudre humide. Toutefois quand j'informai le capitaine de l'inutilité de mes re cherches dans tous les coins du repaire, il laissa tomber ses bras dé couragés. En effet, d'autres rugissements lointains répondaient aux rugissements incessants de la panthère mâle, et le capitaine montra bientôt sur la plaine blanche du désert un point noir qui s'avançait avec rapidité. Ce point noir grandit o'était la femelle de la pan thère. Et nous étions sans défense. La terrible aventure C'est vraiment effrayant, El je crains, je le jure, Un fâcheux dénoûment Nous voici gar4ésà vue comme la femme du commandant Bar- baro! cria Gilbrac. On ne viendra pas nous enlever, nous pouvons dormir tranquillement. To be or no io be. La mortcest le sommeil: c'est un réveil-peut-être Qu'il est doux de courir le monde Ah! qu'il est beau de voyager! Ce dernier ohant deGilbracétait amer, fiévreux,convulsif,altéré, [La suite au prochain n°.)

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Le Progrès (1841-1914) | 1847 | | pagina 3