BPvOUWERY EIKEN-BOOMEN ANNONCES. SCnOOlYE EIKE.Y- LAYD- du moins un prix qui permit au peuple de ne plus mourir de faim. Nous apprenons avec plaisir que le collège échevinal de Mons, ayant acquis la certitude que les exportations nombreuses de céréales »e font en fraude, vers la France, vient de s'adresser au Gouvernement pour l'engager renforcer le personnel insuffisant des douaniers, sur la fron tière par des détachements de cavalerie ou d infanterie. Gazelle de Mont.) Les pauvres Flamands, au nombre de mille au moins, ont quitté la porte de Hal, samedi 6 heures et quart, sous l'escorte de 60 gendar mes agents de police et pompiers. Trois im menses voitures transportaient les infirmes et les malades. Ce triste cortège s'est dirigé vers la station de l'Allée-Verle. Une foule de personnes ne pouvaient retenir leurs larmes en voyant ces vieillards, ces femmes, ces enfants qui, trans formés en spectres ambulants par la misère, pouvaient peine se traîner. Le convoi spécial devait partir 7 heures, mais par suite de la difficulté de faire arriver la station une semblable population et de la placer dans les voilures, il y a eu un retard de plus d'une demi-heure. Le nombre de bardes remis par des parti culiers, a été très-considérable; en outre le comité des chauffoirs et la Société Philanthro pique, aidés par un subside du ministère de la justice, ont acheté beaucoup de vêtements et de couvertures au dépôt de la Cambre. Chaque Flamand a donc pu recevoir une pièce d'habil lement et au moins 50 centimes. Le convoi a déposé ces infortunés Welteren, Gand, Deynze et Courlrai des gendarmes et des surveillants désignés par le comité des chaufFoirs les ont accompagnés jusqu'à destina tion. Les bourgmestres des communes auxquel les appartiennent les pauvres qui se trouvaient dans la capitale, ont reçu déjà pour eux des secours pécuniaires, et avaient été invités envoyer des voilures aux stations du chemin de fer. A partir d'hier, la police de Bruxelles a reçu l'ordre d'arrêter indistinctement tous les men diants. Toujours et partout il existe des gens dont on ne peut tirer parti quelques Flamands va lides, après avoir reçu des vêtements la con dition de travailler, se sont esquivés dans l'es poir de pouvoir continuer mendier, mais leur espérance sera trompée et ils ne tarderont pas être arrêtés. Les cent vingt Flamands du chauffoir qui ont accepté sérieusement les offres du chemin de fer du Luxembourg, se font re marquer par leur zèle. Avantde quitter le chauffoir, chaqueindividu avait reçu, pour déjeuner, un quart de pain, une jatte de café, et en outre un grand pain pour la roule. Deux arrêtés royaux, en date du 27 et du 28 février accordent: A la Flandre orientale, un subside de fr. 19.052-40 pour l'aider subvenir aux besoins ordinaires du service de 1 instruction primaire pendant l'année 1847. m nu i.i m m Le roi et la reine sont arrivés samedi au soir de Paris par un convoi spécial. LIBRE ENTRÉE DU BÉTAIL. LÉOPOLD, Roi des Belges, A tous présents et venir Salut. Vu la loi du 26 novembre dernier, concer nant les denrées alimentaires. Sur la proposition de nos ministres de l'inté rieur et de finances. Nous avons arrêté et arrêtons Art. 1er. Jusqu'au premier juillet 1847, le bétail est déclaré libre l'entrée par toutes les frontières, l'exception de celles de la province fie Luxembourg; néanmoins il sera perçu un droit de balance de 10 centimes par tète de létail. Art. 2. Nos ministres de l'intérieur et des finances sont chargés chacun en ce qui le con cerne, de l'exécution du présent arrêté, qui sera obligatoire le lendemain de sa promulgation. Donné Bruxelles, le 7 mars 1847. LÉOPOLD. NOUVELLES DIVERSES. DÉSORDRES A MUNICH. Voici ce que nous trouvons sur ces manifes tations dans le journal le Landbote, qui se pu blie Munich Des désordres qui ont rendu nécessaire l'intervention de la force armée ont eu lieu Munich. Plusieurs jeunes gens ont cru devoir protester par un tapage de rues contre un chan gement opéré dans le corps enseignant de notre Université. La populace s'est jointe la foule pour crier et faire du bruit, et quelques per sonnes comme il faut par curiosité; mais la troupe a eu bientôt dispersé le rassemblement. Le soir les désordres se sont renouvelés; la foule a parcouru les rues en criant, siffiant et en cassant et là quelques réverbères. Nous n hésitons pas exprimer notre con viction que tous les gens sages ont vu avec dégoût ces scènes quinous 1 espéronsne se renouvelleront. La Gazette d'Augsbourg, qui reproduit l'ex trait ci-dessus du Landbote et une ou deux phrases de blâme empruntées la Gazelle poli tique de Munichn'y ajoute pas un mot. On écrit de Munich, la Gazette de Cologne, sous la date du i°' mars Quatre professeurs de l'Université de Munich les professeurs Lassaulx, Doellinger Goerres et Philips, avaient fait au sein du Sénat académique une proposition tendant adresser l'ex-iuinistre d'Ahel une lettre de fél ici ta t ion pour la conduite que lui et ses collègues ont tenue dans l'a (l'aire de l'indi- génat accordé Lola Montés. Eu effet une adresse conçue dans ce sens fut rédigée et réunit bientôt les signatures d'un grand nombre de professeurs. Dès que le Roi eut connaissance du fait, il suspendit de leurs fonctions les quatre professeurs auteurs de la proposition. La tempête qui menaçait depuis quelques jours, a éclatée. Aujourd'hui M. le professeur Lassaulx avait fait afficher un avis par lequel il prenait congé de son auditoire. La foule des lecteurs s'est amassée autour de la table noire; les étudiants ont envahi la table noire et l'un d'eux est monté en chaire en proposant un vivat au professeur congédié et un pereatà Lola Montés. L'exaltation était sou comble, les étudiants ont parcouru les corridors en poussant des cris effrénés. La plupart des professeurs ont dû interrompre leurs leçons, et ils ont essayé en vain de rétablir l'ordre. Le commissaire du Gouverne ment, M. de Brauumuhl, qui s'est présenté son tour, a été accueilli par des huées, on dit même qu'il a été l'objet de voies de fait au moment où il voulait arrêter un des étudiants. La ioule tapageuse s'est ensuite portée dans la rue qu'habile la trop fameuse danseuse, mais au moment d'atteindre la maison, elle s'est séparée. A quatre heures de l'après-midi, les étudiants se sont réunis de nouveau sur la Place de l'Univer sité etformés en cortègeils se sont rendus f en criant et eu sifflantdevint la maison habitée par Lola Montés, où un piquet de gendarmerie et des détachements d'infanterie étaient rangés en bon ordre. L'attroupement qui grossissait sans cesse poussait des pereat et des bat Mm' de Mont Caïn ébranler les murs. L'infanterie a dispersé le ras semblement, qui se reformait dès que la troupe avait le dos tourné et marchait derrière en criant et eu sifflant. Une division de cuirassiers qui est sur venue a été accueillie avec des bravos la foule lui a fait place, mais s'est encore resserrée aussitôt. Après des tentatives infructueuses, la troupe a fini par faire évacuer les rues et par occuper toutes les issues. Mais les rassemblements c'nassésdece point, se reformaient sur un autre, et pendant toute la soirée une foule immense, au milieu de laquelle cir culaient des patrouilles, a parcouru les rues qui avoisinenl le palais Leuchtenberg et le théâtre. Les patrouilles de cuirassiers parcouraient les rues en tourées d'une foule criant Eioat le» cuirassiers et mort rEspagnole Le sang n'a pas coulégrâce l'altitude pleine de modération qu'a conservée la troupe. Vers mi nuit la foule s'est écoulée. VERKOOPING van Gelegen ter gemeente Wytschaeledtensltg lot aile slach van werken,zoo voor molenmakers, kuipers, wagenmakers, timmerlieden, bylen voor deti yzerweg, enz. De Admiuistratie der Btirgerlyke Godshuizen binnen Ypre, maekt bekend dal zy den j j" Maert i8-t7, leu u uren precies,zal verkoopen 64 koopen schooue EIKEN-ffOOMEN, waeronder tvvee pestels en eeu inolenas, slaende in de bosschen geuaemd Liudebosch, Alder-Elst en Dokkebosch, aile gelegen in de gemeente Wytschaele. De Verkuoping zal gebeuren met tyd van belaling mits stellende goede en bekende borgen, en ondec audere voorwaerden alsdan voor le lezen door den Heer Sotaris V AU DE H»E K ttSCH, daertnede belast. Elk zeyge /tel voort. Yg f>©MT[iN, Dienstig voor Masazvn or wel voor Brouwert, MET EENEN GROOTEN HOF. Zich te adresseren by den drukkei van dit dagblad. VEBKOOPIHG TAN 96 KOOPEN SCUOONE Te Zaudvoorde en Zillcbeke, Dienstig tôt aile slach van werken, zoo voor molenmakersschipwerkerskuiperswa genmakers, timmerlieden, en bylen voor den yzeren weg, enz. De Admiuistratie der Burgerlyke Godshuizen le Ypre, zal op Donderdag, ab* Maert 1847, ten il uren voormiddag juist le beginnen, in den Goreel- bosch, te Zandvoorde, eu dan in den Grooten Nete- luere, Fontein- en Bracnibosschente Zilleheke, verkoopen i4i EIKEN-BOOMEN, verdeold in 96 koopen. Deze Verkooping zal gebeuren onder gewoone coriditien en met langen tyd van belaling, beliou- dens le benainen goede bekende binnen liet arron dissement van Ypre gehuisvesle borgen, en 00k du bespreken gereed te voldoen aen den Notaris VA1 E KMEEUSCII, te Ypre, met des- zells Verkooping belast. Elk zegge h et voort. VEAPAQM7IINQ van toebehoorenoe AEN DE BURGERLYKE GODSHUIZEN, te Ypre. Mabndag, 29" Maert 1847, ten 3 uren 'smorgens, in de gewoone Zittingskamer van de admiuistratie der Burgerlyke Godshuizen, binnen Ypre,inhet Bclle-Godshuis in de Rysselslraetzal men open- baerlyk verpachten, voor negen jaren, integaeu den i° October 1847 de LANDGOEDEREN hieronder opgegeveu en aen dezelfde Godshuizen toebehoo- rende. VLAMERTINGE. Lot 1. Twee heclaren 71 aren 26 cenliaren Weide en Zaeiland, gebruikt door François Vla- mynck. SINT-PIETERS, NEVENS YPRE. Lot 3. Negen en derlig aren 85 centiaren be- bouwden Grond, gebruikt door François De Backer. SINT-JACOBS, NEVENS YPRE. Lot 3. Een hectare 73 aren 20 centiaren Zaei land, gebruikt door Jan-Baptiste De Weerdt.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1847 | | pagina 3