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NOUVELLES DIVERSES.
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mises l'ordre du jourappartiennent cet
ordre d'exercices bigots et fanatiques l'instar
de ceux qui façonnent les jésuites celte ex
trême soumission. Les conférences telles qu'elles
sont pratiquées actuellement, sont exploitées
dans un tout autre but que celui de perfecti
onner l'instruction primaire el jusqu'ici elles
n'ont servi qu'à tyranniser les instituteurs qui
ne paraissent pas assez souples, ni assez-humbles
l'endroit des exigences cléricales.
M. le sénateur Malou vient d'annoncer l'ad
ministration commuuale de la villed'Ypres, que
le tracé du chemin de fer d'Ypres sur Conrtrai,
a été soumis l'examen du conseil général îles
ponts et chaussées, qui l'a approuvé sauf tout
ce qui touche la station d'Ypres 11 parait que
le conseil n'a pu prendre de décision cet
égard par suite du défaut de plans elde relevés
topographiques. Du reste, cela ne doit pas em
pêcher la compagnie concessionnaire de com
mencer les travaux de la voie ferrée que nous
attendons tous avec un bien vif désir et non sans
anxiété.
M. le sénateur Malou ajoute qu'il a vivement
engagé M. le ministre des travaux publics
activer les travaux de notre tracé par une in
tervention efficace. Cela ne doit du reste offrir
aucune difficulté, du moment qu'on laisse la
question de l'emplacement de la station intacte.
On vient de découvrir un atelier de faux-
monnayage Provenpar une suite d'arrestations
singulières. Un individu, Bailleul, est soup
çonné d'avoir mis en circulation des fausses pièces
de cinq francs. On l'arrête, on l'interroge, il se
dit de Crombeke et la gendarmerie française le
remet entre les mains de la gendarmerie belge.
Par suite de l'interrogatoire de divers individus
qui ne paraissaient pas étrangers l'émission
de la fausse monnaie, on parvînt arrêter pré
ventivement Proven un cordonnier nommé
Waghemaker, ancien sergent armurier au 5e
régiment de ligne.Une visite domiciliaire a four
ni la preuve que cet individu est l'auteur du
crime, car on trouva chez lui les ustensiles né
cessaires la fabrication de la fausse monnaie.
Parmi les personnes qui ont bien voulu
souscrire pour cette œuvre de charité, il faut
particulièrement mentionner MM. les ecclésias
tiques qui, tous ensemble, ont donné 52 francs
M. Liévin Danneel 20 fr.; Mme la douairière B.
Van Benynghe, 15 fr. MM. Soulié et De
Souler chacun 10 fr. Nous citerons encore avec
reconnaissance, quelques autres personnes qui
n'ont pas moins généreusement contribué cet
acte de bienfaisancevu la modicité de leurs
moyens, telles que Degryse-Quagebeur, 5 fr.
J.-C. Sansen, 3 fr. Roseau, 2 fr., etc.
Les rôles sont singulièrement, intervertis dans
l'affaire de M. Vande Casteele, Ce n'est plus
l'auteur de la lettre M. De Theux qui se jus
tifie d'être sous les verroux. ce sont ceux qui
l'y ont fait mettre, qui, effrayés de celte énorme
inconséquence, se renvoient l'un l'autre l'ac
cusation d'avoir commis l'ordre de cette arres
tation»
Dans la séance d'avant-hier, M. le ministre
de la justice, répondant M. Castiau qui avait
flétri la conduitedu gouvernement dans l'affaire
de M. Vande Casteele, a décliné la responsabi
lité des poursuites intentées contre cet écrivain.
M. Maertens, procureur du roi, est venu con
firmer cette assertion en déclarant que M.
d'Anethan n'était pourrien dans cette arrestation.
Or, M. le procureur du roi de Bruges a déclaré
qui voulait l'entendre, que lui-même était
étranger cette affaire, dont chacun veut
aujourd'hui se laver les mains.
Cependant nous ne pensons pas qu'on puisse
faire descendre la responsabilité de l'arrestation
de l'écrivain brugeois jusqu'aux gendarmes qui
l'ont amené de Bruxelles la prison de Bruges.
Nous poserons donc celle question Qui a
donné l'ordre d'arrêter M. Vande Casteele
Journal de Bruges.)
Le ministère vient de subir un grave échec
la chambre. Par l'art. 3, M. d'Anethan voulait
placer les publicistes condamnés, sous la surveil
lance de la police. La majorité, bien qu'elle en
eût envie, n'a pas osé suivre le ministère aussi
loin et la partie de l'article qui tendait sanc
tionner celte odieuse vexation a été rejelée
la majorité de 46 voix contre 29.
Les frères De Turck sont de rudes concur
rents pour le concours des bestiaux les plus
parfaits de conformation et de graisse qui a eu
lieu tous les ans aux Pâquessous les auspices
de 1 autorité communale. Depuis son institution
chaque fois le bétail qu'ils avaient présenté au
concours, leur a valu un premier ou un second
prix. Cette année ils ne se laisseront pas dépasser,
car on nous assure que Mardi prochain, deux
jeunes bœufs de trois ans, arriveront au cabaret
le Cerf rougehors de la porte de Dixmude,
sur la roule d Ypres Dixmude. Ces bœufs
engraisses la distillerie dEessen, appartenant
aux frères 4 an llille, sont, dit-on, magnifiques.
Rarement on aura vu du bétail d'une qualité
plus fine et plus parfait de conformation.
Les comtesses de Liedekerke sont les victimes
de l'angélique dévouement qu'elles ont montré
poisr leur frère, qui, déjà depuis longtemps,
donnait des signes évidents de monomanie
furieuse.
Il y a quelques années, il a essayé d'assassiner
son père. On engageait alors la famille de Liede
kerke faire enfermer ce malheureux jeune
homme. Ses sœurs s'y sont opposées, espérant,
en lui consacrant leur vie, arracher de son sein
les appétits féroces qui le dévoraient Elles ont
été cruellement récompensées de la vie d'abné
gation qu elles s'étaient imposée, pour arracher
la honle et au malheur la brute féroce face
humaine qui vient de les frapper.
On nous écrit de Poperinghe
Le concert donné au bénéfice des pauvres,
(dimanche, 14 Mars dernier), par les amateurs
de musique de l'operinghe, a eu pour résultat
line recette de cinq cent soixante-sept francs qui
ont été versés intégralement daus la caisse du
Bureau de bienfaisance. Un avis affiché en de
hors et dans I intérieur de la salle, prévenait le
public que tous les frais accessoires restaient
au compte de MM. les amateurs. La direction
de l'orchestre avait été confiée M. Be*erem.
qui s'en est acquitté avec autant de zèle que
d'intelligence.
M. de Pellaert a été appelé Paris par le
directeur de l'Opéra pour faire entendre quel
ques morceaux de ses opéras de Faust et Louis
de Mâle. On assure que le compositeur belge
sera chargé de faire, pour l'académie royale de
musique de Paris. la musique d'un poëme qui
va lui être confié.
On écrit de Dour le 23 mars la Gazette
de Mous
Hier, entre 5 et 6 heures du soir, pendant
que lorage grondait sur notre commune, un
coup de feu, dont la cause n'est pas encore
exactement connue, a éclaté l'une des fosses
du charbonnage de la Grande-Veine du bois
de Sainl-Ghislain.
On a déjà retiré 17 cadavres horriblement
brûlés ou mutilés, 7 gisent encore dans un en
droit dit tailles des plateuses où le feu qui s'y
trouve empêche qu'il soit rien tenté pour les en
retirer. 12 ouvriers, plus ou moins brûlés ou
contusionnés, ont pu échapper la mort.
A la nouvelle de cet affreux sinistre, l'admi
nistration communale de Dour, M. le juge de
paix les curés des environs, les ingénieurs et
conducteurs des mines, le procureur du Roi,
un membre du parquet et le juge d'instruction
se sont rendus sur les lieux.
Nous lisons dans le portrait d'un fonction
naire par un journal flamand Il attire et liante le
parti des jésuites qui veulent la domination tout
prix et de l'or par tous moyens de ce parti qui
divise nos familles, qui surveille nos maisons,
corrompant nos serviteurs spoliant nos fortunes
convoitant nos héritages, se glissant, s'insinuant et
serpentant partout inculquant nos enfants une
morale sans entrailles et sans patriotisme, séduisant
nos femmes par une morale facile et coulante il
s'est fait enfin l'âme dévouée de ces jésuites tant de
fois et partout chassés, et qui ne semblent revenir
que pour être chassés encore
Depuis dix ans l'Angleterre a dépensé plus de
quinze cent millions pour ses pauvres et malgré
cela le prolétariat anglais est dans la vermine, et sur
aucun point de la terre la misère n'est plus hideuse,
n'est plus déguenillée, qu'auprès des Lords
La terre d'Irlande a reçu depuis la crise de
mortprès de 3oo,ooo cadavres.
La famine est affreuse dans les provinces occi
dentales de la Gallicie; les malheureux, poussés par
la faim se jettent sur les cadavres humains pour
en dévorer la chair.
Une lettre particulière de Rome nous apprend
que Mgr. Gizzi, cardiual-secrétaire d'Étatva être
contraint, par le mauvais état de sa santé, de
renoncer aux importantes fonctions qu'il occupe
depuis l'avènement de Pie IX.
Nous avons reçu ce soir les journaux et les
lettres de Canton et de Hong-Kong jusqu'à la date
du 3o janvier, c'est dire de cinquante-deux jours
de date seulement.
Le commerce se plaignait beaucoupde la langueur
des affaires il y avait en Chine encombrement de
marchandises européennes.
Le seul fait noter, c'était la condamnation
mort et l'exécution Hong-Kong d'un Chinois con
vaincu d'avoir participé un acte de piraterie qui
avait coûté la vie plusieurs personnes. Il y a cinq
ans on n'aurait pas voulu croire en Chine que pa
reille chose pût jamais arriver. Le condamné a fait
preuve jusqu'au moment fatal de ce calme et de
cette indifférence que les Asiatiques montrent tou
jours eu présence de la mort, eteependant sa femme
et ses enfants l'avaient accompagné jusqu'au pied de
l'échafaud. Avant de mourir le coupable a avoué
son crime et a fait des révélations qui permettront
peut-être de saisir ses complices. Après être resté
pendant une heure suspendu au gibet, son corps a
été remis sa famille et ses compatriotes qui
l'ont enseveli pompeusement, mais sans oser se per
mettre aucune démonstration contre la justice des
Européens. Débat*.
M. O'Connell est arrivé lundi Boulogne par
le bateau vapeur de Folkstone. Il est accompagné
de son fils aîné et se rend en Italie pour rétablir sa
santé gravement altérée par les longues agitations
de sa vie. Il devait partir aujourd'hui mardi pour
Paris. Ses deux autres fils l'ont accompagné jusqu'à
Folkstone, et sont ensuite retournés Londres pour
occuper leur siège dans le Parlement.
On écrit de Francfort, la Gazette de Cologne,
le 22 mars
La nouvelle de l'arrangement conclu entre
l'Empereur de Russie el la banque de France, a pro
duit sur le public de notre bourse une sensation
d'autant plus grande qu'elle était tout fait inat
tendue. Le9 opinions sont fort partagées, quant la
question de savoir si l'Empereur de Russie a été mû
dans cette affaire par un calcul politique.
Ceux qui croient qu'à l'aide de l'achat de 5o
millions de rentes françaises l'Empereur Nicolas
peut se faire comme un levier au moyen duquel il
bouleverserait un jour donné le système financier
de la France, oublient que cette sommé représente
peine la quatre-vingtième partie de la dette publique
de ce pays.
En général dans le monde commercial on s'oc
cupe plus particulièrement des résultats pratiques
de l'opération et ce qui prouve que ces résultats
sont considérés comme devant être satisfaisants
c'est la hausse qui a eu lieu sur les fonds publics
notre bourse, el on ne doute pas que la même chose
n'ait lieu sur les autres grandes bourses de l'Eu
rope.
On écrit d'Aigneville au Journal delà Somme
Un cheval, dans un accès de fureur, a mis dimancho
dérnier toute notre commune en émoi. Un voyageur
se rendait d'Aigneville Maisnières, conduisant son
cheval par la bride; un coup qu'il lui porta mit
l'animal dans une fureur telle, que bientôt l'im
prudent voyageur resta sur le chemin. Sur ces en
trefaites arrivait sur les lieux un marchand de
moutons. Tournant sa rage de ce côté le cheval