ANNONCES.
retirer en protestant, parce, que, disait-il, le
conseil des ministres n'était pas compétent pour
traiter une question entièrement du ressort de
la prérogative royale. Grand fut un moment
l'embarras de ses collègues mais une idee
lumineuse traversa l'esprit de l'un d'eux il la
communiqua tout bas aux autres ministres, et
tous se retirèrent en souriant.
Le soir, un bruit indiscret annonçait dans
les salons et était répété le lendemain par les
journaux que M. de Salvandy venait d'être
institué duc de Chante-Merle. Cette nouvelle
fut accueillie par un éclat de rire général.
Désormais, la barrière infranchissable d'un ri
dicule immense est placée entre M. de Salvandy
et la réalisation de ses rêves de duché.
L'anecdote suivante, rapportée par un
journal de Nancy, montrera quel degré l'âme
du général Drouot était sereine, et combien
son intimité était douce et facile, malgré les
souffrances horribles qu'il endurait depuis près
de vingt ans.
C'était il y a un mois. Il parlait de sa fin
prochaine avec Joseph, ce vieux et fidèle ser
viteur qui ne l'avait pas quitté depuis le com
mencement de sa carrière militaireet qui
avait ainsi conquis son franc-parler avec lui.
Une de mes vieillesconnaissancesde Laxon,
lui dit Joseph, m'a bien recommandé de lui
faire savoir quand vous seriez mort, car elle
veut voir le bel enterrement qu'on vous fera.
Eh bien tu peux dire ta connaissance
qu'elle se trompe; je demande pour mon testa
ment d'être enterré très-simplement. Ah!
vous croyez qu'on vous écoutera cela n'em
pêchera pas qu'on vous fera un fameux enter
rement tout de même. Tu crois donc que
tout le monde est comme toi, qui n'exécute
mes ordres que lorsque cela le convient
Eh bien! vous verrez, vous verrez! Mais,
imbécile, puisque je serai mort! lui dit en
souriant le général.
11 est mort dernièrement Montpellier
line vieille demoiselle, dont la succession offre
quelque particularités avec celle d'un individu
mort il y a quelque temps Paris, et dont les
journaux ont parlé sous le nom du Solitaire
îles Batiynolles. Mlle Hoslatier, vieille filledé
vole et fort peu charitablehabitait seule avec
une domestique une maison qu'elle possédait
rue Argenterie. Elle y vivait avec toute la lési-
nerie d'une avare, et répondait en parlant de
son peu d'aisance ceux qui lui demandaient
quelque service d'argent. Celte demoiselle est
morte il y a près d'un mois, la suite dune
courte maladie, sans avoir fait de testament.
Après l'enlèvement des scellés, qui avaient
été apposés immédiatement après le décès les
héritiers, tous parents assez éloignés, s'empres
sèrent de visiter les vieux appartements de la
défunte, dont l'ameublement antique et le dé
labrement répondaient aux habitudes plus que
parcimonieuses de la propriétaire.
Partout, dans les tables, dans les armoires,
dans les meubles on ne tarda pas découvrir
des sommes considérables en or et en argent:
on trouva aussi une quantité prodigieuse de
linge; on parle de soixante douzaines de ser
viettes et de cent trente paires de draps. On
découvrit en même temps une vrille dont la
mèche, empreinte de plâtre, attestait qu'on
l'avait employée percer les murscet instru
ment, servant d'indice, on souleva la tenture
d'un appartementet on découvrit des traces
de trous hermétiquement bouchés. Aussitôt on
se mit l'œuvre et on retira successivement de
plusieurs cachettes une trentaine de mille francs.
Comme on peut le déviner, ceci mit en goût
les chercheursqui ont fouillé la maison de
haut en bas mais sans pouvoir parvenir encore
trouver les diamants de la défunte, dont elle
a parlé plusieurs foisdit-on, que l'on estime
devoir être d'un grand prix et que l'on re
cherche par conséquent avec un redoublement
d'ardeur.
Le total de la succession est évalue 430,000
francs.
Comme nous l'avons dit, Mlle Hoslalier est
morte sans avoir fait detëstament, et celte par
ticularité est d'autant plus regrettable, qu'elle
avait auprès d'elle une pauvre domestique toute
dévouée, laquelle elle avait promis d e faire
du bien, et à'qui, peu avant sa mort, elle avait
manifesté d'assurer un legs. Mais les héritiers
sauront, sans doute, réparer cet oubli.
Le nom du grand romancier français a
été mêlé d'une façon assez bizarre aux discus
sions du congrès de Washington. M. Sawyer
ayant déclaré la tribune delà chambre des re
présentants qu'il était opposé ce que les nègres
fussent traités comme les blancs, et qu'il ne
permettrait pas ses enfants d'aller l'école
avec des négrillons, M. Giddinsde l'Obio
répondit qu il jugeait les hommes d'après leur
intelligence et leur moralité, et non d'après leur
peau. Mon collègue, ajoula-t-ilrefuserait-il
donc de recevoir Alexandre Dumas. M. Sa
wyer, avec une bonne foi pleine de nature:
Alexandre Dumas... qui est cela? Je ne connais
pas ce gentleman. (Rires dans toute la salle.
M. Giddins: Je préférerais la compagnie et
l'amitié de ce mulâtre français celle de beau
coup de membres de cette chambre. Là se
termina cet incident.
Vendredi dernier, dans la ménagerie de
Wambwell, l'intrépide femme connue sous le
nom de la Reine des Lions a paru dans sa loge:
le lion a bondi et l'a mordue au visage mais
pas dangereusement; elle a jeté des grands cris,
les gardes sont accourus, et aussitôt Reine des
lions, gardes-lion tout a roulé pêle-mêle dans
la loge. Le lion a saisi de nouveau la reine des
lions et il l'a mordue dans le dos. Tous les
autres animaux féroces, pendant cette lutte
terrible, rugissaient et hurlaient. Le gardien
est parvenu retirer de sa loge celte femme
intrépide et blessée, un chirurgien l'a pansée.
Le soir elle a reparu dans la loge.
On mandede Dunkerquequ'un assassinat
vient d'être commis auprès de celte villesur
la roule de Zuydcoote. Un vieillard de 83 ans,
le nommé Luc Bancletindigenta été trouvé
mort, par suite d'une blessure profonde qui
lui a été faite la tête au moyen d'un coup
dur. Les premiers renseignements recueillis
donnent lieu de penser que les auteurs de ce
crime sont deux ouvriers belges que l'on a vus
rôdant dans les environs, et qui auront pris le
malheureux Banclet pour quelque fermier du
pays.
On se souvient que plusieurs essais com
muniqués l'académie des sciences, ont été
tentés dans le but de faire servir la Poudre-
Colon, comme moteur la place de la vapeur.
M. Isaac Milchie, de Candem (New-Jersey)
paraît être arrivé une curieuse application
aux résultats pratiques les plus heureux. La
machine Poudre-Coton de M. Isaac Milchie,
est construit sur le modèle de la machine va
peur ordinaire, seulement il y a 2 cylindres qui
s'engrainent l'un dans l'autre. La Poudre-Coton
est enflammée des intervalles réguliers par le
passage d'un courant électrique et permet d'ob
tenir volonté plus ou moins de puissance.
Une seule personne dirige le travail de la ma
chine.
L'affaire de 30 millions, prêtés la banque
de France, est expliquée Sl-Pétersbourg d'une
manière fort naturelle. L'empereur a dit-on
100 millions de roubles d'argent, (450 mil
lions de francs) dans la citadelle de St-Péters-
bourg, il a voulu en placer une partie d'une
manière avantageuse.
On lil dans le Standard Toute la mati
née, on a éprouvé dans la cité une vive anxiété
pour savoir si la banque élèverait le taux de
l'intérêt. La réunion des directeurs, qui a eu
lieu aujourd'hui, vient dêtre close sans qu'au
cun avis de ce genre ait encore paru, mais les
courtiers et autres négociants qui font journa-
lièrement des affaires avec la banque, ont reçu
l'important avis que la banque ne prêtera plus
de fonds ni ne fera plus d'escompte pour un
délai dépassant le 17 de ce mois. Celte mesure
aura pour effet d'entraver, d'une manière sé
rieuse, les opérations commerciales. Les per
sonnes les plus compétentes pensent qu'on
aurait beaucoup mieux fait d'élever le taux de
l'escompte sans porter, comme on le fait, la
perturbation dans les affaires.
STDDIE VAPf M'er LAMBIN, NOTARIS,
te tprept.
Op Zaterdag, io" April 1847, ten tivee uren
irnmiddag, in de herberg genaemd Anltrerpen, op
de Esplanade, te Ypren, zal er geprocedeerd worden
door het ambt van genaemden Notaris LAMBIN,
tôt de TOEWYZING der volgende Goederen
GEMEENTE DICKEBUSCH.
1* Koop. Eene hectare 71 aren 2 5 cenliaren
bebouivde Hofplaetse, Hovenier-hof en Gras, ter
plaetse van Dickebusch laetst gebruikt door
Joanna-Cecilia Fan Eecke.
Staet op fr. 8,000.
a" Koop. West daeraen eene partie Zaeiland,
groot 55 aren, laetst gebruikt door dezelve Joannat
L'an Eecke.
Staet op fr. 2,810.
De masse van koop 1 en 2 staet op fr. 11,000.
3" Koop. Zuid aen koop 1, eene partie Zaei
land, groot 88 aren 20 centiaren.
Staet op fr. 5,045.
4" Koop. Weinig west van koopen 1 en 2eene
partie Zaeiland, groot 1 hectare 15 aren 55 centiaren,
gebruikt by Eusebiut De Coene.
Slaei op fr. 4,000.
5" Koop. Eene Vette Weide met Meersch,
groot 2 heclaren 33 aren 28 centiaren, laetst ge
bruikt by Joanna Fan Eecke.
Staet op fr. 10,200
6° Koop. De helft van 45 aren Bosch.
Staet maer op fr. 200.
GEMEENTE RENINGHELST.
7" Koop. Eene partie Bosch, groot 53 aren 36
centiaren.
Staet op fr. 730.
8" Koop. Eene partie Bosch, groot 1 hectare
43 aren 5a centiaren.
Staet op fr. 1,900
9° Koop. Eene partie Zaeiland, groot 99 aren
g5 centiaren, gebruikt by Pieter Ryckewaert.
Staet op fr. 2,200
GEMEENTE ZUYDSCHOTE.
io" Koop. Eene partie Meerscii en Zaeilanu,
groot 1 hectare 85 aren 21 centiaren, gebruikt by
Joanne* De Croos.
Staet op fr. 5,175.
GEMEENTE OOSTVLETEREN.
1 iB Koop. Eene partie Meersch, groot 67 aren
4i centiaren, gebruikt by Jean-B1' Fan Eecke.
Staet op fr. 2,250.
GEMEENTE LANGHEMARCK.
12» Koop. Eene Hofplaets, met de Huizinge
en gebouwen daerop staende, gebruikt by Philip-
put-Josephut Baccarne.
Staet maor op fr. 3,500.
NOG DICKEBUSCH.
13" Koop. Een schoon groot Huis, geheel in
steen, met aen- en afhangelykheden, en i5 aren 10
centiaren Grond en Ilovinge, ter plaets van Dicke
busch, dienstig tôt uitoelenen alleslag van fabrieken
eu koophandel, thans onbewoond.
Staet maer op fr. 3,000.
WEL BEZETTE RENTE.
i5" Koop. Eene rente ten capitale van 9,600
francs, 5, en betalende binnen de drie maen-
deu na den valdag 4 i/:p. °j, by jare, ten laste van
den molenaer Ferslype, te Ypren.
Staet maer op fr. 5,600.
GEMEENTE HOOGHLEDE.
16" Koop.Twee hectaren 17 aren 5o centia
ren Zaeiland en Meersch, gelegen by de plaets
van Hooglede; gebruikt zonder pacht door Karel
pfoettyn, i3o lranc* 61 cenlimen 's jaers.
Staet maer op fr. 3,500.
17" Koop. F.ene partie Zaeiland, groot 82
aren 75 cçntiareu. gelegen op de plaets, gebruikt