JOURNAL D'APRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. INTÉRIEUR. YILLE D'APRES. CONSEIL COMMUNAL. 7" ANNÉE. - N° 628. On «'abonne 4 Ypres, Marché au Beurre, 1, et chez tous les per cepteurs des postes du royaume. PRIX DE l/ABONNEMENT, par trimestre. Pour Y prèsfr. 5-00 Pour les autres localités 6-00 Prix d'un numéro0-25 LePro JEUDI, 13 MAI M47* Tout ce qui concerne ta rédac tion doit être adressé, franco, 1 l'éditeur du journal, Ypres. Le Progrès parait le Diman che et le Jeudidc chaque semaine. PRIX DES INSERTIONS. Quiuze centimes par ligne. VIP.ES ACQtlIRIT EUNDO. YFKES, le 12 Mal. Les élections approchent grands pas. A la Chambre, la session est close de fait et le Sénat ne tardera pas s'ajourner également. MM. les représentants et sénateurs sont pressés de re tourner chez eux, pour travailler leur réélec tion et surtout les députés catholiques qui, dans le plus grand nombre de districts auront grande peine se faire réélire, s'ils y réussis sent. Voici une petite statistique du résultat probable des élections, que nous donne le cor respondant hebdomadaire du Journal de Liétje. Comme elle est curieuse, nous croyons devoir la reproduire. Après avoir parlé du second vole qui a débouté les Liégeois et les Gantois de leurs justes réclamations, tendant obtenir la dérivation de la Meuse et le chemin direct de Gand par Alosl Bruxelles, il continue comme suit A propos de ce chemin de fer, on me raconte un fait très-caractéristique. On m'assure qu'après le premier vole, la ville de Termoude a nommé une dépulation chargée d'employer tous ses efforts iaire revenir la chambre de sa décision. A qui croyez-vous qq'ail été adressée celte dépu- tation Au roi? au ministère? Non... A monseigneur le cardinal-archevêque de Matines Quel est l'enseignement que tous ces faits portent avec eux? L'impérieuse nécessité de changer tout prix la majorité ministérielle. Cette ne'cessité se l'ait si vivement sentir que les seuls efforts du moment doivent tendre vers la transformation de celle majo rité en minorité, et pour ma part, je n'en doute pas, le 8 juin nous donnera celte satisfaction. Le ministère, lui, en a bien peur aussi, soyez-en sûr.L'abandon que M. Dechamps fait implicitement de sa candidature d'Atli en se portant Charleroy est une preuve éclatante que le ministère ne se fait pas d'illusions pour se faire agréer de Charleroy, M. Dechamps ne s'est pas borné celte fois aux pro messes stériles qu'il a laites, il y a quatre ans, dans le district d'Ath il a senti le besoin de se faire pré céder et recommander par une petite loi grasselte qui donne cette localité des facilités nouvelles au détriment de la province de Liège et du district de Mous. La chambre a voulu donner ce dernier coup d'épaule, je ne sais vraiment pourquoi, M. De- champs, ce camélion politique qui a arboré tous les drapeaux, embrassé tous les systèmes et qui n'a au fond du cœur aucune sérieuse Conviction politique. Le troc officiel intervenu entre M. Dechamps et le district de Charleroy, et qui n'a paru la majorité qu'un péché mignon, vous donne la mesure de ce qu'elle compte lait e pour elle-même. I! y a une peur terrible dans ses rangs pour le 8 juin prochain, et beaucoup d'entre ses membres sont obligés de com poser avec les libéraux pour sauver pied ou aile de leur propre élection. Ou m'assure que la candida ture de M. Liedts Audenaerde aurait été compro mise s'il avait voulu tout prix conserver ses côtés M. Thietiponl. Ce n'est qu'enadmellant un nouveau candidat cl M. de Villegas que son succès n'est pas en dangerEt tu quoque, Audenaerde Voici donc ce qui jusqu'ici paraît très-probable La dépulation de Gand sera renforcée de quatre libéraux. Celle de Verviers d'un J Celle d'Anvers d'un Celle de Bruxelles de deux j Celle de Liège d'un Celle de Huy d'un Celle de Tournay d'un j Celle d'Alost de trois Celle d'Audenaerde d'un Celle de Nivelles d'un Celle de Mons d'un. Je ne puis tout citer, car il y a des localités dont les candidats ne sont pas encore choisis; mais vous voyez que le connu est déjà assez satisfaisant pour espérer un déplacement politique dans la chambre, et dût le cabinet s'appuyer sur cette statistique pour dissoudre, je n'en éprouverai pas le moindre regret, car, au fond de mon âme, j'ai la conviction que le coup de fouet qu'une dissolution donnerait aux esprits, ne ferait qu'augmenter le triomphe de l'opinion libérale. Cependant le bruit court que la dissolution n'est pas aux mains du ministère. On dit que le sénat n'en veut aucun prix et que le roi est de l'avis du sénat. Il y a donc peu d'apparence, dans ce moment du moins, que la dissolution ait lien, moins que le désespoir du ministère ne se jette, avec une irré sistible éloquence, aux pieds du roi, pour arracher a la sensibilité de S. M. ce qu'on paraît ne pouvoir obtenir de son auguste raison. L'abondance des matières nous force re mettre samedila première partie de la bio graphie administrative de M. De Neckere-De Coninck, la perle des administrateurs présents, futurs et passés. Elle comprendra la revue de ses faits et gestes administratifspendant qu'il occupait Te poste déchevin de la ville, avec une histoire détaillée des pillages qui ont eu lieu l'époque oùcomme membre du collège échevinal, il é'iil chargé de la police. IVous loucherons légèrement quelques au tres menus méfaits administratifs du susdit candidat-sénateur. Dans la seconde pat lie nous nous occuperons des bienfaits qu'a valus la ville d'Ypres et l'arrondissement, la pré sence de M. De Neckere la députalion perma nente. Enfin dans un dernier articlequi ne sera pas trop long, nous passerons en revue la conduite de M. le phénix de l'administration, depuis sa nomination comme commissaire d'ar rondissement et son passage au sénat en qualité de mandataire des districts réunis de Furnes, Dixmude et Oslende. M. De Neckere l'aura Voulu, il a évoqué le mot de proscrit c'est nous démontrer qu'on n'a pu malheureuse ment lé mettre assez complètement dans l'im possibilité de nuire, car il ne paraissait doué de quelque activité et n'usait de l'influence qu'il pouvait avoir acquise, que pour se mettre en hostilité avec l'opinion de la généralité des ha bitants de la ville. On nous a provoqué, nous fournirons la preuve que tous les concitoyens, de ce personnage, étranger par sa naissance et par ses intérêts l'arrondissement et qui est venu jouer Ypres, un rôle que nous ne voulons pas qualifier, mais que tout le monde appréciera, n'ont jamais eu que trop de motifspour lui refuser la moindre parcelle de leur confiance. magnifique, tant sous le rapport du choix des morceaux, que sous celui de l'exécution. Tous les artistes ont fait preuve de zèle charitable, puisque le produit du concert doit être versé dans la caisse du comité des subsistances, et ce produit n'est pas dédaigner, car on l'évalue six ou sept cents francs. Nous devons rendre hommage la rivalité bienveillante dont I harmonie militaire du ÎO", sous la direction de M. Zulch, et la musique des Sapeurs-Pompiers, dirigée par M. Otto^ ont fait preuve dans le concours qu'ils ont prêté celte œuvre de bienfaisance. La Société des Chœurs aussi droit nos éloges, pour avoir compris quebien que la belle saison soit arrivée^ les malheureux, dans ces temps diffi ciles, méritent qu'on ne les oublie pas. M. Dumonl, architecte et membre de la commission des Monuments, est arrivé Ypres. Après avoir fait inspection des travaux de res tauration aux Halles et la cathédrale de Sl- Martin il s'est acquitté de la mission de com muniquer la commission administrative de la maison d'arrêt, le nouveau plan de la façade de la prison qu'il s'agit d'agrandir et dont une partie sera appropriée d'après le système cellulaire. Dans le dernier n", nous avons reproduit les noms des personnes résidant dans l'arrondisse ment et qui sont appelées faire partie du jury pour le 2" trimestre. Un seul était estropié et ne pouvait être attribué aucun de nos concitoyens. Nous avons appris plus tard, que M. Iweins, François, propriétaire et membre du bureau de bienfaisance, était la personne dont la dé signation était erronée. M. Levasseur qui s'était rendu Anver9 pour faire l'acquisition do 300 hectolitres de grains pour compte des boulangers, est revenu de sa mission, qui a eu le plus heureux succès. La musique du 10e régiment, dirigée par son habile chef \lr Zulch, se fera entendre au Parc, demain Jeudi, de 6 7 1 heures du soir. CONCERT DONNE AU JARDIN PUBLIC, AU BÉNÉFICE DES INDIGENTS. Après bien de contrariétés le concert annoncé depuis longtemps a pu avoir lieu et sans en combre, ce qui avec le temps variable que nous avons eu dans la matinée de dimanche dernier, pouvait être craint, sans trop de pes simisme. Aussi de quelle incertitude la direction de la Société des Chœurs a-t-elle été agitée, au moment de prendre une décision définitive. Mais enfin, une belle soirée a permis la Société d'exécuter l'idée philanthropique qu elle avait conçue et avec un succès brillant, hâtons- nous de le dire. Beaucoup de monde s'était rendu au jardin et aucun n'a regretté les moments qu'il y a passé, car le concert était Séance publique de Lundi, io il lai iS^y. Présents MM. Vanderstichele de Maubus, Bourgmestre, président, Alphonse Vanden Peereboom et Iweins-Hynderickéchevins? Gérard VandermeerschLouis Annoot. Théo dore Vandeu Bogaerde, Boedt, avocat, Martin Smaelen, Boedl-Lucien, Legraverand, Charles Vande Brouke, Ernest MerghelynckPierre BekeHenri Iweins-Fonteyne Auguste De Ghelcke, conseillers. Le Collège, par l'organe de M. le président, annonce au Conseil l'insuccès de l'opération financière tentée pour procurer la ville une somme de dix-huit mille francs. Dix actions de l'emprunt belge appartenant l'administration des hospices civils avaient été confiées l'auto rité communale, pour être déposées I.» Société Géuérale pour favoriser l'industrie nationale en nantissement d'un prêt de 111,000 francs. Mais I administration de la banque a cru 11e pou voir accepter celte demande, par le motif qu'elle était créée exclusivement pour venir au se cours du commerce et de l'industrie. Le Col lège alors s'est vu forcé démettre une lettre de change sous la signature personnelle des

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Le Progrès (1841-1914) | 1847 | | pagina 1