EXTÉRIEUR. FRANCE. ANNONCES. l'intérêt de la nation, le {gouvernement pré- senlera encore dans cette session un projet de loi relatif la suppression immédiate du droit de moulure sur le seigle 5 ce droit se- rait provisoirement remplacé par d'autres moyens pour couvrir la diminution dans les revenus de l'état qui doit nécessairement en résulter, moyens pour lesquels il serait fait des propositions législatives ultérieures. Londres, 8 Mai. La Reine, le prince Albert, avec leur cour, sont partis hier pour leur résidence Oshorne, dans iîle de Wight. Dans sa séance d'hierla Chambre des Lords a continué la discussion du bill relatif au soulagement des pauvres en Irlande. Le gou vernement a éprouvé un échec, une des clauses de ce bill ayant été rejeléepar73 voix contre 54. Le Standard considère comme un grave échec pour le cabinet l'adoption par la Chambre des Lords la majorité de 13 voix de l'amen dement de lord Monleagle. Cet amendement détruit, en effet, toute l'économie de la loi en ne faisant plus qu'une mesure temporaire, d'une mesure qui dans les vues du gouvernement devait avoir un caractère permanent. Lord Monleagle, auteur de l'amendement, a présidé la réunion des membres irlandais des deux Chambres qui a fait en dehors du Parlement une si vive opposition au bill que la Chambre des Lords vient de modifier et dont l'adoption définitive se trouve ainsi compromise. Avant-hier, neuf heures du matin, la machine vapeur d'une fabrique de ressorts de voitures La Villelle, a éclaté. Le chauffeur a été lancé plus de 150 mètres du lieu de l'explosion un ingénieur du chemin de fer du Nord, M. llartman, a eu le crâne fracassé 5 deux autres ouvriers sont restés sur la place, huit blessés ont été dirigés sur l'hôpital Saint- Louis, où ils ont reçu les soins éclairés de M. Malgaigne qui finissait sa leçon de clinique. L un d eux, dont le cerveau sortait travers les fissures d'une énorme fracture du crâne, ne laissait aucun espoir. Les sept autres sont grièvement blessés. D'autres ouvriers blessés ont été portés leur domicile. Par bonheur encore, le plus grand nombre des ouvriers étaient déjeuner au moment de l'accident. La chaudière, lancée plus de 15 mètres, a brisé le volant en plusieurs fragments, et fait écrouler les murs et le toit, dont les débris, mêlés aux différents objets que renfermait la fabrique, offrent le plus désolant spectacle. On écrit de Berlin, 4 mai I! y a quel que temps, des instructions ont été envoyées nos agents diplomatiques Constantinople et Athènes, instructions dans lesquelles ils re çoivent l'ordre de soutenir de toutes leurs forces le Roi Olhon, dont notre cour approuve entièrement la conduite. Il est, du reste, décidé que M. Schleinilz, sera nommé ambassadeur prussien Constantinople, et qu'il partira dans très-peu de temps. Ses instructions porteront qu'il doit amener le plus tôt possible une solu tion pacifique du différend greco-turc, en même temps qu'il doit s'opposer autant que possible l'accroissement de 1 influence russe. Gazette de Cologne.) D autre part, plusieurs lettres de Constan tinople, 21 avril, dans la Gazette d'Auysbourg, s accordent dire que l'ambassadeur anglais a reçu de nouvelles instructions d'un caractère plus pacifique, et que par suite des conseils qu'il a donnés au divan, celui-ci a déclaré ne vouloir prendre aucune disposition blessante pour la Grèce, avant d'avoir reçu les réponses des cinq grandes puissances son mémorandum du 22 mars. Par conséquent, on espère que la Porte se départira des conclusions sévères de son ultimatum. Paris 8 Mai. On lit dans un journal On sait que les lettres du général Cubières, qui ont eu un si grand retentissement, sont extraites d'un mé moire publié dans un procès eDgagé devant le tribunal civil de la Seine entre M. Parmenlier, actionnaire des mines de Goulienans, et les intéressés de la société formée pour l'exploitation de ces mines. M. Parmenlier demandait ces divers intéressés et M. le général Cubières notamment, le versement dans la caisse sociale, de sommes importantes. Cest dans le cours de ce procès qu'il publia le mémoire contenant les lettres du général. La première chambre du tribunal civil de la Seine a statué aujourd'hui sur cette contesta tion. Par un jugement longuement motivé, elle a mis hors de cause tous les défenseurs et spé cialement le général Cubières par le motif qu'il était complètement étranger aux faits qui avaient amené le procès 5 il a de plus ordonné la suppression du mémoire de M. Parmenlier comme diffamatoire et calomnieux, et comme s'appuyant sur des moyens que ne motivait nullement le besoin de la légitime défense. M. Parmenlier a en outre été condamné tous les dépens. Ce jugement a produit une grande sen sation au palais. On annonce que M. le général Cubières sera défendu, devant la cour des pairs, par M® Ba- roche, bâtonnier de l'ordre des avocats. Dans sa séance d hier, la Chambre des Députés a passé l'ordre du jour sur une péti tion qui demandait la présentation d'une loi spéciale sur le duel. Le Moniteur Algérien publie dans son numéro du 25 avril, une biographie de Bou-Maza, la quelle nous empruntons les détails suivants: Si-Mohammed-ben-Abdallab, dit Bou-Maza, est né au Maroc, d'une famille des Dris, chérifs alliés au sang de Mouley-Abderrhaman. Affilié la secte religieuse de Mouley-Abd-el-Kader, il se lit remarquer de très-bonne heure parmi les frères (khouan), par l'ardeur de son enthousiasme. Il par courut toute l'Algérie, entretenant sa ferveur reli gieuse par la fréquentation des zaonias les plus vénérés, des talebs et des marabouts. Ce fut par l'un des chefs de la secte, l'âge de 18 ans environ, qu'il fut averti de la mission qui lui était réservée de purger la terre de l'islamisme, et de la présence des infidèles. Le Dahra, placé plus en dehors de notre contact, lui l'ut indiqué comme point de départ. Il y vint vivre pendant trois ans, sous le sale costume de derviche, étudiant les hommes et le pays, attirant l'attention et le respect par son austérité religieuse. Enfin, lorsqu'il crut son heure venue, il revint trouver son premier initiateur, reçut l'investiture comme sultan, par la lecture du Falhau, sous l'in vocation du grand Mouley-Abd-el-Kader, et, em portant le cachet, signe de sa grandeur nouvelle, reprit la route du Dahra, plein de foi dans les paro les du chef: va et triomphe pour la religion, Dieu est avec toi. 0 A peine de retour, il convoque les Cheurfa, chez lesquels il réside et dont il est bien connu, leur déclare qu'il a entendu la parole d'en haut, qu'il est le Mouley-Soa [le maître de l'heure) annoncé par les prédictions, envoyé de Dieu pour exterminer les chrétiens... Son sale burnous de derviche tombe ses pieds, le sultan paraît La foule se presse ses prédications, il se déclare invulnérable, garantit le même privilège aux croyants irréprochables, le ciel ceux qui moins purs succomberont dans la lutte, les richesses tous ceux qui auront combattu et contribué au succès. E11 peu de jours, 5 ou 4oo fantassins et autant de cavaliers l'ont rallié, une partie de la population de Mazouna est entraînée, le »5 avril 1845, après une razzia sur une fraction soumise desSbehha; arrivé jusqu'à l'Oued-Ras, cinq lieues d'Orléans- ville, il y est atteint par M. le colonel de Saint- Arnaud, qui lui lue une soixantaine d'hommes et le poursuit au loin. Cet échec ne refroidit point la ferveur du nou veau medjehad medjehad, celui qui fait la guerre sainte.) Le Moniteur Algérien continue l'histoire des ten tatives de Bou-Maza jusqu'à la dernière levée de boucliers d'Abd-el-Kader. 11 continue ainsi La mésintelligence éclata proinptement entre les deux sultans déchus. Nous avons entendu Bou- Maza faire avec l'expression de la plus violente liaine le récit du guet-apeus dans lequel l'émir a tenté de le faire périr, énumérer avec colère les chevaux, les armes, les esclaves, l'argent, débris de son naufrage, qui lui ont été volés par son peilide rival. Nous avons raconté comment le chérif, sauvé des embûches d'Abd-el-Kader, rejoint grand'peine par quinze de ses plus fidèles cavaliers, avait par couru toutes les tribus du petit désert, depuis les premiers jours de novembre; comment il avait sus cité chez les Ouled-Djellah Ja prise d'armes qu'il a donnée au combat meurtrier du 10 janvier 1846, contre la colonne du général lierbillon comment enfin, déchu de toutes ses espérances, échappé avec peine l'attaque inopinée du lieutenant Marguerite, auprès de Teniet-el-Had, il était venu se remettre, le i5 avril, aux mains de son plus constant adver- saire, M. ie colonel de S'-Arnaud. La frégate de Labrador l'a emporté le 21 avril vers la France, où le gouvernement disposera de son sort. Nous terminerons par un portrait cette longue notice.Si Mohammed-ben-Abdallah, dit Bou-Maza, (l'homine la chèvre) a reçu ce sobriquet d'une chèvre dont il se faisait suivre, et que la crédulité arabe douait de facultés merveilleuses, par imita tion, sans doute, avec la célèbre colombe du pro phète. C'est un homme de 24 ans au plus, sa taille est élevée, svelte et même élégante. Quoique souf frant de plusieurs blessures, surtout de son bras gauche, dont l'articulation est complètement anki- losée, son aspect annonce la vigueur; ses grands yeux noirs, bordés de longs cils et de sourcils bien arqués, éclairés d'un feu sombre, ses lèvres un peu épaisses, le bas de son visage proéminant, son teint bronze, annoncent de violentes passions. Rien dans sa personne ne dément les aventures extraordinai res que nous avons essayé de rappeler, ni la répu tation d'audace et de cruauté qu'a laissée le Sultan de Dahra parmi les populations qu'il a traversées. OPENBARE OVERSLAG. Den 22° Mei 1847, ten 2 uren namiddag, in de hostellerie het Zweerd, op de Groole Markt, bin- nen Ypre, zal geschieden de DÉFINITIVE TOE- WYZ1NG van de naschreven Goederen GEMEENTE OOSTNIEUWKERKE. 1® Een behuisd en beplant Hofsteoeken, groot 5 heclaren 53 aren 16 centiaren, gelegen ter gemeente Oostnieuwkerke, weinig noord van den Most-molen, gebruikt door Jacobus De Janghe met pacht-regt tôt in October i853, ten pryze van 465 francs's jaers boven de contributien. Ingesteld met 12.225 francs. STAD YPER. 2° Een Huis, n° 3i, in den Langen-Meersch, gebruikt door llonoré Neoejan elf francs te maende. Ingesteld met 900 francs. 3® Tvvee Huizekens aen elkanderen, aen de west-zyde van het S'-Pieters-kwartier gebruikt door Philippus Hof en Léopold Lieven. Ingesteld met 1,500 francs. 4° Een Huis en Erve ten dienste van winkel, genaemd den Btaeuwen Hond,aei\ de west-zyde van de Rysselslraet, geteekend n® 146, meteenander klein huizeken daeraeu houdende, voorhooldende in de Tegelstrael, le zamen gebruikt door de doch- ter van S' Laheynemet recht van gebruik gratis tôt laetsten november 1847. Ingesteld met 5,000 francs. De voorwaerden der Verkooping beruslen ten kantoore van den Notauis BOEMJ'f in de Lombaerdstraet, te Ypre. Demeurant Gand, rue de la ValléeOnderbergen N- 29, A l'honneur d'annoncer son arrivée 4 près, le i5 Mai 1847. 11 logera plusieurs jours chez son frère, rue des Chiens, où on pourra le consulter sur toutes les opérations relatives son art, depuis neuf heures du malin jusqu'à une heure de relevée*

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Le Progrès (1841-1914) | 1847 | | pagina 3