|j| A louer, ANNONCES. g BOUGIES DE LA COMÈTE, NOUVELLES DIVERSES. EXTÉRIEUR. FRANCE, BELLE ET GRANDE ÉTUDE DU Mlre VAN EECKE, NOTAIRE, ENTRER DE SUITE EN JOUISSANCE, PAR BREVET D'INVENTION. Par arrêt du 3 de ce mois, le Sr Arlequeeuw, imprimeur-éditeur et propriétaire du journal de Hoop van Belgiea été renvoyé devant la cour d'assises de Bruges. Il était prévenu d avoir dans plusieurs de ses feuilles: 1° excité direc tement les citoyens soit la guerre civile en les portant s'armer les uns contre les autres, soit la dévastation, au massacre et au pillage dans une ou plusieurs communes, sans toute fois que les dites provocations aient été suivies d'effets: 2° provoqué les citoyens la rébellion envers l'autorité publique sans que la rébellion ait eu lieu réellement; 3° attaqué mécham ment et publiquement la force obligatoire des lois ou provoqué directement y désobéir. La chambre des mises en accusation a écarté plusieurs chefs de la prévention et renvoyé le prévenu devant les assises: 1° pour excitation la dévastation et au pillage; 2° pour provo cation la rébellion sans néanmoins que celle excitation et cette provocation aient été suivies d'effet, crime et délits prévus par les art. 19, 102 et 217 du code pénal. On écrit de Francfort qu il est maintenant positif que le projet d'une nouvelle législation sur la presse, proposée par la Prusse, a été com muniqué confidentiellement aux différents gou vernements de la Confédération germanique et approuvé par plusieurs d'entre euxparmi lesquels on cite la Bavière, le Wurtemberg et le gouvernement Badois. Le projet aurait reçu un accueil moins favorable de la part de l'Autriche. La question de la presse sera l'une des premières dont s'occupera la Diète fédérale, immédiatement après la reprise de ses travaux. La Gazette de Cologne dit que des étaux vont être établis Berlin pour vendre publi quement de la viande de cheval. Ce journal fait le récit d'un banquet de 70 personnes réunies pour manger une jument de sept ans. Les con vives, il faut le croire, étaient favorisés ce jour-là d'un appétit formidable, car ils ont trouvé le régal excellent et même un véritable fumet de chevreuil certaines parties de la bêle chevaline. Bref, la viande de cheval a ob tenu droit de bourgeoisie Berlin. Lundi soir, un grave accident est arrivé sur le chemin de fer de Brighton Portsmoulh. La locomotive du convoi venant de Brighton a déraillé et a été précipitée du haut d'un rem blai Le mécanicien a été tué sur le coup, le chauffeur a été tellement maltraité, qu'on n'es pérait pas qu il pût survivre plus de quelques heures ses blessures. Par une circonstance heureuse, la chaîne qui attachait la locomotive au convoi, s'est brisée et les voitures sont res tées sur la voiesans qu'aucun voyageur ait reçu la moindre contusion. On ignore encore la cause première de l'accident. Sinistre. Moet de six personnes. On écrit de Essenheim (Haut-Rhin) Un accident qui fera époque dans notre commune est arrivé le 19 mai dernier. Six per sonnes ont trouvé la mort dans les eaux du Rhin. Les victimes de celte catastrophe sont quatre jeunes filles de vingt vingt-deux ans, une femme mère de quatre enfants et l'aîné de ses fils âgé de douze ans. Deux autres filles n'ont échappé que par l effet du hasard. Celte petite caravane s'était rendue dans une île du Rhin pour y couper de Iherbe; lorsque les charges furent faites, on se disposa regagner l'autre rive au moyen d'une petite nacelle de pêcheur qui avait déjà servi pour le premier passage. C'est sur celte frêle embarca tion que huit personnes se jetèrent après avoir déposé leurs fardeaux. On rapporte qu'un moment d hésitation signala le départ et que la résistance ne fui vaincue que par les instances du bati 1 er, la témérité de qui on céda enfir). La nacelle si fortement chargée fut bientôt entraînée par le courant, au milieu duquel elle vint engloutir tous les passagers. v Nous avons dit plus haut que six d'entre eux ont péri; deux jeunes filles ont échappé l'une en se cramponnant une branche d'arbre, l'autre en se maintenant fleur d'eau jusqu'au moment où ses forces, allant l'abandonner, elle fut sauvée par un pêcheur que le hasard amena son secours. Le batelier conducteur n'est parvenu qu'avec beaucoup de peine échapper la fureur des flots. On n'a repêché jusqu'ici qu'un seul cadavre, et une très-grande dis tance du lieu de l événement. Tout fait présu mer que les autres ont été entraînés par la rapidité du fleuve. Le cercueil qui renferme la dépouille mortelle de M. O'Connell sera ramené en Irlande sur un navire affrété par le peuple ir landais. Jeudi dernier, un rassemblement de quatre cinq cents ouvriers s'est formé Soignies et a inspiré un moment des craintes qui se sont promptemenl évanouies, quand on a acquis la certitude que ces ouvriers n'avaient quitté leurs travaux que pour venir solliciter l'inter vention de l'administration locale dans la vente des farines que les marchands tiennent des prix beaucoup trop élevés, et en dehors de toute proportion avec le prix des grains. Après avoir reçu de l'administration la promesse que des mesures efficaces seraient prises sans relard, les ouvriers se sont retirés en bon ordre. On sait que le nouveau pape est l'homme des visites imprévues; qu'il aime contrôler son administration par ses soudaines appari tions dans les établissements où on l'attend le moins, et exercer, en un mot, par lui-même, ce que Napoléon, dont il suit l'exemple, appe lait la police du cadi. C'est ainsi que les premiers jours du mois il a visité inopinément la maison du Saint-Esprit, leplusgrand hôpitalde Rome, riche institution, dont les revenus s'élèvent plusieurs millions decus, et qui passe même pour se livrer d'importantes opérations de banque. Le premier objet qui a frappé les regards du Saint-Père a été la chanoine de garde dormant comme un bienheureux et dans toutes les salles les infir miers endormis l'unisson comme le chanoine de garde. Pie IX s'est approché du lit des malades on dit même qu'il a administré les derniers sacre ments un mourant. Puis avant de se retirer, il a déclaré aux chanoines, qui s'empressaient autour de sa personne, qu'ils allaient être rem placés par les religieux de Saint-François, qui rempliront sans doute leurs devoirs avec plus de zèle. Dans la même soirée, le Saint-Père a encore visité les hôpitaux de Saint-Jacques et de Saint-Gallican, dont il a également ôlé l'admi nistration aux Frères de la Miséricorde. Sa Sainteté y a surpris, dit-on, des abus qui ont pu la convaincre, que les fonds de ces établisse ments étaient moins employés aux besoins des pauvres malades qu'au bien-être de ceux qui avaient mission de les soulager. rans, 5 juin. La chambre a adopté hier le projet de loi tendant élever de 210 275 millions, la somme des bons royaux en circulation pour 11547. A la fin de la séance, M. Crémieux a annoncé son intention d'adresser au ministère des affai res étrangères des interpellations sur les affaires du Portugal. On lit dans l Union monarchique: Nous apprenons que des visites domiciliaires ont été faites dans quelques hôtels du faubourg Sl-Germainet chez des personnes qui ontdonné des marques d intérêt et de sympathies aux réfugiés espagnols. L'autorité avait déployé un appareil extraordinaire et plusieurs commis saires de police présidaient ces perquisitions. Les mandats d'amener étaient, nous assure- t-on. lancés contre M. le comte de Montemolin. Daus uue seule maison plus de 40 agents ont fouillé les caves, les appartements, les mansar des, mais en vain toutes les recherches ont été et devaient être infructueuses. Ces perquisitions ont duré pendant plus de 3 heures. On ajoute que copie du procès-verbal constatant que. malgré toutes les recherches, M. le comte de Montemolin n'a pu être décou vert, aurait été envoyé Neuilly, et au conseil des ministres. Le doyen de la Presse départementale M. B. Couderl, gérant de Y Indicateur, journal indépendant de Bordeaux, vient d'être nommé chevalier de la légion d honneur. Mais hâtons- nous de dire qu'il n'a pas dû cette distinction son titre de journaliste de l'opposition, mais seulement ses anciens services comme soldat de la république et ses travaux agronomiques qui lui ont déjà valu, un nombre considérable de médailles d'honneur. Commune de CAPPELLE-BROUCK, canton de Bourbourg, arrondissement de Dunkerque. ft M HT D'ORIGINE PATRIMONIALE A VENDRE AUX ENCHÈRES. Le Mardi, i5 Juin 1847, devant M" ROBYN, Notaire Ekelsbeke, et en son étude, toute une belle FERME, située Cappelle-Brouckde la contenance de 54 hectares 25 ares 67 centiares, tout d'un seul gazon, usage de pâtures, prés, labour, et plantée d'arbres de belle venue, occupée par le S' Louis De Haene, au fermage annuel de fr. 3,100, avec droit de jouissance jusqu'au 11 Novembre x854, et susceptible d'augmentation. Les bâtiments de ladite ferme sont spacieux, construits en briques, couverts en ardoises, et dans le meilleur état d'entretien. S'adresser pour tous renseignements en l'étude dudit M" ltOBIfJNl, Notaire, dépositaire des titres et du cahier des charges. A YPRES. ADJUDICATION DÉFINITIVE, le Samedi, xz Juin itJ+7» s 3 heures de relevée, au cabaret occupé par le sieur Borry, Ypres, près la porte de Meuin, d'une petite Ferme contenant 3 hectares 2 ares 20 centiares, située Zillebeke, occupée par le sieur Ange Dulhoy. jusqu'au ir Octobre 1849, au Pl'ix de i53 fr. par an, par dessus les contributions. Mise prix fr. 5,000. Pour tous renseignements, s'adresser au bureau dudit Notaire VÀV EECKE. Une jolie MAISON, fraîchement décorée, ayant deux étages au-dessus du rez-de-chaussée, jardin et libre issue sur la place, dite Cloître S'-Martin située au sud du Nouveau Marché-au-bois, en celle ville et encore occupée par le sieur Maerten- Malbrancke. S'adresser au Notaire VANDERMEERSCH. By M' POUPART-VIENNE, Notaris, ter residentie van Zonnebeke, is er geld in lee- ning te bekoraen mits goed bbzkt. Fabrique Molenbeek-St-Jean lez—Bruxelles. 1" qualitéfr. 1-25 qualité0 90 Bougies de cire transparante 3 00 Dépôts A BRUXELLES, rue de la Pulterie, 30, et rue Ha Bavière, 8. A ANVEliS, Place Verte, 485. A GAND, rue des Champs, 77. A LOUVAIN, rue de Tirlemont, 60. A LIEGE, rue Neuvice, 59. Et NAMUR, rue du Président, 325. Se trouvent A la même fabrique, fluiles industrielles, savons mous durs des pris avantagea». Affranchir «I Ypres, impr. de LAMBIN, Fas, Marché au Beurre, t.

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Le Progrès (1841-1914) | 1847 | | pagina 4