EXTÉRIEUR. France.
ANNONCES.
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NOUVELLES DIVERSES.
collection des mercuriales du prix du pain
nous communique celle du 4 Juillet 1817
année qui suivit 1816, si calamileuse par les
pluies abondantes qui firent germer les grains
dans les champs. A celte époque (il y a trente
ans) on payait le froment par hectolitre
fr. 39-66 et le seigle fr. 23-34. Le pain de fro
ment bluté de 1 kil. marqué A 75 centimes;
celui marqué B67, demi-froment et demi-seigle
marqué C 54 2/3 froment marqué D 60 2/3
seigle et 1/3 froment marqué E 48 pain de
seigle marqué F 31 c.
Au marché de vendredi dernier on a payé le
froment par hect. fr. 40-80 et le seigle fr. 27-56.
11 est remarquer qb a celle époque la paix
européenne était peine rétablie et que les
relations commerciales étaient peu étendues.
N'oublions pas d'ajouter que le droit de mou
ture, qui se perçoit aujourd'hui Anvers sous
une autre dénomination n'était pas encore
établie
Le roi inaugurera les galeries de S'-Hubert,
dimanche prochain. Avis vient d'en être donné
au conseil de l'adminislraliou de la société.
Nous avons été induits en erreur, dit le
Courrier d'Anverslorsque nous annoncions
hier le départ de M. Osy pour Taris, départ
qui devait se rattacher au projet de M. Riche
relativement l'agrandissement de la ville. II
n'a jamais été question du voyage de M. Osy;
et quand l'approbation du plan par le gou
vernement, comme les chambres législatives
doivent d'abord examiner la demande en con
cession de M. Riche, il s'en suit que le gouver
nement ne peut l'avoir déjà approuvée, ainsi
que nous l'avions dit.
Un orage accompagné d'une grêle épaisse a
éclaté hier après-midi sur Gand. Nous n'avons
point appris que cette tempête ail exercé des
dévastations Gand et dans les environs. Mais
il n'en a pas été de même Nazareth et
Huysse, où la moisson, dit-on, a été hachée
par les grêlons sur une étendue de plusieurs
lieues dans la direction d'Audenarde.
DÉSORDRES A. TONGRES.
Tongres aussi vient d'avoir sa petite émeute.
Dimanche dans la soirée plusieurs groupes
composés d'abord de gamins, grossis plus tard
par une foule de curieux, se sont formés devant
les boutiques de quelques boulangers, en pous
sant des cris et en proférant des menaces. Aussi
longtemps qu'aucune voie de fait ne fut com
mise, l'autorité locale fit tous ses efforts pour
faire retirer la foule en employant les moyens
de persuasion. Aux exhortations du bourgmes
tre. on répondit par des cris de Vive le bourg
mestre! mais personne ne se retira,
Lorsque plus lard, après avoir épuisé tous les
moyens pacifiques, des pierres furent lancées
et des vitres briséesl'autorité fit faire les
sommations; mais également sans succès. C'est
alors que la gendarmerie pied est intervenue.
La foule disséminée d'un côté se réforma sur
un autre.
Voyant que ce moyen ne réussissait pas mieux,
la gendarmerie se relira pour revenir cheval
quelques moments après. Celte fois elle parvint
non sans peine balayer les rues et disperser
les groupes.
Tout était rentré dans l'ordre vers deux
heures de la nuit.
Quatre gendarmes ont été plus ou moins
grièvement blessés.
Toutes les autorités civiles et militaires ont
rivalisé de zèle pour calmer l'exaspération du
peuple.
M. le bourgmestre et M. le procureur du roi
ont failli être atteints par des pierres.
La cause de celte effervescence populaire
doit être attribuée, dit-on, au refus fait par
quelques boulangers de vendre le pain aux prix
de la taxe, et aux exigences d'autres qui ont
réclamé un prix plus élevé que la taxe, ou qui
ont déclaré ne pas avoir de pain vendre.
A celle occasion, tout le monde a regretté la
désorganisation de la garde civique, qui dans
des circonstances semblables peut rendre des
services réels surtout dans les petites villes
sans garnison. Espérons que dans la prochaine
session la loi sera modifiée et mise exécution.
Trois brigades de gendarmerie de l'arrondis
sement ont reçu l'ordre de se rendre Tongres.
L'autorité a publié une ordonnance qui
défend les rassemblements de plus de cinq
personnes et punit les contrevenants d'une
amende de 15 francs et trois jours de prison.
Après les sommations les rassemblements seront
dispersés par la force armée. [Tribune.)
Une grande maison de Marseille vient de
suspendre ses paiements par suite de l'énorme
baisse qui s'est déclarée sur les blésau mo
ment où elle avait une valeur de près d'un
million en chargements dans le port.
Une importante maison de Lyon vient de
suspendre ses paiements par suite de spécula
tions sur les blés.
A l'approche des élections générales, on voit
surgir en Angleterre une classe d'individus dont les
talents et Jes connaissances ne trouvent d'applica
tion que dans ces occasions exceptionnelles c'est la
classe des agents électoraux. Une activité prodi
gieuse, la connaissance des affaires publiques, l'ha
bitude d'écrire des circulaires, des adresses, des
discours même, beaucoup d'aplomb et passablement
d'audace, telles sont les principales qualités qui
recommandent un agent électoral. Celui qui les
possède un degré éminent peut aisément gagner
une couple de mille livres sterlings dans unè cam
pagne électorale, en s'attachant un ou plusieurs
candidats ou des comités chargés de faire triom
pher telle ou telle candidature.
Les émoluments de ces agents sont compris dans
les frais généraux la charge soit des candidats, soit
de leurs comités. Depuis qu'il est question de la
dissolution du Parlement, il n'est pas de jour que
les journaux ne contiennent quelque annonce
d'agents électoraux demandant du service, ou de
candidats faisant appel un agent actif et intel
ligent.
Madrid, 11 juin.
On assure que les fonds nécessaires pour le
payement du sémeslre prochain du 3 p. c., ont
déjà été envoyés Londres et Paris et que
l'avis officiel paraîtra demain ou après dans la
Gazette.
Le Héraldo annonce l'envoi Londres, seu
lement du montant des intérêts de la dette 3
p. c., pour le sémeslre qui doit écheoir fin
courant.
On dit que le gouvernement a permis au
général Terzuela de résider Madrid.
On disait hier, Madrid, que les révolution
naires dOporlo avaient égorgé toutes les
familles des résidants anglais de cette ville pour
se venger de la conduite tenue par l'Angleterre
dans les affaires de Portugal; celte grave nou
velle a besoin de confirmation. On assurait
aussi que le bruit avait couru Lisbonne que
l'amnistie ample et sans restriction rencontrait
des obstacles, si ces fâcheuses nouvelles se con
firment, l'intervention présentera de grandes
complications.
M. le comte de Rayneval, chargé d'affaires
de France en Russie, est arrivé de St-Pétersbourg
Paris.
Le but du voyage de M. de Rayneval Paris est,
dit-on, de venir donner quelquos explications con
fidentielles sur l'état réel des dispositions de S. M.
l'empereur de Russie envers le gouvernement fran
çais. [Union monarchique.)
Le comité de l'association du rappel vient de
publier une adresse aux électeurs de l'Irlande pour
les engager ne nommer, aux prochaines élections,
pour leurs représentants ou parlement, que des
partisans du rappel de l'union, et d'écarter indis
tinctement les candidats vvhigs ou tories. Celte
adresse est signée par M. John O'Connell, qui a
décidément succédé son père comme président du
comité.
Les nouvelles relatives la récolte des pommes
de terre en Irlande sont satisfaisantes. Les symptô
mes remarqués dans quelques localités ne sont pas
ceux de la maladie des années précédentes ce n'est
qu'une affection partielle, comme on en a vu dans
tous les temps.
Le gouvernement des Pays-Bas a répondu
aux observations faites dans les sections de la
Chambre au sujet du projet de loi sur les voies
cl moyens pour 1848 et 1849. Il fait connaître
l'opinion où il est, que dans l'état actuel des
besoins du trésor, on ne peut pas renoncer aux
impôts sur la consommation. Depuis un temps
immémorial de pareils impôts sont perçus dans
le pays et si l'on devait les remplacer par
d'autres impôts qui s'accorderaient moins avec
les habitudes des populations, peut-être qu'on
élèverait contre eux des plaintes encore plus
grandes que celles qu'on dit exister aujourd'hui
contre les accises. Cependant le gouvernement
désire que de cette observation on ne lire pas
la conséquence qu'il serait dans l'opinion, que
la question relative au changement du système
des impôts ne doit pas faire l'objet d'un sérieux
examen, mais il est si intimement convaincu du
danger qu'il y a faire des essais en matière
d'impôts, qu'aujourd'hui il n'oserait pas faire
la moindre proposition avant que de mûres
réflexions et un examen approfondi ne lui aient
prouvé la possibilité d'exécution.
On parle beaucoup de discussions très-
vives survenues entre M. Mollin, consul général
la Havane et M. Lavallée^chancelier du con
sulat, des discussions qui menaceraient de nous
amener de curieuses révélations et au sujet
desquelles l'intervention du ministre aurait déjà
été réclamée.
Le steamer Britannia a apporté Liver-
pool des nouvelles des États-Unis du 31 mai.
Elles offrent peu d'intérêt sous le rapport poli
tique. Les nouvelles du théâtre de la guerre se
bornent au récit de quelques escarmouches de
guérillas. L'armée nord-américaine poursuivait
sa marche vers Mexico.
A la date des dernières nouvelles, Santa-
Anna se trouvait toujours Orizaba où il
recrutait des troupes pour la guerre de guérillas
qu'il a entreprise, et que lui et ses lieutenants
organisait sur une vaste échelle. Il est parvenu
enrôler environ 4,000 hommes, mais dont la
moitié seulement est pourvue d'armes. Des
lettres particulières portent que le général
Alvaez arrivait du nord du Mexique la tète de
5,000 hommes, qui devaient être repartis en
bandes de guérilleros sur toute la distance qui
sépare Jalapa et Buebla.
l'aris, 14 juin.
Le bruit, tant de fois répété, que Mm° la duchesse
de Montpensier se trouvait dans un état intéressanty
demeure controuvé.
Une diminution de 84 boeufs, 120 vaafies, 517
veaux et 2,223 moutons a eu lieu dans le nombre
des bestiaux abattus Paris pendant le mois de mai
dernier, comparé au mois correspondant de i846.
Le Commerce explique cette diminution par l'aug
mentation toujours croissante du prix de la viande
de boucherie, ce qui en fait une nourriture de luxe
que les personnes dans l'aisance peuvent seules se
procurer. Les vaches les plus mauvaises, et les tau
reaux, plus mauvais encore, se vendent relativement
plus cher que les bonnes espèces, pareeque cette
nature de marchandise se trouve plus demandée
pour la classe pauvre.
La commission de la cour des pairs chargée de
l'instruction de l'affaire Despans-Cubières, a enfin
terminé l'instruction de cette affaire ténébreuse, et
le Moniteur publie ce matin un avis, portant que la
cour se réunira lundi prochain, 21 juin, en chambre
du conseil,pour entendre le rapport de l'instruction
ordonné par arrêt du sept mai dernier. Ainsi, cette
instruction judiciaire aura duré près d'un mois et
demi.
S'il faut en croire un industriel dont le nom
a retenti bien souvent dans les réclames et les
annonces des journaux, le nombre des ouvriers
occupés la fabrication des chales cachemires, qui
était de dix mille, il y a quelques années, est réduit
aujourd'hui moins de cinq cents.
By M' POUP ART-VIENNENuUri.
ter residentie van Zonnebeke, is er geld in lee-
ning te bekomen jiits goed bezkt.