cheux désaccord au sein de la confrérie. Par suite de celte abolition de quelques pénalités pécuniaires, une amnistie générale fui accor dée, ainsi qu'une remise particulière dune dette qu'un sieur Cgreffier de la justice de paix, avait refusé de payer, et pour le recou vrement de laquelle, la société sur la proposi tion de son ancien chef-homme, avait ordonne des poursuites. Celte décision a été adoptée la satisfaction unanime de la société. Un amen dement proposé par un des membres a été admis, celui d'envoyer au susdit débiteur une lettre de démission notifiant qu'il lui est fait grâce de ce qu'il doit la société. Nous venons d'apprendre avec satisfaction qu'un dispensaire cphthalmique pour les indi gents de la ville et de l'arrondissement est établi Y près. l.es médecins qui prêteront leurs soins gra tuits au traitement d'une classe de maladies malheureusement trop négligée dans ces loca lités, et qui sévit principalement parmi les nécessiteux, sont M M. Hammelratbmembre de la commission médicale-provinciale, Pou- part et Laheyne. La régence toujours empressée favoriser les œuvres philanthropiques, a bien voulu mettre la disposition de ces messieurs un local I Hôtel-de-Yille, où leurs séances se tiendront les mardi, jeudi et samedi de chaque semaine, de 11 heures midi. Nous engageons les administrations charita bles envoyer leurs ophthalmiques aux con sultations de cet institut, dont la première est fixée jeudi premier juillet procfiain. - X1 1 MARCHE D'TPRES DU 20 Jl'IX. Peux cent trente-un hectolitres ont été présentés en vente. Les vendeurgjfajpiandaient des prix élevés et tenaient ferme. Les acheteurs offraient des prix beaucoup inférieurs ceux demandés. Une demi heure après l'ouverture du marché, aucune vente n'avait eu lieu, les vendeurs cédèrent enfin et le froment s'est vendu de fr. 36-8o fr. 43-ao l'hec tolitre, prix moyen 4o francs. Le résultat du marché eut probablement été plus favorable aux consommateurs, si le convoi de froment, acheté Anvers, eut pu arriver (comme on s'y attendait) ce matin 6 heures. Il est vraiment déplorable que le matériel du chemin de fer ne soit pas en rapport avec les besoins du commerce. 11 nous paraît que dans les circonstances graves que nous avons traverser, le gouvernement devrait organiser des convois spéciaux de nuit pour le transport destination des céréales achetées Anvers, et le prompt retonr vers cette ville des waggous vides qui trop souvent séjournent dans les diverses statiens. Le commerce et les consommateurs surtout ver raient avec satisfaction une mesure prise dans ce sens. a réduit en cendres la maison avec grange, étable et une partie des meubles appartenant Henri Deprez, de ladite commune, le tout évalué la somme de 475 francs et rien n'était assuré. On a généralement très-bien remarqué l'effet vraiment merveilleux prodigieux, du 8 juin, sur certaines consciences. Beaucoup de gens qui le soir du 7 exprimaient encore avec em phase des opinions rétrogrades, le malin du 9 avaient fait peau neuve Quel malheur, disaient- ils le 7 si ces damnés libéraux l'emportaient; quelle anarchie, quel désordre!!! Ohoh! disaient-ils le 9, la bonne heure voilà que ça commence, nous allons enfin avoir quelque chose d d peu près bon. Un ancien proverbe dit que les amis s'en vont avec la fortune. Cela est toujours vrai les hommes n'ont pas changé. On écrit de Bruxelles, au Prècur+pur Quels que soient les bruits que les fabricants de nouvelles transmettent en ce moment au public par la voie des journaux n'en croyez rien, absolument rien. Quoique M. Rogier ait eu une entrevue avec le roiil n'a point été chargé de former un nouveau cabinet. Comme homme politique de la situation il est parfaitement naturel que M. Rogier se soit entretenu avec tel membre de la chambre, se trouvant en ce moment Bruxelles, mais il est de la dernière inexactitude de dire qu il ait offert des portefeuilles qui que ce soit. Car encore une fois, il ne le pouvait point. Ce qui est vrai aussi, c'est que des conversa- lions politiques qu'a eues M. Bogier, il résulte que, si S. M. lui confie la mission de faire un ministère, il a dès aujourd'hui la certitude d'aboutir une combinaison honorable et so lide quelqu'efîorts que fassent les presses catholique et mixte pour provoquer un avor- lement. des Premières Méditations poétiques, qui res tent le plus beau monument littéraire de notre siècle aujourd'hui un autre libraire s'applaudit d'avoir acheté au prix de 260,000 francs le manuscrit de 1 Histoire des Girondins Voir aux annonces Vendredi, au marché de Poperinghe, pas un seul cultivateur ne s'est présenté avec des céréa les au marché. Pas un seul sac de froment n'a été offert en vente. Voilà certes un finit qui n'a pas eu lieu depuis bien longtemps. On assure, dit l'Observateurque trois gouverneurs de province, MM. d'Huart, Desmai- sières et Mercier, ont remis leur démission entre les mains du roi. Le bruit de la remise de ces démissions cir cule, en effetdepuis quelques jours; mais nonobstant les raisons tirées des circonstances politiques qui rendraient cette résolution par faitement convenable, nous n'avons rien appris qui tende faire croire qu'elle aurait été effec tivement prise par les trois gouverneurs dé signés. Deux autres gouverneurs, MM. de Schiervet et de Muelenaeresont en ce moment Bruxelles. (Indépendance.) On nous écrit de Slacden, que le 22 de ce mois vers onze heures du matin, un incendie On lit dans l'Union de Verriers: On nous assure que M. Demonceau, com missaire d'arrondissement Liège, a décidément envoyé sa démission au gouvernement, M. de Lamartine! En 1820 un éditeur ne donna qu'en tremblant 600 fr. pour le manuscrit COUR D'ASSISES DE LA FLANDRE OCCIDENTALE. 2a SÉRIE. 2e TRIMESTRE. Présidence de MVande Pelde. Audience du 22 juin. Le nommé Jean Casier, fils de François, âgé de 29 ans, né et domicilié Menin, convaincu d'avoir commis, dans le cabaret des époux Colteguies, Menin, un oulrage public la pudeur de la nommée Amélie Loosveldt, cultiva trice a Rumbeke, a ete condamné un an d'empri sonnement, 200 francs d'amende et par corps aux frais du procès. Les co-accusés Pierre Kindt, Charles Gheysens, Romain Lietaert, François de Backer, Henri Peeters et Amélie Van Marcke, épouse de Charles Cotle- gnies, tous domiciliés Menin, ont été acquittés. Audience du j"in. Le nommé Pierre Faveere, fils de Jean, âgé de 23 ans, tisserand, né et domicilié Deerlyk, accusé d'incendie, a été ac quitté. NOUVELLES DIVERSES. Le bruit s'est répandu la chambre des députés que M. Mérilhou, pair de France, avait été assassiné dans la matinée son domicile. La vérité, c'est qu'en elfet, un individu armé d'un pistolet, s'est présenté dans la matinée chez M. Mérilhou, et l'a frappé de la crosse d'un pisto let. Arrêté aussitôt par les voisins, l'assassin a été conduit au poste. M. Mérilhou en été quitte pour quelques contusions au visage. On raconte que le même individu allenla aux jours du directeur général des contributions indirectes, il y a quelques années, sous le prétexte d'un dommage qu'on lui avait causé. Plusieurs candidats aux prochaines élec tions, pour se faire bien venir auprès des élec teurs, s'engagent combattre l'établissement des relations diplomatiques entre l'Angleterre et le Saint-Siège. Le Daily-News fait ressortir le ridicule et la sottise d'un pareil engagement dans un pays qui a des relations diplomatiques avec tous les gouvernements de la terre, avec les successeurs de Mahomet, avec les sectateurs de Boudha comme avec ceux de Confucius. On écrit de Dublin, le 17 juin La récolle s'annonce d'une manière mer veilleuse. Il est arrivé Cowes une immense quantité d'approvisionnements, plus de 100,000 quarters de céréales en deux jours. Ou compte dans ce beau port deux cents trente bâtiments de toutes les nations. Les abonnés de X Observateur de Stuttgardt ont été passablement désappointés en recevant le numéro du 18 juin. La censure avait sup primé tout le journal et n'avait laissé intact que le litre. La Gazelle allemande de Bruxelles signale un exemple fort curieux de chantage politique commis dans le grand monde parisien. Nous lui laissons toutefois la responsabilité de l'anec dote Le marquis de Pastoret, agent principal du veillait sur vous, sur moi, monsieur... Il n'a pas permis qu'un grand mail eur s'accomplit... Dès ce moment vous êtes libre... Mais vous ne pouvez pas reprendre la parole que vous avez donnée mou père; celte rupture ne doit pas venir de vous... Je suis prêt subir toutes les conséquences de cette cruelle position, répondit Raoul, M. de Nanteuil aura le droit de in'adresser des reproches, de m'accabler de son indignation... lion, monsieur, les choses n'en viendront pas là, dit Margue rite je vous le répète, ce n'est pas de vous, c'est de moi que doit venir cette rupture; c'est moi qui vais déclarer que par une de ces inspir ations qui naissent sans oause, sans motif, daus notre cœur, je refuse cc mauage... Mais, mademoiselle, c'est prendre sur vous tout le blâme,s'écria Raoul, c'est vous exposer la colère de votre père, ses reproches... Je ne puis accepter une telle générosité. Je préfère avouer haute ment mon loçt et eu subir les conséquences. Ol.i monsieur, pour vous, pour tnoi, pour moi surtout, n'agissez pas ainsi, répondît Marguerite d'un ton suppliant vous ne pré voyez pas les suites d'un refus qui viendrait de notre part... Hélas! un éclat terrible, une explication publique, de plus grands malheurs encore Vous ne connaissez pas mou père... Malgré son âge il est susceptible, ardent, emporté comme un jeune liomme... Monsieur, aiouta-t-eile avec véhémence, et d'une voix plus bisse: l'armée on l'appelait Nanteuil le duelliste, et ce terriblé surnom il l'avait mérité. S'il vous provoquait, si, dans sa colère, il vous adressait une de ces insultes qui mettent aux hommes l'épée la maiu. oh! monsieur, avant sou retour, je serais morte d'angoisse et de dou leur moi, je n'ai rien redouter que ses reproches... il ne lueia pas sa tille... oh! monsieur, consentez cc que j'assume sur moi seule la responsabilité de celte rupture!... Je dois vous obéir, répondit Raoul je dois céder ces raisons... mais au fond de mon âme, j'ai des remords... Comment supporter la pen-ée de ce que va vous coûter de larmes la colère de votre père! Je l'apaiserai force de supplications il m'aime... que puis-je craindre de lui...? et d'ailleurs, n'y a-t il pas entre nous un ange qui me défendra Oui, ici, sur le champ, je vais me jeter ses pieds et lui demander comme une grâce dont dépendra mon bon heur, ma vie, la liberté de refuser votre main... Elle se leva ces mots et se recueillit un moment avant d'entrer daus le salon. Depuis un quart d'heure tout le monde y éîatt réuni, la comtesse avait jeté un coup d'œil autour d'elle, en disant avec un de ses plus glorieux sourires: Où sont donc ces amants Et les apercevant dans le salon d'étude, elle s'était bâtée d'ajouter en se tournant vers Mme de Nanleuil Regardez doue comme ils se parlent La jeune femme sourit avec mélancolie et dit d'une voix altérée Bientôt ils s'en iront... Encore deux jours, deux jours seule ment, et l'heureuse Marguerite suivra loin de nous le mari qu'elle aime,.. Comme elle disait ces mots, Marguerite entra suivie de Raoul, èt allant droit M. de Nanleuil qui, adossé la cheminée, bataillait avec Philippe, elle lui dit d'une voix émue, mais ferme Mon pere, je viens de faire connaître M. d'Agleville une résolution qu'il s'est inutilement efforcé de changer, et que je déclare ici, devant vous, eu présence des amis qui s'intéressent mon bonheur je ne me sens pas appelée remplir les devoirs sévères qu'impose le mariage; la pensée d'un engagement étifnel m'épou vante. Mon père, je vous supplie de retirer la parole que vouaviez donnée Md'Agleville, et de m'accorder la permission de vivre libre entre vous et ma seconde mère. Lorsque Marguerite cessa de parier il y eut un moment de silence et de stupéfaction. La comtesse leva les mains au ciel, d'un ail* consterné; Mme de Nanteuil, pâle, oppressée et tremblante, s'ap procha de la jeune fille pour la protéger contre la colère de son père, et Philippe demeura comme pétrifié de surprise. Tous les yeux se tournèrent veis M. de Nanleuil avec une sorte d'effroi. Le terrible vieillard s'était redressé et tordait sa moustache en retirant bruyamment. Chacun s'attendait uue explosion de colère effrayante mais, contre toute prévision, M. de Nanleuil se contenta de jeter sur sa fille un regard indigué, et allant vers Uaool, il lui dit avec le plus grand saug-fioid Monsieur, je suis désolé de ce qui se passe; mais je n'y puis rien, si vous vous croyez insulté par le refus de celle péronelie, je suis prêt, moi, son pere, vous donner «alisfacLion. Mlle de Nantcuil est libre de son choix, balbutia Raoul, je regrette de ^l'avoir pas su m'en rendre digne,ci loin de me croire insulté par son refus, je suis prêt lui donner toutes les marques de mon respect et de mou dévoûmerit. Aces mots il s'inclina et sortit. Philippe allait le suivre; mais un regard de Mme de Nanleuil le retint. 11 faut que vous fassiez le whist de M. de Nantcuil, lui dit-elle voix basse, tandis que la comtesse s'écriait en regardant Margue rite d'un air courroucé Vous aurez peut être sa mort vous reprocher? oui sa mort il vous aimait tant!... [La suite au prochain

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1847 | | pagina 2