EXTÉRIEUR. fraxce.
ANNONCES.
32H
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A TENDRE
PATRIMONIALE
SITUÉE A EBBLINGHEM
dant deux mois sur un lit de douleuiIl avait
remplacé le colonel Dandelin et se distinguait
comme son prédécesseur, par un mérite émi-
nent et une vaste instruction dans les sciences
mathématiques et physiques. L'arme du génie
en Belgique, a fait, eu très-peu de temps, des
pertes irréparables.
M. le baron de Sleenhault, candidat libéral
a été élu conseiller provincial, par le canton de
Lennick-Saint-iMarlin. Sur 90 volants il a ob
tenu 116 voix.
On écrit d'Anvers le 20
Un attentat horrible, et qui est jusqu'à pré
sent encore entouré d'un certain mystère, a été
commis, dimanche soir, entre Berghem et Bor-
gerhoulsur la personne d une fille en service
en cette ville. Cette servante ayant obtenu de
ses maîtres une permission de quelques jours
afin d aller voir ses parents Deurue, se pro
menait ce jour-là aux lieux précités en com
pagnie d'un jeune homme de sa connaissance,
quand tout coup le couple se voit assailli
par plusieurs personnes qui se livrent envers
eux aux plus grandes violences. Le jeune hom
me, après une assez longue lutte, est parvenu
s'échapper des mains de Ces brigands, mais
la jeune fille, paraît-il, a dû subir les plus infâmes
traitements Le garde champêtre de Borgerhout,
a été appelé sur le théâtre du crime, peu d ins
tants après l'attentat. La justice informe.
Il y a en ce momentpar suite des gran
des chaleurs, une grande disette d'eau Liège.
Les fontaines publiques sont sur le point de
tarir, la plupart des pompes ne donnent plus
d'eau, et celles qui en donnent encore, ne suffi
sent plus la consommation des habitants.
NOUVELLES DIVERSES.
Il s'est passé dimanche Dave une scène
indigne de notre siècle on recevait la jeune
duchesse propriétaire du château, et pour
amuser celte enfant Espagnole, âgée de 15 ans,
on a fait sous ses yeux ceux de son régisseur
M. Wasseignedu curé de l'endroit et d'une
nombreuse assistance, courir les femmes du
village dans les sacspuis quatre patte?:
quelques mouchoirs étaient le prix de la vitesse.
Nouvelle toute fraîche. Un évêque de cer
tain diocèse étant allé confirmer dans une
certaine commune de certain canton 3 lieues
de la métropole ecclésiastique), un des curés
conviés la cérémonie éprouva tant de joie de
s'être vu attablé avec Monseigneur que dans le
trajet pour retourner son presbytère il tomba
en faiblesse au beau milieu d'un champ de
grains, où il demeura pendant plusieurs heures
exposé aux regards et aux cancans des habi
tants de deux villages voisins. Si c'eut été un
pauvre diable, on n'eut pas manqué de dire
qu'il était ivre, ce que prétend un grand
citoyen de nos amis.
Par 40 voix sur 44 le conseil provincial
de Liège a nommé M. l'avocat Muller (encore
un damné de libéral!) membre de la députa-
tion permanente.
Deux presses clandestines avaient été dé
couvertes Lyon, l'une au couvent des Chartreux
et l'autre chez les Frères de la doctrine chré
tienne. Une troisièmeque l'on soupçonnait
être chez les jésuites, n'avait pu être saisie.
Une nouvelle perquisition vient de la faire dé
couvrir, dissimulée avec beaucoup de soin et
d'habileté pardes parois qui la faisaient ressem
bler un meuble servant aux usages ordinaires
de la vie.
Le gouvernement français donne l'Opéra
un subside annuel de 620.000 francs, dix fois
plus qu'au culte chrétien de toute l'Algérie.
A Paris un seul journalparmi ceux qui
méritent dêlre comptés, défend encore le mi
nistère c'est le Journal des Débats. Encore
ressemble-t-il, le plus souveut qu'il peut, un
avocat d'office
L'Observer dit que, d'après des calculs
certains, les prochaines élections donneront une
majorité de 80 voix lord John RutselL
La Chambre des Lords n'entre jamais en
séance avant que l'un des évêquesmembre
de I assemblée, n'ait appelé par une courte prière
les lumières célestes sur ses délibérations. Sa
medi aucun des prélats ne se trouvant présent,
la Chambre a dû attendre deux heures avant
de commencer la séance.
Un journal rapporte que, visité le lende
main de sa tentative de suicide par un de ses
amis les plus intimes, M. Teste lui a dit avec
beaucoup «le sang-froid
Me voilà entièrement ruiné. Eh bien après
l'expiration de ma peine, je me retirerai Brux
elles où je commencerai ma carrière je ferai
comme autrefois, je plaiderai pour vivre. En
attendant j'emploierai les loisirs de la captivité
écrire mes mémoires, qui se rattachent
quelques-uns des grands événements de ces
trente-cinq dernières années, et où l'on trouvera
l'histoire complète et sincère de ma vie. O néant
des grandeurs humaines! Naguère ministre,
pair «le France, président de la première cour
du royaume, et dans trois jours... Enfin, puis
que Dieu le veut ainsi, il faut se résigner.
Et cependant, que <1 hommes aussi élevés
en dignité, et plus coupables, cent fois plus
coupables que moi, conservent leur position,
tandis que je pourrirai peut-être dans une mai
son centrale!... Ah! si je voulais! Mais
quoi cela servirait-il!.... Ne sommes-nous pas
déjà assez déconsidérés aux yeux de l'Europe?..
Le sort m'a choisi pour victime expiatoire. Eh
bien soit Je désire même que les événe
ments restent muets comme moi, et que le
hasard ne m'envoie pas un jour pour compa
gnons de captivité quelques-uns de ceux-là
même qui aujourd hui.... Enfin mon sort est
fixé, mon parti pris, et je suis peut-être aujour
d'hui plus tranquille qu'eux, car moi, du moius,
je n'ai plus rien craindre.
Un accident qui vient de faire plusieurs
victimes, et dont les conséquences pouvaient
être encore bien plus désastreuses vient de
jeter la consternation dans la commune de Mor-
temarl (Haute-Vienne). Un boulanger avait
laissé de l'arsenic dans l'endroit où ses farines
étaient placées. On présume que les rats, en
remuant l'arsenic, en auront mêlé avec la fa
rine.
Quelques jours après, plusieurs personnes
servies par ce boulanger, ont été prises par des
vomissements subits. On nous assure que trois
d'entre elles ont succombé. La justice a com
mencé aussitôt des minutieuses investigations,
avec l'aide des hommes de l'art.
Tentative db corruption. Saisie d'un
melon. Une partie de la rue Saint-Denis
Paris, a été mise en émoi par une petite aven
ture tout-à-fait l'ordre du jour. Il s'agissait
d'une tentative de corruption. Depuis quinze
ans, peu près, le nommé Jean, marchand de
melons, était accoutumé d'étaler sa marchandise
au coin de la rue Saint-Denis et du Petit-Lion
Saint-Sauveur il n'avait jusqu'à ce jour été
troublé par personne, lorsque hier malin.il
reçut de M. le commissaire de police du quar
tier l'ordre d'enlever immédiatement ses melons,
et de ne plus les vendre sur la voie publique.
Le brave homme n'en pouvait croire ni ses
yeux ni ses oreilles. Il pensa que M. le commis
saire de police se trompait ou que du moins il
pouvait se montrer moins rigoureux son
égard et il lui envoya, pour le convaincre qu'il
ne vendait pas des marchandises trompeuses
un des plus beaux échantillons de son étalage.
Qu'est ceci? dit le fonctionnaire l'individu
chargé de l'appétissant fardeau. Un melon
que M. Jean vous envoie. Un melon moi,
mais c'est de la corruption qu'on arrête cet
homme et qu'on aille saisir l indigne qui a tenté
dacheter tna conscience au prix d'uu pareil
envoi.
Ce qui fut dit fut fait; l'infortuné porteur,
intermédiaire sans le savoir de la corruption,
fut immédiatement emmené au violon, la pièce
de conviction déposée sur le bureau du com
missaire et deux gardes municipaux chargés
d'aller saisir le corrupteur qui ne tarda pas
arriver suivi d'nne foule nombreuse qui avait
assisté l'arrestation.
Corrupteur et intermédiaire allaient être
conduits la Préfecture de police, lorsque d'bon-
néles bourgeois du quartier s'empressèrent de
réclamer les deux inculpés en répon lant de
leur moralité. Le fonctionnaire public a usé
d indulgence et a fait droit cette réclamation.
On ajoute que le melon a été mangé au poste
et trouvé parfait.
P.ris, le 21 juillet.
On doute beaucoup que le journal conservateur
l'Opinion, qui a publié son prospectus ces ji ura
derniers, parvienne a s'organiser définitivement. 11 y
a en ce moment un conflit entre les fondateurs de
ce journal, et un certain nombre de sommités con
servatrices qui veulent de leur côté fonder un jour
nal quotidien. Ceux-ci sont occupés de recueillir
des souscriptions pour former une société anonyme
au capital de 5oo,ooo francs; on dit que 25»,ooo fr.
sont déjà souscrits, et que MM. François Delessert
et Muret de Bord se trouvent la tête de la liste.
C'est fort qu'on a annoncé que ce nouveau journal
s'appellerait le Conservateur son titre n'est pas
encore trouvé, et l'on ne s'en occupera que quand
les 5oo,ooo fr. de capital auront été souscrits.
Le journal la Réforme a reçu une assignation
en vertu de laquelle il devra comparaître samedi
prochain devant le tribunal de police correc ton
nelle, sous l'inculpation d avoir rendu compte des
délibérations intérieures de la cour des pairs, cas
prévus par les lois de septembre.
On lit dans le Courrier Français, le post scrip-
tutn suivant la suite de son premier-Paris.
Nous recevons ce soir une assignation de M".
François-Jules Talabot qui cite le Courrier Fronçai*
devant la huitième chambre pour avoir répondre
des articles que nous avons publié sur cet acte de
société, déjà fameux, où nous avons signalé tous les
caractères d'une véritable coalition.
M. Parmentier, ayant obéi au commandement
qui lui a été fait pour le payement de l'amende et
des frais, a été mis en liberté lundi.
On assurait aujourd'hui que \I. Teste ne ferait
pas un long séjour la Conciergerie, l'intention du
gouvernement étant de le faire conduire au cltàleau
de Ha m.
M. Teste aussitôt arrivé la conciergerie, a
demandé qu'on lui procurât tout ce qui lui était
nécessaire pour s'occuper d'un travail commencé
par lui il y a plusieurs années, et auquel il veut,
dit-il, mettre la dernière main. Des ordres ont été
immédiatement donnés pour qu'il fut satisfait
cette demande.
C'est Ht* Chaix-d'Est-Ange qui doit présenter
la défense de M. Pellapra devant la cour des pairs.
Un officier de l'armée française vient d'être
puni de quatre jours d'arrêts, pour avoir demandé
directement au roi des Belges une décoration, con
trairement aux règles de la discipline et une cir
culaire ministérielle, qui prescrit que les militaires
en activité lie peuvent demander et obtenir des
décorations étrangères que par l'intermédiaire de
leurs chefs et de leur gouvernement.
une
DE 28 HECTARES 42 ARES 60 CENTIARES
(dépaktement du nord)
Entre HazebroncketS'Omer,occupée par le sieur
Louis Luchier, moyennant un fermage annuel de
1600 francs, en sus les impôts et autres charges.
Pour plus amples renseignemens, s'adresser
M" S A. Cî Ci II Notaire Hazebrouck,
où l'ADJUDICATION DÉFINITIVE aura lieu le
26 Juillet courant, 2 heures de relevée, ou M*
COIIS'Ï EIOBLE, Notaire Lille.
By M' POUPART-VIENNE, Notaris,
ter residentie van Zonuebeke, is er geld in lee-
ning te bekotneu nits goed bezkt.