l'J? - - -■1 acquièrent une importance telle que loule espèce de rivalité cesse entre les différentes branches de l en seignement qni toutes si on en excepte Ies^ arts graphiques, ont une influence incontestable, puisque toutes concourent un but commun. Ici, Messieurs, je puis rencontrer une objection les langues sont une afl'aire de mots l'intelligence n'y est pour rien. Il y a un an, je crois avoir fait justice d'une accusation de ce genre appliquée l'histoire. Voyons si les langues méritent mieux que l'histoire le reproche de n'exercer que la mémoire. Si l'on n'a en vue que la partie usuelle du langage partie que l'homme le plus inepte apprend malgré lui, lorsqu'il se trouve transporté au milieu de po pulations parlant un autre idiome que le sien, le reproche est fondé. Si en articulant ce grief, on a en vue ces tristes héritiers des anciennes écoles latines, épouvantai! et fléau de la jeunesse je dis encore que le reproche est fondé. J'ajoute que tout homme éclairé doit se garder de confier ses enfants des maîtres pédans et barbares qui, au lieu de développer l'intelligence de leurs disciples, semblent n'avoir d'autre mission que de l'abrutir. Pour eux, en effet, renseignement des langues se réduit imposera grand renfort de pensums un élève timide la tâche d'apprendre de mémoire d'indigestes rudimens; exécuter péni blementet grands coups de dictionnaires des thèmes qui ne contiennent pas même les règles des leçons apprises; traduire les écrivains de la laugue étrangère dans la langue ou plutôt dans le jargon maternel, flamand ou français. Messieurssi c'est sur cet enseignement que le reproche se base, le reproche ne peut nous atteindre, car cet enseignement n'est pas le nôtre. Initiés de bonne heure la partie matérielle du langage, nous disons de bonne heure, parce que nous sommes convaincus que ce n'est que dans l'enfance qu'on peut bien digérer ce qu'il y a dans une langue de plus rude, de plus ardu, les élémens, et que nous ne sommes pas de ceux qui voudraient restreindre l'élude des langues anciennes trois ou quatre années, familiarisés dès l'enfance, disons-nous, avec les éléments constitutifs des langues, les jeunes gens sont amenés par une gradation insensible l'intelli gence des chefs-d'œuvre de l'antiquité. Iles thèmes, tous d'imitation, n'ont pour but que de leur rendre plus saisissant Je génie des langues anciennes, de les initier aux difficultés qu'elles ren ferment de les forcer se remémorer les règles apprises dans la grammaire et soigneusement véri fiées sur les auteurs. Les traductions dans la langue maternelle, d'abord littérales, ensuite conformes au génie du français ou du flamand, sont un exercice qui, tout en forçant l'élève bien pénétrer la pensée de l'écrivain étranger, l'oblige en même temps, pour faire passer cette pensée dans la langue maternelle, une étude assidue et continuelle de celle dernière. De la Messieurs l'incontestable avantage pour l'élève d'acquérir de bonne heure l'aisance et la fa cilité de rédiger dans la langue maternelle. Surveillé par le professeur il acquiert la connaissance de toutes les beautés, de toutes les ressources, de toutes les difficultés, de tous les idiotismes du langage. Astreint comparer sans cesse le génie des langues différentes, il acquiert l'habitude de raisonner; et sous l'influence de cette habitude l'intelligence grandit, le jugement se forme. Devons-nous ajouter que l'explication pure et simple du texte sous le rapport grammatical et littéraire ne suffit pas qu'il faut y ajouter l'expli cation nette et précise de toutes les données d'his toire de géographie de mœurs de coutumes de législation, de politique, d'industrie, de commerce que renferme ce même texte. Etdevons-nousajouler que de la comparaison de ces données avec ce qui se une barque si gracieuse de forme qu'il était difficile en la voyant d'échapper U teulation d'une promenade sur l'eau. Du côté ver*lequel se dirigeaient Guillaume et Béatrix la pelouse touchait au parc planté de hêtres, de pins, d'ormeaux et de chênes séculaires. Dans ses piofondeurs suivant l'axe de la façade posté rieure de la maison s'enfonçait une large allée couverte d'ombres par une épaisse voûte de feuillage. Quelle belle journée! dit tout coup Béatrix. Pourquoi faut-il qu'il s'y soit mêlé quelque chose de triste Pauvre jeune homme je ne le croyais pas si malade Vous voulcx parler de M. le duc de Reichstadt Si vous saviez monsieur Guillaume combien ceznalbeureux prince a de généreuses et uohles qualités Vous le connaissez donc C'est-à-dire que je croyais connaître M. le lientenant Franz. Aujourd'hui seulement j'ai appris quelle était son illustre origine. Vous l'avez rencontré quelquefois? -Souvent, dans mes promenades au milieu de la plaine de Wagram. C'est ce qu'il paraît aussi sa promenade favorite, et Cela »e conçoit. Qui pourrait lui parler de la grandeur de son père avec autant d éloquence que ce glorieux champ de bataille! Puis il est ocjssî« nué dit-on pour l'art militaire, cl sans doute il y vient chercher le secret des savantes manœuvres par lesquelles son père a rctrpoilé taul de victoires. L'archiduc 1 accompagnait quelquefois. passe aujourd'hui naissent pour l'élève une foule do réflexions qui ne contribuent pas peu au but que, selon nous l'enseignement moyen doit atteindre. Si sa mémoire n'est plus cuDivée l'exclusion des autres facultésune part légitime lui est faite cependant l'élève lui confie les morceaux les plus saillants des auteurs qu'il a traduits ou analysés et ces extraits des grands modèles de l'antiquité et des temps modernes seront pour lui des compagnons fidèles toujours disposés prendre leur part des peines et de joies dont la vie est semée. Si nous convenons, Messieurs, que les langues anciennes bien loin d'être une simple affaire de mots, sont au contraire appelées jouer dans l'édu cation publique le rôle important que je leur ai assigné force nous sera d'avouer que toute mesure qui tendrait diminuer l'influence de ce rôle ne pourrait être que très-funeste pour l'avenir litté raire et scientifique de la nation. En présence des magistrats éclairés qui président la direction des affaires de notre belle commune, toute crainte doit cesser; sous un ministère sage éclairé national prenant cœur lous les intérêts de la patrie toute appréhension doit disparaître. Gardez-vous cependant de croire, Messieurs, qu'obéissant la réaction qui se manifeste en faveur des humanités et qui tend leur restituer ce que leur avaient enlevé dans une foule de localités, et les préoccupations de i83o, et un engouement irré fléchi des intérêts matériels je sois disposé faire bon marché de la géographie, de l'histoire, des lan gues modernes, des mathématiques. Non, Messieurs, le faisceau scientifique et littéraire qui constitue l'enseignement moyen est seul capable d'amener le résultat quej'ai signalé votre attention. Lui seul en exerçant et en développant toutes le» facultés, peut donner l'individu celle rectitude de juge ment celte force d'intelligence celte raison droite qui pour tous sont indispensables dans la vie com mune, dans la pratique des devoirs et des droits civiques et qui, pour quelques-uns peuvent être considérés comme une sorte d'initiation fatale la culture des sciences qui mènent aux professions savantes. DISCOURS DE M. ERN. MERGHELYNCK. Messieurs, A la veille de voir intervenir une loi qui donnera au pouvoir central la mission d'organiser renseignement moyen en Belgique, la commission directrice ducoilége croit opportande saisir l'occasion que lui offre la solennité de la distribution des prix, pour présenter ses concitoyens un exposé rapide des vicissitudes par lesquelles notre institution communale a passé depuis 18-30, des changements qu'elle a subis et des améliorations qui y ont été opérées. Choisi par mes honorables collègues pour vous présenter cet aperçu, j'ai accepté avec l'assentiment du président de la commission M. le baron Vanderstichele de Matibus, au nom de qui je porte la parole, ce délicat mais noble mandat. Quoique convaincu de r»iou iusuflisauce, je ferai mesefforts pour pouvoir répoudre l'attente de mes collègues et j'espère que mes auditeurs auront la bienveillance de me prêter u» moment d'attention. Réorganisé sousle régime hollandais l'établissement communal était le seul que comptât la vifle. Le gouvernement avait alors le monopole exclusif de l'enseignement. A la révolution de 1830 l'opinion publique se prononça vivement en faveur de la liberté d'instruction et les institutions qui avaient été fondées l'époque du monopole inspirèrent en général peu de sympathies. Presque toutes fui ent disloquées, et, dans les premières années de notre régé nération politique le nombre des établissements d'instruction moyenne fut très-reslreint. La ville d'près ne put se décidera suivre l'exemple d'autres cités qui abandonnèrent la direction de leur collège communal d'autres mains, et bien» que jusqu'en 1830 les sympathies qu'inspirait cette utile institution ne furent pas très- vives grâces au bon esprit qui animait le corps professoral et son zèle persévérantle collège se maintint. Après la promulgation de la nouvelle loi communale des élections nouvelles modifièrent les principes qui avaient guidé l'administration jusqu'à celte époque et des mandataires communaux furent choisis dont les dispositions l'endroit de l'enseignement laïc étaient plus favorables, A peine installéc,oe fut un des premi rs objets qui attirèrent l'attention sérieuse de l'autorité communale nouvellement élue. Elle consacra ses soins mettre le collège sur un pied qui lui permit de rivaliser avec ce que le3 établissements d'instruction moyenne des villes de s coud ordre offraient de plus satisfaisantun nouveau règlement f\.t formulé et adopté. Les attributions des divers membres du corps professoral furent fixées. Enfin l administration se consacra avec dévouaient consolider les bases de notre collège communal et réussit dans sou œuvre, la satisfaction générale. Je passai un jour près d'eux et j'appris le lendemain que le pVince haï les avait questionné un paysan sur mon compte. Je ne m'élonue plus maintenants'il paraissait si bien vous connaître. Comment cela Oui, quand j'ai parlé de la lettre dont j'étais porteur de la part de votre grand'mère, l'archiduc a fait do vous l'éloge le mieux senti. J'ai su par lui que dans leur reconnaissant enthousiasme les paysans vous appelaient la cliâtelaioe de Wagr am. Précisément en ce mo ment même vous sortiez cheval de Siissenbrunu. Je n'oserais pas affirmer que l'archiduc vous ait aperçue le premier de nous trois; mais quoique vous fussiez assez loin en vous voyaut il vous a re connue tout de suite. Tenez, regardez m'a-t-il dit, c'est elle, c'est Mrae Stil 1er, c'est la châtelaine de Wagram Béatrix ne put s'empêcher de sourire. Il parait dit-elle, que l'archiduc avait pris sur moi de minutieuses informations. Toutefois je ne lui en veux pas de sa curiosité, et je ne puis qu'être touchée de l'indulgence qu'a montrée, en parlant de moi,un homme dont l'àiue est si loyale et si haute. M ais, demanda Guillaume, tout s'est-il donc borné quelques rencontres entre le lieutenant Franz et vous Je l'avais plusieurs fois croisé dans les différents chemin* qui coupent le iViansfeld lorsqu'un jour près de Sussenbriinn j'allai visiter une pauvre vieille femme malade, pour savoir si mon as»ii- Mais aveo le temps, l'expérience fit comprendre que la liberté de l'enseignement ne donnait pas tout ce qu'elle avait promis et alors une réaction s'opéra dans l'esprit public. Pendant longtemps on paraissait peu convaincu de la nécessité d'organiser l'enseignement secondaire au frais de l'état. Dans un but que je neveux pas re chercher, on avait répandu avec ardeur l'idée que la libre concurrence aurait pu suffire toutes les exigetioes. La statistique, les inspections, le jury d'examen fournirent des preuves incontestables des suites funestes qu'avaient eues pour l instruction de la jeunesse le principe de la liberté absolue appliquée sans le contre poids d'un enseigne ment moyen organisé au frais de l'état. L'attention du gouvernement fut éveillée et il songea sérieusement examiner, sous toutes les faces, cette question si grave et si délicate. C'était eu 1840 et la première mesure favorable qui fut prise fut celle de l'institution du ooncours. Ce n'était encore qu'une espèce d'intervention indirecte de la part du gouvernement, mais cette création du ministère de 1840, pro duisit son apparition une satisfaction générale parmi toutes les personnes qui apprécient la valeur d'un enseignement public la hauteur des idées de l'époque. Les effets du concours se firent sentir instantanément tous les établissements dont les autorités commu nales n'avaient pas aliéné la direotion se firent inscrire pour y prendre part et se soumirent au patronage du gouvernement. L'au torité communale de la ville d Y près ne manqua pas de solliciter la faveur pour son collège dé pouvoir prendre part la lutte. Mais des améliorations avaient été introduites ailleurs dans l'instruction moy enne, et il était de !a plus haute importance de pouvoir placer l'institution de notre ville au niveau de ses rivales. Un subside, sollicité depuis longtemps au département de l'intérieur, fut enfin acoordé et l'on put compléter le corps professoral au gré dcs4exigences que le programme du concours avait créées. Une nouvelle division des matières de l'enseignement fut arrêtée et les cours se divisent en commerciaux et préparatoires et en humanités proprement dites. Les sciences mathématiques se parta gent d'après la division admise pour les classes latines et correspondent avec elles. Les études sont dono divisées au collège en deux grandes sections, la section commerciale et celle dite des humanités. La première compte quatre classes de français auxquelles sont joints deux cours d'arithmétique le premier élémentaire et le second d'arithmétique commerciale. Pour donner plus de facilités aux pères de famille, une classe élémentaiie où les plus simples notions des langues française et flamande sont expliquées, ouvre celte série. La section des humanités compte sept classes dans lesquelles ou enseigne tout ce que le programme ministériel prescrit et de manière mettre l'élève même de fréquenter immédiatement les cours de l'université avec fruit. Si les classes ne sont pas aussi nombreuses que dans les établissements d'un ordre plus élevé ce n'est point un vice dont les pères de famille paissent se plaindre, car le professeur peut s occuper spécialement du travail de chaque éleve, le stimuler, et souvent d'un sujet faible, parvenir en faire un excellent, quand le moment du développement intellectuel aura sonné pour lui. Dans les classes nombreuses une sollicitude aussi particulière est moralet- ment impossible aussi le professeur se préoecupe-t-il de quelques élèves éminenls et le plus grand nombre des jeunes gens n'attirant point celte attention qu'il est impossible de leur accorder, ne font plus aucun progrès et ne fréquentent les olasses que pour la forme. Qu'on ne se méprenne pas sur nos intentions, nous ne voulons pas louer l'établissement de la ville au dépens de la vérité. Depuis longtemps des preuves existent qui démontrent la bonté des études qu'on peut y faire, du moment que l'élève veut s'adonner au travail avec le zèle et la persévérance nécessaires. Les jeunes gens qui enle vaient les premiers prix dans notre établissement, ne se sont pas trouvés distancés, quand ils ont dû concourir avec des sujets qui avaient commencé leurs études dans des athénées qui jouissent d'une réputation méritée. Des élèves de notre collège qui, après y avoir fini une partie de leurs classes, l'ont quitté, ont figuré avec honueur dans les rangs des étudiants des classes supérieures des athénées de Gand ét de Tourna y' et y ont remporté des premiers prix. Au uom de l'administration dû collège et de leurs anciens professeurs, qu'ils reçoivent ici ce témoignage public de notre grati tude, pour avoir soutenu dignement l'honneur du collège où ils ont reçu une partie de leur instruction. Si nous voulions encore citer des preuves l'appui des bonnes méthodes d'enseignement qui sont pratiquées au collège communal, le concours les fournirait. Bien qu'aucun élève de notre établisse ment n'ait obtenu de prix jusqu'ici, les résultats des concours n'ont pas été sans éclat pour le collège, cette absence de prix peut s'expli quer facilement, en songeant que dans un grand nombre d'élèves, l'on doit rencontrer plus souvent un sujet remarquable. Si Ion veut juger de la force des études, il faut examiner qu'elle est la moyenne des points obtenus par les élèves et la preuve de la bonté de l'en seignement au Gollége d'Ypres, c'est le rang qu'il a toujours occupé dans la classification générale des institutions d'instruction secon daire. En effet, notre collège a su conserver une place moyenne entre lous les établissements qni ont pris part la lutte jusqu'aujourd'hui. Cependant le résultat des concours qui se sont succédé depuis 1840 n'a pas été sans faire descendre sur les fronts de nos élève5 quelques palmes que la jeunesse studieuse ambitionne si ardem ment. Pour la deuxième fuis le jeune Jules Kilsdonck a obtenu une distinction au conoours. Cette année il s'est placé au dix-huitième rang sur 235 élèves et le douzième accessit lui a été décern Déjà en 1845, une nomination lui était dévolue, c'était le vingt-unieme accessit, et sien 1848. pareille récompense ne lui est pas tombée eu partage rappelons-nous que la première épreuve a été annullée et que peud'éleves ont été couronnés, car il avait la vingt-unieme place et aucune nomination ne lui était échue. Un aussi beau succès mérite que l'autorité communale le recon naisse dignement et elle n'a pas voulu manquer oette occasion de faire connaître combien elle attache d'importance aux distinctions remportées au concours. Par décision du collège échevinal,.un prix extraordinaire sera remis au lauréat, par les mains de M. le bourg mestre, eu témoignage de la haute satisfaction éprouvée par l'ad- tance lui serait utile. Ma protégée avait pour mari un vétéran des armées autrichiennes, qui avait assisté jadis aux batailles d'Aspern et de Wagram et qui était devenu aveugle dans la campagne de Russie. Lorsque j'entrai je vis un cheval attaché la porte, et je trouvai dans la chaumière le prince eu petite tenue militaire habit blanc et pantalon bleu, sans décorations et sans insignes. La vieille, en lui parlant, ne l'appelait que M. Franz tout courtel le vétéran ne lui donnait pour tout titre que celui de lieutenant. On paraissait le connaître depuis longtemps et la familiarité avec laquelle on le traitait montrait oombïeu il avait été bm pour ces pauvres gens. Comment auraient-ils sonpçonnfé que celui qui ne dédaignait pas de venir s'asseoir dans leur humble chaumière était le petit-fils de l'empereur d'Autriche et le fils de l'empereur Napoléon La ma ladie de la femme était peu dangereuse. Elle guéritmais peu de temps après sou mari tomba malade son tour. Je sus que le duo de Keichstadt venait le visiter et lui apporter des secours régulière ment mais je ne le revis que le jour des funérailles du vétéran. Le vieux soldat avait vécu isolé; nul ami ne se présentait pour suivre sa dépouille. Le prince avec une profonde émotion s'approcha de moi- il me pria de rester quelque temps auprès de la pauvre veuve et, la tète découverte, il accompagna le cercueil jusqu'au cimetière. (La suit* au prochain n°.)

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Le Progrès (1841-1914) | 1847 | | pagina 2