BERG vas BEMUERTIGUEID
EXTÉRIEUR. FRANCE.
ANNONCES.
NOUVELLES DIVERSES.
TE WKE.
Donderdag, iG" September 1847, en volgenden
dag, telkens ten twee uren namiddag, zal'er geliou-
den worden, in den Lombaerd, te Ypt'e, Venditie
van het volgende
Goud, Zilver, Monters; een stuk La-
ken, een stuk geparkt Linwaed, wolle
Matrassen, Kleederen, Lakens, Sargien,
Courtepointen Koper, Tin en veel
andere voorvvcrpen
attention du cabinet de Vienne, l'empêcheront
de surveilter les empiétements de l'influence
moscovite dans les principautés du Danube.
La Gazette de TVeser qui se publie Brème,
assure qu'une lettre de New-York, émanant de
bonne source, annonce que le trésorier des
États-Unis vient de décider qu'il ne sera plus
permis aux bateaux vapeur français d'intro-
duire'd'autres marchandises que des marchan
dises françaises et suisses. Les marchandises
allemandes, belges et autres qui seraient intro
duites par cette voie ne seraient plus admises.
La commune de Cherac (Charenle-Iafé-
rieure) vient d'être le théâtre d'un drame san
glant qui ne le cède en rien aux plus atroces.
Un cultivateur du nom d'Etienne Bellot, âge de
61 ans, reçut le 20 avril une sommation d huis
sier pour avoir payer une somme de 15 fr. Sa
femme et sa fille lui firent avec beaucoup de
ménagements des observations sur les habitu
des tracassières qui le mettaient en querelle
continuelle avec ses voisins, ses parents même,
et lui attiraient de telles représailles. Belot,
exaspéré, saisit son fusil, s'arme d une fourche
en feret menace de donner la mort sa fille.
L'exécution suit de près la menace, et il fait
feu sur Rose Belot, qui tombe atteinte, entre
les deux épaules, de 17 grains de gros plomb,
puis il plonge sa fourche dans le visage et le
flanc de la malheureuse fille dont la mère prend
la fuite.
Mais Belot la poursuit jusque chez les époux
Père, où deux femmes la reçoivent et cher
chent la soustraire ses mauvais traitements.
Ce forcéné, pour atteindre sa victimefrappe
deux fois de sa fourche la femme Père, el lui
ouvre le ventre; elle tombe. La femme Quarré
est jetée la renverse par plusieurs coups du
même instrument, el la malheureuse épouse de
Belot, seule désormais en présence de son mari,
est assassinée sans pitié.
Belot laisse là ces trois femmes dont l'une
expire et les deux autres sont grièvement bles
sées. Il porte sa rage ailleurs. Il court chez son
gendre, le nommé Boisseau, qui entend ses cris
de fureur et se barricade dans sa cuisine. Il
brise une vître et ajuste par là Boisseau, qui
n'a que le temps de monter son grenier. Dans
l'impuissance de lui donner la mort par le fer
et le plomb, Belot veut avoir sa vie par le feu.
Il embrase une meule de paille adossée la
maison et il examine l'incendie avec une af
freuse joie. Il revient chez lui, allume un flam
beau et parcourt tous les appartements, met
tant le feu aux lits, aux meubles partout, si
bien que sa maison tt'offre bientôt qu'un amas
de flammes. Alors il vient s'adosser un mon
ceau de fourrages et contemple les ravages du
feu. On le voit longtemps dans cette attitude
et, au moment où l incendie semble perdre de
son intensité, comme si son infernal besoin de
destruction était satisfait, il incline la bou
che sur le canon de son fusil et se fait sauter la
cervelle.
On écrit de Limoges, le 5 septembre
Hier samedi, vers sept heures du malin, un
assez grand nombre de curieux stationnaient
autour de l'hôtel du Lion-d'or, attendant le
passagede M. le comte Maxence de Dumas, qui,
disait-on, avait parié se rendre de Haute-Fort
Poitiers (environ cinquante lieues) en huit
heures. L'intrépide coureur était parti de son
château de Ilaute-Fort, ce matin quatre heu
res; il en était un peu plus de sept lorsqu'il a
passé Limoges. Un cheval de relai l altendait
la porte du Lion d'Or; il n'a pris que le temps
de changer de monture, et il est reparti avec
la rapidité de I éclair par la roule de Poitiers.
Des sommes considérables sont, ce qu'on as
sure, engagées dans ce pari, qui rendrait les
anglais jaloux.
On écrit de Lille Lundi seulement, a eu
lieu la mise en liberté du jeune Logeois, im
pliqué dans lecrime d'empoisonnement commis
par Hortense Lahousse celle dernière persiste
i ans son système d'inexplicables tergiversations;
t
et 'son intention formelle est toujours de ne
s'expliquer avec sincérité que devant les juges
des assises. L'instruction se trouve, en quelque
sorte, entravée par le mauvais vouloir de celle
malheureuse, qui, du reste, acceptant avec une
audace cynique les conséquences de sa position,
semble braver la juslicedepuis qu'elle croit être
sure que, vu son âge, le maximum de sa peine
serait de vingt ans de réclusion.
Le commerce des fruits prend de jour en
jour des proportions plus étendues, depuis que
la spéculation anglaise exploite notre pays. En
cc moment encore, le steamer Anlwerpen em
porte environ 3.000 paniers de noix destinées
la consommation de Londres.
Le journal de Bilancin de Rome, an
nonce que le capitaine Lopez est parti pour
Marseille, afin d'y recevoir livraison de 3,000
fusils que le gouvernement pontifical aurait
achetés au gouvernement français pour armer
la garde civique.
Le Pape a dit au prince de Chimay, dans
une audience qu'il lui a accordée et où l'on
parlait du clergé belge qu'il réprouvait for
mellement toute immixtion du clergé dans les
affaires politiques du gouvernement, et que sa
volonté était qu'il se restreignit exclusivement
dans ses fonctions el ses devoirs spirituels.
Nous connaissons non loin de la ville une
femme âgée de 103 ans, la subsistance de
laquelle doit pourvoir en mendiant son fils âgé
de 34 ans et estropié. [Reçue de Nariiur.)
La Revue de Namur n'a rien exagéré en
portant 26 le nombre des candidats-notaires
postulant la place de Rhisnes; il y a vingt-huit
demandes au ministère de la justice.
Il paraît que le désordre envahit l'admi
nistration des postes en France on se plaint
partout de soustractions.
Les dernières nouvelles du Maroc font
pressentir que les hostilités commenceront pro
chainement entre les troupes royales et celles
d'Abd-el-Kader.
On vient de découvrir Birmingham un
atelier de fausse monnaie turque. La police
ayant été avertie par M. Zohrab, consul général
de l'ambassade turque, a fait arrêter le nommé
Édouard Darwin, au domicile duquel on a saisi
neuf tonnes de fausses monnaies turques, re
présentant une valeur de 2,375,000 fr. Le sieur
Édouard Darwin après avoir comparu devant
le magistrat de police, a été renvoyé en prison,
et devra comparaître devant les prochaines
assises de Warwick.
Des lettres de Sydney donnent quelques
détails sur un horrible massacre, commis bord
du navire anglais le Paul-Jonesallant Swan-
River (la rivière du Cygne). Le capitaine
Moollon forcé par le gros temps de relâcher,
le 15 août, Amboyna, en était reparti, après
avoir pris dans ce port un passager, M. Mid-
dlecot, son domestique et deux malais. Dans la
nuit du 24, tandis que tout dormait bord, les
deux Malais s'introduisirent dans la cabine et
poignardèrent le capitaine, le second, M. Mid-
dlecol, ainsi que deux matelots. Cependant, ne
connaissant aucun principe de navigation ils
épargnèrent la vie de deux ou trois marins
dans la crainte de se jeter la côte; puis, dans
le but de s'emparer de la cargaison, donnèrent
l'ordre ces malheureux de les conduire un
mouillage qu'ils indiquèrent, et où ils espéraient
pouvoir accomplir en sûreté leur œuvre de
rapine. Par un heureux hasard, ils furent ren
contrés, pendant la traversée, par le baleinier
anglais Brothersqui s'offrit de les prendre
la remorque, ce qui fut accepté et aussitôt
l'arrivée Copangsur la dénonciation de
l'équipage, les Malais furent arrêtés, sous la
double prévention de meurtre et de piraterie.
Leur châtiment ne s'est pas fait attendre.
Un huissier de l'arrondissement de Vou-
ziers (France) avait saisir un débiteur fort
difficile. Un malin il l'aperçoit dans sa boutique;
mais malheureusement, pour exercer la con
trainte par corps dans l'intérieur d'une maison,
il faut être assisté du juge de paix. Et qui lui
répond que lorsqu'il se présentera avec le ma
gistrat le débiteur n'aura pas disparu? Que
faire dans celte circonstance? Voici ce qu'il
imagina il s'empara d'un pot de magnifiques
œillets qui se trouvait sur la fenêtre et s'enfuit.
L'amour de la propriété fit oublier la prudence,
et notre homme, se voyant volé, ne songea dans
le moment qu'à reconquérir son pot d'œillets.
Il se mit courir après le ravisseur et le rejoi
gnit bientôt. Mais au moment où il allait saisir
l'objet qu'on lui avait dérobédeux recors
appostés là par les soins de l'huissierle saisi
rent lui-même. L'huissier s'est empressé de lui
restituer son pots d'œilletsen l'engageant
l'emporter avec lui en prison pour charmer ses
ennuis.
On écrit d'Amsterdam la Gazette de
Cologne
Le pays ne pouvant plus espérer aucune
réforme de la part du gouvernement, est résolu,
mettre en œuvre, pourse sauver lui-même, le
peu de moyens dont il dispose. Les élections
des membres des collèges électoraux pour les
états provinciaux vont avoir lieu incessamment.
Les villes de La Haye, de Leyde, de Harlem,
d'Amsterdam el de Rotterdam se sont enten
dues, afin de ne faire entrer dans ces collèges
que des hommes professant des opinions libé
rales. Elles espèrent par ces moyens faire
pénétrer l'élément libéral dans les étals provin
ciaux et, par ceux-ci, plus tlard dans la
chambre.
Les malles des Indes occidentales et du
Mexique sont arrivées par le Greal-Western
qui est entré dimanche Southampton. Les
nouvelles de Mexico, reçues par celte voie, vont
jusqu'au 2 août. Elles ne confirment pas celle
de la prise de cette ville par le général Scott
efles annoncent que celui-ci était encore
Puebla attendant des renforts, et que Santa-
Anna couvrait la capitale la tête d une armée
de 20,000 hommes.
Paris, 7 Septembre.
Le roi et la reine doivent se rendre La
Ferlé-Vidame avant de partir pour Compiègne.
Ils assisteront aux grandes manœuvres du camp
el une revue générale de troupes.
Les ministres de l'intérieur etdela marine
sont rentrés aujourd'hui Paris. Peu après leur
arrivée,un conseil decabineta été tenu S'-CIoud.
M. Gùizot a dû revenir aujourd'hui pour
assistera une conférence dont les affaires d'Italie
sont l'objet.
On assure que M. le maréchal Soult est
en ce moment très-gravement indisposé dans
sa terre de Soult-Berg.
Nous croyons pouvoir affirmer qu'un
envoi de 12,000 fusils au Souverain-Pontife, a
été décidé, et que M. Rossi est chargé d'offrir
ces fusils Pie IX, en lui laissant tonte espèce
de latitude pour le payement.
Nous n'avons pas hésité prédire le succès qu'ob
tient la Bibliothèque nationale, et les premiers
nous avons engagé M.' Jamar publier une seconde
édition de cette collection bien que la première eût
été tirée 8,ooo exemplaires.C'est que cette publi
cation était la réalisation d'une idée généreuse et
que confiée au talent d'hommes comme MM. Moke,
Gens, Juste, Borgnet, etc., il était facile de prévoir
qu'elle rencontrerait de vives sympathies sur tous
les points du pays. [Voir aux annonces.)
Deze Venditie zal gebeuren met comptant geld
en augmenlatie van den vierden penning.