DIMINUTION
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M. Georges Fabricius, violoniste-compositeur
allemand qui devait se faire entendre lundi
dernier ou Théâtre-Royal, s'est donné la mort,
la suite de la répétition de son concert, où il
a été en proie une agitation fébrile qui ne lui
a point permis de déployer ses moyens.
EXTÉRIEUR. fraxce.
ANNONCES.
DES HUITRES ANGLAISES
a a&'&va,
Sur la demande de M. Pollin-Ghesquiere,
adressée la dépulalion permanente, l'effet de
pouvoir établir une fonderie de suif sur un
terrain exlra-muros, le Conseil, après avoir pris
communication du procès-verbal de commodo
et incommoda qui ne relate aucune opposition,
émet un avis favorable, l'unanimité.
Le troisième objet l'ordre du jour est exa
miné par le Conseil et ne soulève pas de débats.
Tous les conseillers paraissent convaincus de
l'opportunité d'établir un droit de barrière sur
la roule vicinale qui joint le pavé d Ypres Lille
celui d Ypres Menin, en traversant le village
de Zillebeke. La question de principe est ad
mise l'unanimité mais le collège s'entendra
avec l'autorité communale de Zillebeke pour les
mesures d'exécution et sauf ratification du
Conseil.
L'autorisation est accordée l'administration
des Hospices civils de vendre des arbres hors de
croissance sur diverses propriétés. Les pièces
seront transmises au gouvernement provincial
fin d'approbation.
Le nombre des élèves nouveaux inscrits sur
les listes des enfants qui fréquentent 1 école pri
maire s'élève 83. L'institution communale
donne l'instruction gratuite environ 700 élè
ves, en y comprenant les adultes qui fréquen
tent l'école du soir et les élèves qui font partie
de la section de l'école dominicale. Rien n'étant
plus l'ordre du jour, la séance est levée.
Bruxelles, 8 Novembre.
C'est demain mardi, qu'a lieu l'ouverture de
la session législative. II est probable que, sui
vant son usage, le sénat vérifiera dans celte
première séance les pouvoirs des nouveaux
membres, qu'il se constituera et nommera la
•commission de l'adresse. La discussion du pro
jet d'adresse pourra donc être terminée celte
semaine, dans cette assemblée.
Quand la chambre des représentantson
ne pense pas que la vérification des pouvoirs
des nouveaux membres occupe plus de deux
séances. Si le bureau pouvait être constitué et
la commission de l'adresse nommée vendredi,
la discussion pourraitselon toute probabilité,
s'ouvrir mardi 16.
n~
M. le baron de Vrière, nommé gouverneur
de la province de Namur, a prêté serment
entre les mains du roi.
Un portefeuille trouvé dans sa chambre,
l'hôtel où il était descendu renferme des dis
positions qui ne laissent malheureusement pas
de doute sur le sort tragique de ce jeune
artiste.
Le désespoir semble avoir poussé M. Fabri
cius au suicide, en présence d'un avenir qu'il a
cru compromis par un insuccès.
On lit dans VOrgane des Flandres
La femme, au sujet de laquelle a eu lieu le
duel dans lequel Renodeyn a perdu la vie, s'est
présentée hier notre bureau et a soutenu
qu'elle n'avait jamais demandé la grâce de Re
nodeyn et que celui-ci n'hakitait point avec elle
depuis sa libération. Nous enrégistrons ce dire
qui, quant au premier point, est en contradic
tion avec ce que les journaux ont écrit dans le
temps.
Un fait de séquestration vient de donner lieu
l'arrestation du sieur Lignian et de son fils,
corroyeurs Binche. La justice de Charleroi
s'élant transportée leur domicilea trouvé
liée et garollée dans une chambre la femme du
sieur Lignian. On assure que cette infortunée
était depuis plusieurs années atteinte d'aliéna
tion mentale.
On nous écrit de Gand:
Les journaux ont jusqu'ioi rapporté d'une
manière assez inexacte les détails du duel qui a
eu lieu Genlbrugge-lez-Gand, le 3 de ce mois,
entre le sieur A. Renodeyn, de Bruges, et le
sieur De Lange, officier-payeur au 3e régiment
de ligne.
C'est entre quatre et cinq heures du soir que
la rencontre a eu lieu, Renodeyn était assisté,
comme témoin, du sieur Auguste De Schielere
de Lophem, actuellement domicilié Ledeberg.
Un militaire, nommé Quoilin de la garnison
de Gand, assistait M. De Lange. Deux coups de
pistolet ayant été tirés de part et d'autre, le
sort désigna ce dernier pour le coup suivant
lequel atteignit sou adversaire et lui coûta
la vie.
On assure que M. De Lange et son témoin ne
s'éloignèrent, en prenant la direction de la ville
qu'après avoir reçu du témoin de la victime
l'assurance qu il lui serait porté les secours que
sa position réclamait. Celle promesse toutefois
ne fut pas exécutée.
Renodeyn survécut encore quelques instants
ses blessures et son cadavre resta sur les lieux
même jusqu'au lendemain. Alors seulement la
police locale intervint et fit avertir l'autorité
judiciaire.
Au moment où commençaient les premières
informations de M. le juge d instruction, M. De
Lange de son côté s'adressait l'autorité mili
taire pour faire connaître l'événement de la
veille et manifester l'intention de se constituer
prisonnier.
Cet officier-payeur n'a jamais refusé de
nommer les témoins du duel, ainsi que le bruit
en a été répandu. Du reste les témoins ont été
connus même avant l'arrivée des magistrats du
parquet.
Le duel a eu lieu douze pas. Il était con
venu que le combat cesserait dès que l'un ou
l'autre adversaire manifesterait l'intention.
Renodeyn depuis sa sortie de prison ne
cessait de poursuivre la dame Herminie V. D.
M.... Celle-ci avait réclamé la protection du
sieur De Lange, afin de la mettre l'abri des
persécutions du dit Renodeyn.
Au mois de juin il avait adressé une première
provocation M. De Lange, mais au bout de
quelques jours l'affaire fut terminée l'amiable.
Au commencement de ce moisRenodeyn
renouvela ses poursuites l'égard de son an
cienne maîtresse et le lundi, deux novembre, il
provoqua de rechef l'officier-payeur. Le rendez-
vous fut fixé au lendemain et l'on en conçoit le
triste résultat.
M. De Lange, qui jouit de l'estime de ses
camarades et de la considération publique, est
renvoyé en police correctionnelle, par une or
donnance rendue samedi dernier. Les témoins
du duel sont renvoyés comme complices eu
vertu de la loi du 8 janvier 18-41.
NOUVELLES DIVERSES.
Les époux Masson sont mariés depuis 15
ans environ mais depuis celte époque ils ne se
sont vus et n'ont pu se parler qu'entre deux
guichets. Le jour de leur mariage, l'époux fut
brusquement enlevé aux douceurs de l'hymen
par deux gendarmes nantis d'un mandat d'ame
ner, décerné contre lui pour vol. Conduit
Amberl, il fut condamné cinq ans d'empri
sonnement. A l'expiration de sa peine, il revint
dans son domicile, croyant y trouver sa femme.
Là il apprit qu'après I avoir attendue impatiem
ment pendant cinq ans, sa moitié avait été
arrêté la veille, et conduit dans les prisons de
Monlbrison sous l'inculpation de vol. Con
damnée deux ans d'emprisonnement pour le
vol qui lui était imputé Françoise Morlevat,
femme de Masson l'expiration de sa peine
s'empressa de revenir chez elle, croyant son
tour trouver son mari. Mais ils ne devaient plus
se voir libres sur la terre Masson subissait
Riom une autre condamnation pourvoi. Libéré
dans le courant de Novembre 1841. Masson ne
prit pas la peine de venir jusque chez lui: il
apprit en chemin que sa femme venait d'être
condamnée, le 16 octobre précédent par le
tribunal correctionnel de Monlbrisoncinq
années d'emprisonnement pour volet il alla
chercher des consolations dans une autre con
trée. Après cinq ans d'absence, il s'acheminait,
la fin de 1846, vers son pays natal pour voir
sa femme, dont la libération devait être pro
chaine, lorsqu'en passant par Lyon il fut arrêté
pareequ'il avait jugé propos d'apporter sa
femme un cadeau sans bourse délier. Il fut
condamné pour ce fait dix-sept mois d'empri
sonnement. Sa femme, libérée le 30 novembre
1846, ne trouvant pas son mari au rendez-vous
qu'il lui avait donné, et s'impalienlant d'atten
dre plus longtemps, vient de commettre un
nouveau vol pour lequel le tribunaîcorrection
nel de Monlbrison dans son audience du 16
octobre, l'a condamné six mois d'emprison
nement. L'époque de sa libération correspond
avec celle de la libération de son mari.
Des vols d'une audace incroyable avaient
été commis Marseille. La maison d'un cour
tier avait été mise au pillage pendant qu'il se
trouvait la campagne avec sa famille, et une
dame veuve aurait été dépouillée de ses bijoux
et de son argenterie tandis qu'elle était aux
vêpres.
L'auteur de ces méfaits, qui avaient jeté une
certaine alarme vient d'être arrêté. C'était un
bandit fashionnahleparfaitement couvert et
doué de la physiQnomie la plus honnête du
monde. Ce monsieur s'était logé dans une mai
son d'un étage dont il était le seul habitant,
l'extrémité du cours de Villiers, au fond de
l'impasse des Capucins -, ce quartier, moitié ville,
moitié campagne, était éminemment favorable
au genre de vie retirée et paisible que s'était
composé notre voleur.
Sa jolie maison isolée, aux contrevents verts,
lui devait être, un dépôt insoupçonné des mar
chandises qu'il se procurait par i'exercice de sa
dangereuse industrie. Un jardin d'où l'on dé
couvre une vue magnifiquedépend de celte
maison; il s'y livrait la culture et l'hybri
dation des fleurs dans les moments qu il pouvait
dérober ses occupations habituelles. Ce voleur
passait pour un homme très-rangé parmi ses
voisins, et de fait on a trouvé chez lui une foule
de bijoux et d'autres objets de prix, classés
avec un ordre admirable. L'intervention impor
tune de l'agent Vassal dans ses petites affaires,
l'a empêché, nous assure-t-on, de conclure un
mariage avantageux, avec une demoiselle sur
le retour qui jouit de dix mille livres de renies.
Paris, 7 Novembre.
On a signalé depuis quelques mois sur le
littoral de la Bretagne des petits bâtiments
anglais, sur lesquels se trouvent des ingénieurs
hydrographes, qui semblent chargés de relever
les côtes de France, pour corriger les anciennes
cartes marines, qui existent en Angleterre.
du prix
HT ®H ©ÂNGÂLË.
caa&a© ©dispos,
chez la vye MORTIER et Co:up,£,
ESTAMINET-RESTAURANT,
marché au poissox, n° 2, a ypres.
Par cent4 fr.
La grande tonne200
La demie tonne100
Le quart de tonne 48
Le huitième de tonne 26
Le seizième de tonne 12
La veuve mettra le soin et la diligence les pins
empressés pour satisfaire aux commandes qui lui
seront faites et elle espère, par la conservation et la
fraîcheur de ses huîtres et la diminution des prix,
mériter la préférence.
La veuve MORTIER et Comp*.