Bibliographie* RÉVOLUTION BELGE LU. gionle collège communal languissant qui coûte 16,000 francs, etc. Non, adorable BAZ1LE. nous ne tous croyons nullement sur nos brisées pour capter les fa veurs du Conseil communal, qui ne peut uous faire aucune faveur; non, car vous êtes trop bien subsidié pour* insulter am hommes les plus notables, pour injurier les habitants qui ne veulent pas du joug clérical et qui l'ont secoué, pour calomnier enfin le libéralisme Yprois. Oui, nous le répétons, vous suez la haine et le fanatisme par tous les porcs, et les plus mau vaises passions ont fait élection dedoroicile dans le bureau du Journal des Baziles. Ce ne sont pas là des injures ni des assertions vagues, deux fois par semaine vous en livrez une preuve au thentique. Pour cette fois, il vous a plu de déclarer que vous ne défendiez pas le clergé, que vous n'aviez aucune mission cet égard. Mais alors, qu'ètes-vous? que représentez-vous? Une cote rie haineuse et dont la plus grande jouissance est d'attaquer l'administration communale de la manière la plus déloyale, car si vous mettiez de la loyauté dans vos critiques, tous ne pour riez vous adonner celte manie de calomnier toi t et travers. Nous aimons beaucoup votre roideur de principes. Quels sont vos principes, faites-les connaître! Us sont au moins jésuitiques, car la conduite que lient la feuille des BAZILES est cet égard un indice auquel on peut ajouter foi sans crainte de se tromper. Occupons-nous d'une allégation du Journal des Baziles qu'il doit trouver bien fondée, puisqu'elle est répétée dans un second faclum. Il s'agit de l'accusation d'avoir enflé les articles de recettes du budget. Mais il faut que l'envie de mentir soit bien irrésistible chez les scribes religieux, puisqu ils avancent les contre-vérités les plus grossières sans sourciller. Cependant, ils n'avaientpour s'assurer du contraire, qu'à consulter la colonne du budget où se trouvent renseignées les recettes effectuées pendant l'exercice 1846. Celle assertion Au Journal des Baziles est inexacte de tous points et la preuve se trouve fournie par le budget, dont il prétend que les recettes sont enflées. Les saints personnages reviennent encore sur la médaille qui a été distribuée I administra tion communale et mentionnent qu'ils ne se sont point opposés celte ovation nous le crovons facilement et nous vous aurions défié alors de vous opposer une mesure quelconque, la peur vous galoppaitet vos pareils ne disent des injures d'ordinaire, que quand il n'y a rien craindre. Mais il y a quel que chose de plus mirobolant, c'est que les fi nanciers du Journal des Baziles auraient voulu que l'alimentation de la ville pour ainsi dire put se faire sans dépense. Voilà bien nos fana tiques qui ont encore une foi robuste dans les miraclesbien que depuis longtemps il ne s'en fasse plus. Mais c'est égalla régence devait faire des miraclesou l'ovation n'était point méritée. Constatons qu'il n'est pas encourageant après avoir fait ce qui était possible et peu de frais, pour atténuer les effets de la disette, de voir de haineux personnages qui ont pro filé des bienfaits, conséquences des mesures prises, injurier et calomnier les administrateurs qui se sont sacrifiés au bien-être de leurs con citoyens! Dans un second article, un financier clérical, admirateur de M. J. Malou, qui a fait un bud get pour l'état dont quelques articles de recet tes étaient enflés outre mesure comme l'accise sur les sucres et le produit du chemin de fer, qui n'atteindront pas les prévisions du budget, a cru pouvoir répéter l'accusation. Nous avons déjà répondu et nous laisserons ce financier, qui ne s'est jamais occupé probablement que du budget de sa cuisinière, divagueràson aise, car il ne mérite pas d être réfuté. Mais nous devons relever une intention mé chante dans ses remarques saugrenues sur le budget: Une réduction réelle a été opérée au budget par suite d'un retranchement de 4,000 francs au bureau de bienfaisance. En jésuite fini, il n'ignore pas que rien n'a été retranché, mais il essaie d'exciter ainsi les classes inférieu res de la population contre l'administration. Le crédit ordinaire, d'environ 7,000 faancs a été alloué au budget. Mais le bureau de bien faisance, par suite des circanslances, a demandé une augmentation de 4,000 francs. C'est celte somme qu'on n'a pu accorder, mais que le Conseil n'a pas refusé, se réservant de l'allouer par un crédit supplémentaire, si le besoin s'en fait sentir. La coterie cléricale au fond est furieuse de voir que le Conseil soit parvenu faire son budget sans augmenter les charges des habi tants. Alors les scribes religieux de la béate feuille auraient eu un beau thème, si des res sources extraordinaires eussent dû être créées. Comme ils auraient crié au gaspillage! Mais hélas la situation financière était telle, que le Conseil a pu se passer de leur donner celte joie, et aussi les remarques sur le budget ont- ils dû finir par quelques insinuations menson gères concernant le collège communal, si peu languissantque cette année environ dix élèves du collège épiscopal ont quitté ce dernier éta blissement, pour suivre le cours de celte insti tution si détestée du clergéqui n'a pas pu le renversermalgré tous ses efforts pour y par venir. Nous devons, pour mémoire faire ob server que le Journal des Baziles continue de soutenir que le collège de la ville absorbe une somme de 16,000 francs, tandis qu'en réalité il n'est porté que pour celle de 11,850 francs, déduction faite du minerval payé par les élèves, porté aux recettes extraordinaires. Celte persistance dans un mensonge si sou vent relevé et toujours répété, donne la mesure de la bonne foi de ces scribes religieux qui se moquent le plus joliment du monde de la Vérité et de la Justice, quand ils ont le moindre intérêt les nier. La discussion du budget de l'intérieur est com mencée depuis lundi. Un seul jour a suffi pour la discussion générale qui précède celle des articles. Elle n'a roulé que sur les destitutions des fonction naires et nous croyons qu'on ne l'a entamée que pour donner l'occasion M. D'Huarl de se poser en victime plus ou moins intéressante. Le système destitutionnel (langage de M. De Mérode) a été for tement blâmé, et l'on comprend pourquoi les con servateurs qui ont bourré toutes les fonctions de leurs créatures, frappent d'estoc et de taille, pour les y conserver. Que leur importe d'ailleurs la mo ralité politique des fonctionnaires aujourd'hui blancs, demain noirs, pourvu qu'ils y restent. Les conservateurs entendenl la conservation d'une très- singulière mais très-positive façon. Dans la séance du Conseil communal qui s'est tenue huis clos, une députation, composée de MM. Alphonse Vanden Peereboom écbevin Th. Vanden Bogaerde et Boedt, avocat, conseillers, a été chargée de présenter les reinercîments et les sentiments de reconnaissance de la ville d'1 près M. le ministre de la guerre, pour le témoignage de bienveillance qu'il lui a donné, eu y fixant le siège de l'école militaire d'équitalion. Nous apprenons que les quatre industriels de Messines, qui ont pris part l'exposition nationale des produits de l'industrie, MM. Cillau-Legrou, Tibaux-GodtschalckJ. Couvreur et Delobel frères, sont appelés Bruxelles, pour recevoir la récompense qui leur sera décernée le Jeudi, 16 Décembre, et qu'une brillante réception leur est réservée Dimanche, 19 de ce mois, 3 heures de relevée. Dans la nuit du 11 au 12 de ce mois, le nommé Charles VanCoillie, âgé de 77 ans, meu nier, demeurant Dixmude, est tombé du haut de son moulin, terre, etasucdômbé quelques heures après celle chùte. Le Journal de Bruges a, le premier, annoncé la découverte de gisements de couches de mi nerai de fer dans les Flandres, mais il avait cru devoir taire le nom de l'ingénieur qui les a découverts. On a voulu nier l'exactitude de celte nouvelle, on l'a mémo tournée en ridicule, comme si tout ce qui peut concourir aug menter la richesse de nos contrées n'était pas digne de fixer l'attention. Aujourd'hui, le doute n'est plus permis; Vin dépendance confirme en ces termes l'exac titude de nos renseignements Une nouvelle source de richesse paraît décidé ment s'ouvrir pour le» Flandres. On assure que M. Bidaut, ingénieur des mines, chargé de faire des explorations dans ces provinces, a constaté l'exis tence de gisements abondants de minerai de fer, dans dix-sept communes de la Flandre. Le Politique n'en démord pas, il poursuit la tâche ingrate qu'il a entreprise il essaie de démontrer que M. Nolhomb aurait organisé des cours normaux dans les écoles primaires supérieures de l'état Et quand on objecte au Politique que les cours normaux n'ont existé que sur le papier, savez-vous ce qu'il répond C'est que des difficultés de détailsle mauvais vouloir des communes et mille obstacles sont venus paralyser les efforts du gouvernement. Cette assertion est le contre-pied delà vérité, et le défenseur en titre de M. Nolhomb ne doit pas ignorer que cet homme d'état, obéissant la volonté des évêques, a proposé aux grandes villes qui devaient avoir des écoles primaires supérieures des conditions tellement onéreu ses qu'elles ne pouvaient être acceptées. On jouait ainsi le jeu du parti clérical, on favorisait ses vues d'envahissement en matière d'instruction politique, et lorsque les libéraux se plaignaient de cette scandaleuse complicité, on se retranchait derrière le mauvais vouloir des communes, derrière les difficultés de détails. La lumière s'est fait jour aujourd'hui, lu let tre de M. Bommel ne laisse plus aucun doute cet égard il y avait connivence entre lepisco- pat et M. Nolhomb, et le Politique écrirait encore dix articles sur ce sujet qu'il ne ferait pas prendre le changea l'opinion publique. Journal de Liège.) Le Messager contient un article sur la né cessité de frapper d'une espèce de patente les fonctionnaires salariés par l'Etat, l'effet de les faire concourir au partage des charges du pays. Voici en quels termes il résume son opinion Nous croyons qu'il serait juste d'établir, au profil du trésor, un impôt progressif sur tous les traitements de fonctionnaires publics, en exemp tant ceux au-dessous de 2,000 fr., dans la pro portion suivante, par exemple: de 2,000 2.500 - 1 p. c. 2,500 3,000 - 2 3.000 3 500 - 2 1,2 p. c. et ainsi de suite, en augmentant de 1 p. pour chaque augmentation de traitement de 1,000 francs, de sorte que sur le traitement de 30,000 francs de monseigneur l'archevêque de Maliues, il y aurait une retenue de 2,500 fr. sur celui de M. Van de Weyer, ambassadeur Londres (80,000 fr.), une retenue de7,000 fr.; sur celui de M. Nolhomb, plénipotentiaire Berlin (50,000 fr.) 4,000 fr. et ainsi de suite.» PUBLICATION NOUVELLE SUR LÀ Dans notre numéro du 28 Novembre dernier, nous avons promis nos lecteurs, de les tenir au oourant de cette intéressante et utile publication. Après être entrés dans quelques détails sur le but et le sujet de l'ouvrage, après eu avoir démontré l'utilité générale, nous avons ter miné notre article par quelquea lignes extraites et d'après lesquelles on peut se faire une haute idée de la profession de foi de l'auteur, de l'impartialité de ses idées et de la manière dont il conduit son important travail. En effet, M. Poplimont se dégageant des liens presqu'inextrioa- bles des difficultés que l'on éprouve raconter une histoire contem poraine, s'éloigne par la pensée, de notre époque, et juge des hom mes et des choses, eomme si les ans étaient perdus depuis longtemps dans la poussière de la tombe, et comme si les faits accomplis n'exer çaient pins aucune influence sur nos passions politiques et sur nos intérêts privés. C'est ainsi qu'il observe une impartialité louable. Ses récits pit toresques et variés, fourmillent de petits détails intimes que le leo- teur recherche avec avidité; les caractères et portraits qu'il trace des hommes politiques, atteignent, comme ressemblance morale, le même degré d'exactitude que l'artiste chargé des illustrations du livre, observe dans la ressemblance physique.

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Le Progrès (1841-1914) | 1847 | | pagina 2