BOOM EN, EXTÉRIEUR. France. ANNONCES. 81 KOOPEN SCIIOOAE 1nstinct, a fait chaque jour plus de douze lieues pour apporter la sœur de son maître des nouvelles de ce dernier Enfin, il y a peu de temps, la journée s'écoula sans que celte fille vît arriver le fidèle messager. Elle partit la fin du jour, pleine d inquiétudes qui ne tardè rent pas se réaliser. Le bon homme, après une agonie de plusieurs heures, avait rendu le der nier soupir, et le pauvre chien avait vainement attendu qu'on lui confiât le message d'habitude. Un grand nombre de suisses qui se trou vent en ce moment Paris, ont rédigé une adresse M. Thiers, pour le féliciter du discours qu'il a prononcé la chambre des députés. On lit dans la Presse: M. Pellat, professeur la faculté de droit de Paris vient d être nommé doyen de la faculté la place de M. Hippolyle Royer-Collard. Italie. On écrit de Livourne en date du 30 A onze heures, il est arrivé un bateau vapeur de guerre napolitain il Nottanovenant de Naples. Le commandant a demandé voir sur le champ son consul II a dit qu'il avait un passager, le maréchal del Carretlo. Le peuple dit que c'est le roi en personnne qui est bord. Le Capri attendu de Naples n'est pas en vue. On lit dans YAlba du 30: Une lettre qui nous arrive de Rome, par voie extraordinaire, porte que le 27 le bruit courait dans cette ville qu'une nouvelle insurrection aurait éclaté Naples. Celte nouvelle mérite confirmation On lit dans la Patria: Plaisance, 25janv. Aujourd hui on a lu pour la troisième fois la garnison autrichiennel'ordre du jour du général Radetzkiet l'on a recommandé aux soldats de se tenir prêts agir au premier si gnal de leurs chefs, attendu que la révolution couve en Italie sous prétexte de réformes. On leur a donné entendre que les Italiens n'avaient pas besoin de réformes et qu'ils étaient trop heureux. L effectif de l'armée napolitainesecompo.se de 99,0611 hommes, savoir: soldats sous les drapeaux 60,463; soldats de la réserve 33.303; artillerie du littoral 3.293; dans ce chiffre, les suisses figurent au nombre de 6,124 hommes; l'artillerie suisse compte 171 hommes. 3 Ce malin, au moment où M. Dumas, profes seur de chimie la Faculté des Sciences, faisait son cours eo présence de douze cents auditeurs, une troupe d'étudiants s'était présentée une des portes de la salle en criant Messieurs, nous nous rendons la chambre des députés pour y porter la pétition des écoles, nous vous invitons nous suivre... A celte provocation si soudaine, les auditeurs du cours de M. Damas ont répondu par l'ex pression énergique et unanime de leur impro- bation Après une seconde tentative du même genre, également repoussée par les cris des vé ritables étudiants, les colporteurs de la pétition des écoles se sont retirés, et M. Dumas a pu continuer son cours ail milieu du silence et de l'attention de son auditoire. Messieurs, a dit l'honorable professeur, je vous sais gré de la réponse que vous avez faite la provocation qui est venue nous chercher au sein de nos tran quilles éludes. Je vous en remercie. Entre les instigateurs du désordre et vous, le pays saura distinguer les véritables amis de la liberté dên- seignemenl. Ces graves et nobles paroles ont été accueillies par les applaudissements de celte studieuse jeu nesse, qui a donné, dans cette circonstance, une si bonne leçon et un si bon exemple. On dit qu'un projet de loi va être présenté aux chambres, daus le but d'accorder des pen sions plusieurs membres de la famille de l'empereur Napoléon qui se trouvent dans une position peu heureuse. Affaire Warnery. Le tribunal correctionnel (8e chambre), présidée par M. d Herbelot, après avoir entendu la réponse de M. Rivière, défen seur de M. Warnery, s'est retiré dans la cham bre du conseil, pour en délibérer. Le tribunal est ensuite rentré en séance au bout d'une demi heure et a rendu son jugement, qui condamne M. Warnery un an de prison, 1,000 francs d'amende, le condamne 1,000 fr. dédomma gés-intérêts envers chacune des parties civiles, fixe un an la contrainte par corps et le con damne en outre aux dépens. VENDITIE van TE rOPEROGHE. SCHOONE EN ZWAERE EIKLN, IEPEN, ABEE- LEN, POPELIEREN EN WULGEN-UOOMEN dienslig toi allerhande slach van vcerken en otil brandhuut, zich bevindende als volgt, le weten 36 idetn Iepen, Popelieren en Wulgen. 4 koopen Eiken (Pair ta.) Nou s recevons aujourd'hui les détails des évé nements qui se sont passés Païenne jusqu'au 24 et Naples jusqu'au 29 janvier. Après les premiers jours de combat les différents comités de Païenne ont centralisé leur action en tonnant une junte de gouvernement, divisée eu deux sections, l'une dedéfense et l'autre d'administration. Dès le 2j, la junte a fait paraître un journal intitulé le Citoyen \il Citladino). Le général de Sauget, commandant les troupes envoyées de Naples, voyant l'impossibilité de ré duire la ville, a lait le 22 des propositions aux Pa- lermitains; elles ont été repoussées l'exception de celle relative l'envoi des vivres pour les prison niers enfermés sous la garde des troupes. Aussi les hostilités ont-elles recommencé le 22. On s'est battu ce jour-là avec beaucoup d'achar nement auprès du palais des finances, mais le plus grand effort a été lait au couvent du Novizziato. Vers le soir, les insurgés ont enfin réussi emporter cette position, où on a fait prisonniers un grand nombre de soldats. Le peuple les a bien traités et s'en est servi quelquefois pour pointer les sept ou huit pièces d'artillerie qu'il a pu réunir. D autres combats sanglants ont eu lieu les jours suivants après une lutte acharnée, la Banque et le Palais Royal de Pale rm» étaient tombés aux mains des insurgés. Le combat a duré une journée entière, et on dit qu'à celte occasion la ville aurait subi un autre bombardement. Leduc de Majo s'est réfugié au camp du général deSaujet, et le général Vial s'est embarque pour Naples. On dit qu'a la Banque 011 a trouvé 2 millions de ducats et que le nombre des soldats prisonniers est très-grand. Les nouvelles de Pulei me avaient produit une impression profonde Naples, où les symptômes se manifestaient depuis quelques jours d'un prochain mouvement populaire. Dès le 25 janvier, les chefs des libéraux modérés étaient en pourparlers avec les chefs du mouvement et l'on était convenu que l'on attendrait, avant de faire aucune démonstration populaire, l'effet des pétitions qu'on signait de tous côtés pour demander au roi une Constitution. Mais les chefs n'ont pas pu arrêter l'élan des masses. Le 26, dans l'après-midi, une foule considérable (trente mille personnes en viron) s'est portée dans la rue de Tolède, qui est la principale de Naples, en poussant les cris de Vive le roi Vive la Constitution! Alors l'autorité militaire, croyant ce mouvement grave, a exécuté les ordres donnés en cas d'émeute. Le drapeau rouge a été arboré au fort Saint-Lime, qui a tiré trois coups de canon, le fort l'OEuf y a répondu, et ce signal toutes les troupes de la gar nison sont sorties, ont entouré le château et se sont dirigées sur la rue de Tolède. Mais il était impossible d'y pénétrer trente mille personnes parcouraient en foule compacte cette rue gigantesque, toujours en poussant les mêmes cris de: Vive la Constitution! La cavalerie a voulu charger la foule, mais elle a été repoussée. Les jeunes gens de la noblesse et de la bourgeoisie embrassaient les lazzaroni, et les guides civiques fraternisaient avec le peuple. Les femmes agitaient des mouchoirs aux couleurs italiennes. Après quelques nouvelles hésitations, le roi ayant accepté les démissions de tous ses ministres, s'est décidé former un nouveau ministère, sous la pré sidence du duc de Serra-Carriola, ambassadeur de Naples Paris. Les autres ministres sont le prince de Torella, père d'un des jeunes gens arrêtés derniè rement pour motifs politiques; le prince Dentice, qui, avec M. de Torellla, jouit d'une considération méritée; M. Boiinanui, magistrat distingué; M. Cianciulli et M. Scovazia, sicilien, homme très-ca pable, mais d'une mauvaise santé. On dit que M. Cianciulli, qui est un administra teur habile, n'a pascru devoiraccepter le portefeuille qui lui était offert. Tous ces ministres, qui appartiennent l'opi nion progressiste modérée, se sont trouvés d'ac cord pour déclarer au roi que dans les circonstances actuelles, il fallait immédiatement proclamer la constitution ce qui a été fait ainsi que nous l'avons annoncé. D'après le décret organique, la constitution napo litaine est fondée sur les principes de la charte française deux chambres, l'uuedes pairs, l'autre des députés, l'inviolabilité du roi, la responsabilité des ministres, la liberté de la presse, la garde nationale. M. Del Carelto, ancien ministre de la police, a quitté Naples le 26 au soir, il est arrivé Gênes, le 29, sur le bateau vapeur le Neptune. Mgr. Code, confesseur du roi Ferdinand, s'est retiré dans un couvent Henevenlo. Paris, 0 Février. La discussion »ur les affaires de l'Algerie a été courte, mais elle n'eii a pas moins eu une grande importance par les explications que M. le général Lamoricière est venu donner la tribune et par les déclarations de M. Guizot. M. de Lamoricière avait s'expliquer devant la chambre sur le niolit qui l'avait décidé accepter les conditions que l ex émir mettait sa soumission. On a été étonne que M. de Lamoricière qui d'ordinaire manie assez bien la parole, se soit présenté la tribune avec un dis cours écrit, et celte circonstance a fait beaucoup de tort ses paroles, parce que l'on était tente de croire que son discours avait été débattu et révisé avant d'arriver la tribune. M. de Lamoricière n'a pas d'ailleurs donné des raisons bien concluantes. Il avait dit dans sa dépêche au gouverneur qu'il était impossible Abd-el-Knder de s'échapper et il a cherché atténuer cet aveu en expliquant que c'était là une formule de dépêche, mais qu'en réalité il avait seulement voulu parler de sa famille et de la dtù'ra de l'émir qui avait organisé des espèces de relais de poste sur la roule du désert pour favoriser sa fuite. Le col de Kerbous devant lequel devait s'arrêter Abd-el-Kader, a paru un peu embarrasser l'orateur, car ce col, la seule issue vers le désert, était fortement occupé par nos spahis. Mais M. de Lamoricière s'est tiré de cette difficulté en procla mant que la capture de l'émir aurait eu u:i moindre effet moral que sa soumission. Tout le plaidoyer de M. de Lamoricière est de la même force, et l'on éprouvait de la peine en voyant un général d'un aussi grand mérite militaire, condamné venir justifier sa conduite qui ne peut s'expliquer que par des ordres supérieurs qu'il n'a pu se dispenser d'exécuter. Quoiqu'il en soit, M. Guizot a paru ensuite la tribune pour déclarer qu'il n'admettait pas en prin cipe qu'un engagement pris par des généraux quel que haut placé qu'ils soient, put lier le gouverne ment mais il a ajouté que la promesse faite Abd-el-Kader n'en serait pas moins ratifiée en ce sens qu'il serait envoyé, non pas S'-Jean d'Acre qui appartient au sultan lequel ne reconnaît pas notre dominât ion en Algérie, mais A jexandrie qui. se trouve dans les états du vice-roi d'Egypte. M. Guizot n'a pas tout dit. II aurait pu ajouter que depuis un mois il a obsédé Abd-el-Kader de ses instances pour l'engager renoncer son transport en pays musulman, il aurait pu ajouter qu'il avait voulu le faire venir Paris et que l'ex-émir s'y était refusé taht que la promesse du général de La moricière et de M. le duc d'Aumale ne serait pas sanctionnée par le roi. TES GKOOTSTEN DEELE EIKEN, Op Maf.ndag. i4n February 18+8, te beginneri ten 1 ure namiddag precies, zal'er gehoudeu wor- den openbare Venditie van koopen zeer i° -- Op het behuisd gars gebruikt door Louis Lazoore, te Poperinghe, in den Hamhoek, by de herberg bel Abeel-hof, aen de St Six-straet, plaets der vergadering en alwaer de venditie zal beginnen 3 koopen Eiken 20 Opdegarzerie van het hufstedeken gebruikt by Thomas Saelen, te Poperinghe, digte by aen het voorgaende en van de herberg den Koekuyt ÎO idem Aheelen. En 3" In eene partie bosch gelegen tôt het zelve Poperinghe, in de^Eekhoek, langst de Proveu-

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Le Progrès (1841-1914) | 1848 | | pagina 3