EIKEV-ROOMEV, GM11TE LOKIR, FOIRE D'YPRES. STOKERIE, ANNONCES. 3 On parle de la retraite prochaine du gé néral Subervic qui n'a accepté que temporaire ment le ministère de la guerre. Le général Subervic, sera, dit-on, nommé gouverneur des Invalides. 1 ■- VERKOOPING YAN 155 KOOPEN EFFECTEN VAN MENAGIE, Met de Kleederen en Linwaed van dezelve overledenebestaende byzon- derlyk TE KOOPEN. BEKENDMAKIN&. EENE SCHOONE EN WEL GEKALANTE BINNEN DE STAD MEENEN, DOOR STERFGEVAL. VERKOOPING IN HET GROOT EN IN HET KLEIN, Van Kramers-Goederenaile soort van LintenReukwerken en vele voor- werpen van fantaisie van aile slach HET HUIS is ook tc koopen uit er liand. les droits de tous, est appele'e servir tous les inté rêts; le premier sentiment du gouvernement pro visoire a été de soulager les souffrances si vives des citoyens que la bataille avait amenée dans les rues. Des secours sont accordés aux blessés les tra vaux publics ont repris leur cours dans toutes les administrations; des ateliers nationaux fournissent aujourd'hui du travail plus de 100,000 ouvriers. Pendant que nous nous efforçons rendre le présent moins pénible, la commission permanente du gou vernement recherche tous les moyens de refondre pour l'avenir les plus grands problêmes de l'in dustrie. Grâce ces premières mesures, la paix des rues est rétabli mais la secousse d'une commotion aussi forte laisse encore un certain ébranlement dans les esprits comme dans les intérêts. Le petit commerce, qui n'a qu'un accès difficile la banque, a besoin qu'on étende jusqu'à lui le bienfait du crédit; le gouvernement provisoire s'oc cupe de créer très-prochainement pour lui un comptoir d'escompte. La presse, instrument si puissant de civilisation, de liberté, et dont la voix doit railler la républi que tous les citoyens, la presse ne pouvait rester en dehors de la sollicitude du gouvernement pro visoire, résolu comme il l'est maintenir tous les impôts pour acquitter les engagements et assurer le service de l'état, il ne pouvait considérer comme 1111 simple revenu fiscal une taxe essentiellement poli tique. Le timbre des écrits périodiques ne saurait être continué dans un moment où la prochaine convocation des assemblées électorales exige l'ex pression libre de toutes les opinions, de tous les sentiments, de toutes les idées. La pleine liberté de discussion est un élément indispensable de toute élection sincère. Le gouvernement provisoire, embrassant dans leur ensemble les intérêts les plus pressants, a dé- .crélé les mesures suivantes Art. 1". Le ministre des finances est autorisé par les considérations exposées dans son arrêté, payer d'avance, et dater du G mars, Paris, du i5 mars dans les départements, le semestre des rentes qui échoit seulement le 22. Art. 2. U11 comptoir d'escompte sera établi sous le litre de Dotation du petit commerce. Art. 3. L'impôt du timbre sur les écrits périodi ques est supprimé. Concitoyens, le gouvernement provisoire s'a dresse tous les contribuables, avec une pleine con fiance dans leur patriotisme. Les difficultés passagè res de la situation, ne lui inspirent aucune crainte; •la France intelligente, la France unie, est la plus riche et la plus forte des nations. La république, pour accomplir de grandes choses, n'aura pas be soin de l'argent qu'absorbait la monarchie, pour en (Taire des misérables. Mais sou action est l'action de tous; il faut que chacun serve la patrie, dans la me sure de ses moyensnous demandons aujourd'hui aux contribuables de payer d'avance l'impôt de l'an née, pour mettre le gouvernement provisoire même de secourir toutes les souffrances, de rendre l'activité toutes lus transactions et de répandre les 'bienfaits du crédit tous ceux dont le travail aug mente les richesses. Concitoyens, vous pouvez compter sur le dévoue ment inflexible du gouvernement provisoire, lais sez lui l'o; gueil de croire qu'il peut aussi compter sur vous. Les membres du gouvernement provisoire Armand Marrast, Garnier-Pagès, Arago, Albert, Marie, Crémieux, Dupont (de l'Eure), Louis Blanc, Ledru-Rollin, Flocon, Lamartine. La lettre suivante vient d'être adressée au mi nistre de l'intérieur Rouen, 5 Mars 1848. Citoyen ministre, L'ex-roi Louis-Philippe, caché depuis plusieurs jours dans les environs de Granville, a traversé, la marée d'hier au soir, de Honfleur au Havre, et là il s'est embarqué pour l'Angleterre, sur le bateau vapeur VExpress. Les préparatifs de ce départ ont été soigneusement gardés secrets, et les capitaines *les bateaux vapeur qui ont servi ce départ, sont même restés dans l'ignorance du fait auquel ils pré valaient assistance. Je n'ai été prévenu qu'à l'instant, par une des personnes qui ont coopéré cet embar- quemen t. Ainsi que nous l'avons déjà dit, la police de t sûreté n'a pas cessé de fonctionner, et depuis quel ques jours elle a fait de nombreuses arrestations; lesagents ont notamment arrêté hier et aujourd'hui S six des incendiaires de Rueil. Par suite des ordres donnés par M. Caussidière, délégué du département de la police, les agents ont arrêté plusieurs individus qui avaient installé sur les boulevards et sur les places des jeux de hasard, l'aide desquels ils trompaient la bonne foi des ou vriers. Partout les citoyens se sont empressés de prêter main forte aux agents de la police. la liberté corrigée par ellb-déme. Hier sous les arcades de la rue de Rivoli, deux fa çons de muscadins suivaient deux dames tour nure décente et distinguée; la suite de quelques propos hasardés, l'un d'eux s'avantura toucher le coude de la plus jeune, puis sur un geste d'indigna tion de celle-ci, il fait mine de lui prendre la taille, en disant tout haut, la main négligemment portée son chapeau ah! madame, au nom de la républi que. Un éclatant soufflet résonne l'instant même et notre homme en se retournant se trouve face face avec un grand gaillard aux formes athlétiques. Mais citoyen, je suis libre, je crois d'agir comme bon me semble avec ces dames. «Soit, lui répond le redresseur de torts, qui appartenait évidemment la classe de la petite bourgeoisie, mais moi, je ne suis pas moins libre de vous donner un soufflet. Et tous les passants d'applaudir. Il est question de composer le conseil des mi nistres de la république de »4 membres qui rece vraient chacun un traitement de 20,000 francs. Les 14 ministères seraient formés des départements des finances, des affaires étrangères, de la guerre, de la marine, des travaux .publics, de la justice, du com merce, des cultes, de l'intérieur, de la poste, des beaux-arts, du progrès,de l'agriculture, des colonies et de l'Algérie. S Mars, On lit dans le Moniteur universeljournal officiel de la république française Dans sa séance d'hier soir, 4 mars, le gou vernement provisoire de la république a fixé la convocation des assemblées électorales au 9 avril, et la réunion de l'assemblée nationale constituante au 20 avril. Il a, dans la même séance, adopté pour prin cipes généraux du décret qui va être rendu 1° Qpe l'assemblée nationale décréterait la constitution 2° Que l'élection aurait pour base la popu lation 3° Que les représentants du peuple seraient au nombre de 900 4° Que le suffrage serait direct et universel sans aucune condition de cens; 5° Que tous les français, âgés de 21 ans, se raient électeurs, et que tous les français, âgés de 25 ans seraient éligibles; 6° Que le scrutin serait secret. L'abbé Lamenaisa refuséau moment même de la révolution de février, de faire partie du gouvernement provisoire et il n'a pas accepté davantage l'offre qui lui a été faite d être nom mé ambassadeur de la république française près de la cour de Rome. Il a donné comme motif de ses refus le mauvais étal de sa santé. Les ambassadeurs de Prusse et d'Autriche ont quitté Paris et ils attendent dans leurs mai sons de campagne aux environs de Paris, les instructions de leurs cours. Les affaires ordinai res des ambassades sont traités par des secré taires de légation. BERENBMARIKG. schoone te weten Den MaendAG, 20° Maert i848, te beginnen len een ure precies, zullen openbaerly k verkocht wor- den, ten behoeve van de Burgerlyke Godshuizen, te Ypre, 103 koopen EIKEN-BOOMEN, staende in den boscli genaemd de llyblooten, in de gemeenle Zillebeke; En den Donderdvg, 23° der zelfde maend, ook ten een tire nainiddag i° 1-1 koopen Eiken-Boomen, staende in den bosch genaemd den Kleenen Huiker En 2° 38 koopen van gemelde aerd, staende in den Linde-Bosch, beide te Wytschaete. Gemelde boomen zyn dienstig voor aile slach van werken, zoo voor molenmakers, kuipers, wagen- makers,timmerlieden,bylen voor den yzerweg, enz. Deze Verkoopingen zullen gebeuren met langen tyd van betaling, mits stellende goede en welbe- kende borgen en onder ander voorwaerden alsdan voor te lezen, door den heer Notaris va.3v- DERllEEUSCH, daer mede belast. Elk zegge het voort. TER PLAETSE, Ten sterfhuize van Rosalia Fan Elslander, ALLE DE EN In Sloelen, Tafels, Horlogie, Stove, een sclioon Keuken-gerief van koper, yzer, tin, steen, gleis- en aerdewerk, Koffers, Ledikanten, Reddingen, wolle Sargien, Brandhoul en andere Objecten, toe- dies aile de kleederen en linwaed van dezelve over ledene, Woensdag, i5°Maerte 1848, des voormiddags, ten negen uren, lot Loker, ten zelven sterfhuize, zal'er voortgegaeu zyn lot de Verkooping van al het gene voorsclireven, onder gewoonelyke conditien en met gereed geld. Door de Nolarissen "VEIOIEESISCH, te Nieuwkerke en LECIEV, te Reniughelst. Les Bourgmestre et Êchevins delà villed'Ypres, informent le public que la Foire du Carême, sur les Halles, commencera le Samedi, 18 Mars 1848, et finira le Mercredi, 29 du dit mois. Les marchands qui désirent s'y placer, sont invi tés de s'adresser par écrit et franc de port la Ré gence. Les places seront distribuées le Vendredi, 17 Mars, g heures du matin. Fait la Régence de la ville d'Ypres, le lr Mars 1848. Les Bourgmestre et Êchevins PAR ORDONNANCE: LE SECRÉTAIRE, J. DE CODT. B. VANDERST1CHELE. Oit AENSTONDS IN GEBRUIK TE TREDEN, ZEER VOORDEELtG GESTAEN EN GELEGEN Langst de Sint-Jans-beke en laetst gebruikt geweest door Joefvrouw vidua J.-B. Stock, met al het noodig al m, in zeer goeden staet. Voor de voorwaerden der verpachting te beko- men, zich te begeven ter sludie van den Notaris VAN ACKERE, te Meenen. BENEDEN DEN PRYS, in het Magazyn van wylen Joefvrouw JV° TERT- ZWEIL, Rysselstraetj n" 23, te Ypre, regt over het Cassel-slraetje. W

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1848 | | pagina 3