BERG vas BERMHERT1GHEID CASINO DE BADEN. LE BEAU CASH DE BADEIV, ANNONCES. II vient de s'org,miser une société pour la fondation d'un hôpital des invalides civils Paris et dans les départements, au moyen de souscriptions de 1,000 fr. et 800 fr.payables en 20 annuités de 40 et 50 fr. Les opérations de recrutement que l'on croyait devoir être ajournées, ont commencé Paris. MM. les maires de Paris viennent de prévenir leurs administrés que le recensement général de la population allait immédiatement avoir lieu par des délégués du gouvernement provisoire. MM. les maires invitent tous les citoyens faciliter aux délégués l'accomplisse ment de leur mission. Le boulevard des Capucins qui a été le théâtre de la boucherie du 24 au soir vient d'être baptisé du nom de Boulevard delà répu blique. Donderdag, i6" Maert 1848, en volgenden dag, telkens ten twee nren namiddag, eal'er gehou- den worden, in den Lombaerd, le Ypre, Vendilie van hel volgende Goud, Zilver, Monters verscheide stukken Broek-goed, KleederenLin- waed, Sargien; Koper, Tin en veel andere voorwerpen. KOOPDÂG MOBILIA1RE TE DICKEBUSCH. DE LA. VILLE Dynsdag, ai™ Maert 1848 en volgenden dag, t'elkens ten g uren 's m or gens, ten hui/.e en bouw- hove gebruikt door den eigcnaer sieur Fr. Bequaert, te Dickebusch, nevens de plaets, zal'er door de ambtsverrigting van M" XMTECA, Notaris voor liet 1° canton van Ypre, le Boesinghe residerende, gehouden worden Venditie van al hetgene ten zel- ven huize en hove bevindende, te weten le 5 et 6 Avril 1§4§, LE GRAND HOTEL DU PARC, N° 79, VERITABLE ANISETTE En vente chez POLLIN-G1SQUIERE Marché au Beurre, 1, Ypres. D'après les ordres envoyés par le gouver nement provisoire dans toutes les principales villes de France, des bataillons de garde natio nale mobile s'organisent sur tous les points, et l'on a la certitude qu'avant deux mois la France possédera une arrière-garde de 150,000 hom mes en gardes mobiles. TE vras. Deze Venditie zal gebeuren met comptant geld en augmentalie van den vierden penning. van Voorlseen werkepeerd met arnassure,eene melk- koeye en eene extra sclioone veersse. Deze Vendilie zal gebeuren met gewoonen tyd van betaling voor de kooppryzen boven de tien francs, behoudens bekende solvable borgen te stel- len, de koopgelden van tien francs en min beloo- pendeals00kde besprekenmoelen comptant betaeld worden. Sera ouvert au public pendant toute la durée de la Foire, commencer du 18 Mars 1848, de 2 5 heures de relevée, et les Dimanches de 11 1 heure. Eene groote hoeveellieid koper lin galleis steen en aerdewerken, tafels, sloelen, kassen, com- moden, buffets, 2 slaghorlogien met kassen, ver scheide bedbakken, stoors- en venster-gordynen, 4 matrassen, 4 pluimen bedden, hoofdeinden en oor- kussens, sargien, onderbedden, courtepointen nachttafels, 1 1 koppels bedlakens, lafel-dwalen en servietten, 12 graen-zakken, eene garniture porce- leineri lassen, yzeren slove, yzeren potten, idem koinmen en casserolien, eenen schoonen baromètre; keirn met slaen, botermyne, room en keirne- melkkuipen, melk-en waterseulen, wascbkuip, 2 aelkarleelen, 2 bouwl-en 5 schoulkuipen, eenen pot met boler, de mouture van eenen ezel; 12 hec- toliters tervve, 12 idem Doonen, 12 idem baver, 600 bondels meerschhooi, 600 bauwlingen, al hel brand- liout met de vetten op den hove. Éeneti wagen, kar, ploeg, kegge, oezelaere, 2 eegden en kortwagen. Par autorisation spéciale deS. M. l'empereur d'Au triche et sous la direction et la surveillance des auto rités impériales et royales, aura lieu définitivement la Vente publique par actions des grandes pro priétés évaluées judiciairement Un Million 250,004) francs, consistant en rbnojijié dans toute l'europe, et sur la Grande Place Ikatlcn, dont on offre un rachat de 200,000 francs comptant, garanti auprès de la haute Chambre aulique impériale et royale des finances. (;,<ins accessoires en NUMÉRAIRE fr. 200,000.120,000, 23,000. 20,000, 15,000, 12,000. 10.000, 5,000. 3,000, 2,000, 1,500, 1.400, 1,300, 1,200, 1,100, 1,000. elc., etc. En numéraire lin demi Million de francs. L'on souscrit l'Administration générale de ItM, ACahn et ContpBanquiers, Mayence sur le Rhin, aux prix suivants Pour Frs. 20 1 Aotion. 50 3 Actions; n 100 6 Actions, dont 1 billet en argent. 200 13 Actions, 3 vu 300 18 Actions, 3 et en sus une Action prime d'or. Le paiement pourra se faire en Billets de Banque, Mandais sur Paris, Bruxelles, Lyon, ou en toute autre valeur de commerce, on le montant sera louché domicile contre notre mandat. La liste officielle sera exactement envoyée chaque actionnaire.—» Pour obtenir des Actions originales et contresignées, prospectus français renseignements ultérieurs, s'adresser directement, sans affran chir, Vadministration générale de La Maison de Banque de JHFA.% CA.WKJW} fït IIIACalftllHt Ve Banquiers mayence sur le Rhin mate«cr sur le Rhin, donne des renseignements sur tous les Emprunts d'États allemands, en fournit les Obligations, et il est également obtenir chez oette Maison de Banque, des Obligations de Francfort, Brunswicketc. [DU BOfl&lIDIlAU&j fr. 2-50 le flacon, marchand de liqueurs, Aile soorten van droog NOORDS-HOUT, bestaen- de uit roode en wilte Drie-duimplanken, Italiens, enz., opalle letiglen, voorlskomende van verscheide ladingen van Christiania, Krageroe en Arendal in- gebragt, uit magazyn te bekomen by J. PHILLIPS, te INieuport. verrait forcé d'avoir recours aux élèves de l'école polytechnique et de l'école de Saint-Cyr, s'ils per sistaient ne pas vouloir se retirer. Le commandant populaire, indigné de ce qu'il regardait comme une grande ingratilude, se serait armé de ses pistolets et aurait obligé \I. le maire, en les plaçant devant lui, changer d'attitude et laisser la garde populaire provisoirement maîtresse des postes do l'hôtel-de- ville. Nous remarquons le passage suivant dans une circulaire adressée par M. Carnet, ministre de l'in struction publique et des cultes, MM. les recteurs d'académie. La plus grande erreur contre laquelle il faille prémunir les populations de nos campagnes, c'est que pour elre représentant il soit nécessaire d'avoir de l'éducation ou de la fortune. Quant l'éducation, il est manifeste qu'un brave paysan avec du bon sens et de l'expérience représente infiniment mieux l'assemblée les intérêts de sa condition qu'un ci toyen riche et lettré, étranger la vie des champs ou aveuglé par des intérêts différents de ceux de la masse des paysans. Quant la fortune, l'indemnité qui sera allouée tous les membres de l'assemblée, suffira aux plus pauvres. On a répandu des bruits de toute nature la bourse. On disait que la dotation de l'amortissement allait être supprimée et que les bons du trésor échéant du mois d'avril ou de juin seraient ajour nés six mois. On disait qu'il était arrivé de mauvaises nouvelles d'Alger et que le prince de Joinville et le duc d'Au- male refusaient de se rendre la République. Aux Tuileries et au palais royal de nombreux ouvriers sont occupés tout nettoyer et restaurer, ainsi qu'à remettre des carreaux aux fenêtres. Une partie des élèves de St-Cyr est logée aux Tuileries, entre le pavillon de l'horloge et le pavil lon Marsan, dms les appartements voisins de la salle de spectacle. Durant le séjour de la garde improvisée au château des Tuileries, des fouilles nombreuses ont encore été faites dans le jardin, dans le but évidem ment de trouver on ne sait quels trésors qui y se raient enfouis depuis la chute de Louis XVI. Des dalles énormes ont été levées, tous les caveaux et les passages secrets ont été explorés. On annonce que le chargé d'affaires d'Espagne Paris, a reçu de son gouvernement l'ordre de ré clamer les diaments de la duchesse de Montpensier qui étaient la propriété personnelle de cette prin cesse. Un courrier extraordinaire vient d'être envoyé par M. De Lamartine Vienne, porteur de dépêches pour notre ambassadeur en Autriche. La caisse d'épargne de Paris a reçu dimanche et lundi de î,ioo déposants dont 209 nouveaux, 212,064 francs. Les remboursements effectués se sont élevés 1,603,797 francs. Les demandes de remboursements du 5 mars, montent la somme de 3,353,544 francs. Les ambassadeurs des différents états de l'Italie ont eu une longue entrevue avec M. De Lamartine. Rieri n'a encore transpiré sur le résultat de cette conférence. M. Etienne Arago, après quelques jours d'hésitation, s'est décidé rester la direction des postes. tait bien que la générosité dont il avait fait preuve en voulant la rendre la liberté le jour même de son enlèvement, porterait ses fruits, et qu'il en serait payé par l'amour de Raoulette. Il mettait d'autant moins en doute qu'il en dût être ainsi, queson amour,lui, sélait pour ainsi dire épuré, et qu'il était déterminé donner un dénouaient matrimonial une aventure qu'il avaitenvisagée d'abord sous un tout autre aspect. Il n'attendait que le rétablissement de la jeune tille pour faire au gouverneur l'aveu de sa conduite, et pour lui demander un agrément qu'il pensait obtenir d'autaut plus aisé ment, qu un mariage entre le Gis du comte de Gharolles et la fille du défunt prévôt, devait être de nature faire cesser les causes d'irritation qui existaient entre les Malouins et les Français. Telles étaient les dispositions d'esprit du capitaine Clément quand il se présenta devant les deux femmes. Je parlais de vous, Monsieur, dit Berthe en le voyant entrer, je plaidais votre cause auprès de Mlle de Bizien. Je vous en rends mille grâces, ma bonne femme, répondit le jeune homme d'un air leste et dégagé, surtout si vous l'avez gagnée. Puis, s'adressant directement Raoulette Comment vous trouvez-vous, mademoiselle? lui demanda*t il. Beaucoup mieux, Monsieur, répondit Raoulette, aussi me voyez» vous décidée ne pas user plus longtemps de l'hospitalité que vous avez bien voulu m'accoi der; dès demain matin je sortirai du ehâtean. Y pensez-vous, Mademoiselle!... quitter le château! mais le château sera désormais voire demeure... Vous y serez maîtresse. Monsieur de C lia roi les, je crois me souvenir que je vous ai pardonné voire brutale façon d'agir mon égard, en considération du répentir que vous avez montré, et de l'offre que vous m'avez faite de me reudre la liberté que vous m'aviez si déloyalement ravie; voulez-vous me forcer revenir de la bonne opinion que j'avais con çue de vous Vous 11e me comprenez pas, mademoiselle, répondit le capi taine en prenant lesouriie le plus agréable, vous êtes parfaitement libre ici, et je n'ai point l'intention de vous tenir prisonnière dans cette tour. Il suffit, monsieur, recevez done mes adieux, car il est présu» mable que nous nous voyions pour la dernière fois. Mais oe n'est pas ainsi que je l'entends, mademoiselle il est impossible qu'en me rappelant l'inconvenance de "mon procédé tous ayez oublié qu'il a son excuse dans l'amour que vous m inspirez. Assez, monsieur, je ne croyais pas que vous eussiez osé reve nir sur ce sujet qui m'offense de toute manière. Mais cet amour dont je vous parle, mademoiselle, c'est un amour qu'on peut avouer, parce qu'il est pur. Pourriez-vous supposer, monsieur, que la fllle du sire de Bizien ne se croie pas recherchée pour un motif avouable Eh bien alors, pourquoi prétendez-vous que mon amour vous offen se Parce qnc.si je puis consentir oublier l'injure que vous m'avez faite, je ne puis vous pardonner la mort de mon père. Mais, d ailleurs, pourquoi vous le cacher? n eusse—je aucun grief contre vous, que je n'en serais pas mieux disposée prêter l'oreille vos propositions je ne vous aime pas, monsieur, j'en aime un autre, et cet autre ne pouvant être mon époux, j ai l'intention de finir mes jours au couvent de l'Adoration- Perpétuelle. Ah vous en aimez un autre, répliqua le capitaine, dont le visage enflammé accusait la colère que lui causait cette découverte inattendue, et vous me le dites, moi qui vous offre mon nom et que vous refusez dédaigneusement. Vertu de Dieu vous ne me connaissez guère, ma mie, si vous avez pensé que je voua céderais n'importe qui, fût-ce la Sainte-Vierge. Mettons que je ne vous ai pas offert de vous épouser et que vous ne m'aimez pas; mais je vous ai fait enlever, je vous tiens et je ne vous lâcherai pas. De gré ou de force, vous seiez moi, beauté farouche, dussé-je payer de la vie votre possession. Celte déclaration, faite en termes formels, annonçait une résolu tion si bien arrêtée, que Raoulette en eut uu frémissement. Elle se tourna vers la vieille Berthe pour lui adresser un regard suppliant mais la vieille Berthe, qui était restée dans son impassibilité de marbre pendant la scène que nous venons de décrire, ne paraissait pas disposée protéger la jeune fille contre les menaces de Clément de Charolles. A un geste que oe dernier venait de lui faire, elle allait se retirer lorsque Raoulette, puisant des forces dans s«n dé* séspoir. se précipita ses pieds Ne sortez pas d'ici, lui cria-t-elle... ne m abandonnez pas a la fureur de cet homme... ne soyez pas complice de ce monstre. Sans répoudre un mot, Berthe s'étant débarrassée de l'étreinte de la jeune fille, s'était rapprochée de la porte. Oh mon Dieu mon Dieu s'éoria de nouveau Raoulette, envoyez-moi du secours, je nés père plus quen vous! (La suite au prochain n°»j

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1848 | | pagina 3