ANNONCES.
HOFSTEDEKENS,
ZAEILAND EN BOSSCHEN,
HUIZM M
LANDGOEDEREN
SÎH1SSSM9
TE APRE.
appartenant aux classes les plus élevées de la société
s'empressent de prendre part ces démonstrations.
Vienne, G mars. Ou a applaudi avec enthou
siasme, il y a quelques jours, au théâtre de la Cour,
en présence de l'empereur, ce passage Le roi est
bon, et il veut le bonheur de son peuple; mais ses
conseillers trahissent le pays. On a agité des mou
choirs, même dans les loges des familles les plus
distinguées. La cour s'est retirée en arrière, et n'a
reparu sur le devant de la loge que lorsque les ap
plaudissements ont cessé. Nouvelliste de Berlin.)
On écrit de Gênes, le i* mars
Cette nuit, les jésuites déguisés en soldats, ont
été conduits Darsena. Le peuple a pillé leur cou
vent et tout jeté par les fenêtres; maintenant la
tranquillité parait se rétablir.
L'ordre est donné d'armer 3,ooo gardes natio
naux; les souscriptions sont faites.
AFFAIRE LEOTADE.
On écrit de Toulouse, 4 mars, au journal le Droit:
Nous recevons de Toulouse les nouvelles suivan
tes, relativement l'affaire Léotade, dont les débats
paraissent devoir être définitivement repris le 16
mars prochain.
D'après les bruits du palais, l'ouverture de la
session extraordinaire des assises de la Haute-Ga
ronne, pour le premier trimestre de 1848, reste
toujours fixée au lundi 13 mars. Quelques causes
seront jugées les premiers jours. L'affaire de Louis
Bonafous, en religion frère Léotade, viendrait le
jeudi 16 mars. C'est toujours M. le conseiller de
Labaume qui présidera et M. le procureur général
d'Oms qui portera la parole. On ne pense pas que
les débats de celte affaire durent plus de huit dix
audiences.
L'accusé aura les mêmes défenseursmais on
ignore qui remplacera M. Jolly, pour les parties
civiles en cause.
NOUVELLES DE FRANCE.
Paris, 12 Mars.
Un arrêté du gouvernement porte que
Les citoyens condamnés par suite de condam
nations prononcées contre eux pour faits relatifs
au libre exercice du culte seront immédiatement
rendus la liberté, s'ils ne sont retenus pour d'autre
cause.
Toute poursuite commencée est abolie. Remise
est faite des amendes prononcées et non encore
acquittées.
Les architectes, après avoir examiné les dispo
sitions de la salle, où se tenaient les séances de la
chambre des députés, ont reconnu qu'il serait im
possible de l'approprier l'assemblée nationale, qui
doit renfermer dans son sein, 900 représentants. En
conséquence, il a été décidé qu'une salle provisoire
serait construite dans la grande cour d'honneur du
palais législatii.
On assure que l'ex-duc d'Aumale et l'ex-
prince de Joinville, dans les lettres qu'ils ont écrites
au gouvernement pour se démettre de leurs grades
de lieutenant-général et de vice-amiral, ajoutent
qu'ils seront toujours prêts accourir l'appel de
la patrie dans le cas où elle réclamerait leurs servi
ces pour la défense du territoire contre l'étranger.
M. le prince de Joinville a dit ses officiers en
quittant Alger qu'il avait l'intention d'aller se fixer
au Brésil.
Les bataillons de la garde nationale mobile
seront complètement habillés pour le 1" du mois
prochain. On s'occupe en ce moment de réformer
un grand nombre d'enrôlés au-dessous de quinze
ans et au-dessus de 5o ans, qui avaient été admis
dans les premiers moments, ainsi que ceux dont la
frêle constitution ne permettrait pas de supporter
les fatigues du service militaire. Du reste, le nombre
des citoyens enrôlés dépasse de plus de 2,000 l'ef
fectif prescrit par le décret de constitution.
Un de ces individus qui s'étaient impatronisés
dans l'intérieur des Tuileries depuis le ?5 février
jusqu'au 5 mars, un gamin d'une quinzaine d'an
nées, s était emparé d'une magnifique rivière en
diamants dune valeur de 131,000 francs apparte
nant Mmo la duchesse d'Orléans, ce sont ses cama
rades eux—memes qui l'ont fait arrêter et la rivière
de diamants a été remise entre les mains des com
missaires chargés des domaines particuliers de l'ex-
famille royale.
On assure l'instant que M. de Lamartine
vient de désigner M. Serrurier, fils de l'ancien mi
nistre de France en Belgique, pour se rendre
Bruxelles et entretenir au nom du gouvernement
provisoire, des rapports officieux avec le gouverne
ment Belge.
Mm* Decazes a formé dès le lendemain de la
révolution de février une demande en séparation de
biens.
Un des traits de la physionomie actuelle est
l'aflluence des solliciteurs dans toutes les anticham
bres officielles. En moins d'une semaine, quatre
mille demandes d'emploi sont arrivées la direction
des postes. \1. Crémieux a reçu, trois jours après
son installation au département de la justice trois
mille lettres ayant le même objet. Un autre minis
tre racontait que chaque place, même la plus mi
nime de son ressort, avait éveillé la convoitise d'une
centaine de personnes au inoins, que ses bureaux
avaient formellement éconduire. C'est une repro
duction, en proportions grossies peut-être de cette
déplorable curée qui suivit la révolution de juillet,
et qui a contribué certainement la faire avorter.
Le 23 février, vers midi, Louis-Philippe prési
dait aux Tuileries le conseil des ministres. M. Dn-
pin aîné, se présente au château et pénètre dans les
appartements jusqu'au salon qui précédait immé
diatement celui où les ministres étaient assemblés.
Il ne pouvait y entrer. Il fait passer au roi, par un
aide-de-camp, un billet pour lui dire qu'il désirait
très-vivement lui parler l'instant même. Louis-
Philippe vient aussitôt trouver M. Dupiu celui-ci
rend compte de l'état des choses. Il craint que la
gravitédela situation nesoit niconnue, ni appréciée.
11 affirme que l'état de Paris est très-menaçant. Cela
ajoute-t-il, ressemble plutôt une révolution qu'à
une émeute. On ne saurait faire trop promptement
et sans marchander de sérieuses concessions. Le
ministère n'est plus possible sans tout compro
mettre. M. Dupin supplie le roi d'écouter ses con
seils. Il ne cache rien du danger qui lui paraît im
minent. Louis-Philippe avait écouté en fixant sur
M. Dupin ce regard sardonique et confiant en lui-
même qui lui était habituel. Lorsque M. Dupin a fini
de parler, il approche son visage du sien, lui jette
un dernier regard, froid, moqueuret interrogateur,
comme pour se plaindre d'avoir été dérangé pour si
peu de chose et pour s'informer si tout est dit puis,
après avoir attendu quelques secondes, tourne le dos
brusquement au malheureux conseiller, et rentre
sans avoir prononcé une seule parole dans la salle
du conseil. Ce ne fut que plus tard, après la dé
marche faite aux Tuileries par un bataillon de la
seconde légion, et lorsqu'il eût reçu une députation
des colonels de la garde nationale qui viennent lui
dire qu'on ne pouvait plus compter sur les légions
tant que M. Guizot serait ministre, que Louis-Phi
lippe se décida demander aux membres du cabinet
leurs démissions.
On a trouvé au ministère de la guerre un
nombre considérable de lettres adressées aux der
niers ministres par le duc de Nemours. Dans toutes
le régent en expective recommandait de choisir
pour les postes importants dans l'armée les officiers-
supérieurs qui avaient fait partie, comme aides-de-
camp ou officiers d'ordonnance de la maison du
roi et des princes qui restaient attachés au château.
On ne saurait trop, disait-il, avoir la tète des
corps des hommes dévoués et sur l'énergie de qui
on puisse compter pour faire face aux difficultés
d'une crise qui ne peut n'être pas éloignée. Le duc
de Nemours faisait ainsi allusion la mort de
Louis-Philippe et son avènement la régence. Il
semblait se rendre compte lui-même de son im
popularité, et il voudrait prendre ses précautions
eu se préparant avec une armée sa disposition, la
lutte qu'il aurait soutenir contre l'opinion pu
blique.
Un comité électoral, exclusivement composé
d'ouvriers de toutes les professions s'est formé et a
pour mission de préparer des candidatures pure
ment industrielles. Tous le» ouvriers ont pris en—
tr'eux l'engagement de ne se faire représenter la
Constituante que par des industriels.
Les candidatures l'assemblée consti
tuante commencent se produire. Parmi les
anciens députés 4 ont déjà publié leur pro
gramme ce sont Messieurs Gustave de Beau-
mont, Billault,Larocbejacquelin,EmileGirardin.
Ces messieurs discutent peu la question de
forme gouvernementale et sont disposés ac
cepter franchement la république, si la consti
tuante veut que la France soit république, ils
se préoccupent avant tout de la question grave
de l'organisation du travail.
On annonce que le gouvernement provi
soire s'occupe en ce moment d'un projet de
décret pour la fondation dune banque immo
bilière.
M. d'Argout, gouverneur de la banque de
France, a reçu du gouvernement provisoire une
lettre dans laquelle il remercie la banque de la
conduite qu'elle a tenue en secourant le com
merce de Paris par des escomptes nombreux,
au milieu de la gravité des circonstances ac
tuelles.
Les notaires et officiers ministériels signent
en ce moment une pétition dans laquelle ils
demandent que l'abolition des offices n'ait lieu
que par voie d'extinction.
Un spéculateur, ancien agent de change,
•vient d'envoyer M. le ministre des finances un
nouveau plan destiné assurer la réalisation
complète de l'emprunt national au pair, pour
le cas où l'on éprouverait des difficultés se
procurer le capital de 100 millions. Il propose
de faire cet emprunt 6 p. °/0 remboursable
en un certain nombre d'annuités et garanti par
les bois de l'état et par les biens de l'ancienne
liste civile qui seraient mis successivement en
vente afin de pourvoir au remboursement des
obligations.
On nous annonce l'instant que la statue
de la liberté a été présentée l'église Notre-
Dame des Victoires où le clergéayant sa
tête l'abbé Deschenets, est venu la recevoir et
la bénir en grande pompe.
SCHOONE
MITSGADERS
Te hoopcn blmien Ypre.
IjANDSGOJEDEBEN»
i* Een Hopstedeken, groot 1 hectare 85 aren
19 centiaren, gelegen le Merckem gebruikt door
Carulus Hoornaert.
a* Een Hofstedeken, groot 1 h. 29 a. 5o c.
gelegen te Oostvlelerengebruikt door J.-B,
Lalueuwe.
3° Eene partie Zaeiland, groot 83 a. 33 c.,
gelegen te Woesten; gebruikt door Pieter Boudry.
4"Eene partie Boscir, met het hakhout 1er
elde van 5 jareri, en aile de boomeatheelen daerop
staende, groot 1 11. 38 A. 00 c, sectie C, n# 287 van
het cadasler; gelegen op Zillebeke, zuid-oost van
de kerk.
5° Eene andere partie Bosch, met het hakhout
ter elde van 7 jaren en aile de boomeatheelen, 00k
gelegen te Zillebeke, verre oost van de kerk, groot
volgens cadasler, sectie b, n# 415, 1 h. 69 a. 10 c.
BINNEN YFBE.
6" Een Huis en Erve aen de noord-zyde van
de Nieuwe-Houtmarkt, n* 33 gebruikt door den
heer Louis Tyherghein en zyne zuster.
7" Een Huis en Erve aen de weslzyde van de
Kaey-straet, n" 19; gebruikt door Pieter Danse.
8* Een Huizeken en Erve aen de oostzyde
van de Kalverstraet. n* 9 gebruikt door Donatus
Kerrichx.
En 90 Een Huizeken en Erve, aen de westzyde
van het Schreminkelslraetje, n* 3; gebruikt door
Livinus Terrier.
Deze Verkooping zal gebeuren binnen de stad
Ypre, in de estaminet den Sultanop de Groote
Markt; waertoe den INSTEL, Zaturdag, 25° Maert
1848, en den ABSOLUTEN OVERSLAG, Zaturdag,
8" April daerna, telkens om 3 uren namiddag, op
het gewin van 1 p. vcor instel-premie, inge-
volge de voorwaerden berustende ten kantoore van
den Notaris VAIDEUJIEER^CH te
Ypre.
VERPACHTING
van
en
TOEBEHOOKENDE
AEN DE
BURGERLTKE GODSHUIZEN,
Dyssendag, den 2 in Maerte 1848, ten negen
uren 's morgens, in de gewoone ziltingkomer van
het Bestuer der Burgerlyke Godshuizen, binnen