sa G.VAADECASTE1E-MBAR, FABRICANT ppj DE CHAPEAUX, Milan, 14 avril. Voici des nouvelles en circulation ici, quoique l'on n'en garantisse pas l'exactitude NOUVELLES DE FRANCE. CAVALERIE BELGE. ACHAT tiE SEEIjE, BELGISCHE RUITERY. OPKOOP qu'ici dans le Sehleswig et qu'ils ont respecté le Holstein. La situation est peu favorable l'indépendance des duchés. Espérons que le Hanovre, le Brunswick et le Mecklembourg finiront par suivre la Prusse, qu'ils ont aidée s'engager dans cette expédition nationale. On dit que la seconde chambre hanovrienne aurait forcé la première se dissoudre. Les radicaux commencent, dans notre ville, ne pas vouloir de l'élection deux dégrés. Beaucoup d'ouvriers sont gagnés celte appréciation de notre loi électorale. On affirme que dans le peuple un grand nombre d'électeurs ont résolu de nommer, pour la Constituante de Francfort par élection directe en dehors de la base fixée par le gouver nement. On écrit de Botzen, 9 avril, la Galette d'Augshourg Des rapports de l'armée, arrivés ici hier soir, parlent de deux engagements d'avant-postes, dans lesquels les Autrichiens ont eu le dessus. Le feld-maréchal Radetzky a proposé l'échange des otages. La route de Villach Udine est ouverte. On parle de tumultes Trieste. La population est divisée, mais la majorité est pour l'Autriche. La co carde tricolore a été arrachée au consul français, que l'on croyait le promoteur de la démonstration dans le sens italien. 11 a expédié un paquebot pour en prévenir l'escadre. O11 mande de Reggio, le 6 avril Un escadre de la marine Sarde est entré dans l'Adriatique, cotoyant la Pouilleet l'Abbruze. On apprend que Charles-Albert est sous Manloue. Première ■victoire des Piémont ai s sur les A utrichiens. La guerre de l'indépendance a commencé par une victoire remportée le 8 par les troupes piémon- taises, qui ont passé le Mincio, chassant devant elles les Autrichiens, qui se sont repliés sur Mantoue. Cette nouvelle, arrivée le 9 Milan, a été transmise par estalette du gouvernement Sarde, qui l'a fait publier dans un supplément extraordinaire de la Gazette piémontaise. D'après les nouvelles du 7, publiées par le gouvernement provisoire de Milan, les renforts ar rivaient de tous les côtés Charles-Albert, qui s'apprêtait investir Verone et livrer bataille Radetzki, dont l'armée, forte de près de 5o,ooo hommes, est concentrée entre l'Adige et le Mincio. Dans ce nombre ne sont pas compris les soldats qui occupent les forteresses et quelques détachements de Croates et de Hulans qui parcourent le pays, et dont il n'y a pas encore eu moyen de se débar rasser. Par suite d'une coalition d'ouvriers typogra phes de Gênes, tous les journaux de cette ville n'ont pu paraître et les directeurs de la Gazette di Ge- nuva du Carrière Mercantille et de la Lega Ita~ liatia ont été obligés de se réunir et d'imprimer un bulletin quotidien qu'ils ont expédié leurs abonués. Paris, 15 avril. M. Lerebours, connu au théâtre sous 1« nom de Victor, et qui a eu il y a plusieurs années de bril lants débuts au lhéàtre Français, se propose comme candidat l'assemblée nationale. M. Victor Lere bours a fait une tragédie intitulée les Scandinaves. Une correspondance arrivée aujourd'hui de Suisse, annonce que le roi de Prusse, par une lettre, en date du 25 de ce mois, a fait l'abandon de tous ses droits sur la principauté de Neuchatel. L'état de santé du doyen de nos illustrations littéraires, M. de Chateaubriand, donne en ce mo ment ses amis les plus graves inquiétudes. Est-il vrai que la préfecture de police comme l'Hôlel-de-Ville, est pourvue d'une garnison qui s'est emparée de ce poste depuis le z5 février? Est-il vrai que cette garnison sorte dans Parisavec la cravate et la ceinture ronges, qu'elle se rende armée dans les clubs et les lieux publics, qu'elle sert de garde prétorienne au préfet de police, et qu'elle impose son chef une ligne politique diffé rente de celle de l'Hôlel-de-Ville? Ou nous assure que des munitions considéra bles sont arrivées la nuit dernière l'Hôtel-de-Ville, et que les abords du ministère de l'intérieur et des affaires étrangères étaient gardés avec soin; on disait même aujourd'hui que des mesures avaient été prises contre un coup de main c'est depuis un mois la troisième tentative de ce genre qui aurait été signalée. On ajoute que la défense du citoyen Auguste Blanqui ne serait pas étrangère aux précautions prises. Hier soir, après la lecture de la justification de Blanqui, les membres du club dont il est prési dent se sont transportés chez lui au nombre de cinq six cents, et l'ont ramené en triomphe au milieu d'eux, en criant sur la route A bas le gouvernement provisoire! bas le Nationalbrisons les presses, bas Ledru-Rollin On nous assure que le gouvernement vient d'adopter une mesure d'après laquelle le logement dans les bâliments de l'état cessera d'être accordé M\l. les directeurs et autres employés supérieurs des ministères. On pense qu'il en résultera une économie de près de vingt millions. Ce malin de fort bonne heure, les ouvriers qui voulaient nommer leurs deux candidats au grade de capitaine d'état-major, se sont réunis au Champ de Mars pour s'entendre d'une manière définitive. A bout de quelques heures, cette réunion fort pai sible, du reste, s'est trouvée grossie de l'adjonction de groupes non armés, il est vrai, mais qui les sol licitaient de faire encore une manifestation l'hô— lel-de-ville. Après bien des hésitations, le cortège s'est mis en marche vers 1 heures, avec assez de calme, mais constamment suivi par des bataillons de la garde mobile, renforcés la hauteur de la place de la révolution, par un fort bataillon de la garde nationale fixe, commandée par le chef de ba taillon, Léon de f.aborde, nouvellement nommé. Le défilé decette imposante colonne continue toujours. Nous ignorons ce qu'elle se propose dans sa démon stration dans tous les cas l'autorité veille et saura déjouer de criminels projets, la garde nationale est toujours fidèle son ancienne devise Ordre public. On remarquait ce matin une certaine agita tion aux environs du Palais National. Plusieurs cen taines d'individus ayant au bras des rubans tricolo res s'étaient réunis et paraissaient être des partisans de Blanqui d'un autre côté l'autorité paraît être sur le qui vive, pour repousser toute tentative coupable. 3 heures. On bat le rappel dans toutes les légions de Paris, afin de former partout un fort piquet, capa ble de résister, dit-on, aux manifestations du club Blanqui qui, dans la soirée d'hier, n'aurait pas fait moins que de condamner mort les membres du gouvernement provisoire comme traîtres la patrie. Cet ordre de l'état-major de la garde natio nale produisait sur chacun une émotion profonde. On est de nouveau dans l'appréhension de quelque cataclysme. On assure qu'une armée de 4o,ooo hommes doit être formée sur les frontières du Nord. Les troubles de Montauban ont eu, paraît-il, un assez haut caractère de gravité. M. Sauriac, le commissaire de gouvernement, a aifiché, peine arrivé dans la ville, des prétentions si absolues, des principes communistes si exagérés, que la popu lation de Montauban tout entière, la garde nationale en tête, se leva contre lui, et force lui fut de quitter la ville pour se réfugier Toulouse. Mais le 11 Avril, il rentra Montauban, la tête de troupes d'infan terie et d'artillerie qu'il avait requises pour soutenir sa dictature. A la nouvelle de cette invasion,la garde nationale s'est rassemblée en toute hâte pour veiller la sûreté delà ville. La population s'est trouvée mas quée derrière la garde nationale danslecalme le plus imposant, lorsque M. Sauriac est entré en annonçant qu'il allait faire saisir les suspects et notamment M. Léon de Maleville. Celui-ci, averti de ce qui se passait, s'est hâté d'écrire un billet pour dire au commissaire qu'il était sa disposition, mais qu'avant vingt-quatre heures 60,000 habitants des campagnes viendraient demander compte de cette violation de liberté individuelle. Effrayé des consé quences de son coup de tête, et informé que les campagnes étaient déjà en marche pour réaliser la prédiction de M. Léon de Maleville, le commissaire de Montauban s'est enfui de nouveau dans une chaise de poste. Les choses en sont là mais une lettre de Cahors, du 12, apprend que des voyageurs venaient d'ap porter la nouvelle dans cette ville, que M. Sauriac, au moment de leur départ, entrait dans Montauban la tête de plusieurs bataillons. La ville était cernée, et la population courait aux armes pour répousser l'attaque. L'évêque d'Arras vient d'écrire aux curés de son diocèse pour leur prescrire d'annoncer leurs paroissiens que l'obligatiou de voter est le devoir de tous et ceux qui, sans mauvaise volonté, n'au ront pas le temps d'entendre la messe pour arriver aux élections, en seront exempts; car, sache-le hien, dit Mgr. de la Tour-d'Auvergne, il y a ici force majeure et très-majeure. Un arrêté du gouvernement, porte ce qui suit: Les bois et forêts qui dépendaient du domaine privé de l'ex-roi Louis-Philippe, seront régis et administrés par l'administration des forêts. Les produits de ces propriétés seront perçus et encaissés suivant les règles tracées par 1 arrêté du ministre des finances en date du i4 mars dernier ils devront être distinctement classés dans les comptes des agents de l'état. On lit dans VEcho de Vezone du 14 Un fait très-significatif vient de se passer Non- tron M. Charles Moutagut assistait un banquet que lui offraient les Nontronnais. A la fin du repas M. le commissaire du gouver nement a porté un toast Ledru-Rollin. L'assem blée entière a répondu par le cri de Vice Lamai tine. ANNONCES. DE TOUTE RACE. La Commission chargée d'acheter des Chevaux propres la Cavalerie, informe toutes les personnes qui ont des chevaux de selle de toute race, de l'âge de 5 7 ans, qu'ils peuvent les présenter tous les jours de 11 heures du matin 1 heure de relevée, au local de l'école d'équitalion, Ypres, où les dits Chevaux seront examinés par la Commission sus dite qui payera comptant. Ypres, le 8 Avril 1848. Le L* Colonel commandant le Cours d'équitation et Président de la Commission, (signé) ABLAY. VAH air VAN ALLEHLEY GESLACHT. De Commissie belast met het opkoopen van Peerden, dienstig voor de Ruitery, brengt ter kennis vari aile persoonen die peerden in hunne bezitting hebben,en ot.d zynde van 5 tôt 7 jaren, datzy dezelve mogen aenbieden aile dagen van 11 uren voormid- dag lot 1 uer naernoen, in het lokael der Ryschool, gevestigd tôt Yperen, ahvaer de gezegde peerden zulleu geexamineerd vvorden door de bovengemelde Commissie, welke comptant zal betalen. Ypcreu. (leu 8" A prit 1848. Den Ll Colonel commandant der Ryschool en Voorzitter der Commissie (geteekend) ABLAY. GRANDE PLACE, Jg|8 N° 12, A YPRES, A 1 honneur d'informer le public qu'il vient de rentrer de Paris, avec un assortiment complet de nouveautés, tels que Chapeaux d'hommes et d'en fants en tout genre, ainsi que casquettes d'hommes et d'enfants eu drap, étoffe d'été et paille. Il est toujours bien assorti d'articles d'étain ainsi que de Pelleteries. 11 espère que la bonne et belle qualité de ses marchandises ainsi que la modicité des prix, con tribueront lui mériter de plus en plus la con fiance des personnes qui voudront bien l'honorer de leurs ordres. By M' POUPART-VIENNE. Notaris, ter resideutie van Zonnebeke, is er geld in lpeniug te bekomen mils goed bezet.

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Le Progrès (1841-1914) | 1848 | | pagina 3