RERKE- GOEDEREN, BIENS IMMEUBLES, 11B9X RÉVOLUTION FRANÇAISE RACAHOUT DES ARABES. ANNONCES. DER DISCH ADJUDICATION 3 Tamsasittïaa® Van Zonnebeke. ET M"8 DÉSIRÉE FRÉRI, DU CORPS DES SAPEURS-POMPIERS D'YPRES. PROGRAMME: DÉFINITIVE MISTQIIRIE de 1848, par Eug. Landoy, SPECIALITE POUR LA PARFUMERIE, formelle des peuples dont I indépendance serait menacée par un ennemi supérieur en force, et dans des circonstances qui, en tout cas, ne se sont pas produites jusqu'à ce jour. M. Lamartine reçoit, dit-on, chaque jour des leltres anonymes qui portent les plus ef froyables menaces. On s étonnera peu de l'exis tence de ces communications insensées, quand on saura que, dans certaines réunions populai res l'honorable membre du gouvernement provisoire est désigné chaque jour la colère des masses comme le chef d'une conspiration réactionnaire et comme l'unique obstacle qui s'oppose la réalisation des rêves dorés dont on berce certains esprits. Yorik saisit respectueusement la main qu'elle tendait, et les ba rons se serrèrent pour leur livrer un passage au milieu d'eux. -» Votre Altesse veut-elle me permettre de lui demander ses in tention? au sujet de mademoiselle de Bizien demanda Yorik lorsqu'il fut seul avec Renée. Avez-vous reconnu cette jeune fille travers son voile ré pondit la princesse. Je viens d'avoir un entretien avec elle, dit Yorik sans paraître remarquer la question qu'on venait de lui faire. Puisque vous savez que mademoiselle de Bizien est ici, mon sieur le prévôt, je puis vous dire dès présent que mon intention est de lui rendre sa liberté, et de la décharger de la coudamnation qui l'a frappée. Une condamnation! Et de quel crime pouvait-on aocuser cette jeune fille Elle s'est avouée coupable du meurtre du capitaine de Cha- rol les Ellle en est innocente, madame la princesse, je m'en porte garant. Je le sais, mais je vous avoue que je suis curieuse de oonnaitre le motif qui l'a poussée se dénoncer elle-même. Je puis vous le dire. Mademoiselle de Bizien a voulu empêcher les soupçons de planer sur le véritable meurtrier. Que parlez-vous de meurtre, messire le capitaine Clément se porte aussi bien que vous, je présume. Un sourire triste se montra sur Le visage d'Yorikqui reprit après un court silence Voulez-vous tn'accorder l'honneur de vous faire visiter la tour de la Quiquengrogne, madame la priucesse J'y couse us volontiers, messire; mais pourquoi profitez-vous de ce moment pour me faire cette singulière proposition C'est que nous serons mieux placés pour continuer cet entre tien, là où je désire vous conduire. 11 y avait daus'Ja voix d'Yorik quelque ohose de solennel ou de fatal qui imposait Renée, et qui lui eut inspiré peut-être de la défiance, si elle n'eut pas été en quelque sorte dépouillée de son libre arbitre, par l'irrésistible ascendant que cet houitne exerçait sur elle. S'appuyant sur son bras, elle se laissa diriger parmi les obscures et longues galeries qui aboutissaient l'escalier de la Quiqueugm- gne, et ils arrivèrent bientôt au sommet de la tour. Yorik tira son poignard et la princesse fit un mouvement d'effroi. Il y a un peu plus de deux mois, dit le prévôt, cette même place où nous sommes, un duel eut lieu entre le capitaine Clément et le fiancé de Raoulette de Bizien. Le sort fut contraire au fils du gouverneur, qui tomba, percé par le poiguard que voici puis son oorpsfut lancé du haut de la plate-forme dans la mer. Croyez-vou* maintenant, madame la priucesse, que Clément de Charolles re vienne de l'autre monde pour enlever traîtreusement U fille de celui qu'il a fait massacrer C'est étrange, dit-elle le capitaine Clément a survécu cepen dant, moins que cette lettre qu'il a écrite ne soit antérieure... Mais openbare EN sallli de spectacle, petite place, a ypres. grand mne MEMRninrTE MITISNIIÂNINI, pianiste, âgée de 9 1/2 ans, violoniste, âgée de 12 1/2 ans, AVEC LE CONCOUPS DE LA MUSIQUE le limanche, 14 mai 1848, a 7 heures du soir. i- Ouverture exécutée par la musique du corps des Sapeurs-Pompiers. i° Mélodie champêtre par le comte Pillet-Will, exécutée par M"'Désirée Freri, âgée de 12 1/2 ans, élève de M. Haumau. 3* Grande fantaisie par Thalberg, sur les motifs de Moïse, exécutée par M1'* Henriette Hitzemann, âgée de 9 1/ 2 ans, élève de son père. 4° Fantaisieconcerlante pour Clarinette et Piano, sur les motifs de la Nor.'na, exécutée par M. Jules Rossert et M"" Hitzemann. 5- Septième air varié de De Bériot, pour violon, exécuté par M"' Désirée Freri. 6° Valse tarentelle, pour Piano, par SchaulhofF, exécutée par M"* Hitzemann. 7° Grand air varié pour Clarinette, par Clause, exécuté par M. Jules Rossert, élève de M. Hitze mann. 8" Morceau d'harmonie, exécuté par la musique du corps des Sapeurs-Pompiers. Prix d'entrée a francs, le 10e pour les pauvres.) DE situés dans les communes de MESSINES, WARNÊTON, WYTSCHAETE et yoormezeele, AINSI QUE D'UNE bien hypothéquée. Woensdag, 24" Mei 1848, om 9 uren 's morgens, in hel Gemeente-IIui*ter plaets van Zonnebeke, zal'er door het miuisterie van den Notaris, POIPAIST, voortsgegaen worden lot de OPENBARE VERPACHT1NG der EASTE GOE- DEREN hehoo rende het armgesticht en de kerk van Zonnebeke, hestaende in Twee Hofsledekens, Huizen, Zaeilanden WeideriMeersschen en Bosschen, verdeeld in 87 lolen, gelegen op Zon nebeke, Langhemarck, Passchendaele en Becelaere. Le Notaire IVETKJAV, résidant Messi nes, procédera le Vendredi, 19 Mai 1848, trois heures de relevée, au cabaret occupé par ffessel- SixMessines, L'ADJUDICATION DEFINITIVE des Biens immeubles suivants; MESSINES, rue dite Slyp-straet. 1" Lot. Une belle et spacieuse MAISON, située Messines, l'ouest de la rue dite Slypstraet, construite sur le fonds appartenant la fabrique de l'église de Messines, dernièrement occupée par Marie-Joseph IVoussenveuve de Séraphin Bel- paire. Mise prix 820 francs. ae Lot. Une autre MAISON avec grange, et 2 ares 72 centiares de fonds d'héritage Messines, l'ouest de la dite rue Slypstraettenant la précédente, occupée par Deprez, sans titre de bail. Mise prix 620 francs. WARNÊTON. 3, Lot. Une belle et bonne PATURE, avec une Maison deux demeures, son fonds et jardin potager, contenant ensemble 1 hectare 20 ares, 5 centiares, située Warnêton le long du grand chemin conduisant de Warnêton Neuve-Église, occupée par les propriétaires, sans aucuue reserve d'occupation. Mise prix 4,060 francs. 4" Lot. Une autre belle et bonne PATURE, contenant suivant le cadastre 57 ares, située au dit Warnêton, le long du grand chemin conduisant de Warnêton Neuve-Église, tenant de levant la pâture de Mr et mademoiselle Sartel, occupée par les propriétaires saus aucune réserve d'oc cupation. Mise prix 1,900 francs. W YTSCHAETE, près de. Messines. 5. Lot. Une PÉPINIÈRE ci-devant terre labour, d'une contenance de 43 afes 72 centiares située Wylschaete, près de Messines, tenant de levant Françoise Lecler, de midi un chemin dit Groote Comen-straet, occupée par la veuve de Jacques fVoussen, avec droit de bail jusqu'au premier octobre 1848, 35 francs par an. Mise prix 2,000 francs. 6* Lot. Une PATURE grande 29 ares 60 cen tiares, située Wytschaele, aboutissant de levant le Bureau de bienfaisance de Messines, de midi Mc l'avocat Boedt, et de couchant l'enfant mineur de feu Jean-Baptiste Gesquière, Warnêton. Occupée sans titre de bail par Pierre De Huysserf au reudage annuel de fr. 17-82 centimes. Mise prix 570 francs. VOORMEZEELE, près de S'-Eloi. 7* Lot. Une PRAIRIE contenant 1 hectare, 5 ares, 5g5 milliares,située Voormezeele, peu de distance de l'hameau S'-Eloi, tenant de levant madame la veuve et les enfants de feu le notaire Vicloor Messines, et de couchant MM. Rapaert Gand, Adolphe De Gheus, Voormezeele, occupé par les propriétaires. Mise prix 2,000 francs. encore commune de WYTSCHAETE. 8' Lot. Une MAISON nouvellement con struite sur le londs appartenant l'institution royale de Messines, sise Wytschaete, tenant de levant la propriété de la dite institution, et de couchant au chemin appelé Nieuwkerk-slraet, occupée par le sieur Ismans, sous-brigadier de la douane, raison de 7 francs par mois, exempt d'impôts. Mise prix 1,000 francs. 9' Lot. Une RENTE perpétuelle au capital de i,i85 francs 19 centimes, l'intérêt de 4 1 p* p. °/o par an, et seulement 4 p* */o Par an> q"and les intérêts sont acquittés dans les trois mois de l'é chéance, charge de Mr Florentin Bafcop, brasseur Vlamertinghe, comme détenteur de l'hypothèque, grevant une maison usage de cabaret ayant pour enseigne les Trois Bois, avec 17 ares 52 centiares de fonds d'héritage Wytschaete, près de Messines, occupée par Ange Pattou. Mise prix 1,000 francs. La vente des sept premiers lots se fait de l'in tervention de Mr le juge de paix du canton de Messines, en vertu d'un jugement rendu par le tribunal de première instance séant Ypres. ÉVÉNEMENTS DE FÉVRIER, Un volume grand in-8°, orné des portraits des membres du gou vernement provisoire.—» Paix:/r. 1-50. dérôt chez M. BARBIER marchand-coiffeur. Os il ■tmmmïmm S® monseigneur, pour que j'obtienne de finir mes jours au couvent de l'Adoration perpétuelle. Vous êtes donc bien déterminée, ma pauvre Raoulette, vous éloigner ainsi du moude Oui, monseigneur, telle est ma ferme volonté. Qu'il en soit doue ainsi. Je parlerai Mm» Renée, et je puis vous assurer il avance que votre voeu sera exaucé. Yorik s inclina devant Raoulette et sortit, l'esprit beaucoup plus calme que Iorsqu il était venu. S'étaut persuadé que dans la con versation qu il venait d avoir aveo elle, il avait fait tout ce qui était humainement possible pour détruire l'effet des prédictions de la vieille Berlhe, et que la non-exécution des projets d'union qui avaient existé entre eux, ne pouvait lui être attribuée, il s'était mis eu paix avec sa conscience, aimant mieux se considérer lui-même comme uue violime des superstilious de Raoulette, que de penser qu'en réalité c'était lui qui la sacrifiait ses rêves ambitieux. I.es âmes les plus grandes ont toujours uu côté faible qui trahit l'égoïsme humain ^orik s'ingéniait s abuser lui-même, sur prendre sa propre bonne foi, et il y parvenait tout comme y par viennent les caractères les plus vulgaires. Le vicomte de Frapesles était resté assez longtemps hors de la salle où la princesse Renée tenait sa cour, pour que celle-ci eût re marqué son absence. Quand elle le vit revenir, elle l'envoya prier de s'approcher d'elle. Nous vous attendions, monsieur le prévôt, lui dit-elle, pour nous reenduire dans nos appartements.

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Le Progrès (1841-1914) | 1848 | | pagina 3