BIE1PATRDÏOMAUX. BRASSERIE DES AMORTISSEMENTS vl. LAIMlIff, BIENS PATRIMONIAUX Étude du Notaire VAN EECKE, a BERG VAN BERHilERTIGIIEIR BELLES FERMES, E M T g AVEC DEUX CABARETS A NEUVE-ÉGLISE. ET TROIS JOLIES PETITES FERMES COMMUNE DE GULLEGHEM. COMMUNE DE MOORSEELE. COMMUNE DE WINKEL-S'-ÉLOI. COMMUNE D1SEGHEW. COMMUNE DE CUERNE. COMMUNE DE MOORSLEDE. Mardi, 16 Mai 18+8, trois heures de relevée, au cabaret la Belle VueNeuve-Église, M" VERMEER9CH, Notaire, au dit lieu, procédera de l'intervention du Juge-de-paix du canton de Messinesla MISE-A-PRIX d'une belle BRASSERIEdes plus achandée du canton, avec deux cabarets en dépendant, situés au bourg de Neuve-Eglise, et de deux PARTIES DE LABOURau même lieu, contenant environ 2 hectares. Notaires, au dit Neuve-Eglise. LES TITRES de 14 MILLIONS de FLORINS remboursable par Fl. 30,261,495, dont les remboursements se font quatre fois par annéesavoir: A proximité de l'auberge du Seau, DANS LES BOIS D OOSTHOVE 50,000 (échelles) Jeudi, 18 Mai 1848,0 neuf heures précises dti matin, il sera procédé la dite Vente, avec un crédit de quatre mois, moyennant d'établir cautions solvables et avec augmentation du 10"denier sur lie prix principal de vente. bëntiiste, A l'honneur d'annoncer son arrivée Ypres, le i5 Mai; il logera plusieurs jours chez son frère, rue des Chiens, où on pourra 1-e consulter sur toutes les opérations relatives son art, do neuf heures du matin jusqu'à une heure de relevée. Vlamerlinghe. VENTE TERRES9 PATURES GRASSES ET BOIS, A Tprcs. TE VPRE. Donderdag, 11* Mei 1848, tentwee uren na- middag, zal'er gehouden worden, in den Lombaerd, te Ypre, Vendilie van liet volgende Goud, Zilver, Diamanten, gouden en zilvercn Montera cen stuk Laken verscheide stukken Broek-goed, Klee- deren, Linwaed; Koper, Tin en vecl andere voorwerpen, Y®@3S ET TRÈS-BONNES p'tNE BELLE A VENDRE. Le Jeudi, î5 Mai 1848, g heures du ma-tin, I VHàtel des Armes de France, A Courlrai, il sera, par Maître RENARD, Notaire, au dit lieu, procédé la MISE-A-PRIX des belles Propriétés ci-après arrondissement de courtra1. Une jolie PETITE FERME, avec 4 hectares 43 ares 51 centiares, occupée par Jsan Ver Eecke, •et la V° De Smet, au formage de 317 francs <58 centimes. Une très-jolie et bonne PETITE FERME, avec 4 hectares 83 ares 10 centiares, occupée par Pierre (dvucke, au rendage de 435 fwnes, 37 centimes. Une jolie et bonne PETITE FERME, avec 5 hectares 38 centiares, occupée par Jean De Vos au fermage de 402 francs 34 centimes. Une très-belle et très-bonne FERME, tiw» •petite distance au sud de la ville, avec 22 hectares 47 ai «s 27 centiares, occupée par les enfana Andries, au fermage de 1,980 francs. Une très-belle et très-bonne FERME, située •une petite lieue de Courlrai, le long du pavé de Bruges, avec 27 hectares 20 ares 18 centiares, occupée par François-Joseph Myleau fermage de 2,100 francs. arrondissement d'ypres. Une très-belle et très-bonne FERME, située tout près delà place de Moorslede, avec 19 hectares 83 arcs 75 centiares, occupée par Pierre-Jean Ghekiere, au fermage de i,5oo francs. Pour tous renseignetnenss'adresser au dit Notaire REIYAHD, rue de Lille, 11® 22, Courlrai, ou au Notaire KE1Tî¥T«iENïS7 Deynze, qui est aussi chargé de celte vente. gain de mise a prix, '/s p. °/0 MISE A PRIX Cette Brasserie est occupée par les héritiers de M. Pierre De Brttyno. L'acquéreur y entrera en jouissance au plus tard le ier Octobre i848; il pourra retenir environ la moitié de son prix d'achat, 1 4 '72 P- "7», et oc cuper jusqu'au 1" Octobre i85o lesdits 2 hectares de labour. S'adresser pour lescondilions, au dit M™ TER- OTEE«SCH,oitâ M» VAÎ¥ EECKE, situés dans les communes de Beninyhelst, Locre PoperingheProven et II atoudivisés en 43 lots suivant les affiches parcellaires déposées en l'étude dudit Notaire TAN' EKCTAE. fin février,fin mai, fin a (mit, fin novembre, Par lots capitaux de fr. 110,000, fr. 85,000, fr. 75,000, 32,000, 25,ooo, 2i,5oo, etc., le moindre lot étant de fr. 90 pour chaque action extraite. Sont obtenir chez le soussigné, au prix de 1 action peur le tirage fin Maifr. 5 6 aclions. 25 1 4 id50 50 id. 100 NEUVE-EGLISE Tenant au nouveau pavé de Neuve-Église la route royale de Bailleul Lille. de gros taillis POUSSÉ DE 8 A 14 AS S ET 40 MONTS DE COUPEAUX A TEXDStE. Le vendeur se charge sans répétition contre l'acheteur, de payer les droits de sortie de douane eu Belgique. La réunion aura lieu dans les bois d'Ooslhove. Le Notaire verniefriscm II. Neuve- Eglise, est chargé de celte vente et recette. t action pnnr les tita^as (Ïp mai, août et novembre 1848 février 1849fr. 29 C actions 109 f4 id. 200 30 id400 Une action r*t obtenir le gain capital en numéraire de 10«,000 fr. On ne peut mieux s'adresser, ni plus directement qu'au soussigné pour obtenir les litres des emprunts d'Allemagne remboursables par primes, car en s adressant en pays étranger, on a de grands frais de correspondance, eto.; de plus, n'importe le lot qu'une action extraite aurait recevoir en remboursement, sera payé sans frais son bureau Gand. Il n'est agent d'aucune maison étrangère, mais propriétaire d'une grande partie d'obligations de divers emprunts d'États, dont les tirages se font différentes époques de chaque année qu il peut céder ses commettants avec tous les avantages. Le résultat des tirages est connu aut'hentiquement, «ni les jour naux belges, hollandais et français publient les numéros sortis chaque tirage; par conséquent, les intéressés connaissent positive ment le sort de leais litres. s'adresser pour plans et instructions h VAN JWE4JRS-DEFUFINE, Gand. By Mr POUPART-VIENNE, Notaris, ter residentie van Zonnebeke, is er geld in lèening te bekomeu m ils goed beeet. bemeubant a GAND, rue de la VaLLÉB (ONOERBSRGEÎI J, U® 29, DE p SITUES Le Notaire ISEVTY, Ypres, procédera le Mercredi, 17 Mai 1848, 3 heures de relevée, Vlamerlinghe au cabaret le Cerf, occupé par le sieur Van Dromme la MISE-A-PRIX des Biens occupés par les enfants Bonté, silt.és au dit Vlamerlinghe et consistant en Maison, Jardin; Pâture, Pré et Terre labourable, ensemble de 5 hectares 5j ares 44 centiares, d'après le cadastre, divisés en 9 lots. Les acquéreurs entreront en jouissance et libre exploitation, au 1" Octobre i8ï8. d« MISE A PRIX, 20 Mai, ADJUDICATION DEFI NITIVE le 3 Juin 1848, 2 heures de relevée; YHôtel de l'Epie royaleYpres, de différentes Fermes, Terres, Pâtures grasses et Bois, Deze Vendilie zal gelieuven met comptant geld en augmentatie van den vierden penning. non... c'est étrange.., étrange Et quel est donc, continuâ t.elle, ce fiancé pour lequel mademoiselle de Bizien s'est dévouée si héroï quement Quel était donc le second acteur dans ce combat dont vous parlez Le fiancé de Baouletlc, le vainqueur du capitaine de Charol- les c'est moi, madame. Vpus! 11 y avait dans cette exclamation de l'étonnement, du désespoir, de la colère, de l'indignation, de l'orgueil pourtant ce fut l'orgueil qui parut avoir reçu la plus cuisante blessure, car Renée ajouta, eu accompagnant sa parole d'un regard plein de hauteur Par le vrai Dieu Monsieur, je ne sais si vous avez montré un grand courage dans cet affreux duel, dont vous auriez pu m'épar- gner le récit, mais coup sûr vous en avez manqué en laissant peser sur une jeune iuaocente la responsabilité d'un meurtre. Avez-vous de moi une telle opinion, madame? Ai-je besoiu de vous dire que j'ignorai s le dévoûiuent de M,le de Bizien, dévou aient inutile, puisque je n'ai jamais songé faire un mystère de la peine que j'ai infligée un infâme ravisseur. Au fait, monsieur, interrompit la princesse toujours sous l'im- i^ression des sentiments confus qui l'agitaient. Est-ce pour réclamer î^Swre fiancée, que vous m'avez amenée ici Le vicomte de Frapesles lisait trop clairement dans le cœur de Renée pour ne pas lui pardonner 1 injure qu'elle lui faisait en changeant brusquement de ton et de langage au^si ne se veugea-t* v il qu'en paraissant ne pas voir sou irritation et eu conservant vis-à- vis d'elle les formes les plus douces et les plus calmes. - Madame la Princesse, lui dit-il, mademoiselle de Bizien m'a prié de vous présenter en son nom une requête, et j'ai cru pouvrîr ui'engager la lui faire obtenir. Peut-être avez vous trop présumé de mes bonnes dispositions pour vous, monsieur. Voyez celle requête. Ma fiancée a voulu que les engagements qui avaient existé entre nous fussent rompus, et se regardant comme dépeudante de vous, elle vous supplie de l'autoriser prendre le voile au couvent des filles de l'Adoration perpétuelle. Vraiment s'écria la princesse, mademoiselle de Bizien vous a témoigné de telles intentions Mais s'il en est ainsi, mon cousin, continua-t-elle en reprenant tout-à-coup ses manières affectueuses envers Yorik, et si vous-même ne vous opposez pas cette déter- miualion, j'y donne de grand cœur mou as>eniiment. Venez, mon cousin, celle jeune fille m'intéresse plus que je ne saurais vous le dire; je veux l'interroger je la conduirai moi-même dans la sainte maison où efle veut se réfugier. Venez. Et, s'appuyant avec abandon sur le bras d'Yorik, Renée disparut dans la cage tortueuse cle l'escalier. Quand ils eurent descendu quelques marches, ils trouvèrent sur le seuil d'une porte percée daus la profondeur de la muraille uue femme de haute stature, et qui semblait s'être postée là pour les guetter au passage. A cette rencontre inattendue, la princesse ût un mouvement in volontaire de surprise et d'effroi, et tous deux s'arrêtèrent. Voyez donc, mon cousiu, dit-elle, voyez donc oetle grande ombre... Est-ce une femme est-ce uue statue C'est la baronne de Kerloguen, répondit Yorik. Cette pauvre femme dont la reine Aune, ma mère, m'a parlé quelquefois demanda la princesse. C'est en effet la reine Anne qu'elle doit le privilège d'habi ter la Quiquengrogne. Mais on dit qu'elle est folle celte malheureuse créature, ajouta Renée avec compassiou. lien est qui la croient en communication avec les êtres sur naturels et qni lui attribuent le don de lire dans le passé et dans l'avenir. C'est elle qui m'a appris ce que je vous ai dit de ma nais sance. Voulez-vous la voir, lui parler? Volontiers, mon cousin. Cette femme connaît sans doute l'as trologie et s'il en est ainsi, rien n'est caché pour elle, rl faut croire ses prédictions ce n'est pas de la sorcellerie, connue disent les ignosputs, c'est de la science. Après avoir échangé ces paroles rapidement et voix basse, ils continuèrent de descendre et arrivèrent auprès de la vieille Berthc, toujours immobile, la tête inclinée par ses lélicxioiis. Berlhe de Kerloguen, lui dit Yorik, madame la principe Renée vous fait i'houneur de vous visiter daus voire demeure. Que la fille de la reine Anne soit la bienvenue, répondit Ber tlic en s'ageiiouillaut devaiil la princesse, je I attendais. Entrez, mes nobles enfants j'ai de grandes choses vous annoncer. Lu suite au prochain A Ypres, imp. de LAMBIN j FI LISMarché au Beuirc, 1.

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Le Progrès (1841-1914) | 1848 | | pagina 4