ji'Jlst
ANNONCES.
Prusse.Berlin20 mai. La supposition
exprimée hier, qu'on va suspendre les réunions
populaires, se confirme par de nombreuses pétitions
qui circulent ici pour être signées, et qui sont adres
sées dans ce but-là l'assemblée nationale. Il n'y a
pas de doute que cette mesure rencontrera de l'op
position. Un exemplaire de la pétition, déposée la
Bourse, n'a encore été couvert que d'un très-petit
nombre de signatures. (Gaz. rf'Aix-la-Chapelle.)
Saxu-Weimar. Eitenachi5 mai.
Depuis une quinzaine, la duchesse d'Orléans habite
quelques chambres de notre palais grand-ducal.
Elle vil très-simplement et fort retirée, avec une
seule femme de chambre. Ses deux fils ont un per -
cepteur. Elle fait souvent avec eux des promenades
dans nos beaux environs; quand c'est en voiture,
elle se sert d'une voiture de louage. Il paraît qu'elle
passera toute l'été ici, qu'elle s'y fixera peut-être
pour toujours et qu'elle occupera pendant les
grandes chaleurs, les trois petites chambres dans le
château de la Worlbourg où a été aussi la demeure
de Luther). Le bruit court que Louis-Philippe a
aussi l'intention de venir demeurer F.isenach,
cause du bon marché du séjour dans cette contrée.
Autriche. Vienne19 mai. Le ministre
de la guerre a publié l'ordre du jour suivant:
Hongrie. Pestfi, i4 mai. Une insurrec
tion des paysans contre les nobles a éclaté dans
plusieurs contrées de la Transylvanie. Gaz.allcm
Russie. Une correspondance de la Gazette
d'Augsbourq dit qu'il n'y a rien de moins certain,
que ce trésor de 110 millions de roubles en argent,
qu'on prétend être conservé dans la forteresse de
Saint-Pierre et Saint-Paul. Il fait remarquer que
lorsque, l'année dernière, la Russie envoya si géné
reusement l'étranger ses métaux précieux, l'argent
disparut de la circulation intérieure. 11 ajoute que,
dans le cas où une guerre viendrait éclater, la
quantité de papier qui est en circulation serait pré
sentée aux caisses pour être échangé contre du nu
méraire, et l'on verrait alorsquela Russie ne possède
aucune garantie pour ses dettes. Les mines de la
Sibérie ne rapportent presque rien, cause de l'igno
rance qui préside leur exploitation, et, en ce qui
concerne le trésor de la forteresse, personne en Piussie
ne croit son existence.
NOUVELLES DE FRANCE.
TE HUEREN EEN SCHOON EN GERIEFLYK.
MBIV Chirurgien-dentiste (de Tendres),
l J A 1 j se trouve chez lui tous les joura
depuis dix heures du matin, jusqu'à trois heures de
relevée, les mercredis exceptés.
3
Naples. Voici les détails qu'elle nous apporte aujour
d'hui sur cet événement.
a Naples, 18 mai.
Une insurrection a éclaté Naples, le 17. Des
barricades ont été faites dans les rues. Après 6
heures de combat les troupes royales sont restées
maîtres de toutes les positions elles ont eu trois ou
quatre cents hommes tués ou blessés.
Après le combat est venu le pillage.
Douze français ont été arrêtés et remis la dis
position du commandant de l'escadre française qui
est en rade.
Beaucoup de napolitains ont trouvé asile sur
l'escadre; entr'autres 16 membres de la chambre
des députés.
Un nouveau ministère a été formé sous la pré
sidence du prince Cariati. La garde nationale a été
licenciée. Le ministère paraît entrer dans des mesu
res réactionnaires.
Plusieurs estimables fabricants de celte ville
ont été obligés, cause des circonstances défavora
bles, de suspendre leurs paiements. Si l'ordre et la
tranquillité ne se rétablissent pas promptement
Breslau, la foire aux laines, au lieu d'être tenue dans
cette ville, aura lieu Liegnitz, ce qui fera un tort
considérable Breslau. Gazette de Berlin.
Gazette d1Augshourcj.)
Le départ de la résidence de l'empereur et de la
cour royale a fait naître des inquiétudes de voir
l'ordre troublé. Le conseil des ministres responsable
a, conformément son devoir, pris les mesures pro
pres assurer au gouvernement la puissance. La
sincère déclaration de la garde nationale et de la
légion académique, qui ont prié le conseil des mi
nistres de les mettre sous le commandement de
S. Exc. le général-commandant, et qu'ils soient
soumises toute ordonnance du conseil des minis
tres, rétablit l'unité, qui est la garantie de la force
et de l'ordre. Le ministre de la guerre soussigné
s'adresse avec une entière confiance aux braves et
fidèles troupes de la garnison. Il est persuadé qu'elles
agiront, dans la situation actuelle, dans la plus par
faite harmonie avec la garde nationale, pour at
teindre le grand but de réprimer tout désordre, et
que de même qu'elles se montrent le plus ferme
appui du trône contre un ennemi extérieur, elles
sauront s'efforcer de rester dignes de la réputation
des braves troupes autrichiennes, en remplissant
leur devoir complètement et avec le plus grand zèle
contre toute tentative d'ennemis intérieurs, tendant
ébranler la constitution de l'État et amener un
bouleversement. (Gazette de Vienne.)
Le même journal contient encore dans sa
feuille d'aujourd'hui, l'avis suivant du conseil des
ministres
Le conseil des ministres a lu dans la partie non-
otficiellede la Gazette de fïenned'aujourd'hui, une
comparaison du départ de Vienne de S M. l'empe
reur, qui n'était encore qu'eu perspective avec la
fuite du roi Louis XL Cette comparaison est accom
pagnée de la réflexion que le dernier jour du séjour
de S M. Vienneserait aussi le premier jour de la
République.
Le conseil des ministres n'agit assurément que
comme organe de la population de Vienne toute
entière, de même quede tous les peuples fidèlement
dévoués leur bon monarque, en repoussant avec
une vive indignation, une supposition de pareils
sentiments,ou même des intentions des habitanlsde
Vienne, de renverser la constitution monarchique.
T« conseil des ministres ne peut reconnaître, dans
une telle interprétation d'une résolution de S. M.
relativement un séjour provisoire dans l'un ou
l'autre endroit de la monarchie constitutionnelle,
qu'une triste abération ou qu'une ofTense de quel
ques-uns contre la fidélité inébranlable des Autri
chiens de toutes les nations pour leur monarque.
Le ministère intérimaire doit celte déclaration
tous les habitans de Vienne, et, en parfaite intelli
gence avec la population entière de la capitale, et,
de concert avec toutes les parties de la garde natio
nale, de même qu'avec les troupes impériales, il
saura proléger avec énergie, non-seulement lemain-
tien de la sûreté et de la tranquillité publiques,
mais aussi tout particulièrement, avec une fermeté
inébranlable, l'ordre monarchique et l'inviolable
fermeté éprouvée et l'attachement des serviteurs
leur empereur chéri.
Les ministres intérimaires de S. M. l'empereur.
Vienne, le 19 mai 1848.
Je puis vous communiquer de bonne source
qu'on s'occupe d'une alliance entre la Hongrie et la
Pologne (d'abord Gallicie.
Ce correspondant dit J'ai parlé Moscou et
Saint-Pétersbourg plusieurs hommes estimés et
nullement hostiles au gouvernement, relativement
ces millions mystérieux. On m'a répondu: «Il
peut y avoir là beaucoup de papier, mais pas
d'argent. Lorsque j'ai fait observer que chaque
année, on en faisait la révision, et que plusieurs
commerçants y assistaient afin de seconvaincrequ'il
y avait réellement du numéraire, je reçus celte ré
ponse: Oui, on nous a ouvert un ou deux sacs,
mais nous ne savons ce que contiennent les au très.»
Paris, 25 mai.
Nous trouvons dans le Moniteur les lignes sui
vantes, qui nous font espérer que l'ordre et la loi
vont enfin reprendre le dessus dans la seconde ville
de la république
M. Tabouret, substitut du procureur de la ré
publique, Lyon, a subi les plus violents outrages
de la part des voraces, qui l'ont séquesti la Croix-
Rousse. Il a courageusement résisté aux traitements
les plus indignes exercés contre sa personne.
La cour d'appel de Lyon, a de suite évoqué de
vant elle la procédure relative ce crime qui se
rattache l'arrestation de sept individus accusés
d'avoir incendié plusieurs métiers tisser. L'évo
cation a été demandée par M. Loyson, faisant fonc
tions de procureur général. Toute la magistrature
s'est conduite noblement, avec un courage, une di
gnité au-dessus de tout éloge.
M. le ministre de la justice a proposé aujour
d'hui la commission du pouvoir exécutif les
mesures que réclamaient ces graves attentats; le
pouvoir exécutif a pris ces mesures. En même
temps, M. le ministre a proposé la nomination de
M. Tabouret aux fonctions de second avocat général
près la cour d'appel de Besançon ce choix a été
immédiatement accepté la cour de Besançon rece
vra dans son sein avec empressement un magistrat
qui a mérité par sa belle conduite l'estime publique
et les éloges du gouvernement.
M. l'abbé Lamennais a donné sa démission de
membre du comité de constitution.
Les électeurs de 11 départements sont convo
qués le 4 juin prochain l'effet de nommer 39
représentants, savoir Bouches-du-Rhône. 3 Cha
rente-inférieure, i Côte-d'Or, 1 Dordogne, a
Eure, 1 Finistère, 1; Gers, 1 Gironde, 1 Hérault,
1 Ile-et-Vilaine, 1 Mayenne, 1 Nord, 1 Orne,
1; Basses-Pyrénées, i; Pyrénées-Orientales, 1;
Sarlhe, 2; Seine-iuférieurc, 2; Vaucluse, 1;
Yonne, 2.
Les 3g vacances auxquelles il y a lieu de pourvoir
sont produites: 34 pa r option, la suite d'élections
multiples, 4 par démission, et une seule, celle de
M. Schmidt, par annulation des opérations électo
rales.
L'incident survenu hier au commencement
de la séance de l'assemblée nationale paraît avoir
été préparé d'un commun accord entre M. le prési
dent Bûchez, le ministre de la guerre et M. le géné
ral Baraguay-d'Illiers, dans le but, on 11e peut plus
louable, de diminuer l'espèce d'aigreur qui semblait
prête naître dans les rapports de l'assemblee avec
la commission de gouvernement.
La partie sensée de l'assemblée a accepté cette
espèce de compromis, et nous aimons croire qu'il
sera suivi d'un rapprochement plus complet encore,
quand il s'agira de régler législalivement la position
de la commission de gouvernement. L'assemblée, en
renonçant au droit de nommer directement les mi
nistres, et en plaçant entre elle et l'administration
un pouvoir d'initiative gouvernementale, n'a pu
vouloir que ce pouvoir fût désarmé de tout moyen
d'action, et qu'il fût seulement un ministère super
posé un ministère. Le droit d'interpellation an
moyen duquel l'assemblée peut, en toute occasion,
se mettre en rapport avec la commission du gouver
nement, nous paraît suffire toutes exigences par
lementaires et administratives.
On s'est enfin décidé faire mettre en vente
les chevaux de l'ancienne liste civile. Jusqu'à pré
sent, ces animaux mis en une sorte de fourrière au
profit de l'état, avaient eu l'honneur de voiturer
certains ministres et membres du gouvernement
provisoire.
C'est demain et après-demain que la vente aura
lieu, aux écuries du Roule le nombre des chevaux r
vendre est de i3o.
On lit dans le Peuple Constituantjournal de
Lamennais:
La santé du citoyen Lamennais et ses occupa-
lions multipliées, qui ne lui auraient pas permis
d'assister régulièrement aux séances de la commis
sion de constitution, l'ont déterminé donner sa
démission de membre de cette commission.
Le motif donné ici la retraite de M. Lamennais,
nous paraît un prétexte honnête. M. Lamennais,
qui a eu le temps de préparer un projet de consti
tution, aurait trouvé probablement les loisirs de le
discuter en commission, s'il avait pu espérer de voir
prévaloir ses idées sur celles de M. Cormenin.
D'après les idées éxposées par ce dernier, la con
stitution ne devrait poser que les grands princi
pes de l'organisation de la république nouvelle. Les
débats seraient réglés législativement.
La commission chargée de rédiger le projet da
constitution se réunit tous les jours. Ses séances se
prolongent souvent pendant cinq ou six heures. La
commission a chargé son présideut, M. de Corme
nin, de rédiger un avant-projet de constitution.
Le général de division en retraite Pelet occupe
vingt-deux chambres environ des bâtiments du
ministère; il brûle, nous a-t-on dit, de 5o 70
voies de bois par an. Il occupe un huissier, deux
secrétaires et quatre garçons de bureau lui tout
seul. (Réforme.)
Une pétition demandant la réintégration de
M. Caussidière au poste de préfet de police, est pré
sentée en ce moment aux ouvriers de la capitale.
Les ouvriers, ne vivant que par le travail, résul
tat immédiat de l'ordre et de la tranquillité, seront
les meilleurs juges en celle circonstance.
Un grand nombre d'établissements industriels
des environs de Rouen ont repris leurs travaux de
puis quelques joyrs, et tout fait espérer que d'amia
bles transactions entre les maitres et les ouvriers
permettront de rendre prochainement l'activité
ceux qui chôment encore.
Met cour en grooten hof, makende bel hoekhuis
van den Meersch met de S'Jans-straet, n° 2,binnen
Ypre; thans ten dienste van wiukel en geheel
wel geschikt lot stichten van eene bakkery.
Zicli te adresseren by M" l'OlIPAR'f
Notakis, ter residentie van Zonnebeke.