ANNONCES. SUR LA GARDE CIVIQUE, MALADIES DES YEUX. 3 m m «i 32 !i a a 600 HECTOLITERS LOI JVUa VA Kl CH. BONTE-PEENE, koopman in Hout en Asschen en Herbergier aen de Boesingbrugge maekt aen het publiek bekend dat er by hem te bekomen isden echten en onvervalschten peru- viaenschen Guano, aen eenen geringen prys, by welke hy verhoopt het vertrouwea van een ieder te geuieten. VENTE QUINCAILLERIE, ETC., A YPRES. AVIS AUX CULTIVATEURS. tniiiïti) M si&DU nombre de régiments la plupart de ceux qui ne sont pas au complet vont être complétés. Journée du 24. L'Assemblée nationale s'est réunie huit heures du matin. Un décret a été aussitôt après discuté et adopte par lequel l'Assemblée se maintient en permanence, déclare Paris en état de siège et remet tous les pou voirs entre les mains du général Cavaignac. Soixante membres de l'Assemblée se sont rendus sur les divers points de la capitale revêtus de leurs insignes. Ils ont été accueillis avec enthousiasme et ils ont appris l'Assemblée que parmi les insurgés il y avait des forçats libérés un grand nombre de repris de justice les ex-montagnards de Sobrier et les soldats de l'ancienne garde républicaine licenciée qui n'avaient pas été admis dans la nouvelle. La lutte s'est continuée meurtrière et acharnée toute la journée. L'artillerie et la ligne attaquent sur le quai aux Fleurs la maison dite la Belle Jardinière, où les in surgés se sont réfugiés. Le canon gronde, un pan du mur est abattu. Le général Cavaignac leur propose de se rendre, menaçant de tout passer par les armes si l'on persiste. On refuse, l'attaque commence avec vigueur des fusées la congrève sont laucées. 80 insurgés ont péri sous les décombres. Toutes les boutiques sont fermées la consterna tion règne dans Paris. De nombreuses arrestations ont lieu chaque instant ce sont principalemsnt des orateurs en plein vent,excitant, par leurs discours, les ouvriers paisibles venger la mort de leurs frères sur la garde nationale. Les insurgés ont été refoulés de toutes parts vers les extrémités. La troupe est maîtresse de tous les points, l'ex ception de quelques maisons où les insurgés se sont retranchés et que l'on ne veut pas abattre attendu que, malgré l'état de siège, l'on ne veut plus détruire les propriétés même pour soumettre ce qui reste d'insurgés. Nous venons de voir transporter sur une civière le citoyen Michellieutenant colonel de la légion d'artillerie de Paris mis hors de combat par une balle dans l'épaule, reçuel'attaque de la fa meuse barricade de la rue Saint-Jacques. Le général Changarnier est nommé commandant en chef de la garde nationale de Parisien remplace ment de M. Clément Thomas. Un bataillon de la garde mobile a refusé de mar cher contre les émeuliers du 11' arrondissement, et on a vu plusieurs compagnies de ce bataillon distri buer leurs munitions aux ouvriers des ateliers na tionaux. 2 heuresPlusieurs barricades qui ont été faites pendant la nuit rue du Temple résistent encore et soutiennent les efforts de la garde mobile par un feu soutenu. On ne peut se faire idée de la continuité de feux et duoourage déplorable des insurgés, faubourg du Temple. Il y a encore plusieurs barricades, on entend chaque instant des feux de pelotons et des coups de fusils partent de toutes les fenêtres, environnant les barricades. Le général Lamoricière est arrivé deux heures et a paru étonné du peu de troupes qu'il y avait dans le quartier. Après s'être exprimé énergiquement contre le sort de3 prisonniers que I on faisait et après avoir dit faites en ce que vous voudrez: Au surplus le conseil de guerre les fera fusiller dans les vingt-quatre heures. Si vous ne leur faites pas justice vous-mêmes. Le oorps de garde en face le gymnase est plein de prisonniers qui sont aux fenêtres. A chaque instant les gardes nationaux raeuacent de les fusiller. Les boulevards sont interceptés sur toute la ligne. On ne peut circuler qu en uniformes. L'ordre est donné de feimer toutes les fenêtres et ce sont des menaces continuelles contre les récalcitrans. Beaucoup de représentants avec leurs insignes circulent sur 1 es boulevards et encouragent les troupes soutenir vaillamment la république démocratique. A deux heures Victor ilugo en costume de représentant du peuple s'est présenté rue du Temple la tête d'un peloton de garde républicaine et s'est avancé sur les barricades. Ou ne peut se faire idée de la consternation qui règne dans Paris ,lout le monde parle de 1 état de siège et tout fait présumer que la ville restera plusieurs jours dans cette triste situation. Ail heures on ne peut plus communiquer de la rive droite h la rive gauche de la Seine, tous les quais et les ponts sont occupés par la garde nationale. Les cuirassiers qui viennent d arriver fout des charges au grand galop dans la rue des Saints pères et le faubourg st-Germaiu. Les canons et les caissons passent sur le quai dex Tuileries et vont l'hôtel.de ville. Il n'est plus possible de oirculer daus Paris, tout moment on est barré par la force publique ou les barricades. Des mesures formidables sont prises autour du Luxem bourg et de la banque de France. Les et 1 légions de la garde nationale ont beaucoup souffert. Vers une heure la fusillade et le canon semble se rapprocher du Louvre et le bruit court que l'hôtel- de-ville a été pris. A midi, on braque un canon rue de Rohan sur le carrousel dans l'axe de la rue de Richelieu. Le palais national est fermé. On assure qu'on se bat toutes les barrières de Paris no tamment aux batignolles Montmartre la Villette et la Cha pelle. Ces deux derniers villages entièrement barricadés et la disposition des insurgés sont dit-on ménagés pour leurs retraites le cas échéant. Le gouvernement appelle de tous côtés des régiments pour former une armée formidable. On fabrique du fulmi-coton eu massenotamment dans le faubonrg St Jacques et le Marais où le3 matières premières aboudent. Un garde national qui arrive rue Montmartre trois heures venant de la rue Saint-Jacques assure que toutes les barricades sont prises jusqu'au n° 83. Paris est déclaré en état de siège. La commission du pouvoir exécutif a cessé d'exister. Tous les pouvoirs du gouvernement sont délégués au général Cavaignao, commandant de toutes les forces réunies Paris. Ce matin de bonne heare, les barricades construites la chapelle ont été enlevées. De nouvelles barricades ont été construites rue Saint-Martin 9 près le passage Beaufort rue Rambuteau et du Grand*Chantier Elles ont été enlevée» mais avec le secours du canon. A midiune barricade établie faubourg Poissonnière, au coin de rue Bellefond tenait encore et n'a cédé qu'à l'artillerie. Quai aux fleurs^ la maison de la Belle-Jardinière a été complète ment démolie par les boulets 80 insurgés ont péri sous les dé combres. Quelques insurgés qu'avaient tenté vainement une barricade sur le boulevard des Martyrs se sont retirés sur les hauteurs Mont martre. Tout Paris est gardé militairementtous les coins de rue de» postes de garde nationale. Les individus suspects sont fouillés. Un individu a été arrêté oe matin boulevard de l'Opéra, au mo- momenl où iloouchait en joue un officier d'ordonnance. On a trouvé sur luioutre un pistolet chargédouze cartouches. Des cartouches ont été trouvées sur un grand nombre de gamins qui parcourent le boulevard. Trois ou quatre cents individus arrêtés ont été conduits aux Tuileries et enfermés. Le plus grand nombre composé de gamins déguénillés, avait de 6 10 fr. en poche. Un individu avait 48 fr. en pièces de 1 franc un autre 600 fr. en or. La quantité de voitures et de chevaux dont on se défait depuis quatre mois en a fait descendre le prix un taux fabuleusement bas. On voit donner poursept ou huit cents francs, une pairede chevaux qui en a coûté cinq six mille. M. le comte d'Ap- pony, ex-ambassadeur d'Autriche, a fait vendre ses équipages, en quittant Paris. Une voiture de partde qui lui avaitcoûté l'année dernière huit mille francs, a élé criée sur la mise prix de troi* cent* franc* et a été adjugée pour troi* cent cinquante cinq franc*. BUITENGEWOONE VFNDITIE TOT VLAMERTINGUE 2 PEERDEN, ZOOL-EN WAGEN-ARNASCH, 9 BEKENDMAKING. BURGERLTKE GODSHÏTIZEN, TE TPRE. AENBESTEDING VAN DE NOODIGE 3 u si a» as a VOOR DE PROVISIE VAN DE LAETSTE ZES MAENBEN 1848. De Administratieder Burgerlyke Godshuizen, te Ypre, maekt bekent dat zy in hare gewoone verga- deringzael, in het Belle-Godshuis, in de Zuid-straet, zal overgaen, den 7" July 1848, len drie uren na- middag, tôt de openbare Aenbesleding van de leve- ring van Genaemd Gaillietlen en Gaillietterien, voor den dienst van de gestichten onder het beslier derzelfde Godshuizen. Welke levering zal moeten gedaen worden in de plaetsen door de administratie aentewyzen, en in al zulk getal hectoliters als dat zy zal geraden vinden, gedurende de zes laetste maenden van het loopende dienstjaer, ingevolge de voorwaerden berustende in het secretariaet van de gemelde Godshuizen, alwaer de gaeding hebbende mogen lezingnemen aile dagen van negen tôt twaelf en van twee tôt vier uren na- middag, ter uitzondering van de zon- en feestdagen. Elk zegge het voort. EH VEHTE AU BUREAU DE CETTE FEUILLE EXPLIQUÉE ET INTERPRÉTÉE PAR LES DISCUSSIONS DU POUVOIR LÉGISLATIF Par J.-B. BIVORT. Volume de 110 paves, prix t 1 frnne. C11IRURGI EN-OCULISTE. On peut le consulter tous les samedis Ypres Hôtel de la Téte «Tor, rue de Lille; les autres jours, Courtrai, Place de la station du chemin de fer n° 2. Les pauvres sur la simple exhibition d'un certificat signé par un des membres du bureau de bienfaisance de la commune qu'ils habitent, «ont traites gratis. ANDER LANDBOUWERS-ALLAEM, 8,000 KILOGRAMMEN STROOIENZ. Op Maendag 170 July i848 en volgenden dag noodig zynde, ten 8 uren 's morgens precies te begitinen ter hofstede het Ka*teel-Goedtôt Vlamertingh- by de plaels gelegen gehruikt door de kinderen van wylent sieur Conttantin Meer- teman, zal men verkoopen 2 Werkpeerden met arnassuren, eenen grooteu Wagen met breed be- slag, 2 andere Wagens, a KarrenWielzoole, 2 Ploegs Rolle Eegden, Hoezelaere, Kordewagen, Bauwcarleelen, Hauvven, Rakels, Spaden, Vorken, Greepen, Drietanden Windmolen, Koolstekken; Ketens, Graenzeefden, Reepen en nog eenige an dere Landbouwers-ailaem. Voorts de veld- vruchten bestaende in 8 hectaren 75 aren 91 cent" 20 gem" Tarwe. 1 75 18 4 Rogge. 1 38 3i (3 Ha ver. 3 5o 36 8 j Boonen. o 87 5g 2 Ervvelen. Eene kwanliteit Stroo van ontrent 8,000 kilo- grammen. Men zal in den voormiddag verkoopen het Zool en Wagen-arnasch met het auder Laudsmans- allaem en de 2 Peerden. En in oen namiddag, te beginnen ten 1 ure zal men de ruchten verkoopen. Deze Venditie zal geschieden met tyd van be- taliug mits stellende goede borgen of mede-koopers, de bespreken comptant te betalen. Elk zeg het voort. BERIGT. POUR CHANGEMENT DE DEMEURE ET PAR CESSATION DE COMMERCE. d'un beau 23 3 3 3 3 iâ Vendredi3o Juin 1848 «o heures du malin et 2 heures de relevée l'on vendra publiquement devant l'ancienne demeure de M. Troncquée rue de Boesinghe Ypres, un beau Mobilier consistant en effets de ménage une belle garde-roJ>e antique belles tables chaises bas-buffet, armoire bois de litmatelat traversin oreillerjoli poêle chan deliers et tourtière en cuivre, raouchettes avec pla teaux, miroir, 2 vases pour cheminée, etc., 100 livres de prières, en velours, maroquin, etc., 8 rames de papier 200 cahiers pour institution t calpins registres, jeux de cartes piquet, idem wisht, crayons ligner, canifs lithographies, en criers portefeuilles boîtes de couleurssavons d'odeur fins 3,000 aiguilles comptoir et 2 vi trines objets en coquillage tels que corbeilles sous verre, porte-montre avec ouvrage, un Christ, vases boîtes carreaux paniers etc., et une infi nité d'autres objets dont le détail serait trop long. Cete Vente se fera par le ministère de I'Huissikr DUJ1UKII au comptant avec augmentation du «o*. I™ QUALITÉ, A vendre Ostende, chez M. AugSerruyt- Valcke, ancien consul au Pérou, et chez M. Ch. De Gheldere-0**ieur, négociant, i Thourout.

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Le Progrès (1841-1914) | 1848 | | pagina 3