ANNONCES. stGwan&aaLui KOOPMNS-GOIDEREN, s&xtava&asa 3 iahïiumiem m AENMERKELYKE VERKOOPING Étcde du Notaire YÀN EECK.E VENTE PUBLIQUE A MOORSLEDE. mains de M. Loyson. Voici quelles seraient les prin cipales dispositions de ce chef-d'œuvre de concep tion infernalequedu reste, nous n'avons pas lu En premier lieu, faire sauter les gazomètres pour faciliter dans l'ombre de la nuit le meurtre et le pillage brûler en même temps les ponts de bois et couper ceux de pierre, afin d'intercepter toute com munication entre les diverses parties de la ville et s'opposer l'arrivée de tout secours de l'extérieur puis disséminer partout et par petites bandes de nombreux janissaires quiblottis dans les allées des maisons, auraient pour mission de massacrer indi viduellement, et en détail les gardes nationaux qui, au rappel général battu dans la ville descendraient dans la rue pour se rendre sur leurs places d'armes; enfin comme un dernier épisode de cette St-Bar- thélemy du socialisme mettre le feu aux quatre coins de notre cité pour achever la dévastation et le pillage. INSTRUCTION DU COMPLOT. Les rapporteurs chargés d'instruire sur les évé nements de juin, ont terminé aujourd'hui les inter rogatoires des individus arrêtés pendant les jours de combat. Il ne reste plus interroger que les per sonnes qui, arrêtées depuis deux jours, sont restées détenues dans les mairies ou chez les commissaires de police. Demain elles seront conduites devant les rapporteurs siégeant aux Tuileries et au Palais-de- Justice. Les caveaux des Tuileries ont été complè tement évacués. Gazelle des Tribunaux.) Il a été trouvé sur l'un des insurgés des indi cations qui font connaître par quels moyens l'in surrection se proposait d'arriver jusqu'au palais de l'assemblée nationale. Les chefs de barricade devaient se trouver dans le quartier Saint-Lazare, aux environs du chemin de fer occuper la rue du Havre et la rue Tronchet puis, après s'être rendus maîtres de l'Assomption, couper également la rue Nationale, et de là menacer l'assemblée, tandis que d'autres colonnes devaient s'avancer, toujours avec le même système de barri cades, du côté de la place de Bourgogne. Il paraîtrait que l'élan avec lequel se sont réunies les i2° et io* légions n'a pas permis l'insurrec tion decoinmencer son attaque sur ces divers points en même semps que dans les quartiers Poissonnière, Saint-Antoine et Saint-Jacques. Le secret auquel M. E. Girardin était soumis a été levé aujourd'hui. Il a pu communiquer arec sa famille et ses amis. M. Emile Girardin n'a subi depuis son arresta tion qu'un seul interrogatoire et non quatre comme on l'a dit. Aucune perquisition n'a été faite ni chez lui ni dans ses bureaux. M. Girardin est placé sous la juridiction du conseil de guerre, présidé par le colonel Bertrand. SCHOON PÀTRIMOiNlEEL WOONIIUIZEREN OPENBAERLYK Te koopen (e Poperinglic. POPERINGHE S' Jans Haegebaerthoek WEVENS DE STAD, BY DE RERBERG DE BELLE VUE. Een behuisd en beplant HOFSTEDEKEN met twee Woonlmizen ScheureStallingen, groote bouwtkelders en 3 hectaren 72 aren 02 centiaren songions être jeuues et heureux que quand il y aurait pour lui jeunesse et bonheur. Je ne pouvais, en écoutant ces beaux rêves. nTempêoher de re garder avec effroi cet enfant de qui dépendait si bien l'existence d'une autre. Une vague inquiétude me préoccupait malgré moi mais je me disais u Elle a assez pleuré, le Dieu qu'elle prie lui doit on peu de bonheur, h Nous en étions là, lorsque je reçus une lettre de mon oncle, le •eul paient qui me restât Mon oncle, attaché la faculté de Mont pellier, m'appelait près de lui, pour achever dans cette ville savante de m'iuitier aux secrets de mon art. Cette lettre, rédigée comme une prière, était un ordre il fallait partir. Un matin, le cœur bien gros en songeant l'isolement dans lequel je laissais la veuve et l'orphelin, je me rendis la maison blanche pour prendre congé d'Eva Meredith. Lorsque je lui dis que j'allais la quitter pour long temps, je ne sais si uu peu de tristesse se peignit sur ses traits. Son beau visage avait, depuis la mort de William Meredith, une expres sion de si profonde mélancolie, qu'il n'était possible d'y remarquer qu'un -onrire, s il venait se montrer quant la tristesse, elle était toujours là. Partir s'écria-t-elle, vos soins étaieul si utiles mon enfant 1 La pauvre femme oubliait de regretter son dernier ami qui s'éloignait, la mère seulement regrettait le médecin utile son fils je 11e me plaignis pas. Être utile est la douce récompense de ceux qui sont dévoués. Adieu, reprit-elle en me tendant la main. Partout où vous it et,que Dieu vous bénisse! et, s'il veut un jour que vous soyez onder grond van gebomven boomgaerd gars zaeiland en meersch daer medegaendeal van de eersle klas en in allerbeslen staet geslaen en ge- legen le Poperinghe, in S' Jans Haegebaerlhoek nevens de slad omirent regt over de herberg de Belle vue gebruikt door het sterfhuis van Fictor De Reermet regt tôt bavo 1848; by plakbrieve verdeeld in 12 koopen. Ingesteld in masse 17,200 fr. ABSOLUTEN OVERSLAG Vrydag14» July 1848, ten 5 uren nainiddag,in de hostelry het grout Sinl-Jooris, op de Groote Markt, bewoond by S' Engel Romrnens. De voorwaerden en titels berusten ten kantoore van M" V* II EEEÏNf Notaris le Poperinghe en aile inlichtingen zyn 00k te bekomen by den Notaris FLOOU, ter standplaets van Woumen, by Dixmude. BY UITSCHEIDING VAN BEDRYF EN VERANDERING VAN WOONST. TAU MEUBELEN EN ANBERIg ¥@®^WE»EN te Ypre. Op Mabndag, io" July i848, en volgende dagen, telkens te beginnen ten 10 uren s'morgens en des namiddags (en 2 uren zal'er publiekelyk ver- kocht worden ten huize van Joefvrouw Marie TERTZWE1L, koopvrouw, in de Ryssel-straet, te Ypre Aile de Koopwaeren zichaldaer bevindende, beslaende narnelyk in haudschoen, zyde en filo- selle koussen, strooyen en castooren hoeden, gaza en crêpe in koleuren, pluirnen, schals, zyde linten, ridiculen en cabas een groot assortiment van quincaillerie mercerie en parfumerie beslaende byzouderlyk in scharen messen pennemessen scheerzeu, lepels, fourchelten, snuifdozen, kuop- pens, spiegels stokken zwepen cravachen en spooren cabaretten Grils lotospelen en dam- berden, blaesbalgen stoven in houtgarnituren van schoppen eu tangen keerssesnuiters, garen, linten en naeigaren, naelden, spellen bretellen, fyne zeep, huile antique, eau de Cologne, porte- feuillen keerssepannen, portecaraffen vergulde bijouterie, idem in gond en zilver; kopereu en geplalineerde kandelaers, koffé-kannen, thé-pot- ten huilièren, bouts de table, caves liqueurs, necessairen, werkdoozen, gedecoreerde porcelaines zoo als bloempotten vazen posturen gewyd- watervaten, en extra veel meer andere goederen te lang oni te beschryven. a" Aile de Meubelen en Menagie-goederen van den huize, zoo als ovaele ronde en andere tafels stoelen zetels kassen commoden se- cretairen estampen onder glas, al meesl in acajou en keirzelaeren hout, als 00k het keuken- gerief, kleederen en linwaed, en verscheide soorten van wynen. Den Deurwaeroer DE "WEERDT is belast met deze Verkooping die zal geschieden met gereeden gelde en verlioog van den io° peniiing. De geene gadingbebben ora te vooren zeer voordeelig uil'er liand te koopen zyn verzocht hun ten zelvesi huize te preseuleren deu 6", 7" en 8"july i8+8. Het Huis is te hueren of te koopen op zeer vorvdeelige voorwaerden. malheureux, qu'il place du moins près de vous un coeur oompatis- saut comme le vôtre! J'inclinai mou front sur la main d'Eva Meredith, et je m'éloignai profondément ému. L'eufant était couohé devant le perron, sur l'herbe, au soleil. J'allai vers lui, je le pris dans mes bras, je l'embrassai plusieurs reprises; je le regardai longtemps, longtemps, attentivement, triste ment; puis une larme mouilla mes yeux. Oh non, non, je me trompe! murmurai je, et je quittai précipitamment la maison blanche. Mon Dieu, docteur! s'écrièrent la fois tous les auditeurs du médecin du village, que craigniez-vous donc pour cet enfant Laissez-moi, mesdames, répondit Barnabe, achever celte his toire ma manière ohaque chose sera dite en son temps je raconte les événements dans l'ordre où ils sont venus pour moi. A rrivé Montpellier, je fus reçu merveille par mon oncle, si ce n'est toutefois qu'il me déclara qu'il ne pouvait ni me loger, ni me nourrir, ni me prêter de l'argent, et que moi, étranger, sans répu tation, je ne devrais pas espérer un seul client dans cette ville rem plie de médecins célèbres. Alors, mon oncle, lui dis-je, je retourne dans mon village. Non pas, non pas, reprit-il, je t'ai trouvé une situation hono rable. Uu Anglais, fort vieux, foit riche, foit goutteux, fort inquiet, désire avoir toujours un médecin sous sou toit, un jeune homme' iutelligent pour suivre sa maladie sous la direction d'un autre mé decin. Je t'a\ proposé, tu as été accepté, partons. Nous nous rendîmes immédiatement eheilord James Kysington. a tpres. DE PLUSIEURS Mercredi, 12 Juillet 1848, la MISE-A-PRIX, et Mercredi, 26 Juillet i848, ADJUDICATION, chaque fois trois heures de relevée, au cabaret occupé par Jean Fermeulen près le moulin du sieur Dominique Bonté, Moorslede, des Propriétés suivantes 1® Une FERME de 12 hectares 96 ares 5g centiares, Moorslede, occupée par Charles Devet- terpère, jusqu'au ir Octobre 1849, moyennant 829 francs 5o centimes par an par-dessus les contributions. 2® Une autre FERME, Moorslede, contenant 16 hectares 62 ares 20 centiares, occupée par Joseph et François Cneudtjusqu'au ir .Octobre i854, moyennant 970 francs par anpar-dessus les contributions. 3® Plusieurs autres parties de TERRE A LA BOUR, Maisons et Bois. 1 P. a POUR LA PLUS HAUTE MISE A PRIX. Pour plus amples renseignements, s'adresser aux Notaires VERÏjEZ, Moorslede, et "VAN SSECH-E, Ypres,chargés de la Vente. Qu'on se le dise. By Mr POUPART-VIENNE Notaris, ter residentie van Zotinebeke, is er geld in leening te bekomen mits goed bezet. Ville il'Vprès. état-civil. Du 2 Juillet au 8 inclu». {Sexe masculin. 4 ex x i 7 féminino J Un mort-né du sexe masculin. Un idem du sexe féminin. KAR1AGES. Struyve, Pierre-Jean-Fidèle âgé de 36 ans, journalier, et Du Gaucquie Joséphine-Jeanne âgée de 29 ans repasseuse. DÉCÈS. Goemaert. Virginie-Sophie, âgée de 42 ans, dentellière, oéiibataire rue St-Jacques. F orrez. Fidèle-llenri-Amand, âgé de 8 ans, St Jacques-lez Ypres. Eelbo Constance-Eugénie âgée de 77 ans domestique veuve de Henri Van Cayseele rue de Meuin* vc, - i Sexe masculin. 1 Entants au-dessous de 7 ans. >1 l termina. MARCHÉ. - Du 8 Juillet 1848. NATURE DES GRAINS, LÉGUMES, VIANDES ET PAIN. Quantités vendue.). Prix moyen. 11. c. Prix moyen par livre par heolol» 585 15,00 0,00 id. 65 9,60 0,00 Blé noir id. 0,00 0,00 id. 66 10,80 0,00 Avoine id. 28 7,00 0,00 Pommes de terre id. D 0,00 0,00 Idem blanches id. 33 5,34 0,00 Foin (par 100 livres.) par cent liv. 0 0,00 0,00 Paille id. id. 0 0,00 0,00 par kilo. 0 0,00 1,41 Idem saler. id. 0 0,00 0,00 id. 0 0,00 1,10 id. 0 0,00 1,00 id. 0 0,00 1,10 id. 0 0,00 1,10 id. 0 0,00 1,10 id. 0 0,00 0,17 Nous entrâmes dans une grande et belle maison, remplie de nom breux domestiques, et après avoir fait plusieurs stations, d'abord dans les antichambres, ensuite daus les premiers salons, nous fûmes iulroiluits dans le cabinet de lord J. Kysington. Lord J. Kysington était assis daus uu fauteuil. C'était un vieillard d uu aspect froid et sévère. Ses cheveux, complètement blancs, faisaient un siugulier contraste avec ses sourcils restés du plus beau noir. Il était grand et maigre, du moins je crus le deviner travers les plis d'une large redingote de drap faite comme une robe de chambre. Ses mains étaient enfoncées daus ses manches, et une fourrure d'ours blano enveloppait ses pieds malades. U avait auprès de lui un guéridon sur lequel étaient placées plusieurs fié les conte nant des potions. Milord, voici mon neveu le docteur Barnabé. Lord J. Kysington me salua, c'est-à-dire qu'il fit un imperceptible mouvement de tête en me regardant. Il est fort instruit, reprit mon oncle, et je ne doute pas que ses soins ne soient utiles votre seigneurie. Un second mouvement de tète fut l'unique réponse faite mon oncle. En outre, reprit celui-ci, son éducation ayant été assez bonne, il pourra faire la lecture Milord ou éorice sous sa dictée. Je lui saurai gré de cette complaisanoe, répondit enfin lord J. Kysington, qui aussitôt ferma les yeux, soit parce qu'il était fati gué, soit parce qu'il voulait faire comprendre que la conversation devait rester là. (La suite au prochain N9,)

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Le Progrès (1841-1914) | 1848 | | pagina 3