Quatre Sergents. Votants 7G. MM. DeBruck, Pierre, 65 voix, VanTholl, Jean-Baptiste, 64, Creton, Pierre, 41Vander Venne, Pierre, 33, Becuwe, Louis, 33. M. Vander Venne, Pierre, comme le plus âgé, a été préféré. Fourrier. Votants 74. Ligy, Marie-Félix, 59 suf frages. Huit Caporaux. Votants 72. Rosoor, Félix, 58 voix, DeKeerle, Auguste, 57, Paev, Charles, 49, Be- gercm, Charles, 47, VandcBrouke, Emile, 47, De Veu- sere, Joseph, 44, Dumord, Edouard,42, Dely, Justin, 40. 4' compagnie. Capitaine. Votants 55. M. Vandcn Bogaerde, Auguste52 suffrages. Lieutenant.. Votants 65. M. Merghelynck, Arthur, 62 suffrages. Deux Sous-Lieutenants. Votants 68. MM. Ver- schaevr, Charles, 62 voix, VandenBroele, Louis, 59 voix. Quatre Sergents. Votants 68. MM. Terssen, Charles, 66 voix, BreyncDésiré-Louis, 61, Mahieu, Fidel-Amand, 60, Godschalck, Ivon, 52." Fourrier. Votants 64. M. Joos, Désiré, 58 suf frages. Huit Caporaux. Votants62.VandeVyver, Louis, 62 voix, DeCocne, Benoit, 62, Tack, François, 60, Van Dromme, Amand, 57, VanWerveke, Liévin, 57, Ilolle- beke, Charles, 57, Vander Venne, Charles, 57 Joos, Charles53. 5e compagnie. Capitaine. Votants 78. M. Carpentier, Jacques, 69 suffrages. Lieutenant.Votants 80.M. Auguste Sartel 72 suffrages. Deux Sous-Lieutenants. Votants 78. MM. Parret, 72 voix, VandenBiileke, Léon, 45. Quatre Sergents.Votants72. MM. Vanden Berghe, Louis, 65 voix, VanEyde, Auguste-Léopold, 65,Bataiilie, Amand, 61, Callens, Charles, 32. Fourrier. Votants 55. M. Santy, Alphonse, 52 suffrages. Huit Caporaux.Votants 54. MM. Iweins,Henri, 52 voix, Vergracht, Edmond, 50, SpilliaertGuillaume, 50, Slimhrouck, François 49, DelbekeEdouard, 39, Dellaene, François, 38, Vereecke, Jean 30 Fagcl Auguste23. 6e compagnie. Capitaine. Votants 81M. CoenegrachtAlexan dre, 57 suffrages. Lieutenant. Votants 84. M. DeCodt, Jules, 77 suffrages. Deux Sous-Lieutenants.Votants 84. M. Durultc, Emile, 79 voix RabauLouis73. Quatre Sergents. Votants 85. MM. Lagrange, Be noit, 72 voix, Veys, Jules, 69,Boedt, Jules, 66, Schottey, Désiré, 50. Fourrier. Votants 84. M.Boedt, L., 43 suffrages. Huit Caporaux.Votants 66. MM. Liégeois, Edou ard, 60 voix Bossaert, Henri, 62, Menu Louis, 59 Mahieu, Pierre, 57, DeCrock, Victor, 57, Terrier. Jean, 54, Sehoonaert, Charles, 52, DeThoor, Pierre, 41. L:éleetion des officiers de la garde civiquede Poperinghe a eu pour résultat les nominations suivantes ie compagnie. MM. Charles Pharazyn, capitaine; Auguste Cauwelier, lieutenant; François Baeekeroot, sous-lieutenautIlypo- lile DePoseb, idem. 2e compagnie. MM. Auguste Ghelein, capitaine; Hubert Van Renynghe, Lieutenant Charles Lebbesous-lieutenant Emile Mis- selvn idem. La force de notre garde civique (240 hommes), pou vait aisément former trois compagnies, ce qui aurait donné lieu la composition d'un bataillon, disposition qui eût satisfait tous les désirs. On a mis en avant des raisons d'économie, pour repousser la formation d'un état- major mais il est évident que les officiers nommés se seraient empressés de renoncer aux faibles indemnités que la loi leur accorde en ce caset que par conséquent aucune charge nouvelle n'aurait pesé sur la commune. Par suite de l'arrangement qui a prévalule capitaine de la 2' compagnieétant plus âgéaura le commande ment des deux compagnies. La première dont le chef est encore jeunen'aura qu'à se louer de se trouver sous les ordres de M. Auguste Ghelein, dont l'expérience dans le grade de majorrempli avec grande distinction en 1832, ne laisse rien désirer cet égard. ...a i c Concours annuel institue par arrête royal du ÎO Février 1847, pour l'encouragement de l'élève et de l'engrais du bétail. Ces fêtes agricoles sous un certain point de vue et commerciales sous un autre, ne laissent pas que d'exciter l'émulation parmi les éleveurs et de pousser l'amélioration des races bovine et porcine. Un grand nombre de bœufs d'une qualité remarquable et doués d'une structure puis sante ont donné de l'intérêt au concours; des vaches d'une qualité supérieure pour l'abattage, ont été remarquées par les connaisseurs. C'est pour la seconde fois que le concours a eu lieu et déjà l'on a pu observer un progrès remar quable dans le nombre et la qualité du bétail exposé les concours sont des moyens lents mais efficaces, pour obtenir l'amélioration des races de nos animaux domestiques mais aussi ce qui est lent produire de l'effet, fait par cela même qu'il est durable. Les moyens violents peuvent amener une amélioration momentanée, mais qui au bout d'un certain temps, ne laissera plus de traces. a. Ie classe. Bœufs de l'âge de trois ans au plus, quel que soit leur poids. 1e prime, 200 fr. et une médaille en vermeil d'une valeur de 18 fr. décernées au Sr De Turck, François, bou cher, Ypres. 2e prime de 100 fr. au même. 2e classe. Bœufs de l'âge de plus de trois ans, du poids de 700 kliogr. au moins. 1 Prime de 150 fr. et une médaille en vermeil de la valeur de 45 fr. décernées au Sr De. Turck, François, déjà nommé, et Debreu, Félix, boucher, A pres. 2e prime de 75 fr. au même S' De Turck. b. Génisses de l'âge de quatre ans au plus. 4 e prime de 400 fr. et une médaille en vermeil de la valeur de 42 fr. décernées au Sr Léon Rapsaet, marchand et boucher Courtrai. 2e prime de 50 fr., accordée au Sr Van Uxem, boucher Ypres. c. Vaches, quel que soit leur âge. Prime de 400 fr. et une médaille en argent de la valeur de 10 fr., décernées au Sr Debreu, Félix, déjà nommé. b. Veaui dit jaerlingcn. Ie prime de 60 fr. et une médaille en argent de la va leur de 10 fr., accordées au Sr Wallaert, Jacques, bou cher, A pres. 2e prime de 30 fr., décernée au Sr Verschaeve, Louis, herbager, A pres. e. Moutons de l'âge de trois ans au plus et du poids de 50 kilogr. au moins. Ie prime de 20 fr. accordée la veuve Vandromme, bouchère, A'près. La seconde prime n'a pas été décernée. f. Porcs de l'âge de deui ans au plus, du poids de 450 kilogr. au moins. 1" prime de 50 fr. donnée la veuve Modeste-Vileyn, charcutière, A"près. 2' prime, décernée au Sr VanhovePhilippe, charcu tier, A pres. Théâtre national (le la famille €oibtois. M. Courtoispèrephysiciena donné, cette semaine, une série de tours de prestigitation qui ont vivement étonné et qui ont été justement applaudis. On nous annonce pour dimanche et lundi deux représentations de magie, pres tige, scènes comiques, etc. etc. et la trinka nationale, exercices nouveaux de la plus grande difficulté, par 51. Léonard Courtois. MAI. Courtois père et fils méritent par leur habilité qu'on se rende en foule ces représenta tions. M. Courtois, père, ne le cède en rien M. Philippe qu'on a vu dernièrement Bruxelles il exécute même beaucoup détours nouveaux avec une adresse qui confond l'imagination; il doit vraiment s'estimer heureux de n'être pas venu dans le temps où l'on brûlait les sorciers. Quant M. Léonard, ce n'est pas seulement avec les mains mais même avec les pieds qu'il se montre jongleur d'une force, d'une élasticitéd'une légèreté inconcevables en somme pour les personnes qui aiment ce genre de spectacle, la présence de MM. Courtois dans notre ville est une rare occasion d'amusement qu'ils feront bien de saisir. Nous apprenons que les élections communales auront lieunon dans la première quinzaine d'aoûtcomme YDidépendance l'avait annoncé, mais du 20 au 50 du même mois. Les électeurs n'auront pas trop de temps pour s'entendre sur le choix des candidats. Les élections communales auront d'autant plus d'im portance Bruges qu'un grand nombre de nos conseillers communaux paraissent résolus se retirer de la vie publique. Le Moniteur publie l'arrêté royal qui licencie les gardes civiques, telles qu'ellesont été organisées,en vertu des lois antérieures celle du 8 niai 1848. EXTÉSSIEIJK. FRANCE. Pari*, 30 juillet. Les terrains que la ville de Paris a donnés la banque de France en ga rantie de l'emprunt de 40 millions qui vient de lui être consenti, sont ceux de la rue Grange-Batelière, de l'île Louviers et du clos Saint-Lazare. L'ensemble de ces ter rains présente une valeur qu'on peutsans exagération, évaluer 15 millions, même dans l'état actuel de dépré ciation de valeurs mobilières. Il est question de proroger l'assemblée nationale du 25 août au 25 septembre. Nos représentants prendraient ainsi un mois de vacan ces pour se préparer aux débats du projet de constitution qui ne peuvent guère commencer qu'au 1er octobre, par suite du travail imposé au comité pour la coordination des votes exprimés dans les dernières conférences. On a d'ailleurs pensé que l'assemblée devant se tenir en permanence partir du 1er octobre jusqu'à l'achève ment de la constitution, il convenait d'accorder ses membres des vacances au moment du travail de la mois son et des vacances judiciaires. Toutefois, le bureau sera constitué en permanence, de telle façon que l'assemblée pourrait être réunie en peu de jours, si les circonstances l'exigeaient impérieusement. La présidence de M. Marrast expirera avant le jour de la prorogation de l'assemblée. Selon toute apparence 51. Marrast sera réélu, et l'honueur de cette réélection sera d'autant plus précieux que jusqu'à présentil n'a été donné, par une circonstance ou par une autre, aucun président de l'assemblée de diriger pendant plus d'un mois ses délibérations. Les investigations de la commission d'enquête sur les événements du 45 mai et des quatre journées de juin, se poursuivent dans une espèce de mystère qui tient tou tes les conjectures en éveil. 11 est question de suspicions de la nature la plus gravef élevée contre la conduite de certains membres de l'as. Chacun cherche dans la foule ceux qui étaient de sa classe et de son temps. Souvent tel camarade, absent depuis bien des annéesa de la peine reconnaître et être re connu on se devine du moins et la mémoire du cœur vient en aide eelle des yeux Quoi, c'est toi!., et l'on se serre la main, et l'on s'assied l'un côté de l'autreet les causeries commencent Te souviens-tu c'est le mot qui est sur toutes les lèvres. Et toi?Oui, toujours. C'était là le bon temps! Es-tu heureux? Dans ce moment, du moins! et la sonnette du président inter rompt tous ces souvenirs qui se croisentcar il y tous les ans un nouveau président choisi parmi les barbistes. Cette année-là, c'était un jeune ambassadeur qui I é- tranger représente la France avec talent et dignité 1 mais alors il représentait Sainte-Barbe et chacun avait repris avec son excellence le tutoiement du collège. Après sa spirituelle et amicale allocutionles toasts commen cent Au fondateur de Sainte-Barbe Al amitié et aux souvenirs du collège!A ceux que le malheur ou l ab sence empêche de se trouver cette réunion Aux succès de nos jeunes camarades (La suite au prochain n°.) (1) m. de Busiière, ambaééadcur pre» la cour dSaxe. neur du barreau. Or, comme de nos jours la toque d'avo cat est presque la couronne de France, nous nous repré sentions déjà en perspective Maurice député et ministre, certains, quel que lut son poste, qu'il y défendrait digne ment les intérêts et la gloire du pays. 11 avait abandonné le quartier Latin, et pour se rap procher de ses tuteurs, qu'il regardait comme sa seule famille, il avait loué dans le fond de la Chaussée-d'Antin, non loin de la fontaine Saint-Georges, un appartement riant et confortable, un second composé de trois pièces meublées avec simplicité et élégance, et de plus, au six ième étage une espèce de belvéder avec un jour magni fique c'est là que, pour se délasser de ses travaux sérieux, Maurice allait de temps en temps dessiner et peindre, car Maurice a't po jr la peinture et la musique d'une pre mière force d'amateur; on ne néglige point Sainte- Barbe les talents d'agrément. Dans les premiers jours de son installation, il vint nous voir fréquemment, puis un peu moins, puis octobre et novembre s'écoulèrent sans que nous eussions reçu sa visite. Nous envoyâmes savoir très-souvent de ses nouvelles, il se portait mer veille, mais il était toujours sorti. L'idée qui se présenta notre esprit fut qu'il s'occupait de sesdébulsau barreau et d'une première cause très-importante qui lui avait été confiée la recommandation de Jules C..., qui avait dans sa clientèle les premières et les plus riches familles de Paris nous nous attendions d'un jour l'autre ap prendre par lui-même son triomphe, et nous ne pouvions, du reste, manquer de le voir bientôt, car nous étions la fin de novembre, et le 4 décembre approchait. A'ous me demanderez ce que c'est que le 4 décembre C'est la Sainte-Barbe! Tout ce qui se trouve ce jour-là d'anciens barbistes Paris a l'habitude de se réunir dans un banquet consacré l'amitié et aux souvenirs de collège. Figurez-vous, chez Lemardelayune salle immense où s'élèvent de longues files de tables qui n'en forment qu'une seuleimage em bellie des réfectoires du collège. Arrivent successivement deux ou trois cents convives, les uns pied comme autre fois, d'autres en de somptueux équipages; mais les dis tinctions de rang ou de fortune restent sur le seuil. Dès qu'on a mis le pied dans la salle du banquet, la gaité, la franchise qui régnent sur tous les visages, on s'aperçoit qu'il n'y a plus là que des camarades et des frères; le monde est loin, le collège revient, et l'égalité recommence. Que n'en est-il de même de la jeunesse et de la santé

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Le Progrès (1841-1914) | 1848 | | pagina 2