Fails divers. et de Zillebeke, et sur la plaine destinée aux exercices 4e la cavalerie. Le produit de ces ventes s'élève pour l'étang de Dickebuscli fr. 2,007-50, pour celui de Zillebeke fr. 1,165; pour la plaine d'exercice fr. 600. Une demande formulée par plusieurs gardes civiques et tendante ce qu'il soit formé, Ypres, une batterie ou subdivision de batterie d'artillerie, est communiquée au conseil qui, vu l'art. 5 de l'arrêté roj'al du 18 Juin dr et considérant les services que 1 institution dont s agit peut rendre dans une place forte située a dix kilomètres de la frontièredonne l'unanimité un avis favorable. L'assemblée pense queeu égard la force totale de la garde, il n'est possible de former qu'une demi-batterie composée de 41 59 hommes, conformément l'art. 5 de l'arrêté royal du 27 Juillet 1848. Un grand nombre de gardes civiques ont témoigné le désir que la tunique en draps fut substituée, pour le ba taillon d'Ypres, la blouse en toile qui, aux termes de l'arrêté royal du 18 Juin, constitue l'uniforme de la milice citoyenne de notre ville. Le collège, convaincu que l'on ne pouvait solliciter cette modification qu'à la condition que tel fut le vœu de la très-grande majorité des gardes, a prié MM. les chefs de compagnie de consulter tous les hommes qui les composent. 11 résulte de l'enquête faite que 543 gardes se sont prononcé pour la tunique en draps, 95 pour la blouse, 28 n'ont pu être consultés, en fin les autres, ayant atteint l'âge de 49 ans, ne sont pas tenus de s'habiller. Le Conseil, prenant en considération les chiffres sus-indiqués et les avantages incontestables que l'habillement en draps a sur celui en toile, décide qu'une requête sera adressée au gouvernement l'effet d'obtenir l'autorisation d'adopter pour l'uniforme de no tre milice citoyenne la tunique en drap bleu. Le conseil modifie, quant la forme, une délibération prise dans une séance antérieure et relative la nomina tion d'un instituteur l'école primaire communale. La séance est levée midi; elle est reprise 3 heures. L'examen du compte de la ville pour l'exercice 1847 est l'ordre du jour. M. le receveur communal donne lecture des articles du compte les pièces l'appui sont examinées par M. Th. Vanden Bogaerdc et Martin Smaelen, et visées par M. Boedt. Enfin le compte est approuvé provisoirement en recettes, fr. 202,449-72 en dépenses, 198,257-60 Excédant, fr. 4,192-12 Au budget de l'exercice 1847 les recettes présumées étaient évaluées fr. 207,242-92 et les dépenses fi-. 207,186-14. Le déficit sur les recettes provient du chapi tre 2, recettes ordinaires, qui présumées devoir s'élever fr. 165,525-26 n'ont été en réalité que de fr. 158,957-27. Les circonstances expliquent ce déficit. Avant de clore la séance, l'assemblée félicite M. le receveur communal sur la manière nette, exacte et distinguée dont il tient la comptabilité générale de la ville. La séance est levée 7 heures du soir. On lit dans le Journal des Flandres: La colonisation intérieure rencontre peu d'adversaires. Chacun commence comprendre que c'est la véritable planche de salut. Les documents officiels, publiés par le Moniteur, sont faits du reste pour convaincre les plus incrédules. Dans les communes d'Overpelt et deNeerpelt, une surface de 145 hectares, convertis en prairie, se sont élevés la valeur de 757 francs par hectare. Il n'y avait même pas besoin de ces essais, puisque tous les villages de la Campine offrent des exemples analogues. Mais ce qu'il y a surtout remarquer ici, c'est que loin d'être ruineuse, cette opération a présenté aux communes un bénéfice de plus de vingt mille francs. EXTÉRIEUR. FRANCE. Paris, 16 août. Des personnes ordinairement bien informées annoncent que le général Cavaignac doit donner sa démission la fin de ce mois. Il paraît positif qu'il s'est expliqué dans ce sens avec quelques-uns de ses confidents les plus intimes. Le Journal de Toulousedu 10 aoûtapporte la lettre suivante, écrite M. le général Cavaignac par M. le général Létang, commandant la 10e division militaire: «Toulouse, le 2juillet 18 48. Mon cher Cavaignac Je connais depuis longtemps la générosité de votre cœur; elle est connue maintenant de toute la France. Personne ne s'étonnerait donc si vous obteniez de l'as semblée nationale que, par dérogation son récent décret, les vaincus de juin, ces frères égarés, ne fussent pas transportés ailleurs qu'en Algérie. Ils trouveraient dans les environs de Tlemcen assez de bien-être pour faire envier leur sort par toutes les familles qui ne subsistent que difficilement en France. Là je répondrais d'eux, et je parviendrais, en calmant les uns et en encourageant les autresfaire de tous de précieux colons. Il ne me faudrait, pour les installer, rien de plus que ce que va coûter leur seul transport dans des colonies plus lointaines. Ainsi l'Algérie se peupleraitet la tranquillité de la métropole ne pourrait qu'y gagner. Et puis, vienne la guerre, et nous ne serons pas privés de tant de bras courageux. Pour moi, je ne vois point aujourd'hui de mission plus utile et plus importante remplir que celle de présider l'établissement de tels colons en Algérie, car le problème de moraliser et de faire vivre l'excès de la population de France (et même de l'Europe), s'y rattache et peut y trouver une solution pacifique. M. Reiset, chargé d'affaires de la république fran çaise Turin, a obtenu de Radetzky, qu'il a vu en per sonne, les garanties les plus larges et les plus positives pour tous les français résidant Milan. On lit dans le Peuple Souverain, de Lyon: Depuis deux jours, notre ville est encombrée de dif- férens corps-de troupes qui se rendent l'armée des Alpes. Avant-hier, nous avons vu arriver les tirailleurs de Vin- cennes; hier un régiment d'artillerie de la gendarmerie mobile, ainsi que plusieurs régiments d'infanterie. Est-ce pour appuyer la médiation ou pour commencer l'inter vention Nous verrons On lit dans 1 e Représentant du Peuple: Une lettre arrivée aujourd'hui annonce que la répu blique a été proclamée Gênes. Le gouvernement français prend des mesures dans la prévision de l'arrivée du choléra. Il va publier, dit-on tous les renseignemens qu'il a reçus des médecins envoyés par lui Saint-Pétersbourg pour étudier la maladie et les moyens prophylactiques ou curatifs les plus efficaces. Mardi derniertrois heures de l'après-midi, le garde-champêtre de Rivolct a été tué par la foudre en plein champ. M. le maire s'est transporté sur les lieux et a constaté les circonstances suivantes. Le corps étendu plat ventre, la face contre terre, dé pouillé de tous ses vêtements, l'exception des lambeaux sur la partie antérieure le surplus disséminé en mille fragments. Le chapeau, la gibecière, dont la courroie était lacérée et qui renfermait une bouteille en verre brisée étaient quelques mètres. L'examen du corps n'a présenté qu'une légère plaie l'oreille droite et un trou chaque talon, indiquant que le fluide électrique s'était introduit par l'oreille pour sortir par les pieds. Les talons des sou liers emportés avaient été comme tranchés par le fluide. La face était toute meurtrie; le corps ne présentait aucune trace de la violence du fluide. Il paraît que c'est dans sa course rapide pour chercher un abri dans une maison contre l'orageque le malheu reux garde aurait déterminé un courant d'air et attiré la foudre sur lui. On écrit de Metzle 9 août Samedi, vers huit heures et demie du matin, les sons précipités du tocsin annonçaient un incendie, en effet, la salle d'artifice de l'école de pyrotechnie de Metzdans l'île Chainbière, était la proie des flammes. Des matières combustibles avaient pris feu et tout secours devenait inutile au moment où la foule est arrivée sur le théâtre de l'événement on a dû se borner garantir plusieurs dé pôts de matières semblables celles qui brûlaient de toute projection incendiaire. Cependant une affreuse anxiété régnait parmi les spectateurs de cette scène. Sur cinq personnes que l'on savait devoir se trouver dans la salle embrasée, deux seu lement étaient parvenues sortir, et l'intensité du feu ne permettait pas même la moindre tentative pour le salut des trois autres. Ce ne fut que quand, faute d'aliment, l'incendie com mença s'apaiser, que des hommes dévoués, s'élançant au milieu des débris embrasés, furent frappés d'un horrible spectacle. Trois cadavres calcinés, mutilés, presque volatisés, gisaient au milieu des cendres encore ardentes. L'un d'eux, celui de M. le capitaine Rouge, avait les jambes séparées du tronc, les intestins sortant du ventre brûlé et la tète moitié enlevée. Les deux autres, ceux de deux artificiersétaient moins abîmésmais leurs chaires carbonisées se détachaient et tombaient en pous sière au plus léger contact extérieur. "h Deux sous-officiers, ceux qui avaient pu se sauver, ont été fort grièvement blessés. L'un d'eux a dûdit-on subir, le jour même de l'accident, la désarticulation du brasl'épaule. Nous ignorons les causes précises de ce déplorable événement. PAYS-BAS. La Haye, 15 août. Le roi, prenant en considération l'importance qui se rattache aux déli bérations des projets de loi relatifs la révision de la Loi-Fondamentale, a résolu de compléter le nombre des membres de la première chambre des états-généraux. Ont été nommés MM. le comte VanderDuyn Van Maas- dam, ministre d'état, le baron Van Ileeckeren Van Eng- huizen, Beverward en Adyk, membre de l'ordre équestre des États de la Gueldre et F. Vander Oudermculen, con seiller d'état et président de la Société de Commerce des Pays-Bas. ESPAGNE. Maori», 10 août. Il continue de circuler des bruits contradictoires sur des projets de re maniement ministériel. Tout sera dans l'incertitude jus qu'au retour de M. Monde la Granja. Des bulletins du capitaine-général de la Catalogne du 3, annoncent que la bande des Tristanis a été attaquée et dispersée le 50 juillet, au pont de Rio de Saiz: 3 sol dats du régiment d'nfanteric du princequi étaient pri sonniers, ont été délivrés. ITALIE. Milan.Quelques milanais arrivés Gênes assurent que l'on se bat de nouveau Milan. Une insurrection a été provoquée par les vexations intolérables de Radetzky et la demande de 20 millions. Bologxe, 7 août. Les autrichiens sous les ordres de Wclden sont entrés en ville ils étaient peu nombreux. Il est convenu, dit-on, que les troupes impériales ne pa raîtraient pas armées dans la ville elles auront seulement la garde des postes S1 Fclin, Galliero et Maggiora. Gênes, 5 août. On dit qu'un corps d'autrichiens a pris possession de la ville déserte de Pavie. Une députa- tion de citoyens parmi lesquels se trouvent des prêtresa été au-devant des autrichiens avec un drapeau blanc: deux ou quatre pièces de canon ont été sur-le-champ dis posées aux portes de Pavie. Une partie de nos troupes sont au-delà du Pô. Le commandement a été confié au général Trolli, après la démission du général Sommariva. Le pont du Pô a été coupé par ordre de notre général. VOpinione de Turin termine en ces termes un long article intitulé Union, et pas de récriminations Italiens notre cause n'est pas perdue c'est la cause de tous les peuples, et si la liberté succombait chez nous, il faudrait aussi qu'elle succombât Vienne et en Alle magne. Les Autrichiens eux-mêmes qui applaudissent au succès du barbare Radetzky auront bientôt déplorer son triomphe s'ils ne reviennent un parti plus sage. Si la liberté périt en Italieélle sera paralysée en France, comme elle le fut en 1812 et ensuite en 1830. La société européenne est ainsi constituéequ'un peuple ne pouvait s'isoler des autres, la liberté de l'un ne saurait subsister si l'on étouffe la liberté de son voisin. Parmi nos fautes, la plus grande a été de prendre trop la lettre ces paroles L'Italie se suffira elle-même. Au cun peuple ne peut, en termes absolus, se suffire lui- même, et malheur celui qui le tente Italiens je vous le répète, notre cause n'est pas perdue Charles-Albert, la tienne ne l'est pas non plus mais si tous deux vous voulez la faire revivre, bannissez toute récrimination, toute injuretoute hainetout dissentiment, et substi tuez-y l'union, la confiance, le courage et la fermeté. Aux grands maux, les grands remèdes Dans le jardin de M. Lambert Martin, Winan- planche, village situé une lieue de Spa, on vient de re marquer une fontaine intermittente, semblable la fon taine qui se trouve dans les fonds d'Ivoire sur la route de Dinant. Elle en diffère cependant par les phénomènes suivants par un temps chaud, l'eau en est glaciale, et par un temps pluvieux, c'est peine si on peut y tenir la main, tellement la chaleur est grande. Le goût de cette eau est vicié. Les étrangers qui visitent Spa chaque année peuvent s'assurer par eux-mêmes d'un phénomène aussi extraordinaire. Avant-hier malin, la femme Jean Dubois, déjà mère de cinq enfants, demeurant rue de Bruxelles, 87, Gand, est accouchée de trois garçons bien portants, ce qui porte d'un seul coup ses héritiers au nombre de huit. THÉÂTRE DE LA FAMILLE COURTOIS. CLOTURE IRRÉVOCABLEMENT FIXÉE. M. Courtoispèrea l'honneur d'annoncer aux habi tants de cette ville, qu'il donnera Dimanche, 20 août 1848, 8 heures du soir, sa derniere représentation. Cette séance se composera de tours d'adresse et de pres tige qui surpasseront tout ce qu'on a vu jusqu'à ce jour. Il saisit cette occasion pour remercier le grand nombre de personnes qui ont bien voulu assister ses représenta tions, et il espère que pour la clôture elles voudront bien s'y rendre en foule. Marché d'Ypres, du 19 Août. Une hausse de 60 centimes l'hectolitre s'est produite sur les prix des blés au marché de ce jour. 320 hectolitres ont été vendus de fr. 15 20 fr. 17 00, en moyenne fr. 16 10. Il y a eu une différence en plus de 20 centimes l'hec tolitre sur les prix du seigle. 50 hectolitres ont été acquis aux prix de fr. 8 40 fr. 10 00; prix moyen fr. 9 20. Il est survenu peu de changement dans les prix de l'avoine la différence avec le prix moyen du dernier marché est de 25 c. l'hectolitre. 26 hectolitres se sont vendus de fr. 6 75 fr. 7 75, prix moyen, fr. 7 25. Les prix des fèves ont baissé de 60 c. l'hectolitre. 50 hectolitres ont été exposés en vente et acquis au prix de fr. 10 80 l'hectolitre. Les pommes de terre sont restées au même prix. 3,600 kilog. ont été vendus raison de fr. 5 00 les 100 kilog. État-ci vu. d'Ypres, du 15 Août au 19 inclus. Naissances: Sexe masculin 6. Sexe féminin 4. Total 10. Mariages. Gequiere, Ange-Albert, âgé de 51 ans journalier, et Lampaert, Rosalie, âgée de 27 ans, domes tique. Décès. BlommeCharles, âgé de 16 ans, sans pro fession Marché aux bêtes. ReuseNatalie-Caroline âgée de 51 ans, célibataire, Marché-bas.Gos, Caroline- Thérèse âgée de 71 ans, dentellière, célibataire, rue de Lille. Petillion Colette-Joséphineâgée de 29 ans, dentellière, célibataire, rue de Menin. Dehaes, Féli cien, âgé de 23 ans, soldat au 10'rég1 de ligne, célibataire, rue des Bouchers. Wettelinck, Caroline, âgée de 72 ansdentellièreveuve de Gaspar Houtappelrue de Menin. Enfants au-dessous de 7 ans. Sexe inascu lin 3. Sexe féminin. 1 Total 4.

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Le Progrès (1841-1914) | 1848 | | pagina 3