EXTÉRIEUR.
2» et 3" escadron Tournay, 4® Courtray, 3eTournay,
6* Bruges et le dépôt Tournay.
1er régiment de lanciers. État-major, 1er, 2e, 3e, 4e,
5e et 6e escadrons et le dépôt Louvain.
2e régiment de lanciers. État-major, 1er, 2e et 3° es
cadrons Namur, 4e Liège et au camp, 3e, 0e et le dépôt
Namur.
guides. État-major, 1er, 2e, 3e, 4°, 5® et 6e escadrons
Bruxelles.
1er régiment de cuirassiers. État-major, 1er, 2®, 3®
et 4® escadrons et le dépôt Malines.
2® régiment de cuirassiers. État-major, 1er, 2®, 3® et
4® escadrons et le dépôt Gand.
1er régiment d'artillerie. État-major Gand, Ir«
cheval Bruxelles2® cheval Louvain3® cheval
Tirlemont, 4® cheval Gand, 1er de siège Menin, 2®
de siège Ostendc, 3® de siège Audenarde et Termonde,
4® de siège Anvers, 3® de siège Nieuport et AthG®
de siège et le dépôt Gand.
2® régiment d'artillerie. État-major et 3® montée
Liège, 6® montée Louvain, 7® et 8® montée Liège, 9®
montée Tirlemont7e de siège Liégc|, 8® de siège
Diest, 9® desiège Charleroy, 10® de siège Liège, 11®
de siège Philippeville et Mariembourg, 12e de siège et
le dépôt Liège.
3® régiment d'artillerie. État-major Tournay, 10®
montée Audenarde, 11e montée Charleroy, 12e montée
Tournay, 13® montée Audenarde, 14® montée Cour
tray ,13® de siège Mons, 14° et 13® de siège Tour
nay1G® de siège Ypres, 17® de siège Namur, 18" de
siège Mons et le dépôt Tournay.
4® régiment d'artillerie. État-major Anvers, 15"
montée Malines, 16® montée Alost, 17® montée
Termonde, 18® et 19® montées, 19® et 20® de siège An
vers, 21° de siège Anvers et Sainte-Marie, 22® de siège
Anvers et Lierre, 23® de siège Anvers et Dinant, 24°
de siège aux forts de l'Escaut et le dépôt Anvers.
compagnie de pontonniers.A LiégC.
compagnie d'ouvriers d'artillerie. A Anvers.
compagnie d'ouvriers armuriers.A Liège.
compagnie d'artificiers. A Liège.
division du train. 1™ et 2® compagnie Liège.
régiment du génie. État-major, 1er et 2® bataillon et
le dépôt Mons.
Tableau de la composition des divisions et brigades
d'infanterie, de cavalerie et d'artillerie.
infanterie.
lr® division.Lieutenant-général Deys, commandant
Gand.lr® brigade: GénéralBorremans, Bruges, 7®
régiment de ligne Bruges et 10® Ypres; 2e brigade:
Général de Holling, Gand, 3® et 12® régiment de ligne,
Gand.
2® division.Lieutenant-général Prisse, commandant
Bruxelles. 1'° brigade: Général Vanderlindcn
Bruxelles, régiment d'élite Bruxelles et 9° régiment de
ligne Anvers; 2® brigade: Général Crossée, Anvers,
3® régiment de chasseurs et 4® de ligne Anvers.
3® division. Lieutenant-général l'Olivier, comman
dant Liège. lr° brigade: Général de Zantis Liège,
l®r chasseurs carabiniers Liège, 1er régiment de ligne
Diest 2® brigade Général Capiaumont, Liège6® régi
ment de ligne Liège et 8® de ligne Arlon.
4° division.Général-major Grcindl, commandant
temporaire Mons. lre brigade: Colonel Dcns, Mons.
2° brigade: Général Fleury-Duray, Tournay, 2® rég. de
chasseurs Tournay et 3® de ligne Bruxelles.
cavalerie.
Cavalerie légère. Lieutenant-général Anoul,comman
dant Bruxelles. lre brigade: Général Kruszewski
Louvain, 1er chasseurs cheval Mons et 1er régiment de
lanciers Louvain 2® brigade Général Duroy, Namur,
2° chasseurs cheval Tournay et 2® régiment de lan
ciers Namur.
Grosse cavalerie.Lieutenant-général d'IIane, com
mandant Bruxelles. 1" et 2® brigade: Général de
Cruquembourg, Bruxelles, régiment des guides Brux-
A cette nouvelle péripétie, qui changeait toute la face
des choses, le baron se renversa en riant sur son fauteuil,
et son accès de gaîté, partagé d'abord par tous ses amis
devint si fort et si prolongéque l'on craignit un instant
qu'il ne suffoquâtet lorsque enfin il fut revenu lui
Eh bien s'écria-t-il en s'empressant de reprendre
et de remettre dans sa bourse les napoléons étalés sur la
table; eh bien quand je vous disais que mon étoile, un
instant obscurcie, allait briller d'un nouvel éclat. Minuit
a sonné, le jour néfaste est fini et la chance a déjà tourné.
Ce pauvre Maurice, qui court au galop sur la grande
route, sa clé en poche, pour trouver ce que nous avons ici
Mais écoutez-moi donc! répétait Atliénaïs, qui, au
milieu du bruit, ne pouvait se faire entendre.
Parle, mon enfant, parle, nous l'écoutons.
Le baron fit asseoir la jeune fille près de lui sur un ca
napé, tandis que les jeunes gens se groupaient en cercle
autour d'elle.
Mais, dit Athénaïs effrayée d'un auditoire aussi
nombreux, il n'est pas nécessaire que tout le monde m'en
tende.
Simon enfant parle toujours et n'aie pas peur
ce sont des amis.
Eh bien si je suis venuec'est pour empêcher
quelque malheur et vous rendre service. Je. sais que j'a
vais promis de rester là-haut dans ma chambre, de ne
parler personne et surtout de ne pas vous prévenir. J'y
étais d'abord décidée puisforce de réfléchirje me
elles1er régiment de cuirassiers Malines et 2° régiment
de cuirassiers Gand.
artillerie.
Division. Lieutenant-général de Liem, commandant
Bruxelles, lr® brigade: Général Dupont, Bruxelles,
l°r régiment Gand 4® régiment Anvers; 2® brigade:
Général Wittert, Liège, 2° régiment Liège 3° régi
ment Tournay.
FRANCE. Paris, 4 Octobre. Les nominations
des bureaux ont été très-significatives. Voici les noms
des présidents
Ce sont: MM. Odilon Barrot, Landrin, Léon de Male-
ville, Molé, Thiers, Lacrosse, de Remusat, Dufaure,
Arago, de Tracy, Glais-Bizoin, Blinde Bourdon, Duverger
de lfauranne, Dupont (de l'Eure), Leyraud.
Ces choix prouvent la haute estime qu'ont acquise dans
l'Assemblée, comme dans le pays, les hommes éminents
qui sont la tête de l'opinion libérale et modérée ils
prouvent aussi combien les violences de la Montagne, des
banquets socialistes, les interruptions coup de poing,
les discours en faveur des assignats, des emprunts forcés
et de la guerre universelle, font faire des progrès dans
l'Assemblée nationale aux idées de modération.
Les soldats des 11® et 24® bataillons de la garde
mobile se sont révoltés la caserne de la rue Neuilly
cause de la substitution du pain bis au pain blanc, dans
les rations qui leur sont distribuées. C'est sur l'air des
lampions qu'ils formulaient leur réclamation; deux capi
taines qui s'étaient, présentés pourrétablir l'ordre, avaient
été assez mal reçus, mais la présence d'un colonel de la
ligne, qui a parlé sévèrement aux héroïques gamins, les
a fait rentrer dans le devoir, et aujourd'hui tout est tran
quille.
Un symptôme fâcheux, qui ne s'était pas manifesté
depuis les journées de juin, commence se remarquer
aux environs des barrières. Ce sont des promenades d'ou
vriers chantant des refrains politiques, et troublant, vers
le soir, le repos de ces quartiers éloignés. La chaussée du
Maine paraît être le point principal de ces réunions.
TROUBLES A LYON.
Des troubles graves ont eu lieu Lyon, par suite de la
dissolution de la garde mobile de cette ville.
Les ci devant mobiles sont venus envahir tumultueuse
ment l'hôtel de la préfecture, réelamant la solde qui leur
avait été promise, et qui venait de leur être retenue par
suite d'une saisie-arrét pratiquée entre les mains de l'au
torité.
Le poste de la ligne avait croisé la baïonnette sur ces
émeutiers, ceux-ci se sont précipitéssur eux. En un instant
le poste a été désarméles grilles el les portes de sortie
fermées et cernées.
M. Vivèscommissaire de police du quartier des Cé-
lestins, se trouvant dans la cour de la préfecture avec ses
agens pour maintenir la tranquillitéet ayant été re
connu, cent bras se sont levés sur luiet aussitôt ce ma
gistrat a été victime des plus mauvais trailemens assailli
de tous côtéspar un déluge de coup de piedsde coups
de poing, il a été plusieurs fois terrassé, et n'a échappé
une mort certaine qu'en se réfugiant dans un café de la
place de la préfecture. M. le docteur Tavernier s'est
empressé de lui donner les premiers soins les coups et
blessures dont M. Vivès vient d'être victime n'offrent heu-
heusement aucun caractère alarmant.
Cependant l'avis de ce qui se passait étant parvenu
l'autorité militairele 9® dragons s'est dirigé sur la place
de la préfecture. Après avoir fait évacuer la place et ses
avenues, et après avoir chargé les carabines, une com-
pagniea mis piedà terre, et s'introduisant dans les jardins
de la préfecture par la cour des Archers, a fait évacuer la
cour de la préfecture aux insurgés.
En se retirant, les mobiles ont désarmé un poste qui se
trouvait sur leur passage, et leur projet était de monter
la Croix-Rousse, pour redescendre avec du transport.
A dix heures du matin, les attroupemens commençant
suis dit: Ce pauvre monsieur le baron je ne l'aime pas
c'est vrai...
Hein! fit le banquier en fronçant le sourcil.
Mais ce n'est pas sa faute; il ne m'a voulu que du
bien, et je ne dois pas lui vouloir du mal, ni le laisser
exposé une scène pareille et un danger comme celui-
là quand d'un mol je puis l'cmpccher.
Eh bien? dirent le banquier et tous les assistants
dont la curiosité augmentait en raison de l'obscurité du
récit.
Eh bien je suis venue pour vous dire Restez ici
ne bougez pas et gardez-vous surtout d'aller cette nuit
Parisrue de la Bruyère, n° 33.
Et pourquoi?
Pour un danger dont il m'est défendu de vous parler
et que vous ne devez pas savoir un danger terrible
O ciel! s'écria Alfred avec effroi et Maurice qui y
court en ce moment sa place
M. Maurice dit la jeune fille avec étonnement.
Oui... ma place... dit le banquier avec un senti
ment de joie égoïste; voyez-vous mon étoile?
M. Maurice! répéta la jeune fille en laissant tomber
ses bras en voici bien d'une autre
Et s'il court sa perte, c'est toi qui en répondras
poursuivit Alfred avec chaleur, c'est toi qui en seras
causefaute d'avoir parlé.
Parle s'écria le banquier.
Parlez s'écrièrent les jeunes gens.
devenir inquiétans sur la place de la préfecturela
troupe a reçu l'ordre de croiser la baïonnette. En un
instant la place s'est trouvée vidée. A onze heures, le
poste de l'hôtel-de-ville a été l'objet d une tentative ab
surde. Une cinquantaine de mauvais sujets, armés de
bâtons et précédés d'un drapeau rouge, se sont portés sur
le poste de l'hôtel-dc-villc; ils ont été repoussés sans
peine et cernés dans la rue Lafont, d'où ils se sont échappés
par les allées de traverse.
Le 11® dragons est venu occuper l'hotel-de-ville et la
place des Terreaux.
Toutes les rues aboutissantes la préfecture ont été
occupées militairement. Les communications avec le reste
de la ville sont rendues presque impossibles.
Enfin, midi et demi, une demi-batterie d'artillerie s'est
rendue sur la place de la préfecture. On a braqué des
canons dans la direction des principales rues qui abou
tissent cette place.
PRUSSE. Berlin 29 septembre. On parle
ici d'une note du général Cavaignac dans laquelle ce der
nier assure notre gouvernement quela véritéle
gouvernement français maintiendra la république., mais
qu'il n'a nullement l'intention de favoriser les tendances
anarchiqucs dans les pays voisins. Cette note serait une
réponse une demande d'explications provoquée par le
séjour de Ileckcr en France et les ovations dont il y a été
l'objet.
Vieixe. La Gazette de Vienne du 29 septembre,
publie le manifeste de l'empereur aux Hongrois. Il est
d'une grande étendue et se prononce très-positivement
contre les prétentions du parti national hongrois et pour
le maintien des droits de la couronne. Ce document est
suivi du manifeste adressé par S. M. aux troupes qui
sont en Hongrie.
Marché d'Ypres, du 7 Octobre.
Notre marché aux blés était encore abondamment
fourni aujourd'hui. 1,632 hectolitres ont été exposés en
vente et se sont écoulés très-lentement aux prix de fr.
13-20 18 prix moyen fr. 16-60 baisse 40 centimes
l'hectolitre.
Les prix du seigle ont baissé de 20 centimes l'hecto
litre. 144 se sont vendus de fr. 8-80 11-20; en moyenne:
10 francs.
Les prix de l'avoine n'ont pas varié. 42 hectolitres ont
été exposés en vente ctacquis aux prix de fr. 5-73 7-30;
en moyenne 6-62.
11 y a eu une légère différence de 20 centimes en plus
sur le prix des fèves. 43 hectolitres se sont écoulés
fr. 10-20.
Les prix des pommes de terre ont monté de 50 centimes
par 100 kilogrammes. 4,500 kilogrammes se sont vendus
raison de fr. 8-50 les 100 kilogrammes.
État-civil Ypres, du 1" Octobre au 7 inclus.
Naissances: Sexe masculin 1. Sexe féminin 3.
Total 4.
Mariages.De Groote, Pierre-François, âgé de 37
ans, journalier, et LameireSophic-Julienne-Flore, âgée
de 31 ans, dentellière. Ciroux, Louis-François, âgé de
24 ans, tisserand, et BaillyCélestine-llortense, âgée de
20 ans, dentellière.
Décès. StrugeIsabelle-Joséphineâgée de 80 ans
propriétairecélibataire.rue de Kauwckind. Manet,
Françoise-Joséphine, âgée de 87 ans, sans profession
veuve de Pierre Verbeke, rue de Lille. Temperman
Rosalie-Constance, âgée de 76 ans, journalière, épouse de
Léonard llullacrt, rue de Menin. Catteeu, Charles-
Benoit, âgé de 76 ans, sans profession, veuf de Françoise
Ghesquicre,rue des Chiens.Spinnnewyn, Pierre-Jean,
âgé de 37 ansjournalierépoux de Rosalie LesageS'
Nieolas lez Ypres.VermeerschJeanne-Thérèse, âgée
de 78 ans, domestique, célibatairerue de Kauwekind.
Vlamgnck, Martin-Antoine, âgé de 50 ans, cordonnier,
époux de Marie-Thérèse DeLeu rue de Menin.
Enfants au-dessous de 7 ans.Sexe masculin 4.
Sexe féminin Total 4.
Eh bien dit la jeune filleeffrayée de ce tumulte
puisqu'il faut tout vous dire.madame, que j'ai rencontrée
là-haut, m'a interrogée avec un air si imposant... si sé
vère... et pourtant si bon en me parlant d'honneur et de
vertu... d'une manière... Dame!., quand on n'y est pas
habituée, ça vous fait quelque chose... ça vous décon
certe... et je lui ai tout avoué... tout ce qui en était
Petite sotte s'écria le baron furieux. Elle t'a accablée
de sa colère et de ses reproches.
Du tout... elle m'a dit de bonnes paroles... bien
touchantes et bien consolantes Il y a plus de joie dans
le Paradis pour celui qui revient au bon chemin que pour
celui qui ne s'est jamais égaré. Et elle m'a embrassée,
cette noble dame... oui... elle-même! en me disant: La
fortune qu'on t'avait promise pour mal faire, je te la don
nerai, moi, mon enfant, pour vivre en honnête fille...
Mais il est d'autres coupables qui doivent être démasqués,
par moi, cela m'est nécessaire... Tu allais partir pour
Paris (car je lui avais dit que mes chevaux, c'est-à-dire
les vôtres, étaient dans la cour), reste icia-t-elle con
tinué, enferme-toi, et promets-moi, surtout, de ne parler
personne. Moi, je vais attendre mon mari toute la nuit,
s'il le faut, Paris, ta place, rue de la Bruyère, 33.
Athénaïs n'avait pas achevé sa phrase qu'Horace et les
jeunes gens avaient poussé un cri de surpriseAlfred un
cri de joie, le banquier un cri de fureur.
Mes chevaux! mes chevaux s'écria-t-il hors de lui.
{La suite au prochain n").