MARCHANDISES
MERRIE-PEERD,
ANNONCES.
ZAEILANDEN,
Fait!» divers.
VENTE
PUBLIEKE VERKOOPING
ïïa a ©©ta m a» a a a.
OPENBARE VERKOOPING
MET H ARM ASSURE,
EENEN GOEDEN TILBURY,
nommé, contre la qualification de prétendant qu'on lui
jette la tète, et il a regagné sa place... La réponse ne
pouvait pas être plus simple ses adversaires l'ont trouvée
adroitement calculée, et M. Antony Thouret, mis au pied
du mur, a retiré son amendement.
débats. La discussion, d'abord fort embrouillée,
s'est assez éclaircie peu peu pour que M. Louis Bona
parte ait cru nécessaire de prendre la parole. Les quel
ques mots prononcés d'une voix peu sûre par le novice
orateur ont produit un résultat merveilleux.
ère nouvelle. Les paroles élastiques de M. Louis
Napoléon se concilient très-bien avec ces autres paroles.
Si le peuple m'impose des devoirs, je saurai les rem
plir. Tout cela signifie en réalité Je ne prétends
rien, mais j'accepte tout.
cnIon. L'assemblée espérait un discours, elle n'a
qu'une déception. D'un air timide et embarrassé jusqu'à
l'humilité, d'une voix fortement émue et qui s'harmonise
assez mal avec une accentuation germanique fortement
prononcée, M. Louis Bonaparte déclare qu'au nom des
300,000 électeurs qui l'ont nommé, il repousse cette qua
lification de prétendant qu'on lui jette la tête (textuel).
Puis, comme un écolier qui n'est pas bien certain d'avoir
récité sa leçon tout entièreil promène sur l'auditoire
un œil mal assuré, hésite, se consulte et finit par rejoin
dre ce bon M. Vieillard, son maître bien-aimé, qui l'at
tend sur son banc, comme Mentor attendait Téléinaque
la suite de leur naufrage.
réforme. Le citoyen Louis Bonaparte a hier voulu
prendre la parole pour nous avertir qu'il repoussait le
titre de prétendant sa fonction parlementaire lui suffit,
et pour le moment il n'a pas d'autre ambition. Sur ce,
que Dieu vous ait en sa sainte et digne garde, pauvre
république.
république. Ce qui nous a beaucoup plus étonnés
après le fracas et la véhémence avec lesquels M. Antony
Thouret avait présenté son amendement, c'est l'empres
sement qu'il a mis le retirer lorsque le citoyen Louis
Bonaparte a eu prononcé deux ou trois phrases incor
rectes, pour protester contre l'intention qu'on lui prêtait
de jouer le rôle de prétendant.
national. M. Louis Bonaparte a demandé la parole.
Ils s'est dirigé lentement et avec une émotion mal
déguisée vers cette tribune si fatale aux médiocrités et
aux impuissances. Il a dit peine quelques paroles, et
pourtant la voix lui a manqué plus d'une fois. Voici le
sens de cette laborieuse allocutionprononcée avec un
accent étranger qui excuse les fautes de langage de
l'orateur. Nous sommes forcés de traduirecar ce n'est
pas précisément en français qu'il s'est exprimé.
Le National finit en conseillant M. Louis Bonaparte
de. ne pas se présenter comme candidat la présidence
de la républipue.
Une scène des plus violentes a eu lieu aujourd'hui
l'assemblée dans la salle de la Rotonde.
M. Thouars, ancien courtier Alger, depuis
secrétaire de légation Naplcs, révoqué, puis envové
Guàyaquil et encore révoqué, s'est porté contre M. Hetzcl,
chef <ie cabinet aux affaires étrangères, des voies de fait
extrêmement graves.
M. Hetzel et M. Bastide qui venait derrière luiont
dit-on, tiré des pistolets de leurs poches. Cependant, M.
Thouars avait été arrêté.
On dit que déjà une scène violente avait eu lieu entre
M. Hetzel et M. Thouars, hier, sur la place de la Con
corde. M. Thouars réclamait, assure-t-on, une indemnité
qui lui était refusée.
ITALIE.La Gazette de Florence, du 29 septembre,
annonce que les nouvelles antorités envoyées Livourne
par le grand-duc n'ont pas pu y entrer elles sont rentrées
Florence. Les communications officielles de Florence
avec Livourne sont interrompues.
Voici la réponse de la Gazette Piémontaise du 3 octobre
la Gazette de Milan du 29 septembre La feuille offi
cielle Piémontaise convaincue qu'il ne pourra être produit
par la feuille Milanaise aucun document pour prouver son
assertion gratuite et mensongère consistant dire que
l'armistice a été prolongé jusqu'au 22 octobre et pour
infirmer notre première assertion ce sujet, nous con
firmons ce que nous avons déjà dit, et nous renvoyons
la Gazette de Milan l'imputation d'erreur ou de mauvaise
foi qu'elle nous adresse.
On écrit de Messinele 22 septembre
Un pyroscaphe sicilien, Il Peloroa paru vers midi
en rade, et il est allé se placer près des bâtiments français.
Il avait pavillon sicilien et pavillon blanc parlementaire.
La curiosité des Messinois était grande; on se perdait en
conjectures sur le but de cette apparition. Le prince de
Satriano, parti le matin même pour Milazzo, avait dû
rencontrer ce bâtiment au Faro ou tout près du Faro.
L'Ântelope s'était mis la suite du Peloro qu'il n'avait
quitté qu'après l'avoir vu entouré par des canonnières
napolitaines. Le prince de Satriano avait empêché que
deux frégates ne donnassent la chasse au Peloroattendu
qu'il avait pavillon de parlementaire; mais il avait chargé
Antelope de le surveiller.
Les siliciens venus sur le Peloro voulaient seulement
parlementer avec le chef supérieur de l'expédition
napolitaine et ils avaient requis les bons offices des
français dans ce but. M. de Satriano n'a pas voulu les
recevoir. Il a répondu l'amiral qu'il les aurait reçus et
écoutés avec plaisirs'ils avaient apporté les paroles de
soumission; mais que, puisqu'ils voulaient dicter des
conditions, discuter des traités, il n'en discuterait aucun
son mandat consistant soumettre la Sicile par la force
des armes.
Le commandant supérieur de la flotte napolitaine en
Sicile est le général Chevalier Pier Luigi Cavalanti.
Le vapeur le Lombardo, arrivé Gênes le 24 sep
tembre, a apporte dé Naplcs quelques nouvelles. On at
tendait avec anxiété des nouvelles de Sicile. Tout le monde
s'accordait dire que l'attitude dc| Siciliens avait dissuadé
les généraux napolitains de poursuivre la guerre.
Bologne continue être très-tranquille, grâce aux
mesures prises par le cardinal A,mat niais la campagne
est toujours livrée aux scélérats qui ont pendant si long
temps ensanglanté les rues de Bologne.
Livourne continue être sous la dictature du sieur
François-Dominique Guerrazzi.
Trois mille Piémontais sont entrés en Toscane.
L'arrivée des Piémontais Pise a causé une certaine
agitation et une grande peur Livourne.
Les chasseurs-éclaireurs de la garde civique de
Liège sont allés dimanche la rencontre de leurs frères
de Bruxelles, qu'ils avaient invités un repas de corps
pour les remercier de l'accueil cordial qui leur avait été
fait dans la capitale. Cette réunion n'a fait que resserrer
les liens déjà formés et laissera chez ceux qui y ont as
sisté un long souvenir. {Tribune.)
HONGRIE. Pebth, 28 septembre. Le peuple
a mis en pièces le corps du commissaire impérial Lom-
berg, assassiné sur le pont coups de piôches et de faulx.
On attribue le motif de cet assassinat, ce que le peuple
ne voulait pas d'autre commandant en chef que l'arcliidue
Etienne, et que, par suite, la garde nationale refusait
d'obéir au comte. Les habitants se sont montrés comme
des cannibales la foule inhumaine se disputait formelle
ment un lambeau du corps de cet infortuné, qui laisse une
femme et huit enfants.
L'anarchie est complète. De nombreux fugitifs se diri
gent sur Vienne, où est même arrivé le vieillard Wes-
schleny. Tout le monde travaille aux fortifications, au
bruit de la canonnade qui retentit du dehors. Les travaux
se poursuivent jour et nuit, et les femmes les plus élégan
tes y conduisent la brouette.
Mhlheim, 30 septembre. Struve a comparu aujour
d'hui devant la commission militaire qui a procédé son
jugement. Il a plaidé l'incompétence de ce tribunal excep
tionnel.
Le président déclare que la commission militaire déci
dera cet égard.
La commission se retire ensuite dans la chambre des
délibérations.
Longtemps après, elle reparait dans la salle, et le pré
sident fait connaître sa décision, consistant en ce qu'elle
se considère comme incompétente dans cette affaire et
qu'elle renvoie l'accusé la justice ordinaire.
On rattache ensuite les chaînes de Struve, et il est
reconduitsous forte escorteau lieu de sa détention.
Dans son n° de samedi dernier, l'Illustration, journal
françaisa reproduit les dessins les plus remarquables
de la lro livraison de l'ouvrage intitulé les fêtes de
séptkstbre illustrées, que M. A. Jamar public én ce mo
ment. Comme gravures la copie est fort au-dessous de
l'original, c'est tout simplement un décalque, mais cepen
dant c'est assez bien rendu. L'éditeur parisien n'a oublié
qu'une chose, c'est de citer le nom de l'artiste et de l'édi
teur belges. Nous avons été refaits, et contrefaits.
de
HT
Lundi, 16 Octobre 1848 et jours suivants,
heures ordinaires, continuation de la vente
de Marchandises et Meubles, devant la de
meure du sieur La Fonteyne-De Poorterrue
de Dixmude, n° 2, Ypres.
By M' POEPART-VIENNE, Notaris,
ter residentie van Zonnebekeis er geld in
leening te bekomen mits goed bezet.
van
INSTEL, Donderdag, 19" October 1848,
en OVERSLAG, Donderdag, 2" November
daerna, in den Golden Leeuw, te Hooghlede,
op de dorpplaets, bewoond door Ignaes
Cappelle, 's namiddagstelkensomvieruren,
van de volgende Goederen, gelegen in de
gemeente Hooghlede, by de plaets.
1° Ecne partie ZAE1LAND, per cadas-
ter S" B, n° 367, groot 37 aren 30centiaren,
palende van oosten M. Willem Dcclercq-
Ghyselen, van zuiden de kinderen Francis
Carçenticr, van westen Emmanuel Cloet en
van noorden dito M. Dcclercq-Ghysclen.
Gcbruikt zonder recht van pacht, door
Petrus Carpentier.
2* Eene partie ZAE1LAND, per codas
ter S" C, n° 263, groot 32 aren 20 ccntiarcn,
palende oost M. Louis Vcrleurc, te Ypre,
van zuiden Karel Wostyn, en west M. Gi-
liods-Dc Roo, te Bruggc, en van noorden de
kinderen Philippe De Pavey.
En 3» Ecne partie ZAEILAND, per ca
dastrer S" C, n" 160, groot 38 aren 40 cen-
tiaren, palende oost, zuid en west den zelven
liccr Vcrlcure, en noord de Beverslraet.
Dcze twee lactste partien zyn gcbruikt
zonder pachtrecht door Karel Wostyn.
Conditien en tytels by den Notaris
SOENEN, te Hooghlede.
STELPENNINGEN TE WINNEN.
L I
van een zeer goed
mitsgaders van
TT1E YPRE.
Op Zaterdag, 21» October 1848, ten 10
uren 's morgens, op de Groote Markt, regt
voor het Zweerd, te Ypre, zal'er verkocht
worden, een zeer goed Mcrrie-Pccrd, voor
twee dienstenmet Harnassure, alsmcdc
cen rytuig genaemd Tilbury.
Deze verkooping zal geschieden door het
ministerie van den Deurwaerder SANTY,
onder de voorwaerden alsdan voortclezen.
déshonorée par moi!.. Non! non! s'écria-t-il comme
inspiré; quoiqu'il arrive, soutenez hardiment que vous
êtes restée ici seule l'attendre Affirmez qu'on ne m'a
pas vuque je ne suis pas venu je me charge du reste
je me charge de le prouver. C'est moi de vous justifier et
de vous défendre.
Les marches de l'escalier retentirent alors de pas
précipités. Maurice courut ouvrir une des fenêtres qui
donnaient sur les terrains de la rue Notre-Dame-de-
Loretteetsans regarder quelle était la hauteuril se
précipita. Amélie jeta un cri et ne se rassura qu'en
entendant, du bas de la muraille, une voix sourde et
étouffée qui lui criait Je suis sauvé
Dans ce moment on frappait en dehors. Amélie ouvrit
la porte de l'appartement. Le baron entrahors de lui
essouffléfurieuxet s'arrêta stupéfait en apercevant sa
femme calme, debout et immobile, qui lui dit, avec l'air
du plus profond mépris
Vous veniez chercher ici M11' Atliénaïs Tricot. Elle
a^ait pris ma place dans vos affectionsj'ai pris un instant
la sienne dans cette maison pour vous faire comprendre,
monsieurce que je pense de votre conduite. Je comptais
le dire vous seul, et non pas si nombreuse compagnie
mais puisque vous avez amené des témoinsje parlerai
devant eux.
Non non s'écria le baronqui dans ce moment
aurait voulu être cent pieds sous terrece n'est pas
cela, chère amie... Un quiproquo... une méprise... que 1
je ne comprends pas, mais que je craignais, m'a fait
venir pour vous soustraire un danger... qui n'existe
pasmais dont j'aurais pu être la cause... et la victime.
Voilà tout, pas autre chose; et je venais, en coupable
que je suiscoupable d'imprudenced'inconséquence
seulement, solliciter un pardon...
Que je n'accorde point Mais vous ne jugerez pas
convenable, sans doute, de rester plus longtemps dans
cette maison. Rentrons l'hôtel.
Le baron, qui avait perdu son arrogance et son aplomb,
offrit respectueusement la main sa femme. Ils descen
dirent et montèrent dans la voiture de M. d'IIavrecourt,
qui était restée la porte. Pendant le trajet, qui ne fut
pas long, Amélie ne proféra pas une parole. Silence ter
rible et accablant, que le baron n'avait nulle envie d'in
terrompre, et dont il profilait pour se dire lui-même
Il n'était pas encore là... Comment cela se fait-il? Lui
serait-il arrivé quelque accident, ou bien mes chevaux
ont-ils été si vite que je l'aie prévenu et précédé? C'est
probable, et c'est encore moi qui demain, aux yeux de
mes amis, aurai les honneurs de la soirée La voiture,
en roulant sous la voûte de l'hôtelinterrompit ces ré
flexions.
Arrivée dans son appartement, Amélie lui dit froide
ment Monsieur, je garderai le silence sur cette aven
ture, et si elle est connue, ce ne sera pas par moi. Maî
tres chacun de notre fortune, vous vivrez désormais selon
vos goûts, et moi selon les miens. Vous aimez le jeu, le
luxe et les gens du grand monde moi, j'aime les pau
vres gens vous dépenserez votre argent avec les uns, je
dépenserai le mien avec les autres. Je désire, monsieur,
que cet arrangement vous convienne.
Certainement... madame, dit le baron en s'appro-
chant d'elle avec embarras; quoique cependant... chère
amie...
Amélie recula d'un pas, et, baissant les yeux, lui dit
avec émotion
Désormais monsieurcet appartement sera le
mien... le votre sera de l'autre côté de l'hôtel.
Et comme le baron insistait, elle releva la tête avec
une fierté où tout autre que son mari aurait pu voir
briller en ce moment un rayon de tendresse, cl, d'une
voix ferme, elle dit, pour la première fois de sa vie
Je le veux ainsi
A ce dernier trait, le baron resta confondu; il salua et
sortit de la chambre de sa femme.
[La suite au prochain n°).