ANNONCES. ZAEILAADM, DES CAMPAGNES ET DES CHATEAUX "BP* PUBLIEKE VERKOOPING DES PROPRIÉTAIRES RÉUNIS, D'INCENDIE. BSBBESBBS Le bruit s'est, dit-onrépandu que des explications très-vives avaient eu lieu entre les généraux Lamoricière et Lebretonhier, l'issue de la séance. M. le général Lebreton adit-on, envoyé deux témoins M. le ministre de la guerre; et, la suite de ces explications, l'affaire a été arrangée. On faisait courir le bruit l'assemblée nationale que M. Emile deGirardin avait été nommé représentant du peuple, au Sénégal. Cette nouvelle était colportée dans la chambre par un capitaine de navire, M. D., de Mar seille. M. Louis Blanc joue Londres le rôle d'un prince détrôné. Il fait dire dans les journaux anglais qu'il a exprimé l'intention de se rendre Edimbourg où il pas sera une quinzaine de jours. On l'attendait dernièrement dans cette ville. Quand Son Altesse démocratique et so ciale reviendra Londres, on nous l'apprendra sans doute avec la même solennité Faits divers. La lumière" galvanique a été appliquée avec succès l'éclairage des mines dans plusieurs districts houillers de l'Angleterre. La lumière est placée dans un globe de verre hermétiquement fermé. De cette manière on n'a plus redouter les incendies trop fréquemment occasion nés par la combustion et l'explosion du gaz hydrogène qui se dégage incessamment dans plusieurs de ces mines, et que l'on n'a pas toujours soin d'éloigner du contact des lampes qui servent éclairer les travaux des mineurs. La lumière galvanique est permanente; sa puissance d éclairage reste la même dans tous les lieux. La Gazette de Milan du 18 octobre publie le texte de la capitulation de la forteresse d'Osoposignée le 13 par le commandant du siège F. Yandermill et le com mandant de la forteresse Zanorini. 11 se confirme que Vienne est complètement cernée par les troupes impériales la note russe dont il a été question n'est pas un vain bruit. Par suite de cette note, l'année hongroise n'a pas franchi la frontière mais elle n'a pas non plus commencé sa retraite. Les dispositions Vienne sont affligeantes et l'on est d'autant plusdécouragé que les dernières ordonnances publiées d'Ollmutz par l'empereur ont anéanti mainte espérance. 3,200 kilogrammes se sont vendus fr. 8-30 les 100 kilogrammes- MiitmÉ d'ïpbus, du 28 Octobre. Les prixdufromentsontrestés les mêmes qu'au marché précédent. 714 hectolitres se sont vendus de fr. 13-20 fr. 18; prix moyen fr. 1G-60. Les prix du seigle ont monté d'un fr. par hectolitre en moyenne. 18 hectolitres se sont écoulés aux prix de fr. 10-20 11-20, en moyenne, fr. 10-70. Une légère hausse de 23 centimes l'hectolitre est sur venue dans les prix de l'avoine qui s'est venue de 6 7 fr., en moyennefr. G-30. Les fèves sont restées au même prix. 6G hectolitres se sont vendus raison de fr. 10-40 l'hectolitre. Le prix des pommes de terre n'a pas varié non plus. État-civil d'ïpkes, du 22 Octobre au 28 inclus. Naissances: Sexe masculin 4. Sexe féminin 4. Total 8. Un mort-né du sexe masculin. Mariages.LaurieCharles-François-Martin, âgé de 24 ans, journalier, et Verstraete, Marie-Reine, âgée de 30 ans, dentellière.Coffyn, Charles-Aimé, âgé de 2G ans, cordonnier, et DeBusschere, Lucie-Séraphine âgée de 22 ans, dentellière. Décès. Camleel, François-Dominique-Louis, âgé de 83 ans, jardinier, époux de Barbe Flaeel, rue de Menin. VanPraetJules-Pierre-Bernard âgé de 16 ans rue de Lille. Leghin, Antoinette, âgée de 69 ans, veuve de Philippe Versavel, Brielen-lez-Ypres.Smets, Marie- Thérèse-Antoinette, âgée de 37 ans, couturière, épouse de Jean-François Meunier, Quartier de cavalerie.De Brouwer, Rosalie-Amélie, âgée de 29 ans, dentellière, épouse de Désiré Gesquiere, S* Nieolas-lez-Ypres. Van Hee, Amélic-Émérence, âgée de 93 ans rentière, veuve d'Alexandre-François Vandcr Marlicre, S'Jacques- lez-Ypres.VandeWoestyne, Pierre-Martin, âgé de 63 ans, journalier, époux d'Amélie Verleurc, Plaine d'amour. Enfants au-dessous de 7 ans.- Scxe féminin 4.Total 7. -Sexe masculin 3. van aa a ©a m a a a a. OVERSLAG, Donderdag, 2n November 1848,inden Gouden Leeuw, te Ilooghlede, op de dorpplaets, bcwoond door Ignaes Cappelle's namiddags om vicruren, van de volgende Goederen, gclegen in de gemeente Ilooghlede, by de plaets. 1° Eene partie ZAE1LAND, per cadas- ter S" B, n° 367, groot 37 arcn30centiaren, palende van oosten M. Willem Dcclcrcq- Ghyselen, van zuiden de kindercn Francis Carpenticr, van westen Emmanuel Cloct en van noorden dito M. Declercq-Ghyselen. Gebruikt zonder reclit van pacht, door Petrus Carpentier. Ingesteld met 1,000 francs. 2" Eene partie ZAE1LAND, per cadas- ter S" C, n° 263, groot 32 aren 20 centiaren palende oost M. Louis Verleurc, te Ypre van zuiden Karel Wostynen west M. Gil- liods-DeRoo, te Brugge, en van noorden de kinderen Philippe De Francq. En 3° Eene partie ZAEILAND, per ca- daster Se C, ri° 160, groot 38 aren 40 cen tiaren, palende oost, zuid en west den zelven heer Verleure, en noord de Beverstraet. Deze twee laetste partien zyn gebruikt zon der pachtrecht door Karel Wostyn, en staen by zamenvoeging ingesteld met 1,800 francs Conditien en tytels by den Notaris SOENEN, te Ilooghlede. h •j J; reçoivent toutes les COLLECTION GÉNÉRALE Eï COMPLÈTE in-18 beau papier sa- seînaines un volume des meilleurs tinéne coûte que 50 franco. centimes. ROMANS BE HA LUTTERATH'ME FRANÇAISE - -- «i i A. Dumas, Ch. de Bernard, E. Scribe, de Balzac, P. de Kock, Méry, E. Berthet, M. Masson, X. Saintine, S. Gag, Mérimée, de Musset, L. Reybaud, Souvestre, V. llugo, Lamartine, Jacob, J. Sandeau, Cap. Marryat, E. Sue, G. Sand, F. Soulié, Marie Aycard, A. Iloussaye, Léon Gozlan, etc. •c: 3 er Q„ ws g «y 00 co" {m 5 "s «T 3 M •r -c o 3 y -et 'y 3 fi 60 fi* cz X .fi 3 »3;5 V - <r> -c -fi y g 9 1§ y en "e .22 -S 5 - a mS 3 r -2 ï-i- -Jji - on v "3 3 *5 «a a y -y ■s y 2 u "22 -5 3 a s - a h 3 On ne souscrit que pour une série de 10 Volumes Prix 5 francs, qui se payent la réception du dixième volume. On ne paye rie* d'avance. On souscrit pour les séries courantes, (séries nouvelles) en cours de publication. Chez tous les librajres du royaume et de l'étranger. F? 3-i g* 9\ CC cl, 3 L'Association pour l'encou ragement du service mili taire, sous la protection du Roi, dont les seuls agents dans la Flandre occidentale sont: MM. Joos-Verschaeve, secrétaire com munal, Ypres Inghels de Tliilly, Bruges; Mestdagh, secrétaire communal, Iscghem; Paret, agent d'affaires, Dixmudc \Morael, avoué, Furnes; J. Hamman, receveur communal, Ostendc; Vandenberg, secré taire communal, Thielt; continue k rece voir des participants la caisse dePrévoyance qu'elle a ouverte pour faciliter aux jeunes gens atteints par le sort, leur remplacement dans la milice elle opère aussi le rempla cement de tout milicien, aux conditions que les susdits agents feront connaître aux in téressés. Compagnie iialSonalc ÉTABLIE A BRUXELLES, pour assurances contre les risques La Compagnie assure contre l'incendie et le feu du ciel et contre les dommages occa sionnés par la foudre, quand même celle-ci ne ferait pas briser ou renverser, et ce aux primes les plus modérées, toutes propriétés mobilières et immobilières, récoltes, bes tiaux, etc. Les dommages sont payés immédiatement après le règlement de la perte. Les en gagements de la compagnie sont garantis par un capital de 5,000,000 de francs. Agent principal Ypres M'LERNOULD, architecte, rue au Beurre. E-a •11 "-S ïl C" «fi "y "O 2 u 05 SEZg «-•= t -S - 5 s 5S p w y s» <N g 04 3 s r* h w g g O fi- S >-3 «-Î 3 S M I <l) h jo o o; j fc» a --2 E a u W p 2 5 2 cLaj 0 S S y «T yÏO 1 s J IJ 2J i'» J «o H S. Ja o S.-3 indifféremment tenter les plus grandes choses où com mettre un crime. Y eût-il entre vous et moi les gouffres de l'enfer, que je les franchirai pour vous conquérir. Jugez ce que vos dédains ont dû amonceler d'amertume dans mon cœur, dans ce cœur où vous régnez si souverainement et si despotiquemont. Chaque jour j'arrivais avec une es pérance, et chaque jour je vous quittais avec une nouvelle douleur, avec un désir effréné de tuer celui qui vous en levait mon affection. Vous voyez donc bien que moi vivant vous ne pouvez appartenir un autre ajouta-t-il en s'animant et en attachant des yeux flamboyants sur la jeune fille. Je ne pourrais rester témoin impassible d'un bonheur qui me condamnerait un supplice dont on ne retrouverait même pas d'analogies dans les plus effrayants symboles mythologiques. A ce que j'ai éprouvéje sens que ce serait au-dessus de mes forces. On ne peut pas faire endurer l'homme plus de souffrances qu'il n'en peut supporter. Écoutez-moiMarié voulez-vous me promettre que d'ici un an vous ne disposerez pas de vous? Voulez-vous me jurer que le chevalierJamais! s'écria impétu eusement Mlle de Ravillierssans laisser au capitaine le temps d'achever sa pensée. Eh bien poursuivit-il d'une voix sourde et altereeen se redressant a son tourj ai juré que vous seriez moi... Horreur! exclama la jeune fille en frissonnant. Et dussé-je vous voir mourir, Marie, et me poignarder après, je tiendrai mon serment. En ce moment on entendit des voix confuses et un cliquetis d'armes dans la direction de l'habilion. Peu peu le bruit devint plus distinct, et la voix de Gaston domina le tumulte. En écoutant ce bruit, cette voixMarie ne put s'em pêcher de retenir un cri de joie et d'espérance. Sauvée mon Dieu sauvée murniura-t-clle d'une voix étouffée par l'émotion. Ces exclamations firent resplendir la physionomie du capitaine d'un éclat infernal. Nondit-il en poussant un rugissement sauvage perdue perdue pour lui Et presque aussitôt il fit entendre un sifflement aigu auquel un sifflement de même nature répondit, puis il enleva la jeune fille dans ses bras nerveuxmalgré sa résistance et ses criset s'enfuit dans la direction de la mer avec son précieux fardeau. Quelques instants après, Gaston, les cheveux en dé sordre, l'ëpée nue la main, suivi du baron et de plusieurs domestiques portant des torches, arrivèrent la place que le capitaine venait d'abandonner. Personne s'écria le jeune officier en faisant un geste de désespoir, après avoir exploré le rond-point de la ter rasse dans tous les sens. Allons, alerte criait le baron, répandez-vous dans la campagneet parcourez les envi rons dans tous les sens. A peine avait-il achevé de donner ses ordres, que le chevalier lui saisit convulsivement le bras et lui montra un point noir qui paraissait glisser comme un sylphe sur la surface de la mer. Et tous deuxen proie une hor rible anxiété, le cou tendu, le regard fixe, semblaient vouloir percer l'obscurité pour distinguer cet objet de forme indécise qui ondulait sur les flots. Tout coup la lune se dégagea du nuage fnoir qui la couvrait, et sa pâle clarté on vit la grande ombre du capituine qui se détachait fantastiquement sur l'immense surface blanchâtre de la Méditerranée. Il était débout immobile au milieu d'une légère embarcation qui gagnait la haute mer avec une vitesse prodigieuse, et on put aper cevoir qu'il tenait dans ses bras le corps inerte d'une femme sans doute évanouie. Au cri de rage et de désespoir que poussa le chevalier, on put juger qu'il avait reconnu Marie. II demanda une embarcation en proférant les plus hor- hles imprécationsles plus épouvantables menaces de vengeance et de mort. Le canot qui emportait toutes ses espérances fuyait, fuyait toujours, comme poussé par une puissance invisible. Ce spectacle arrachait Gaston des blasphèmeset son impuissance voler au secours de tout ce qu'il aimait sur la terre provoqua un tel paroxysme de désespoir qu'il se meurtrissait la poitrineet que sans l'intervention des domestiques, il se serait précipité dans les flots pour y mourir ou sauver Marie. La douleur du baron était moins impétueuse, mais plus pénible encore voir. Les deux mains étendues dans la direction de la mer, les traits décomposés par la poignante souffrance intérieure qu'il endurait, il appelait sa fille avec des accents déchirants. Soudain la luncsc voila de nouveau et tout disparut dans le brouillard de la nuit. {La suite au prochain n°.)

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Le Progrès (1841-1914) | 1848 | | pagina 3