CONSEIL DE PRUDHOMES
ANNONCES.
IVTERDiCTIE.
lîOSCHTAILLIEN
3
cette circonstance fidèle la dignité de son caractère et
aux principes du gouvernement constitutionnel. Néan
moins, si nous sommes bien informés nous devons dire
que M. le président de la République a fait de loyaux
efforts pour aplanir les difficultés.
Cet incident tout regrettable qu'il est, ne sera point
une occasion de division entre les hommes modérés. Ceux
qui demeurent au pouvoir et ceux qui vjeunent partager
avec eux la tâche difficile de diriger les affaires publiques
ont toutes sympathies; ils appartiennent aux opinions
modérées; nous les soutiendrons ee titre, avec le zèle
que méritent leur talent et leur caractère, et que comman
de la situation pleine de difficultés du gouvernement et du
pays.
M. Marrast vient d'annoncer qu'il ne se mettait plus
sur les rangs pour la candidature la présidence de l'As
semblée.
C'est, dit-on la grande-duchesse de Bade, Stéphanie,
cousine de la Reine llortensc et tante la mode de breta-
gne de Louis-Napoléon qui va être chargée de faire les hon
neurs de la maison du président de la République.
A la suite d'une orageuse discussion qui a eu lieu dans
le sein du conseil de la Faculté de médecine, Jeudi 26
Décembreles professeurs se sont rendus hier chez le
ministre de l'instruction publique pour le prier de mettre
l'administration eu harmonie avec les intérêts de la Fa
culté.
PRUSSE. Voici la teneur d'un ordre du jour que
le roi a adressé l'armée le 1e' janvier
Ordre du jour.
J'adresse mes félicitations pour le nouvel an ma ma
gnifique arméeligne et landwchr En terminant la
funeste année 1848, j'adresse mon armée des paroles
de reconnaissance pour sa conduite incomparable pendant
cette année. Dans cette année où la Prusse aurait, sans
le secours de Dieu, succombé uu crime et la trahison,
l'armée prussienne a maintenu son ancienne gloire et en
a acquis de nouvelles. Le roi et le peuple contemplent
avec orgueil les fils de la patrie.
Ils sont restés fidèles alors que la révolte troublait le
développement des institutions libérales auxquelles je
voulais conduire mon peuple avec prudence.
Ils ont couvert leurs drapeaux de lauriers nouveaux,
quand l'Allemagne a eu besoin de nos armes dans le
Schleswig.
Ils ont soutenu victorieusement des fatigues et des
dangers, lorsqu'il a fallu combattre l'insurrection au
maintien de l'ordre. L'Allemagne méridionale a acquis
au nom prussien une nouvelle gloire.
Lorsqu'cnfin l'atteinte portée la loi dans leur patrie
elle-même, exigea l'intervention de la force armée et la
réunion de la landwchr, les braves hommes de la land-
wehiv, quittèrent avec joie leurs maisons, leurs familles,
tous, ligne et landwchr, justifièrent la confiance que
j'avais mise en eux et l'organisation admirable donnée par
par le feu roi notre armée.
Partout l'armée a fait son devoir. Mais j'estime encore
plus haut que ces faits l'attitude que famée a eue pendant
des moisopposant la corruption et aux plus indignes
calomnies son esprit excellent et noble discipline. Je con
naissais mon armée; partout où je l'appelais, elle était
prèle, dans une discipline, une fidélité parfaite. Les trou
pes n'auraient pu faire davantage l'époque la plus glo
rieuse de la Prusse. Je remercie les généraux, les officiers
et les soldats de l'armée et de la landwchr en mon nom
et en celui de la patrie.
Potsdam, Ier janvier 1849. FRÉDÉRIC-GUILLAUME.
(Contre signé) deStrotha.
AI.I.I.tlAGNE. Le comité de constitution de l'as
semblée nationale de Francfort, a décidé que le pouvoir
supérieur de l'empire serait confié un des princes ré
gnants allemands, lequel porterait le titre d'Empereur
des Allemands, et résiderait au siège du pouvoir central.
Les nouvelles de Francfort laissent planer beaucoup
tpincertitnds sur le dénouement de l'œuvre entreprise par
le parlement allemand. Il existe un parti puissant qui
veut conférer la dignité d'Empereur au Roi de Prusse
mais voici un fait qui complique la situation Le Roi de
Prusse se défend énergiquemenl de prétendre cette di
gnité il déclare qu'il ne l'acceptera pas si elle lui est offerte,
parce qu'il veut avant tout rester l'ami, l'allié fidèle de
l'Empereur d'Autriche. Tous les hommes d'État de Franc
fort sont la recherche d'une combinaison qui éloigne
tout conflit entre ces deux grandes puissances allemandes
et ne couronne pas les débats du parlement de Francfort
par un avortement.
(Par voie d'Allemagne.)
Tbieste, 24 décembre. Le vapeur de guerre an
glais Ardent, vient de mouiller ici arrivant de Venise.
Le vent qui règne ici depuis quelques jours, n'est pas
moins violent qu'à Venise, et le brick de guerre anglais
Micting, a péri sur les bancs de sable de ces côtes.
Trois officiers et deux soldats ont perdu la vie. Quel
ques autres ont eu les pieds gèlés le reste de l'équipage a
été recueilli par l'Ardent.
La flotte sarde a été vue près d'Orcntc. Lloxjd
AUTRICHE. Viem'e, 28 décembre. On parle
aujourd'hui d'une conjuration projetée, qui parait peine
croyable dans l'état actuel de la capitale.
Suivant un avis du fcld-maréchal Welden, il s'est
formé un club, qui se propose principalement d'assaillir
en masse les retranchements et d'euclouer les canons. Le
maréchal ajoute que, en ce cas, trois coups de canon
d'alarme réuniraient en un quart d'heure toute la garni
son sur les places qui lui sont assignées, et que la nuit il
sera fait feu sur tous ceux qui s'approcheraient des re
tranchements, par troupes.
Cette publication est suivie de plusieurs autres exhor
tations et menaces des plus instantes.
On a arrêté ces jours derniers une foule de personnes
qui portaient leurs chapeaux des petites plumes noires,
signe dislinctif, dit-on, des conjures.
L'archiduc Guillaume d'Autriche est arrivé Olmutz
le 20, de retour de son voyage S'-Pétersbourg.
HONGRIE. Le Moniteur prussien annonce, la
bourse de Vienne du 28 décembre, qu'on a reçu dans
cette capitale le même jour, 6 heures du soir, la nou
velle de la prise de Ilaab par l'armée impériale.
Suivant un bulletin de l'armée publié Vienne le 28,
un corps d'armée autrichien est parvenu ravitailler la
forteresse d'Arad, qui se trouve maintenant approvision
née pour six mois, malgré un corps ennemi de 13,000
hommes qui cernait cette forteresse.
RUSSIE. On lit dans le your/wf de Saint-Pétersbourg
S. A. I. le grand-duc Constantin Nikolajcwitach est
parti dans la nuit du 18 au 19 décembre pour Ollmutz.
S. A. I. est chargée d'offrir l'empereur d'Autriche,
François-Joseph lr, les félicitations de S. M. le czar au
sujet de son avènement. S. M. l'empereur a daigné char
ger son auguste fils de celte mission, afin de prouver quel
prix il attache au maintien des relations pacifiques et ami
cales qui unissent les deux cours impériales. D'Ollmulz,
S. A. I. le grand-duc Constantin se rendra Prague, pour
exprimer S. JE. l'empereur Ferdinand l'intérêt et l'at
tachement que S. M. l'empereur Nicolas ne cessera
d'éprouver pour son auguste personne
VARIÉTÉS.
a propos d'étrennes. Une histoire dont on s'est assez
occupé il y a quelques années Paris c'est celle du sac
des papillottcs de MIIe D***, de l'académie royale de mu
sique: Un banquier israélite, dont les doigts changent en
or tout ce qu'ils touchent, ne sachant que donner M11"
D***, laquelle il portait quclqu'intérèt, lui envoya une
livre de papillottes. Chaque praline de chocolat était en
veloppée dans un billet de 1,000 fr. il y en avait cent.
Le lendemain il se présente chez la déesse et lui de
mande comment elle a trouvé son cadeau.
de
dignée
sans daigner l'ouvrir.
Qu'avcz-vous fait, malheureuse? il y avait pour
cent mille fr. de chocolat dans ce sac.
Mais le banquier eut beau jurer ses grands dieux, M"*
D*** ne voulut jamais le croire et soutint qu'il prenait ce
prétexte pour se dispenser de lui donner des étrennes.
Le banquier s'excusi et donna cent autres bidets de
1,000 francs.
Or la danseuse avait croqué les pralines et soign use-
ment serré les papiers de ces papillottes.
L'aventure se répandit et fit du bruit, parce que l'on
vit affiché sur tous les murs de Paris:
23,000 fr. de récompense celui qui rapportera un
sac de pralines, tombé d'une fenêtre dans la rue Gudot
de Manroy, dans la soirée du 31 décembre.
Ceux qui n'étaient pas au couranttrouvaient que c'é
tait offrir une bien grosse récompense pour un sac de
pralines.
élections
POUR LE
©1 LA V3LLH
Décret du 11 Juin 1809.
Art. 14. Tout marchand-fabricant, tout chef d'atelier,
tout contre-maitre, tout teinturier, tout ouvrier désigné
par la loi du 18 Mars 1806, qui voudra voter dans l'as
semblée, sera tenu de se faire inscrire sur un registre
ce destiné, qui sera ouvert l'hôtcl-de-ville. Nul ne sera
inscrit que sur la présentation de sa patente les faillis
seront exclus.
Arrêté royal du 12 Août 1842.
Art. 1Il est établi Ypres un Conseil de Prud'hom
mes, composé de sept membres et de deux suppléants.
Art. 2. Ces membres seront choisis dans les branches
d'industrie ci-après désignées et dans les proportions
suivantes
Les fabricants de dentelles et de rubans de toute espèce
nommeront trois membres, dont deux seront marehands-
febricants et l'un sera chef d'ateliercontre-maître ou
ouvrier patenté, ci3
Les fabricants de savon, les sauniers et les distilla
teurs, deux membresdont l'un sera marchand-fabri
cant et l'autre chef d'atelier, contre-maitre ou ouvrier
patenté2
Les tanneurs et les brasseurs, deux membres, dont
l'un sera marchand-fabricant et l'autre chef d'atelier,
contre-maitre ou ouvrier patenté2
Total. 7
Les fabricants de tabac et les orfèvres éliront les deux
suppléants, dont l'un sera marchand-fabricant et l'autre
chef d'atelier.
Les Bourgmestre et Éclievins de la ville d'Ypres,
Préviennent tous les intéressésqu'en exécution des
articles précités et de la loi du 8 Avril 1842, il sera ou
vert au secrétariat de l'administration communalepen
dant les journées du 8, 9 et 10 courant, un régistre
destiné recevoir les noms de tous les habitants qui se
croiront en droit de prendre part l'élection des nou
veaux membres du Conseil de prud'hommes, en rem
placement des deux membres sortants et de deux démis
sionnaires.
Fait Ypres, le 3 Janvier 1849.
les bourgmestre et échevin's,
par ordonnance B. VANDERSTIC11ELE.
LE SECRÉTAIRE,
J. DE CODT.
By vonnis by verstekten verzoeke van
sieur Pieter Matten, kleinen landbouwer,
woonende en gehuisvest te Langemarck,
den negen en twintigsten December lest,
door de Regtbank van eersten aenleg, zit-
ting houdende te Yperen, uitgesproken
blykt het dat Amelia-Victoria Matten, zon-
der beroep, woonende en gehuisvest te
Langemarck, in interdictie is gesteld ge-
weest.
Yperen, 5a January 1849, (geteekend)
J. Carpentier.
Enregistré sans renvoi Ypres, le 3 Jan
vier 1849, volume 17, folio 57 recto, case
six; reçu deux francs 21 centimes, addi
tionnels compris. Le receveur (signé) II.
Nagels.
voor gelykv0rm1g afschrift
Jl. CARPENiTILR.
BURGERLYKE GODSHUIZEÏN
DER STAD TPRE.
scboone
met
GETEEKEN DE PLAPJTSOENEN,
OPENBAER TE KOOPEN
2 a a a sï
Op Zaturdag, 15" January 1849, ten een
en half uren namiddag, ter zitting van het
bestucr der Burgerlyke Godshuizen, in het
Belle Godshuis, in de Rysselstraet, binnen
Ypre, zal er door het ambt van Meester
YANDERMEERSC1I, Notaris, reside-
rende tôt hetzelfde Ypre, worden overge-
Langemarck, Westvleteren, Zandvoorde en
Zillebeke, by plakbrievcn verdeeld in ze-
venlien koopen.
Ten zelfden dage en plactse, ten drie
uren namiddag, zullen ook verkocht wor
den door het 3mbt van gemelden Notaris
VANDER VIEERSC II69 koopeu
Nclioone EIHEN-BOO.ilEN!dienstig
tôt aile slach van werken, zoo voor molen-
makers, kuipers, wagenmakers, timmer-
liedenbylen voor den yzerweg, enz.,
staende en gelegen zoo volgt
5 Eiken, in den bosch genaemd de Belle-
vyf-gemeten, te Westvleteren.
3 idem in den bosch genaemd den Droo-
gentapte gemelde Westvleteren.
21 idem, in den kleenen Xotelaere-bosch,
gaen tôt de openbare Yerkoopizig te Zillebeke.
van de BOSCHTAILtIE, ter onde 21 idem, in den Gras-bosch, te Zillebeke.
vai» zeveu jaeren, staeude op 22 62 idem, in den Doorne-bosch, te Zille-
heetaren 48 aren 37 ceiitiaren, beke
met 3.280 Plaxtsoevex, toebehoO'
rende de godshuizen voornoemd, gelegen
7 idem, in den Eeken-bosch, te Zillebeke.
3 idem, in O.-L.-V.-bosch, ook te Zille
beke.
18 idemin den Verplanten-boschte
Sint-Jan en Langemark.
29 idem en 1 Abcelin den bosch ge
naemd het Verlooren-land, te Sint-Jan.
4 Iepen en 1 Abeel, in de weide gebruikt
door Pieter Capoen, te Langemarck.
6 Esschen, op de hofstede-landen, ge
bruikt door Jacobus DeBandt, te Sint-Jan.
En 3 Iepen, staende op de landen der
hdfstede gebruikt door Angélus Ghesquiere,
te Voormezeele.
Jacques Delbeke, toeziener der eigen-
dommen ten platten lande, behoorende
gemelde Godshuizenzal de te koop aenge-
bodene Boschtaillie, Plantsoenen en Boomen
aen de liefhebbers aentoonen.
Deze Verkoopingzal gebeuren met tyd
van betaling, mits stellcnde goede borgen
of medekoopers, de bespreken gereed te
betalen aen den Notaris
met gemelde vér
in de gemeenten Ilollebcke, Sint-Jan, enjebeke.
idem, in den Grooten-notelaere, te Zil- kooping gelast.
Elk tegge het voort.
m