GRAND BAL BIENS IMMEUBLES. extérieur. A L'AIGLE D Oit. l'Hôtel de Belle Vue. Dans la journée, le ministre sarde a rendu une visite M. le ministre des affaires étran gères. Lundi sir Ilenry Ellis, ministre d'Angleterre au Congrès, est également arrivé accompagné de son secrétaire. 11 est descendu l'Hôtel de l'Europeoù des appartements étaient retenus pour le recevoir. M. de Lagrcnée, plénipotentiaire de la Républiqne française, est arrivé Lundi soir, accompagné du secré taire de la mission,M. de Gabriac. M. Lagrenée est des cendu l'Hôtel de Belle Vue. Mardi, sir Ellis et M. Lagrenée ont fait visite M. le ministre des affaires étrangères. M. le comte de Colloredo, ministre d'Autriche, est attendu maintenant chaque jour ses appartements sont retenus l'Hôtel de Belle Vue. On travaille avec activité au palais de la rue Ducale, aux salons qui doivent être misa la disposition des mem bres du Congrès. Tout sera achevé pour le momeut où les plénipotentiaires voudront se réunir. Mercredi midi, M. le chevalier de Peruzzi, ministre résident de Toscane, a remis au Roi ses lettres de rappel en audience particulière. M. le chevalier de Peruzzi est, comme on sait, remplacé en celte qualité près des gou vernements de France et de Belgique, par le prince Poniatowski, neveu du célèbre maréchal de France mort en 1813. Après l'audience officielle accordée M. le chevalier Peruzzi, le roi a reçu successivement et officieusement sir Henry Ellis, M. de Lagrenée, et M. le marquis de Ricci, plénipotentiaires d'Angleterre, de France et de Sardaigne aux conférences relatives aux affaires d'Italie. M. de Colloredo-Walsée, plénipotentiaire d'Autriche qui était attendu Bruxelles venant d'Allemagne, n'arri vera, dit-on, qu'à la fin de la semaine. Nous avons signalé dans le temps, avec les éloges qu'il méritait le grand ouvrage que M. Hochstcyn a publié sous le titre de Dictionnaire postal de la Belgique. Nous ap prenons aujourd'hui que l'honorable directeur de bureau, percepteur des postes de Bruxelles va compléter son importante publication par un supplément qui embras sera les lois, arrêtés, règlements, décisions, circulaires et conventions, concernant les postes, de 1843 1848 et même une partie de 1840. En effet, un répertoire de la législation postale, comme celui dont la Belgique doit l'initiative aux lumières et au dévouement de M. Hochstcyn, a besoin d'être complété nu fur mesure des changements et améliorations intro duits dans l'ensemble et dans les détails d'un service qui intéresse un si haut dégré l'Etat, la société, les familles. Précisément, M. le ministre des travaux publics, par une décision en date du 31 janvier dernier, vient de pres crire des mesures qui ont pour but de faciliter la fusion d;- l'administration des postes avec celle du chemin de fer. Le supplément que va publier M. lloehsteyn aidera beaucoup la réalisation de celte fusion, car les rapports du chemin de fer avec les postes y seront l'objet d'un travail spécial, pensé et écrit avec cctle lucidité de vues et cet esprit éminemment pratique qui distingueut l'au teur du Dictionnaire postul de la Belgique. FRANCE. Paris, 44 février. A l'ouverture de la séance, l'Assemblée, sous la présidence de M. Corbon, vice-président, a ouvert le scrutin pour la no mination du président. M. Armand Marrast a été réélu, par 408 voix sur 621 votants. Quelques membres du parti modéré ont voté pour M. Dufaure, qui a eu 243 voix. On a remarqué que M. le général Cavaignac a voté pour M. Marrast. La discussion des amendements présentés sur la pro position de M. Lanjuinais, concernant la dissolution de l'Assembléene s'ouvrira que vers la fin de la séance. Il y a eu plusieurs réunions partielles dans les bureaux pour délibérer sur la marche suivre dans la discussionqui tiendra toute la séance de demain. On pense générale ment que tous les amendements seront rejetés, et que la proposition de M. Ratcau reprise par M. Lanjuinais par voie d'amendement, deviendra loi de l'État. 11 sera seu lement proposé quelques modifications la proposition pour fixer l'époque où les listes électorales commenceront dans chaque commune. Ce sera le neuvième jour après la promulgation de la loi sur la dissolution. La Banque de France vient de publier son compte- rendu del'année 1848. Le résultat en est beaucoup moins triste qu'on n'aurait pu le croire, et M. d'Argout reconnaît que, dans les deux années qui suivirent la révolution de 1830, la crise monétaire et commerciale fut bien autre ment grave. En somme, la Banque qui a eu pendant un instant pour plus de 80 millions d'effets en .nnffrance, a vu ce chiffre se réduire 44 millions, et tout fait croire qu'en dernière analyse la perte sur ce passif ne dépassera pas quatre millions. Le compte-rendu constate en outre que, si les transac tions de tout genre de la Banque ont diminué de 49 p. c. Paris, ses comptoirs en province ont au contraire pro fité "d'un accroissement d'affaires relativement peu élevé, mais pourtant digne de remarqued'autant plus que les grandes places du dehors ont souffert presque autant que Paris, et que c'est surtout sur les places secondaires que l'activité a été plus considérable. Ce fait tendrait prou ver que la révolution a surtout eu des effets déplorables pour le haut commerce, mais qu'elle n'a été que très-peu ressentie dans les affaires qui ont pour objet la consom mation courante dans les petits cercles de population et dans les campagnes qui, presque partout, ont gagné plus que perdu, par suite du séjour des grands propriétaires dans leurs terres et leurs châteaux. Il serait difficile de donner une idée du débat stérile et confus qui s'est engagé Lundi l'Assemblée nationale de France, sur le projet de loi d'organisation judiciaire. Il s'agissait du personnel des diverses Cours d'appel dans les départements. La commission proposait d'assez nombreu ses réductions. Toutes les localités frappées sont venues réclamer les unes après les autres au milieu des cris conti nuels d'impatience de la majorité. Presque toutes les réductions ont néanmoins été adoptées. On juge de l'attention prêtée ce grave débat par cette juste et vigoureuse interruption de M. Dupin aîné Vous avez la prétention d'organiser la magistrature, et un membre de la commission ne peut parvenir se faire écouter! Ce membre de la commission était M. Sénard. Mais si la première partie de la séance a été très-calme, très-soporifique, 1a fin a été, en revanche, fort agitée, la discussion sur le projet de loi relatif l'organisation judi ciaire ayant été interrompue pour entendre des interpel lations de M. Coralli sur les discours de M. le maréchal Bugeaud Bourges et Lyon. M. le président du conseil a contesté ces discours tout caractère officielce sont des conversations plus ou moins fidèlement rapportées par les journaux le gou vernement n'a pas en faire l'objet de communication officielle. Ce qu'il faut voir avant tout, dans les allocutions de M. le maréchal Bugeaud, a dit M. Odillon-Barrot, c'est le sentiment qui les a inspirées, sentiment de l'ordre, de la défense des droits et des intérêts de tous, sentiment de de la gloire nationale. Quiconque réprouve des pareils sentiments, prononce sa condamnation devant le pays. M. Emmanuel Arago, l'ex-commissaire général Lyon, a cru devoir ajouter son blâme celui de M. Coralli. M. le général Bedeau, n'a pas si mauvaise opinion du patriotisme de M. le maréchal Bugeaud, et il est venu, avec toute l'autorité et la générosité de son caractère, dé fendre le vainqueur et le pacificateur de l'Afrique contre toutes ces attaques. >1. Coralli avait proposé un ordre du jour qui blâmait M. le maréchal Bugeaud. L'ordre du jour pur et simple étant démandé, il a eu la priorité et a été adopté par 397 voix contre 283. C'est donc une majorité de 4 12 voix qui s'est encore rencontrée dans ce vote en fav eur du minis tère, et ce résultat est de bon augure pour les suites de la nouvelle bataille que l'opposition doit livrer au cabi net. Sa défaite nous parait de plus en plus probable, sinon certaine. La santé de tous les détenus de 4 incennes est excel lente. Chaque détenu occupe dans le donjon une chambre séparée donnant sur une grande salle circulaire, retom bées gothiques, où se tiennent des agents de la police de sûreté et un poste de gendarmerie. M. Martindit Alberta consacré ses loisirs l'éduca tion d'un jeune oiseau M. Quentin s'est donné pour com pagne une charmante tourterelle; M. Raspail, moins poétique, a élevé dans sa cellule deux poules énormes, dont les gloussements et les familiarités rendent quelque peu incommode la fréquentation de sa chambre. M. Barbès entretient dans la sienne de fort belles llcurs. Sa cellule est celle qui fut occupée, dans les derniers temps de l'Empire, par le célèbre prédicateur, M. kde Boulogne, évêque de Troyes, emprisonné par Bonaparle pour sa fidélité au Saint-Siège. M. de Boulogne aimait peindre, et il avait décoré sa prison de fresques assez remarquables, présentant pour la plupart des emblèmes religieux. Ces peintures dont l'origine, le lieu et les scènes qui se dé roulent devant elles aujourd'hui, offrent l'esprit de si étranges rapprochements, sont encore peu près intacts. Ces différentes cellules furent occupées en 1830 par les derniers ministres de Charles X. De leurs fenêtres éle vées on découvre de magnifiques points de vue. Jusqu'à présent, lesdétenus deVincennes n'avaient pas pu communiquer entre eux; cet interdit a dû être levé liicr, le besoin de leur défense commune rendant néces saires les conférences des co-accusés. Toutefois les sur veillants n'étaient pas sans inquiétude sur les résultats de la première rencontre entre M. Blanqui et les autres dé tenus car on sait les sentiments d'auimosité et les soup çons qui les séparent de lui, et M. Barbès, entre autres lui a voué une haine qui ne prend même pas la peine de se déguiser. L'Ere nouvelle.) Un nouveau bulletin du quartier-général du prince Windischgrœtzque public la Gazette de Vienne du 2 février, confirme la nouvelle de la retraite de l'armée magyare sur Szolnok l'approche du généralissime. La feuille officielle rend compte d'une nouvelle affaire qui a eu lieu près de Tokay et dans laquelle les Hongrois, après une résistance désespérée, ont essuyé des pertes considé rables. Le 23, le général Nugent a reneontré Funfkir- chcn un troisième corps hongrois de 4,000 hommes et dix pièces d'artillerie, lequel a été repoussé jusqu'à Essegg. La prise de cette forteresse par les troupes au trichiennes se trouve ainsi démentie. VI iiuhi: n'ÏPRKN, du 17 Février. Les prix du froment sont peu près restés les mêmes qu'au marché précédent. 599 hectolitres ont été vendus de 4G fr. 48-20 en moyenne fr. 47-10, différence 40 centimes en moins par hectolitre. Les prix du seigle ont baissé de 30 centimes l'hecto litre. 90 hectolitres se sont écoulés de fr. 9-60 10-40; prix moyen, 10 fr. par hectolitre. Une légère différence en plus de 42 centimes par hec tolitre s'est produite sur le prix de l'avoine. 58 hectolitres se sont vendus de 6 fr. 6-73; prix moyen fr. 6-57. Il y a eu une augmentation de 20 centimes l'hecto litre sur les prix des fèves, qui se sont écoulées au prix de fr. 40-60 par hectolitre en moyenne. Les prix des pommes de terre n'ont pas changé. 1,300 kilogrammes ont été vendus raison de fr. 8-30 les 100 kilogrammes. MASQUÉ ET PARÉ rue ou lombard, a ypres. Ce bal aura lieu le Mardi, 20 Février 184g, g heures du soir. Prix d'entrée: fr. 1-10, pour un cavalier et ses dames. Un second bal aura lieu le Dimanche, 25 Février suivant, la même heure, et aux mêmes conditions. Prix d'entrée 30 centimes pour un cava lier et ses dames. Un second Bal aura lieu le Dimanche, 23 Février suivant, de 4 44 heures du soir. Prix d'entrée: 40 centimes par personne. Etude «lu Notaire VAA EECKE, Apres. ZILLEBEKE. MISE-A-PRIX le 3 Mars 4849, et ADJU DICATION le 17 Mars suivant, chaque fois trois heures de relevée, l'estaminet den Jlazelaere, près la porte de Menin, en la ville d'Ypres, d'une Ferme de 6 hectares 68 ares 60 centiares, occupée par la veuve de Pierre De Turck, Zillebeke, au prix an nuel de 560 francs, plus les contributions S' JEAN, YPRES ET ZILLEBEKE. MISE-A-PRIX le 49 Février 1849, et ADJUDICATION DÉFINITIVE le 5 Mars suivant, trois heures de relevée, l'estami- net la c tur de Bru s, Yprcs, près la tr0IS heures de relevée, au cabaret! porte de Dixmude, de plusieurs Maisons VENTE PUBLIQUE de OOSTNIEUWKERKE. ADJUDICATION le 27 Février 4849, PARÉ ET MASQUE, G R A N D'P LACE, A YPRES. Ce Bal aura lieu le Lundi, 19 Février 1849, 9 heures du soir. occupé par François Vanlauwe, Oost- nieuvvkerke, d'une très-bonne Ferme, con tenant 4 hectares 93 ares 38 centiares, au S1 Jean-lez-Ypres, occupées par Jean Bulc- kaen et autres, et deux parties de Bois et une partie de Terre a labour Zillebeke dit Oostnieuwkerke, occupée par Jacques Le tout divisé en 4 lots, d'après les affiches Mabouck. jà voir en l'étude du Notaire VAN EECKE, L'acquéreur entrera en jouissance le jour 4 Ypres. du pavement du prix d'achat. 8 Maisons Yprcs, et petite Ferme Wocsteu. MISE-A-PRIX le 24 Février 1849, l'Aigle d'or, et ADJUDICATION DÉFINI TIVE le 10 Marssuivant, l'estaminet S'A/i- dré, Ypres, chaque fois trois heures de relevée, de 8 Maisons avec leur fonds d'hé ritage dont 3 très-favorablement situées pour le commerce, en la ville d'Ypres, et d'une petite Ferme, Woesten le tout d'a près les affiches divisé en 9 lots. Cabaret Elverdinçhe. MISE-A-PRIX le 4' Mars, et ADJUDICA TION le 43 Mars suivant, trois heures de relevée au cabaret occupé par la veuve Lozie, au village d'Elverdinghe, d'une Mai son l'usage de cabaret et autres bâtiineuts, plus 4 ares 50 centiares en fond bâti et jar din, trèf-favorablement situés au village d'Elverdinghe, et occupés par la dite veuvs Lozie.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1849 | | pagina 3