9'iiSts divers. ©©MUKU1 ©MELUVELTi VANDERMEERSCH-DE NECKERE, EXTÉRIEUR. AWO.\CE§. NÉGOCIANT EN VINS, s'absorber dans les villes qui ne rendent jamais aux campagnes des quantités d'engrais proportionnées leur consommation. Si les faits très positifs que nous venons d'exposer étaient connus et compris de la massp des cultivateurs, il n'y en aurait pas un seul qui s'effrayât «le la diminution rapide dans le sol d'un ingrédient au^si nécessaire que l'acide phosphorique, et qui ne se mil en p ine de rechercher les moyens de parer cet inconvénient. Tous ces moyens, le plus simple, c'est de donner de temps en temps la terre fatiguée de produire des céréales, une bonne dose d'os broyés, en partant de cette base que toi) kilogrammes d'os contiennent 25 kilogrammes d'acide phosphorique. IRAXCE. Pabid. 11 Avril. M. Léon Faucher a compris qu'il ne pouvait maintenir plus longtemps la situation de M. le général Changarnier comme coin mandant de la garde nationale et de la première division militaire, sans faire régulariser sa position par l'assemblée nationale. Il a en conséquence demande de régulariser ce double commandement pour trois mois. Il a fallu du courage M. Léon Faucher pour saisir la chambre de cette question, car d'après la manière dont elle a été tranchée une pre mière fois, il peut craindre de se trouver encore en minorité. Ccpcudanl ou se rappelle que le vote <jui a supprimé le traitement de 50,000 fr., accorde au com mandant en chef des gardes nationales de la Seine a été une véritable surprise. Les représentants de la Montagne ont profité de l'absence d'une partie de leurs collègues de la droite, pour enlever ce vote. Il est probable que M. L. Faucher va prendre des mesures pour s'assurer de représentants modérés, lorsqu'il s'agira de voter sur sa nouvelle demande d'autorisation. 11 ne faut pas croire cependant qu'en cas d'échec, le ministère songe le moins du monde a se retirer. Il est bien décidé au contraire rester, quoiqu'il arrive la tète des affaires jusqu'à la réunion de l'assemblée législative, mais il sera forcé dans ce cas de scinder les deux commandements qui sont reu nis pour le moment entre les mains de M. Changarnier, quoique la force qui résulte de cette concentration de pouvoirs, soit surtout nécessaire pour le moment des élections générales. Nous pouvons démentir positivement la nouvelle don née par plusieurs journaux, que le gouvernement aurait protesté d'avance contre l'acceptation éventuelle de la couronne impériale par le roi de Prusse. Nous croyons que la république française n'a pas d'autre ligne de. con duite suivre qu'une politique de stricte neutralité au milieu des affaires d'Allemagne, qui semblent se compli quer de jour en jour. Il est vrai que le cabinet de Vienne a manifesté son mécontentement en rappelant les députés autrichiens, mais il n'est pas en position de se mettre en guerre ouverte avec le roi de Prusse, si ce dernier était soutenu par toute l'Allemagne centrale, car les s/4 des populations formant l'empire autrichien, sont pour le moment en insurrection et le gouvernement autrichien ne pourrait guère compter que sur la population de l'Au triche proprement dite, c'est-à-dix'c sur 2 ou 3 millions d'habitants. M. Lagrange, représentant du peuple, n'est pas malade du choléra ainsi qu'on l'a dit tort, il est attaqué d'une hépalic aiguë, il a été pendant plusieurs jours en danger de mort. Mais le docteur Signartqui lui donne des soins, a déclaré au président de l'assemblée nationale, que sa santé avait éprouvé depuis peu une notable amélioration. M. Emile de Girardin, vient de faire l'acquisition du journal Y Evénement qui a commencé paraître partir d'hier comme journal du soir. L'Evénement continue, ce pendant avoir un rédacteur en chef séparé. M. de Gi rardin n'ayant pas voulu accepter la responsabilité de la rédaction de ce journalqu'il n'avait pas le temps de revoir. Dans l'assemblée nationale d'hier, M. le président donne lecture d'une lettre de M. le vice-président de la répu- bli«|ue «pii déclare que par suite du vote d'hier, il ne lui est pas permis d'accepter le logement de l'état, ne pou vant user du logement officiel, le traitement de 48,000 fr. qu'il se proposait de consacrer tout entier aux frais de représentations, ne serait pour lui qu'un moyen de for tune personnelle ce qu'il croit devoir refuser. Du reste, il se consacrera qu'avec plus dezèle aux fonctions éminentes que l'assemblée lui a fait l'honneur de lui confier. PAYS-BAS. La Haye, 9 avril. On avait prévu «pie la cérémonie de l'inhumation du roi Guil laume II aurait provoqué un transport extraordinaire de voyageurs sur le chemin de fer hollandais, mais ces pré- x isions ont été dépassées. Les 3 et 4 avril, le mouvement des voyageurs, dans les diverses stations d'Amsterdam Rotterdam a été de 21,850 personnes et a produit il. 17,558-24. ITALIE. Rome, 27 mars. Les nouvelles dé sastreuses de la guerre ne nous ont nullement abattus. Nous continuons nous armer, confiant dans la justice de notre cause et le développement toujours croissant de nos idées. La Toscane suit notre exemple, et forts de notre union, nous pouvons espérer de soutenir la lutte contre nos éternels ennemis. On lit dans la Gazette piémontaise du 6 Gèxes, 4 avril. - Aujourd'hui le général La Mar- nmra, suivi de quelques troupes, a fait une reconnais- sauce, dans laquelle il s'est emparé des deux forts de Belvédère de Tanaglia, ainsi que la batterie dcS'-Benigno, il a fait aussi plusieurs prisonniers. Les troupes ont montré dans cette occasion une grande ardeur et un véritable esprit militaire, certaines qu'elles étaient de combattre contre une poignée de factieux, qui oppriment les citoyens génois et non contre la liberté. buesm-ia, l'r avril. Les Autrichiens, entr'autre- actes d'oppression exercés contre les ruines de celle mal heureuse cité, ont encore pu prendre connue otages, 30 de ses habitants les plus distingués. Cc|>cndant, le brave Camozzi, chef de l'insurrection, est parvenu se retirer avec quelques-uns de ses concitoyens, dans les monta gnes qui entourent la ville. Il emmenait avec lui, prison nier, le commandant autrichien du fort. Prise et destruction de Rresrin. On ht dans l'Opinione de Turin du 5 Avril: Brescia, la ville des forts, la ville hospitalière comp tant 53,000 habitantsaprès Milan la plus belle de la Lnmbardic, n'est plus qu'un monceau de ruines. Cômc apprenant nos désastres a mis bas les armes. Bclgame, après une lutte de quelques jours, a capitulé. Elle a été condamnée une taxe de 2 millions de florins. Brescia a combattu héroïquement pendant huit jours. La citadelle, occupée parles Autrichiens foudroyait la ville avec des bombes. Le général Hayneau est arrivé le 50 Mars de Padouc. Il a donné deux heures aux habi tants pour se soumettre. A l'expiration des deux heures, le bombardement devait être repris. Le bombardement, repris, a duré six heures, il a été suivi par une lutte acharnée. La ville était couverte de barricades s'éievant jusqu'au deuxième étage des maisons. Ces barricades ont été successivement enlevées la baïon nette après une lutte très-sanglante. Tout pouce de ter rain a été disputé avec rage. Le massacre a été grand de part et d autre. L'autrichien a triomphé, mais il a payé cher sa vic toire. Un général a été blessé grièvement; il a fallu lui amputer la jainbc. Un colonel a été tué. Beaucoup d'offi ciers ont succombé. Puis ont commencé le pillage et la brutalité de toute espèce des vainqueurs. Les habitants qui survivaient cette lutte s'étaient retranchés dans des maisons-, on y a mis le feu ils ont péri dans les flammes. Jamais, depuis 1512, époque où Brescia fut prise d'assaut par les Français sous les ordres de Gaston de Foix, on n'avait pas vu pareil désastre. Brescia est tombée le 1er Avril, neuf jours après la signa- turc de l'armistice. Le ministère piéinontais n'a pas trouvé un mot dire en sa faveur au général autrichien. Brescia avait été la plus ardente amie des Piéinontais; elle avait pris l'initiutive du pacte de fusion de la Lombardie avec le Piémont. Ce sont des habitants de Brescia qui compo saient en grande partie le 21" régiment de la division lombarde qui s'est signalée Morlara. Amère, épouvantable dérision! le vainqueur imposé une contribution de six millions une ville en ruines, non pas une ville, au sépulcre d'une ville! Voici des détails fort curieux qu'on nous transmet de Malines sur la découverte d'un voleur de profession Le sieur Zancien boucher, s'était aperçu maintes fois de la disparition de sommes d'argent déposées dans un secrétaire placé au rez-de-chaussée. Des soupçons pla nèrent sur un domestique et une servante qui furent ren voyés. Bientôt après le départ des deux sujets inculpés, le sieur Zfut volé de plus belle, et toujours de la même manière. Cependant il était persuadé «pie personne ne pouvait s'introduire d'une façon naturelle dans son cabinet et mettre la main dans son secrétaire. Il résolut, pour en finir, de se mettre en embuscade pendant la nuit. Il était déjà depuis «pielques heures dans cette position d'un homme qui attend avec impatience l'instant où il pourra mettre la main sur son voleur, lorsqu'un bruit étrange vient frapper son oreille il voit distinctement une trappe se soulever et une tète humaine sortir du sol. Mais au lieu de se jeter sur ce singulier visiteur, il se borna tousser ce qui le mit immédiatement en fuite. Cependant le sieur Zavait cru connaitre la tète du voleur pour appartenir un ancien garçon boucher qui l'avait servi autrefois. Muni de fausses clés, ce dangereux industriel venait nuitamment de Bruxelles Malines chaque fois qu'il avait besoin d'argent et allait puiser dans le secrétaire de son ci-devant patron; il n'avait pour cela qu'à faire tourner une clé dans la porte extérieure d'une cave qui avait une ouverture sur le trottoirpuis soulever la trappe en question pratiquée dans le plancher du cabinet. Le sieur Zsut que eet homme habitait les environs de Bruxelles et 6'adressa au commissaire de police de Molenbéck-S'-Jean. Ce fonctionnaire l'interrompant aux premiers mots qui expliquaient le but de sa visite, lui demanda si celui qu'il venait chercher ne s'appelait pas Thiésy, et sur sa réponse affirmative, ajouta: Dans quelques heures j'aurai notre homme. Effectivement, et dans la journée même M. le commissaire de Keyser arrêtait cet individu sur la voie publique, près de la porte de Lackcn. Après avoir cherché justifier l'origine des sommes assez «considérables qu'il avait dissipées dans l'oisivilé et la débauche, l'inculpé qui on avait représenté les fausses clés dont il se servait, fit les aveux les plus complets et les plus circonstanciés. Le parquet de Malines est actuellement saisi de cette affaire qui devra se dérouler aux assises de la province d'Anvers. VI indu d'Apres, du 14 Avril. Les prix du froment ont monté de 50 centimes au marché de ce jour. 438 hectolitres se sont rapidement écoulés aux prix de fr. IC-80 fr. 18-20; en moyenne fr. 17-50 l'hectolitre. Le seigle au contraire s'est vendu avec une baisse de 20 centimes l'hectolitre. CG hectolitres se sont vendus de fr. 9-GO 10-G0, en moyenne fr. 10-10 l'hectolitre. Les prix de l'avoine sont restés stationnaires. 70 hec tolitres se sont écoulés aux prix de fr. 6-25 7-25, en moyenne fr. 6-75 l'hectolitre. Les fèves se sont également vendues aux mêmes prix qu'au marché précédent. 59 hectolitres se sont vendus en moyenne fr. 10-90 l'hectolitre. Les prix des pommes de terre n'ont pas changé. 2,000 kilog. ont été acquis au prix de 9 fr. les 100 kilogr. ARRONDISSEMENT D'YPRES. Le collège des Bourgmestre et Éciievins de la commune de Gheluvelt, feront procéder le Lundi, 30 Avril 1849, deux heures précises après-midi, en la Maison Com munale de Gheluvelt, par le ministère du Notaire ItlYAKT, de résidence Becelaere, et en conformité des plans et devis, approuvés par arrêté royal du 16 Juillet 1848, {'ADJUDICATION PUBLIQUE de L'ngi*nmli«Kcmciit «le l'église et la con- stractioii d'un nouveau clocher avec flèche, «le la dite commune. Les plans et devis ainsi que le cahier des charges sont déposés l'inspection «les amateurs, au secrétariat de Gheluvelt, et au bureau du Notaire Bayart. Fait Gheluveltle 12 Avril 1849. le bourgmestre, [Signé) Fr. KEINGIAERT DE GHELUVELT. par ordonnance LK SECRÉTAIRE, [Signé) f. joos. <aa&8î2>,'a>2.<&csa,, A l'honneur d'annoncer qu'il vient d'arriver Ostende, venant de Bordeaux le koff hollandais Aletta-Charlotte, capitaine Lupkes, chargé pour son compte de 404 barriques Vin 40 demies idem 12 barriques Vinaigre de vin 12 idem Eau de vie de Cognac; 2 idem Rhum 5 barils Lachryma J 8 colis Marchandises. Les vins et Eaux de vie ayant été achetés par lui-mcme sur les lieux de production, dans les circonstances criti ques, il peut les vendre des prix très-avantageux. Il ose espérer de pouvoir justifier pleinement la con fiance des personnes qui daigneront le favoriser de leurs ordres. Il reçoit en payement de ces vins les obligations des emprunts belges au plus haut cours du jour. Kautoor van «Icn Notahis VAN! EE<:KEtcY|irc. Op NVoensdag, 18" April 1849, om 10 uren s'morgens, Venditie van al de WinkelgoedcrcnLakcns, Catocncn Stoffen en andcrc Goederen, ter winkel van sieur Karel Vande Voorde, te Moorslcdc. Op Maendag, 23" en Dingsdag, 24 April 1849, telkens om 9 uren s'morgens, Verkooping ten huize nlwacr den zeer ecrweerden Ileer priester J/uertent, teYpre, over- Icden is, aile zync Boekcn, saemenge.steld uit circa 500 Boekwerkcn en 70 Schildcricn, beschreven bv catalogue te zien ten kantoore van den N'otaris Van Eecke. En op 25° April, ten zelven huize en uer, Venditie van meubiliaire Goederen, als Tafels, Stoclen, Spiegcls Vuerscherm, Rustbank (Canapé), Kokslovc, veel Koper, Yzer, Gleisch en Porcclein, Beddingen, Dwalen, Serviel- ten, Glazen, Caraffen, liuiilère, Cristael, Liqueur-Caraf- fen, Nachttafel, Secrctaircn, en ineer andere goederen. Op Donderdag, 26° April 1849, om 9 uren voor noen, ten huize van de wcduwe Pieter Behaghel, te Dickebusch- plactsc, Venditie van al de Meubilairc Goederen aldacr. Op Maendag, 30" April 1849, om 9 uren s'morgens te beginuen, enditic ten huize en herberg van de wcduwe Loziete Elverdinghe, van aile de liuiscathcle Goederen. Bv den zelven Notaris uit'cr hand te pachtcn, eene Hofstede, groot 112 gemeten, in het arrondissement Yprc gelegen. Elk zegge het mort.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1849 | | pagina 3