SC1IVEP-1Ï0FSTEDE,
FOIRE DIMES.
EXTERIEUR.
PEERDE-HOFSTEDE
koornwindmolen
t
3
vérité, depuis quinze ans que cette institution existe,
elle a formé déjà quelques élèves distingués qui ont suivi
ou qui suivent encore aujourd'hui avec succès les cours
de l'académie de peinture d'Anvers, et, quoique l'archi
tecture y laisse encore beaucoup désirer, les progrès
réels des élèves qui fréquentent actuellement les cours de
dessin, témoignent assez de l'état prospère de cet établis
sement. Mais en définitive, sont-ce bien nos administra
teurs communaux qui peuvent en revendiquer tout
l'honneur? Est-ce leur sollicitude particulière ou leur
minime subside que l'académie a dû ses succès? Nous
croyons plutôt devoir donner ici nos éloges la surveil
lance active de la commission administrative, ainsi qu'au
zèle éclairé de son professeur de dessin.
D'ailleurs, le concours que prêtent nos magistrats a cet
établissement n'est qu'indirect, et ce qui démontre d'au
tant plus qu'ils sont animés personnellement de peu de
sympathie pour les beaux-arts, c'est que, pour tout ce
qui est soumis en fait d'arts leur surveillance immédiate
et exclusive, on ne cesse de remarquer chez eux la plus
déplorable indifférence et la plus aveugle apathie. C'est
ainsi que tous les objets d'art, les monuments et les édi
fices publics que possède la ville, se ressentent générale
ment, par leur dégradation, de cette inqualifiable insou
ciance de la part de notre administration. Pour en donner
un exemple, nous n'avons qu'à citer la superbe tour de
l'église de Notre-Dame dont la flèche haute et aérienne
faisait jadis l'admiration des étrangers. On crut un jour
que le sommet menaçait ruine, et, sans consulter au
préalable des hommes suffisamment compétents en cette
matière, vite on abattit toute la flèche dans l'idée de la
reconstruire immédiatement. Mais cette œuvre achevée,
on s'aperçut alors, mais trop tard, que le corps de la tour
était en trop mauvais état pour supporter de nouvelles
constructions, et les subsides que le conseil communal
avait votés pour la reconstruction de l'aiguille furent si
rapidement engloutis par la restauration de la portion res
tante de la tour que, tout compte fait, il resta encore
1 ,100 francs de dettes payer aux ouvriers, si bien que
ce beau monument n'offre plus aujourd'hui qu'une masse
de pierres entassées sans art et sans élégance. 11 est
espérer toutefois quegrâce l'intervention active de
notre nouveau sénateur près du ministèrela tour de
Notre-Dame ne tardera guère être réédifiée.
Un autre objet d'art que nous devons mentionner ici
comme méritant l'attention particulière de l'autorité,
c'est le saint sépulcre de l'église de S'-Bertin dont le
bourgmestre a spécialement parlé dans son rapport an
nuel, mais sans y ajouter toutefois que la ville, n'ayant
aucun égard la beauté artistique de cette œuvre, n'a fait
jusqu'ici aucun sacrifice pour tacher d'en réparer les
dégâts faits ce monument pendant l'invasion française.
Cette absence de goût et cette incurie ne se font pas
seulement remarquer l'égard de nos monuments an
ciens, mais le style des constructions nouvelles et l'aspect
général de la ville vous disent assez que le sentiment et
legoût des beaux-arts ne sontpaseequi distinguent lcplus
nos magistrats actuels. Autrefois, sous l'ancienne admi
nistration de Mr S., en vue de faire disparaître de Pope-
ringhe cet air de grosse bourgade, et dans un but d'em
bellissement, on refusa l'autorisation de construire des
bâtiments d'un seul étage; mais cette défense n'a pas été
longtemps maintenue. A peine M. Van Renynghe fût-il
parvenu la tète des affaires, qu'il remarqua bientôt que
cet te mesure prise par son prédécesseur, empêcha beaucou p
d'habitants de faire les frais de nouvelles constructions.
Or, songeant qu'il n'était pas seulement bourgmestre,
mais aussi marchand de briques, et que cette disposition
devait naturellement nuire son industrie, il n'eut aucune
peine en démontrer toute l'inutilité et l'impopularité
son conseil, et obtint ainsi la levée de cette mesure. A
quoi bon alors former l'académie des architectes, lors
qu'au lieu de maisons dignes d'une ville, on se contente
de n'élever que des taupinières?
Voilà, Monsieur, quoi se réduit la sollicitude de no
tre administration pour les beaux-arts on en parle avec
emphase dans les rapports et les discours publics; mais
en réalité on laisse tout tomber en décadence et en rui
nes. C'est ce que nous croyons avoir démontré satiété
dans le présent article. le comité libéral.
Dans le dernier numéro, une faute s'est glissée qui a
rendu le sens d'une phrase inintelligible. Dans le premier
article, 2" colonne, 17e ligne, on trouve le tout pour
être agréable un parti insatiable gui, aidé d'un côté,
veut tourner les difficultés, etc.; lisez bridé (Tun côté, etc.
Errata. Quelques inexactitudes se sont glissées dans
la lettre d'un de nos correspondants, insérée dans notre
numéro de samedi.
An lieu de Au faite de la puissancedes hommes et
des richesses Lisez Au faite de la puissancedes hon
neurs et des richesses.
An liec de Qu'ils étaient les précurseurs Lisez Qu'ils
étaient ses précurseurs.
Ac lieu de: Comment /«juge, Lisez: Comment la juge.
FRANCE. Paris. 24juillet. Une protestation
de M. Charles Bonaparte de Canino, contre les actes arbi
traires dont il a été l'objet, a été envoyée aujourd'hui au
président de l'assemblée. On croit qu'il n'en sera pas fait
mention la séance d'aujourd'hui.
M. Guizot est, dit-on, arrivé Paris.
M. de Lamartiue a écrit aujourd'hui M. le président
de l'assemblée pour déclarer qu'il optait pour le départe
ment du Loiret. En même temps l'illustre écrivain a de
mandé un congé de peu de jourspour cause de santé.
Onsupposcque l'indisposition de M. de Lamartine, durera
jusqu'à la fin de la discussion de la loi sur la presse.
Les débats de l'assemblée législative sur la loi contre
la presse ont été fort curieux la séance d'hier, non pas
tant parce qu'il a été dit sur le fond de la question que par
les singuliers aveux de M. de Montalembert. L'orateur
du parti catholique a regretté l'opposition qu'il avait faite
au gouvernement de Louis-Philippe en s'accusant d'avoir
ainsi participé lui-même au développement des doctrines
dangereuses qui se sont déchaînées en 1848ainsi lors
qu'il est bien reconnu de tous les hommes impartiaux
que la royauté a péri pour s'être opposée obstinément
aux réformes les plus naturelles, M. de Montalembert,
au lieu d'accuser le gouvernement qui a lutté contre la
volonté de la nation, s'en prend ceux qui lui conseillaient
de faire des concessions volontaires dans la crainte que
l'explosion populaire ne précipitât dans des réformes
beaucoup plus avancées que l'opposition elle-même ne
s'y attendait. Croit-on que la majorité toujours satisfaite
de la chambre des députés n'ait pas contribué beaucoup
la chute de Lnuic-Philippc yt oot oxomplo 110 dorroit-il
pas donner penser ceux quinon-contents de la dé
faite des montagnards ne croyent pas encore la majorité
actuelle assez forte et poussent sans cesse des mesures
extrêmes. M. do Montalembert a surtout été fort curieux,
lorsqu'après avoir fait son mea culpa, pour sa conduite
politique avant la révolution de février, en a profité pour
attaquer directement M. Odilon-Barrot et pour lui re
procher l'opposition qu'il a faite pendant 18 ans.
Déjà les journaux de l'opposition n'avaient pas manqué
de tirer parti de la fausse position de M. Od. Barrot et de
faire des rapprochements entre ses paroles de 1830
1848 et ses actes depuis la révolution de février. Au reste,
M. de Montalembert a été bien maladroit dans l'intérêt
même de son parti lorsqu'il est venu proclamer que le
parti démagogique qui seconcentraità Paris en juin 1848,
avait vu toutes les gardes nationales des départements
réuniesàParis pour le combattre, tandis qu'en juin 1849,
il avait des ramifications très-étendues dans tous les dé
partements. Nous sommes persuadés que l'orateur ca
tholique n'avait pas d'autre but en adoptant cet argument
qued'augmenterreffroidesreprésentautsetde les amener
voter de nouvelles lois répressives, mais n'aurait-il pas
dû être arrêté par la crainte d'exciter de nouvelles ap
préhensions dans le public.
Nous apprenons qu'un procès important en rectifica
tion, va être intenté M. de Lamartine et son éditeur,
au sujet de son Histoire de la révolution de 1848. On
parle aussi d'une réfutation complète de cette histoire
qui serait faite par un de nos principaux écrivains acteur
dans cette révolution.
On sait que le nouveau commissaire du pape, dans les
M archesa ordonné des poursuites contre les anciens
membres de l'assemblée constituante romaine. Nous ap
prenons que Je gouvernement français vient d'envoyer
au général Oudinot des instructions pour empêcher au
cune poursuite coupable contre ces personnages qui
pourront seulement être soumis au bannissement tem
poraire.
On écrit de Marseille, le 14juillet:
Le bâtiment vapeur le Tennessee, parti, le 12 de
Civita-Vecchia, annonce ,qu'à son départ, on donnait une
fâcheuse nouvelle. La division française, que le général
Oudinot avait expédiée la poursuite de Garibaldi, a
passé Viterbe, et ne s'y est arrêtée que le temps néces
saire pour frapper les habitants d'une contribution de
80,000 fr. Nanti de ce supplément de caisse et de tout ce
qu'il a pu emporter de Rome, il s'est jeté de là dans le
nord du royaume de Naples, en passant entre les corps
napolitains et espagnols.
M. de La Tour d'Auvergne a visité toutes les prisons de
Rome pour faire un rapport au général Oudinot.
ALLEMAGNE. Le rapport officiel du général de
Bonin, sur l'affaire de Fredericia, du 6, évalue les pertes
de son armée 63 officiers et 2,800 sous-officiers et sol
dats, dont 32 officiers et 830 sous-officiers et soldats sont
dans les hôpitaux, et les autres, morts en partie sur les
champs de bataille, ou tombés, grièvement blessés, entre
les mains des Danois.
Les pertes en artillerie sont de 3 pièces d'artillerie de
campagne de 6; 10 de 24; 8 de 485 mortiers de 168,
la plupart mis hors d'usage par les troupes de Schleswig-
llolstein.
AUTRICHE. On écrit de Vienne, le 16 juillet,
6 heures du soir, la Gazette de Cologne:
Il est certain que Bem a forcé le passage de la Theiss
Titl. Le ban est battu: il évacue toutes ses positions.
Témcsvar est bombardé. Arad est entre les mains des
Hongrois. Peterwardein est débloqué. Le ban s'est enfui
jusqu'à Semlin avec les débris de son armée. Le chemin
de la Slavonie est ouvert aux Hongrois.
INarché ii'Vrmsdu 28 Juillet.
I! y a eu 50 oeuliraes âe hausse, par hectolitre, sur les prix du
froment au marché d'aujourd'hui. 540 hectolilres se sont écoulés
aux prix de 18 fr. 19-00; eu moyenne fr. 18-80 l'hectolitre.
Le seigle s'est égalemeut vendu avec une hausse de 70 centimes
l'hectolitre. 47 hectolitres se sont vendus de 10 fr. 11-80 en
moyenne fr. 10-90 l'hectolitre.
Les prix de l avoine out monté de 65 centimes l'hectolitre. 28
tieccolitres se sont veudus de fr. /-DO a 8-00; en moyenne fr. 7-7!»
l'hectolitre.
Il y a eu également une hausse de 76 centimes par hectolitre suc
les piix des fèves. 26 hectolitres ont été vendus en moyenne
fr. 12-60 par hectolitre.
Les pommes de terre out baissé encore de 1 fr. par 100 kilo
grammes. 2,000 kilogrammes se sont vendus raison de 6 fr. les
100 kilogrammes.
État-ci vu, d'Ypres, du 22 Juillet au 28 inclus.
Naissances: sexe masculin, 4. Sexe féminin, 3.
Total 9.
Mvriages. Allewaert, Louis-Grégoire-Théodore, âgé
de 29 ans, boutiquier, et Casier, Clémenceâgée de 20
ans, dentellière.Vlaemynck, Pierre-Louis', âgé de 46
ans, tisserand, et De Waele, Marie-Jeanne-Françoise, âgée
de 32 ans, dentellière. Van Elslunde, Martin-Joseph,
âgé de 43 ans, charpentier, et Mahieu, Virginie-Sophie,
âgée de 38 anscabarelière.
Décès. Demazière, Antoine-Louis-Pierre, âgé de 30
ansgarde du génie veuf d'Émérence Willacrt, et de
Rosalie Jooris, époux de Rosalie Loppens, rue de Liège.
PlatteeuwEugène, âgé de 39 ans, journalier, époux
de Cathériue-Thérèse Bollaert, rue de Menin. Bouten,
Alouise-Isabelle-Marie, âgée de 81 ans, propriétaire,
veuve de Jacques-Emmanuel Carpentier, rue d'Elver-
dinghe.Vicloor, Cécile, âgée de 36 ans, domestique,
célibataire, Marché au bois. Casier, Louis-François,
âgé de 21 ans, (décédé Gand, le 9 Juin 1849).
Verghote, Thérèse-Joséphine, âgée de 14 ans, dentel
lière, rue de Lille.
Enfants au-dessous de 7 ans. Sexe masculin2.
Sexe féminin, 4. Total 6.
ANNONCES.
gemeenten
MOORSLEDE EN WESTROOSEBEK.E.
PATRIMON1ELE
in ii et
OPENBAER te KOOPEN te APRE,
GEMEENTE MOORSLEDE
wyk. slyps-c appelle.
1" Eene zeer schoone, behuisde be-
seheurde en bestalde Hofstede, met Koorn-
windmolen, Woonhuis, Scheur en Stallin-
gen daer medegaendc, en 30 hcctareu 12
centiaren Zaciland, Gars en wcinig Rosch,
al t'eenen blokke, gestaen en gelegen te
Moorslede, wyk Slyps, jegens de cappelle,
palcnde namelyk aen de erfgenamen van
mynheer Van Acker, den heer burggraef
Carton de Winnczeele, Mynheeren Bergh-
manJacquemyns en anderein pachte
hectaren 84 aren 26 centiaren Zaeiland,
Gars en wcinig Bosch gestaen en gelegen
te YVest-Roosebeke, langs de straet van
Zeven-Eek naer Bruggepalende namelyk
aen de heeren Maerten-Bollaert, Pattyn,
Deman, het armgesticht van West-Roo-
sebeke, den heer doctoor Lowie en joef-
gehouden door sieur Joannes Vanneste, vrouwen Maes en Vanden Berghe, gebruikt
tôt bavo 1830, ten geringen pryze van
3,300 francs by de jare, boven de contribu
tion, by cadaster byna al in de eerste klas,
by plakbrieven verdeeld in 27 koopen, en
drie of eene masse.
2° Een perceelken Land, groot 4 aren
61 centiaren, gelegen langs de straet van
Slyps naer Strooiboom.
GEMEENTE NVEST-ROOSEBEKE.
hofstede knekenburg.
3° Eene schoone behuisdebestalde
bewalde en bcscheurde Hofstede en 12
door sieur Francis Van Isacker, aen 783
francs 67 centimen by jare, boven de las-
ten, zonder recht van pacht, by plak
brieven verdeeld in 17 koopen.
Het ABSOLUIT VERBLYF, op Zatcrdag,
ll°Augusti 1849, ten 2 uren namiddag,
in de afspanning het Zweerd, op de Groote
Markt, te Ypre.
De conditien der verkooping, titels van
eigendom en plans figuratif by den Notaris
Il A Y ART, te Becelaere.
Elk zegge het voort.
Les Bourgmestre et Échevins de la ville
d'Ypres, informent le public que la Foire
du Tuyndag, sur les Halles, commencera
le Samedi, 4 Août 1849, et finira le Mer
credi, 13 dudit mois.
Les marchands qui désirent s'y placer,
sont invités de s'adresser par écrit et franc
de port la régence.
Les places seront distribuées le Vendredi,
3 Août, 9 heures du matin.
Fait la régence de la ville d'Ypres, le
7 Juillet 1849.
les bourgmestre et échevins,
par ordonnance B. VANDERSTICHKLE.
Le secrétaire,
J. DE CODT,