ADJUDICATION
BIERIÎROUWERÏ
EXTÉRIEUR.
fRilVCE.—Paris, 29 juillet. De nouvelles com
plications surgissent sur nos frontières. A peine terminées
dans le grand-duché de Bade, les hostilités menacent de
recommencer en Suisse. Le territoire fédéral ayant été
violé pur les Prussiens qui, sous prétexte de poursuivre
les réfugiés badois, ne seraient pas fâchés de reprendre
Neuchâtel. Le gouvernement suisse a immédiatement
renforcé son armée, donné le commandement au général
Dufour, et convoqué l'Assemblée fédérale pour le 1er
août.
VHIIVD-DIICHÉ »E BADEOn écrit de Carls-
Léopold
Léopold. A. de Roggenbacii.
HONGRIE. Le conseil de guerre de Presbourg a
publié, le 1G un avis portant que David Messaros, prêtre
catholique Sopornya, a été condamné mort pour dis
cours incendiaires et participation armée l'insurrection,"
et exécuté, le 16, 4 heures du matin.
Dixmide. Marché aux grains du 50 Juillet 1849.
ARRONDISSEMENT DE FDRNES.
VÊ[fJ[R®®!P[m©
qu'il en soit, la Commune tomba dans les mains des in
dustriels, obligés de M. Malou. Vous sentez qu'alors il
ne pouvait plus être question dans ses colonnes, de ré
publique et autres fripperies de ce genre. La Commune
entra pleines voiles dans les vagues du Projmgateur
devenu son frère. Unis comme larrons en foire, ces deux
journaux marchent depuis lors de conserve. C'est qui
attaquera avec le moins de sans-façon les hommes les
plus honorables de notre ville. Ils crient en choeur
l'oppression, la domination, la tyrannie, au trium
virat; et savez-vous quels sont les hommes qu'ils atta-
quentsans aucune pudeur? Des hommes qui ont le grand
tort de ne pas vouloir du retour du bon vieux temps, et
qui ont eu le tort, plus grand pour la Commune, de pré
férer employer l'argent du gouvernement en travaux de
première nécessitéplutôt que de le laisser aux indus
triels dont je vous parlais tantôt. Us ont si bien fait, aidés
par M. l'évêque, qu'ils ont réussi payer la dette de la
reconnaissance, c'est-à-dire, qu'ils ont envoyé au sénat
celui qui avait encaissé leurs billets. SI. Maloupère de
l'évêque, est allé renforcer le nombre de ceux qui croient
aux revenants, qui veulent le renversement du ministère
libéral; de ce ministère qui fait disparaitre la misère des
Flandres; qui ne veut pas de l'aumône, parce qu'elle ne
fait que des fainéants; mais qui fait revivre le travail,
qui nourrit et moralise le peuple. Pardon, si je vous
interromps, mon bourgeois: ce M. Malou, père, séna
teur, qui a prêté ses écus vos industriels, moyennant
de bons intérêts, est donc le père de notre évéque, le
père aussi, apparemment, de l'ancien ministre?C'est
cela même. Eh bien, ne vous êtes-vous pas trompé
tantôt en parlant de triumvirat; ne sont-ce pas ces trois
messieurs que vous avez voulu désigner? Le père, séna
teur; le fils, évêque; l'autre fils, ministre pensionné et
directeur de la banque! Parbleu, voilà un triumvirat qui,
pour être saint, n'en est pas moins coûteux pour les pau
vres diables comme moi. M'est avis que les deux fils
mangent eux seuls, au râtelier de l'état, au moins
trente mille francs par an et le pèreen s'alliant avec
les anciens, peut nous coûter encore beaucoup plus. Me
préserve le ciel de voir beaucoup de familles de ce genre
dans le pays. Les dîmes et les corvées seraient charge
plus légère. Pour un paysan vous ne pensez-pas mal.
Mais que diriez-vous si je vous apprenaisqu'aux yeux
du Propagateur et de sa sœur, cette famille n'a pas en
core assez; si j'ajoutais que l'autre triumvirat accusé de
tendre la tyrannie, a eu tout bonnement le talent d'ac
caparer une douzaine de places, qui demandent beaucoup
de temps, beaucoup de sacrifices pécuniaires, et qui ne
rapportent bon an mal an, que six sept mille francs.
Mu foi, je dirai que vos industriels ont le talent de noircir
ce qui est blanc, de blanchir ce qui est noir. Que voulez-
vous? Par le temps qui court, les affaires marchent ainsi.
Mais, mon bourgeois, j'entends mon tapecul, je suis
désespéré de vous quitter. Si vous avez encore quelque
chose me dire, nous nous retrouverons au prochain
marché. Au revoir.
J'ai conté la chose dans notre village, M. le gazetier;
et l'on m'a beaucoup engagé mettre profit ce que
j'avais appris au petit collège libéral de Furnes pour vous
écrire cette petite lettre. Au moins n'allez pas la publier.
Pour avoir été élevé au collège de Furnes, je n'en suis
pas maître en rhétorique, et je ne voudrais pas répondre
que, parci parlà, il ne manquât un point, une virgule,
voire même un y grec.
A tout hazard, mettez en toujours une bonne poignée
la fin car je ne me soucie pas d'avoir des difficultés
pour si peu.
A bientôt, M. le rédacteur.
un paysan du furnes-ahbacht.
Sont nommés chevaliers de l'Ordre de Léopold
Le capitaine quartier-maître Devettcre, Jean-Emma
nuel, du 5e régiment de ligne, en récompense de ses bons
services, du zèle et du dévouement dont il ne cesse dé
donner des preuves.
Le médecin de régiment JaGquelart, Jean-Philippe, du
4° régiment d'artillerie, pour ses bons et anciens services
et la manière dont il s'acquitte de ses devoirs.
Le lieutenant Bruyneel, Emmanuel, du 5e régiment
de ligne, en récompense de ses bons et loyaux services
et pour les preuves de dévouement et d'énergie qu'il a
données.
Le major de Ravenne, Lucien, du 2e régiment de lan
ciers, en récompense du zèle et du dévouement dont il
ne cesse de donner des preuves.
Le major Deman, Emile, commandant du génieàDiest,
pour le zèle exemplaire qu'il ne cesse d'apporter au ser
vice et l'habile direction qu'il imprime aux travaux de
fortification de Diest.
Nous apprenons avec plaisir que M. le baron de Til-
Ieghem, député de l'arrondissement de Tbielt, dont les
opinions sont loin d'être hostiles au parti catholique,
se prononce ouvertement contre la candidature de M.
d'Anethan, qu'il envisage comme également préjudiciable
aux intérêts du district qu'il réprésente et au calme dont
le pays un si grand besoin.
Tous les hommes sages partagent cette manière de
voir. (Impartial de Bruges.
travaux administratifs s'accommodent assez peu de la
permanence du parlementet quand la prorogation
n'aurait pour effet que de débarrasser pour quelques
semaines les antichambres ministériels, des affidentes de
certains représentants, toujours ardens solliciteren
dépit de l'article 150 du règlement, on concevrait que le
congé que la Chambre vient de s'accorder fût pour le
ministre dirigeant d'un prix inestimable.
M. l'amiral Baudin est positivement en disgrâcepour
une lettre qu'il aurait écrite au conseil des ministres sur la
direction donnée l'affaire de Rome.
Par arrêté royal du 28 juillet 1849, le sieur Termote,
Raymond-Édouard notaire Ruinbcke, est nommé en
la même qualité la résidence de Bruges, en remplace
ment du sieur Vande Steenc, décédé.
M. le ministre des travaux publics, revu son arrêté du
2 mai dernier, prescrivant, pour cette année, la baisse
des eaux de plusieurs voies navigables du royaumevient
de décider que la baisse des eaux, prescrite par l'arrêté
précitésera définitivement ajournée sur la Lys et les
canaux de Gand Brugesde Bruges Ostendede
Plasschendaele .Nieuportde Nieuport Furnes, de
Furnes Dunkerqué, et de Furnes vers Bruges.
La duchesse de liesse, voyageant sous le nom de com
tesse de Chaumbourg, vient de passer Bruxelles se
rendant Ostende.
Nous ne pouvons qu'applaudir au trait suivant
La police de Mons a saisi hier, sur le marché public
de cette ville, plusieurs paniers de pommes dites de Saint
Jean qui avaient été exposées en vente avant leur matu
rité. Cette mesure a été fortement approuvée par les
médecins et par toutes les personnes qui s'occupent de
la santé publique.
A l'époque où nous sommeset dans les conditions
sanitaires dans lesquelles se trouve le pays depuis quelque
temps, on ne saurait trop engager le peuple se priver
des fruits qui ne sont pas parfaitement mûrs, et même
de ne manger ceux-ci que dans une certaine mesure. Il
serait souhaiter que, dans beaucoup de villes, la police
exerçât la même surveillance qu'à Monsdans l'intérêt
de la santé des habitants. Cette surveillance serait en par
ticulier d'autant plus nécessaire Courtrai, que les ven
deurs de fruit de la campagne qui fréquentent le marché
ont la malheureuse, et l'on peut ajouter la tiès-dange-
reuse habitude de cueillir leurs fruits encore verts et de
les exposer en vente dans cet état. Chron. de Courtrai.
On assurait, dans les couloirs de l'Assemblée que deux
cents réfugiés polonais avaient reçu l'ordre de quitter
immédiatement Paris.
M. le maréchal Molitor, grand-chancelier de la Légion-
d'honneur, est mort aujourd'hui.
La loi sur la prorogation a été votée hier 47 voix de
majorité. Jamais depuis le 28 mai la minorité ne s'était
trouvée aussi nombreuse et il est bon de remarquer en
même temps que le scrutin sur la question des vacances
parlementaires a présenté un chiffre de votants beaucoup
plus élevé qu'il n'était permis de l'attendre la suite des
derniers votes sur la loi de la presse.
Quand on pense qu'il aurait suffi du déplacement de 24
voix pour faire rejeter une proposition chaudement ap
puyée par le ministère, on peut hardiment affirmer qu'au
point de vue politique, le décret de prorogation a essuyé
un échec véritable nous pourrions en effet nommer par
dixaines les représentants qui, adversaires du principe
de la prorogation, l'ont acceptée comme l'occasion d'un
loisir commode et légal, exercé aux frais de l'État.
Comme ministre, M. Dufaure a eu ses raisons pour
appuyer la prorogation. Il est évident en effet que les
Le bataillon de la garde mobile qui a eu une rixe
violente Ajaccio, a été dirigé provisoirement sur Calvi.
On dit qu'il va être licencié.
On nous assure que M. de Rothschild, avant de quitter
Paris, est convenu des conditions pour la négociation du
futur emprunt français de 200 millions. Le ministre des
finances a consenti relever de la déchéance les caution
nements des chemins de 1er de Lyon Avignon et de
Bordeaux Cette, et en recevoir les certificats compte
sur l'emprunt.
On assure qu'ilest question du départ, pour Turin, d'un
envoyé extraordinaire. Celte mission, motivée par les
nouvelles exigences de M. de Brunck vis-à-vis du Pié
mont a, dit-on, été offerte M. Gustave De Beaumont.
M. de Mazupe, envoyé de la petite république de
Libéria, vient d'arriver Paris. On sait que la France est
une des premières nations qui aient reconnu ce nouvel
état, né récemment, seulement l'indépendance et la
vie politique.
ruhe, 17 juillet On lit, dans le journal officiel, l'ordon
nance grand-ducale suivante:
En considération de ce que notre corps d'armée a pris
part au mouvement révolutionnaire et n'a répondu qu'en
très-petit nombre notre invitation de rentrer sous les
ordres du gouvernement légal et a commis par là une
trahison dont l'histoire offre peu d'exemplesnous or
donnons, notre ministère d'État entendu, ce qui suit:
1° Tous les brigades, régimens, bataillons, compagnies,
escadrons et batteries, qui avaient existé jusqu'à présent,
sont dissous l'exception uniquement des quatre esca
drons du 2""' régiment de dragons et le premier bataillon
du 4,nl! régiment d'infanterie, dont les uns faisaient partie
de la garnison de la forteresse de Landau et les autres se
trouvaient dans le Schleswig-IIolstcin.
2° Tous les officiers, les employés de l'armée et les
sous-officiers en activité ou pensionnés, qui ont:
Contracté des obligations de n'importe quelle espèce
envers le pouvoir révolutionnaire
Qui ont prêté serment;
c, Qui ont reçu une nomination de lui et ont rempli les
fonctions de celte nouvelle charge
d. Qui se sont battus son service ou assisté une ba
taille.
Seront traduits devant u« conseil de guerre ordinaire.
5° Tous les soldats qui amont été
a. Pris les armes la main
b. Qui sont accusés d'être instigateurs ou d'avoir pris
part la sédition
c. Ou qui ont commis un délit militaire au commence
ment ou pendant la durée de cette sédition.
Seront traduits devant les tribunaux militaires.
Nous chargeons notre ministre de la guerre de l'exécu
tion de cette ordonnance.
Donné Mayencc, le 14 juillet.
sorte
DE CRAINS.
NOMBRE
d'hectolitre:
prix
PAR HECTOLITRE.
FR. C.
FR. C.
57
20
20 75
50
10
10 50
255
8 45
8 96
105
G 12
8 45
12
11 50
15
AXXOXCES.
PBOVWCE
DE LA FLANDRE OCCIDENTALE.
Le Mardi, 14 Août 1849, deux heures de
relevée, au cabaret la Téte d'or, Vinchem,
il sera proeédé par la commission adminis
trative du chemin pavé conduisant de la
chaussée de Furnes Ypres, au hameau het
Gouden Iloofd, sous réserve d'approbation,
l'ADJUDlCATION DES TRAVAUX exé
cuter pour reporter le dit pavé en parfait
bon état.
Le devis estimatif s'élève fr. 5,202-49.
Cette Adjudication aura lieu par soumis
sions et aux enchères.
Les soumissions, rédigées sur papier
timbré, conformément au modèle annexé
au devis cahier des charges, signées par
deux cautions solvables et solidaires, seront
remises au jour de l'Adjudication, sous en
veloppe cachetéela commission admi
nistrative.
Les devis et conditions se trouvent déposés
au gouvernement provincial de la Flandre
occidentale, au commissariat de l'arrondis
sement de Furnes et aux sccrétaireries des
communes intéressées.
Fumes, 28 Juillet 1849.
Le Commissaire d'arrondissement
président de la commission administrative,
DEPREV.
By Mr POl'PART-VIEXXE, Notaris,
ter residentie van Zonnebekeis cr geld in
leening te bekomen mits goed bezet.
van eene welgekalante
en
5 I3EIUSEUGEA,
GELEGEN TE OOSTNIEUWKERKJE,
Waervan den INSTEL zal plaets hebben
op 15° Ougst 1849, en den OVERSLAG, op
27" Ougst volgende, ter herberg het Peerd,
te Oostnienwkerke-plaetstelkens om 3
uren namiddag, achlervolgens de voorwaer-
den te zien ten kantoore van Mw VAX
EECRE, Notaris, te Ypre.