venait d'expirers'est perdu dans la nuit au pied du lit
dans lequel se trouvait le cadavre.
Une inondation vi<>nt de répandre la désolation dans la
ville de Charolles, envahi subi nient, le -oir du 24 juillet,
parla Semence, rivièreordinair ,ii nt 1 irt paisible, mais
qui tout coup s'était élevée de trois quatre uiètres au-
dessus.de son niveau de la journée. Le 25 au matin, on a
pu, quand les eaux se furent retirées v..a nu les dégâts
qu'elles ont causés tous les ponts emportés ou fortement
endommagés, les quais dégradésles rues dépavées, et
dans deux rues les boutiques et les magasins complète
ment dévastés. Heureusement, grâce aux dispositions
prises par l'autorité dès le premier moment où le danger
fut signalé, on n'a eu regretter la perte d'aucun habi
tant. L'Azolette, qui coule quelques mètresdeCliarolles,
s'est montrée plus furieuse encore que la Semence dans
ses débordemens mais les détails manquent encore ce
sujet.
Une découverte du plus haut intérêt, sous le double
rapport de l'art et de l'archéologie, a été faite le 11 de ce
mois dans l'église de Canas, par MM. Rcymoudon, archi
tecte du département de l'Ardeche, et Mangnin, architecte
des monumens historiquesattaché au ministère de
l'intérieur. Cesmessieurs, après deniinulienses recherches
ont trouvé sous les bancs du sanctuaire, dans l'abside
principale de l'antique monument, une mosaïque byzan
tine parfaitement conservée, grâce la forte cruche de
poussière dont elle était recouverte depuis longues années.
Cette mosaïque, du plus pittoresque effet, contient
entr'autres ornements, deux grandes figures en pied des
prophètes Elie et Hénoc; une inscription placée au bas
de celle d'ilénoc fait remonter l'an 100 de notre ère
l'exécution de ce beau morceau d'art.
Des mesures ont été prises immédiatement pour la
conservation d'un fragment aussi précieux.
PRESSE. Berlin, 29 juillet.On voit de plus
en plus clairement par les élections que l'extrême droite
sera en grande majorité dans la chambre. La Gazette
universelle allemande compte sept des neuf membre»
nommés par Berlin comme du parti de la réaction, et ne
considère comme du parti libéral que M. Camphauscn.
HONGRIE. Ces jours derniers plusieurs engage
ments ont été livrés, dans la valléede Theifs et les plaines
de Matra, entre les Russes et les bandes de Gorgey et de
Deinbnsky. Les bruits sur les pertes des Russes semblent
se confirmer par la circonstance que la Gazette de Vienne
n'a pas encore fait mention de ces engagements. Suivant
un autre bruit très répandu Vienne le 28Tcnesway
aurait été pris par les Magyares. Le ban est toujours h la
frontière de Syromie où il attend, pour attaquer sérieuse
ment Péterwardcin les secours qui doivent arriver du
nord. Les bandes d'insurgés aux ordres d'Aulich, qui a
organisé la landsturm autour du lac Balaton, se dirigent
vers le Sud.
On n'a pas reçu de nouvelles authentiques du quartier-
général du prince de Varsovie depuis le 25, et du quar
tier-général de Haynau depuis le 25. Suivant des nouvelles
particulières, Gorgey a franchi le Sajo, s'est arrêté dix
minutes Pulnok, et a atteint la Theiss sans être in
quiété. Une petite partie de nos troupes a été détachée
sur Kaschau.
On écrit de Presboui'g que Gorgey est entré, Kaschau
du 22 au 23. li s'est avancé marches forcées. Après
s'être reposé six heures, il a continué sa route. Dans
quelle direction? On ne le sait pas positivement. Nous ne
sommes pas en état de garantir cette nouvelle.
Avant d'arriver KaschauGorgey a soutenu près de
Jaszo une sanglante bataille, sur laquelle on manque de
détails.
Il est probable que l'action décisive aura lieu dans la
contrée de Grosswardcinpuisque les Magyares du Sud
arrivent dans cette contrée par Szegedin.
Les dernières nouvelles du Lloyd sont d'accord avec
celles-ci, on y litr
Des lettres de Pesth du 16 annoncent, que les Russes
et les Hongrois se sont livrés, près de Waitzcn, les 15 et
16, une bataille sanglante, qui s'est terminée par une dé
faite des Hongrois. On entendait distinctement le canon
Pesth, où les esprits étaient fort agités.
Voici des nouvelles de la Hongrie méridionale:
Le choléra, le tiphus et la chaleur arrêtent les progrès
de l'armée du sud et forcent le ban la défensive. Il se
retranche aux bords de la Theifss et du canalpour ré
sister aux Magyares qui s'approchent. Beni se propose de
dégager Péterwardein qui manque actuellement de foin
et de sel, de faire invasion en Croatie et de se tenir ou
verte la route de la mer Adriatique.
Kossuth estauprès de lui. Si Bem réussissait exécuter
son plan, non-seulement il s'ouvrirait un passage, niais il
menacerait le liane de l'armée impériale du Danube. Le
ban cherche donc se renforcer par tous les moyens
possibles.
RUSSIE. Le dernier numéro de l'Oziennik
Polsksky, contient les nouvelles suivantes sur une con
juration S'-Pétcisbourg. Ces nouvelles lui ont été don
nées par un voyageur arrivant de cette capitale, et nou6
ne pouvons uuilemeot e garantir la véracité.
On a réellement découvert S'-Pétersboiirg, une con
juration la tête de laquelle était le cou»eiiier intime
Pistrosszewtky, homme très-influent dans le pays entier.
Au départ de ce voyageur, 280 personnes avaient déjà
été arrêtées, et des gendarmes nantis de mandats d'arrêt
avaient été expédiés Moscou et dans d'autres endroits.
Cette conjuration se forma peu après la révolution de
février, dans le but de renverser la dynastie régnante et,
dit-on, de proclamer la république. Elle avait uu foyer
S'-Pétersbourg et étendit promptementses ramifications
par tout l'empire.
On s'était surtout efforcé d'entraîner la troupe et
surtout les gardes dans la conjurations, aussi beaucoup
de ces derniers ont-ils été arrêtés de St-Pétersbourg. Cette
conjuration était très prêt d'éclater, lorsqu'elle a été
trahie par un secrétaire d'Orloff qui, par ses communi
cations très importantes, avait su gaguer la confiance des
chefs de 1» conjuration.
E'aSIs divers.
La Californie continue d'être le théâtre des plus déplo
rables excès. La population des chercheurs d'or semble
y être étrangère toutes les lois sociales. Les maladies
de tout genre font d'innombrables victimes parmi cette
population. Il y a disette de bras dans toutes les indus
tries, et l'on compte dans le port de San-Francisco plus
de 100 navires sans équipages. Les charpentiers gagnent
de 16 20 dollars par journée.
Depuis que Courtrai a des gardes de nuit, qui coûtent
un peu cher nos bourgeois et leur font jeter de hauts
cris, et non sans raison, les grinehes n° 1 et 2 sont allés
exercer leur coupable industrie la campagne. L'esprit
du siècle, chacun pour soi, fait des progrès. Voilà que
les villes déversent sur les campagnes leur trop plein en
fait de héros de bagne. E sempre bene, comme disent les
Italiens, maAussi c'est ce qui fait que nous avons
aujourd'hui mentionner un vol des plus audacieux dont
M™*veuvejSalembierboutiquière àBelleghcm, hameau
dit de Kutle, a été victime. Les malfaiteurs se sont in
troduits dans l'intérieur de la maison, en forant un trou
dans la porte d'entrée, peu près de la même manière
pratiquée, il y a deux ou trois ans chez Mme veuve Dugar-
dein, horloger, rue de Tournai. Les hardis escarpes ont
mis la boutique sec et ont passé par le trou toutes les
marchandises qui avaient quelque valeur. Jusqu'ici les
recherches les plus actives de la police n'ont pas encore
pu mettre la justice sur la trace des voleurs. Chronique
Le princeTorlonia, banquier du pape, qui était venu se
réfugier Paris, vient de quitter cette ville pour retourner
Roine passant pur Gaëte.
On mande de Londres, 10 juillet: Depuis longtemps'il
n'avait pas été question du fameux serpent de merque
certains naturalistes se sont complus décrire, mais qui,
au dire de beaucoup d'autres, n'est qu'un monstrueux
canard. L'équipage du navire anglais, le Brazilian, a vu,
ce qui s'appelle vu, ce géant des mers, le 24février nu ma
tin, cinq jours de navigation, du cap de Bonne-Espé
rance, peu près dans le même endroit où un capitaine
de la marine royale, M. Mac-Quaigh, prétend l'avoir ren
contré il y a quelques années. On a pu en observer la
longueur, la grosseur, et examiner tous les mouvements.
L'existence du serpent de mer serait donc un fait avéré,
si le capitaine du Brazilian, M. Gowiman, n'avait eu
i idée de s'en assurer de plus près, malgré la répugnance
et les clameurs de ses matelots, qui craignaient de voir
le navire enveloppé dans les replis du reptile, il a poussé
au monstre, comme l'intrépide Hippolite et d'un dard
lancé d'une main sûre, c'est-à-dire avec un harpon re
tenu par une corde, il a retiré, non point un serpent,
mais un long amas de fucus et d'autres productions ma
rines qui en se jouant au milieu des vagues, produisaient
une apparition décevante, soit pour la forme, soit même
pour les diineusions. Le capitaine Horrirnen voulait con
server sur le pont du navire le serpent végétal, et le dé
ployer sur les rives de la Tamiseafin de donner au
problème une solution définitive, mais une rapide putré
faction fa contraint s'en défaire.
M. Feargus O'Connor, qui est considéré comme le
chef du parti chartiste, a l'intention de se retirer de la
carrière politique, après une conférence des principaux
membres desun parti, qui doit avoir lieu Nottingbam,
le 6 août prochain.
Les révolutions ont par fois un côté comique qui ne
laisse pas que de donner réfléchir. Un préfet reçut, il
y a environ un an, une dépêche ainsi conçue:
M. le préfet, arrêtezpar tous les moyens possibles,
le citoyen Louis-Napoléon Bonaparte, s'il se présente dans
votre département. Signé, Ledru-Rollin.
Uu an après, ce même préfet recevait une autre dé
pèche ainsi conçue
Arrêtez, par tous les moyens possibles, le citoyen
Ledru-Rollin, s'il se présente dans votre département.
Signé, Dcfaure.
Ministre de Louis-Napoléon-Bonaparte.
Un proverbe français dit que la première année qu'une
servante demeure chez le curé de sa paroisse, elle dit, en
parlant de la basse-cour du vénérable pasteur: les poules
de M. le curé; la seconde année elle dit nos poules; la
troisième année elle dit mes poules.
Colloque en France Qu'est-ce que c'est donc que vous
vous laissez pousser au-dessous de la lèvre, une impériale,
une royale? Je ne sais encore; je vous dirai ça dans
quelque temps.
Le nom de Windischgraetz entouré maintenant, et
pour jamais, d'une sanglante auréole, figure en tète d'un
impromptu de Voltaire qui commence a
A M. le comte de Windischgralz.
Seigneur, le congrès vous supplie
D'ordonnertout présentement
Qu'on nous donne une tragédie
Demain, pour divertissement...
Ceci fut écrit en 1722, Cambrai, pendant le congrès^
où M. de Windischgralz était premier piénipotentaire de
l'empire. II avait désigné aux comédiens, comme devant
être représentée le lendemain, la comédie des Plaideurs,
et il s'agissait qu'on y substituât la tragédie d'OEdipe. La
requête, écrite par Voltaire et présentée au nom Je la
belle marquise de Rupelmondefut favorablement ac
cueillie.
Mais le descendant de M. de Windischgratz nous a
donné le divertissement d'une bien autre tragédie elle a
été sifflée par toute l'Europe.
Curieuse histoire.
On lit dans la Revue de Namur:
Louis Oger décédé Andoy le 5 avril 1849.
Il laisse une fille ayant un mari âgé de 68 ans et 6
enfants.
M. Pierre Bouilloncuré du dit Andoy, réclame pour
enterrement, service sur le corps, service de six semaines
et recommandation aux prônes de dimanchedix-neuf
francs cinquante centimes.
La misère du temps empêche de payer le ministre d'un
Dieu souverainement bon et charitable
Le 19 avril 1849 assignation 1" la fille du défunt,
2° son mari, la requête de M. le curé Bouillon,
l'effet de comparaître devant le juge de paix du canton
de Nainur-sud aux fins de s'entendre condamner solidai
rement au paiement de la somme sus-indiquée, des inté
rêts judiciaires et des dépens.
Le 25 avril jugement en conformité de la demande.
Le 11 mai signification de ce jugement, avec comman
dement de payer 1° 19 fr. 50 c. de principal, 2° les inté
rêts judiciaires, 5° les dépens (la citation porte le coût
de 9 fr. 78 c.), 4° 7 fr. 77 pour coût du jugement, son
enregistrement et expédition, 5° le coût du commande
ment (coté 10 fr. 50 c.)
Avant-hier 24 juillet saisie-exécution du mobilier des
époux Iloussieau pour les 19 fr. 50 c. de principal les
intérêts judiciaires et vingt-huit francs cinq centimes de
frais, plus le coût de la saisie s'élevant vingt-quatre
francs soixante-dix centimes.
La vente est fixée au samedi 4 août.
Ces malheureux ont dû chercher emprunter de l'ar
gent pour payer leur dette de 19 francs 50 c., plus cin
quante cinq francs SOIXante-qui.NZE centimes de frais (y
compris deux journées de gardien).
Marché d'Ypkes, du 4 Août.
Les prix du froment ont encore monté de 60 centimes
l'hectolitre au marché de ce jour. 207 hectolitres se
sont écoulés aux prix de fr. 18-80 20 fr.prix moyen
fr. 19-40 l'hectolitre.
Les prix du seigle ont, au contraire, baissé de 1 fr.
l'hectolitre. 73 hectolitres se sont écoulés aux prix de
fr. 8-20 11-60, en moyenne fr. 9-90 l'hectolitre.
11 y a eu 25 centimes de hausse sur les prix de l'avoine
24 hectolitres se sont écoulés de fr. 7-75 8-25, prix
moyen 8 fr. l'hectolitre.
Les prix des fèves sont descendus de 10 centimes
l'hectolitre. 54 hectolitres se sont vendus raison de fr.
12-50 l'hectolitre.
Les pommes de terre sont restées au même prix. 1,900
kilogrammes se sont vendus raison de 6 fr. les 100
kilogrammes.
État-ci vie d'I'pres, du 29 Juillet au 4 Août inclus.
Mariages: MaillardLéopold-Joseph, âgé de 31 ans,
écrivain et Velghe, Malhilde-Virginie, âgée de 31 ans,
dentellière. Puttel, Léonard-François, âgé de 25 ans
journalier, et Maerten, Clémence-Constance, âgée de 23
ans, dentellière.Notebaert, Pierre-Benoit-Désiré, âgé
de 27 anscordonnier, et Faclie, Hortence-Clémence
âgée de 21 ans, dentellière.Pontus, Auguste-Joseph,
âgé de 52 ans, médecin de bataillon, de 4e classe, au 5"
rég1 d'infanterie, et Marie-Démétrie-Ferdinande-Cornélie
baronne De Posch, âgée de 22 ans, particulière.
Décès: François, Augustine-Caroline, âgée de 54 ans,
dentellière, veuve de Pierre-Édouard-Constantin Barre-
maecker, rue de Menia. De Kemele, Suzanne-Constance,
âgée de 81 ans, journalière, veuve de Robert Vcrcrusse,
rue de Meuin. De Bergh, Françoise-Idonie, âgée de 45
ans, épouse de Pierre Ailaeys, rue de Menin. Breyne,
Louis-Français, âgé de 15 ans, rue de Griraminck.
Beauceré, Bernard-Joseph, âgé de 62 ans, marchand,
veuf d Isabelle-Claire Messeleyn, rue de Lille.Vande-
inoortel, François-Ignace, âgé de 28 ans, maçon, époux
de Virginie-É nélie D Hellem, rue de Menin.Vander-
hceren, Jean, âgé de 50 ans, journalier, époux de Marie-
Thérèse Bulekacn, S* Nicolas-lez-Ypres.
Naissances: sexe masculin, 3.