EXTÉRIEUR.
MINERAL SCCCEDMÉIIM,
POSE DE DENTS OSAHORES SMS LIGATURES.
que nous y trouvons de nouveau l'occasion de constater
l'excellence des études dans notre école primaire.
(Journal de Bruges.)
Nous apprenons qu'il est question d'une publication
nouvelle, d'une haute importance en ce qu'elle touche
toutes les sciences, aux arts, aux belles-lettres et aux
grandes idées sociales. Dirigée par des hommes dont les
noms sont justement considérés parmi nous et même
l'étranger; fondée sous l'inspiration d'une pensée toute
nationale, cette publication est destinée avoir un grand
retentissement dans le pays. Elle paraîtra sous le patro
nage de la Société pour l'émancipation intellectuelle.
Nous attendons que le programme de la société soit
publié pour en parler d'une manière plus complète.
Nous entretiendrons nos lecteurs des vuesetdes tendances
de cette vaste entreprise, qui doit faire époque dans les
annales des lettres et des sciences. (Indépendance belge.)
Dans la séance du 27 août, du conseil communal de
Namur, il a été fait la communication suivante:
L'établissement de S'-Dominique, Bruges, ayant offert
d'entretenir les aliénés de la ville qui sont àGhcel, rai
son de 47 centimes pour les femmes et de 50 pour les
hommes, il en résulterait une économie annuelle de
4,444 francs 45 c. pour les 21 insensés qui sont au
compte de la ville; mais on décide qu'avant de prendre
un parti, il sera écrit l'administration communale de
Bruges et au procureur du roi pour avoir des renseigne
ments sur cet établissement.
La commission instituée par l'arrêté royal du 30 juillet
dernier, pour constater les résultats du procédé décou
vert par M. Mclsens, relativement l'extraction du sucre,
s'est réunie le 28 août, la fabrique de MM. Claes, frères,
Lemberq.
Après s'être constituée sous la présidence de M. Du-
mon-Dumorticr, la commission est entrée en délibération.
Elle a reconnu que les betteraves n'étant pas parvenues
encore un degré suffisant de maturité, il y avait lieu
seulement de constater, quant présent, si le procédé
découvert par M. Melsens était susceptible d'être intro
duit dans l'industrie.
A la suite d'une série d'opérations qui ont été faites en
sa présence, la commission a jugé que cette question de
vait êtrerésolueaflirinativement. Toutefois, elle a réservé
le point de savoir qu'elle est la valeur intrinsèque du
procédé, jusqu'à l'époque où la maturité complète des
betteraves lui permettra de l'apprécier en parfaite con
naissance de cause. Les expériences nécessaires cet effet
auront lieu dans le courant du mois de septembre.
M. le ministre de l'intérieur a assisté aux expériences.
M. le ministre de l'agriculture et du commerce de
France, ainsi que plusieurs membres de la commission
chargée par le gouvernement français de l'examen du
procédé de M. Mclsens, se trouvaient également présents.
(Moniteur.)
FRANCE. P*ni«29 Août. La cérémonie
funèbre qui devait avoir lieu Florence, en l'honneur de
la mémoire de Charles-Albert a été subitement conlre-
mandée. Voici comment on explique les ordres donnés
ce sujet.
Tout était prêt pour le service de deuil, et le général
d'Aspre, commandant les forces autrichiennes en Toscane
avait, par un ordre du jour spécial, invité les officiers de
son corps d'armée assister la cérémonie. Mais la veille
on avait célébré, par un Te Deum, la fête de l'empereur
d'Autriche et M. Villamarina, ambassadeur sarde avait
affecté de ne point paraître cette solennité.
C'est par représailles de cet acte que le général d'Aspre
aurait demandé et obtenu du grand duc que le service en
l'honneur des mânes de Charles-Albert n'eut point lieu.
Irrité de ce procédé, M. de Villamarina a demandé sa
cour d'être autorisé faire célébrer particulièrement et
au nom de l'ambassade le service qui avait été contre-
mandé.
On dit d'ailleurs que les autorités toscanes ne se sou
ciaient que médiocrement de la célébration préparée.
Elles craignaient qu'elle ne devint pour les patriotes de
la Toscane une occasion de démonstrations très-embar
rassantes en face d'une garnison autrichienne.
M. Ney de la Moskowa, représentant du peuple, public
dans le Siècle, un manifeste qui émane d'un congrès cen
tral des institutions progressives de crédit, dont M. de la
Moskowa est président. Ce document signale une nou
velle scission parmi les membres de la majorité parle
mentaire. M. Thiers et les chefs politiques de la majorité
sont assez durement traités par le congrès national.
M. Guizot, qui est de retour Paris depuis plusieurs
jours, a reçu, dit-on, aujourd'hui, la visite de quelques
personnes influentes d'Elbeuf, qui seraient venues lui
offrir la succession parlementaire de M. Victor Grandin,
enlevé si subitement par une attaque de choléra.
On parle aussi, pour cette candidature, de M. de Sal-
vandy, qui est du pays, et qui réunirait beaucoup de
chances.
Le gouvernement français fait une galanterie aux
membres étrangers du congrès de la paix. Comme les
scrupules religieux d'un certain nombre d'entre eux ne
leur auraient pas permis de se rendre Versailles un di
manche, on a donné Tordre de faire jouer les grandes
eaux le lundi. C'est une dépense de plus de 10,000 francs
pour l'état. Les membres anglais du congrès de la paix
veulent cette occasion donner Versailles un banquet
la députation des États-Unis.
'Vession de deux documents relatifs la conclusion du
traité de paix avec l'Autriche. Après une discussion on
a adopté la suspension de ces deux documents, consistant
dans 4° 1 Historique de la première période des négocia
tions; 2" le résumé des négociations.
On va frapper cette semaine, l'hôtel des monnaies
de Paris, la médaille destinée perpétuer le souvenir du
congrès de la Paix.
ANGLETERRE. Lo*dre», 27 Août. Hier,
le lord-maire et la mairesse ont été honorés d'une visite
du comte et de la comtesse de Neuilly, Mansion-House.
A la demande de Louis-Philippe la réception était privée;
néanmoins, la nouvelle en avait transpiré dans le public.
Afin de donner Tex-roi et l'ex-rcine des Français
une idée du magnifique édifice où se déploie l'hospitalité
du lord-maire de Londres, celui-ci avait fait décorer la
salle Égyptienne, comme aux jours des grandes cérémo
nies, la vaisselle plate de Mansion-House avait été étalée,
et les tables étaient dressées avec toute la richesse que le
lord-inaire actuel prodigue dans ses banquets. Dans un
des salons, un déjeùner la fourchette était servi on y
voyait toutes les primeurs de la saison, jointes aux vins
les plus exquis.
A 1 heure fixée, le comte et la comtesse de Neuilly sont
arrivés accompagnés de M"" la duchesse d'Orléans, du
comte de Paris, du comte de Chartres, et des personnes
de sa suite. Ils ont été reçus par le maire et la mairesse,
au milieu d'une foule considérable assemblée dans Char-
lottc-Row. Tous les officiers municipaux étaient présents
avec leurs insignes.
Le comte et la comtesse de Neuilly, après avoir visité
les diverses sallessont entrés dans la salle égyp
tienne, où Ton avait fait dessein l'obscurité afin que les
illustres hôtes pussent plus facilement voir la manière
dont la lumière du gaz est introduite dans ce bel édifice.
Ils ont vivement exprimé leur admiration en voyant le
lord-maire changer, d'un signe de la main, comme par
un pouvoir magique, la nuit la plus noire en un jour
éclatant, qui mettait en relief toutes les magnificences
dont est ornée la demeure du lord-maire.
A trois heures, le déjeùner a eu lieu. Le lord-maire a
conduit la comtesse de Neuilly table, précédé du portc-
épéc et du porte-masse. Le comte de Neuilly a pris le
bras de la mairesse et le lord prévôt d'Edimbourg celui
de la duchesse d'Orléans.
Le lord-maire a proposé la santé de S. M. la reine et
de S. A. R. le prince Albert. Puis il a porté celle des
princes qui s'étaient assis sa table
Je regrettea-t-il dit, que Tordre de notre principal
hôte m'empêche d'insister, comme je le voudrais, sur le
respect que m'inspire un homme aussi illustre, qui con
serve sa grandeurdans l'adversité comme dans la fortune.
Le comte de Neuilly y a répondu qu'il était profondé
ment touché de l'honneur qui lui faisait le lord-maire, et
a bu la santé de Sa Seigneurie, ainsi qu'à la prospérité
de la cité de Londres.
Les princes se sont ensuite retirés au milieu des témoi
gnages qui éclataient dans la foule.
PRUSSE. Ui m,i*, 27 août. On s'attend ici,
dans les cercles les plus divers, apprendre bientôt de
Varsovie quelque chose de décisif. Toute l'attention est
fixée sur les conférences qui ont lieu dans cette ville,
parce qu'on est convaincu qu'indépendamment de l'im
portante question hongroise d'autres objets d'égale
importance y seront traités par exemple, on croit que la
question polonaise y sera discutée, et que le résultat de
ces conférences exercera de l'influence aussi sur les affai
res de l'Allemagne. Outre son ambassadeur, le général
de Rochow, la Russie va envoyer Varsovie un aide de
camp de S. M. le roi.
Dans des cercles qui puisent des sources dignes de
foi, soit officielles, soit officieuses, on assure positivement
que ces différends ont éclaté entre le gouvernement au
trichien et le prince Paskiewisch. L'Autriche se refuse,
dit-on, accomplir les promesses faites aux Hongrois par
le prince Paskiewisch, et dont celle de l'indépendance
nationale de la Hongrie, telle qu'elle a été garantie par
l'ancienne constitution hongroise, est le point le plus
important. C'est ce motif qu'on attribue la circonstance
que le gouvernement autrichien n'a pas encore publié de
rapport officiel sur l'état des choses en Hongrie.
Il parait qu'à Dresde on s'abandonne entièrement
l'influence de l'Autriche. Des lettres de personnes bien
informées assurent qu'on songe remplacer le ministère
actuel, favorable la Prusse, par un ministère noir-jaunc-
bleu-blanc.
Dans sa séance du 27 Août, la première chambre
adopté, par 96 voix, contre 44, la proposition Camphau-
sen. Pendant la discussion qui a précédé ce vote, le
rapporteur de la commission a dit que la commission
proposait de l'adopter, comme étant un vote de confiance
envers le ministère. De son côté, le président du conseil
a déclaré qu'il n'avait rien objecter contre la proposi
tion. M. Camphausen a dit ensuite que, dant sa pensée
cette motion était non un vote de confiance, mais un
bill d'indemnité pour le ministère.
ITALIE. Tibiv, 44 août. M. Paretodans la
séance d'hiera déclaré qu'il accepterait la présidence de
la chambre; ensuite on s'est occupé d'une proposition
tendant accélérer l'exécution d'une proposition déjà
sanctionnée d'ériger un monument au roi Charles-Albert.
Cette proposition a été renvoyée aux bureaux. A la fin de
la séancele ministre a demandé la suspension de l'im-
Les journaux de Milan annoncent que Manin, dictateur
de Venise, a demandé capituler. Si cette nouvelle n'était
pas vraie au moment où les feuilles de Milan en par
laient, il est probable qu'elle le deviendra lorsque les
Vénitiens auront appris la soumission des Hongrois et le
vote du subside de guerre par le Piémont. La noble
Veniseabandonnée du monde entier, n'a plus guère
d'autre alternative que de se rendre.
Le commandant militaire de Vienne a publié le 25, la
proclamation suivante:
Ou a reçu ce matin de Trieste la dépêche télégraphi
que suivante
Le lieutenant-fcld-maréchal Standeisky, au ministre
de la guerre
Je viens de recevoir, du vice-amiral Dahlereg, la
nouvelle que Venise s'est rendue discrétion.
Trieste, 24 août 4849, au soir.
Avant l'arrivée de cette dépèche, le Lloyd rapportait
ce qui suit
Quoique le maréchal Radetzky eût déclaré aux Véni
tiens qu'il ne consentirait plus négocier et s'en tiendrait
aux concessions du 4 mai, ils ont fait le 22 des tentatives
d'en obtenir des nouvelles. Ils voulaient, d'après ce qu'ils
ont déclaré au commandant de corps, se soumettre
toutes les conditions mais ils demandaient l'autorisation
du papier-monnaie qui a cours Venise. Mais les négo
ciations furent encore rompues, et le bombardement
recommença, on ne doute nullement d'une prompte sou
mission discrétion.
Des transports de Magyares prisonniers et de recrues
traversent Vienne presque chaque jour pour se rendre
l'armée d'Italie pour la compléter, les maladies l'ayant
décimée.
GALLICIE. Un terrible incendie, qui a éclaté
Brody, le 47, a réduit en cendres deux trois cents mai
sons. Heureusement la plupart étaient assurées, et les
dégâts occasionnés dans les marchandises n'ont pas été
aussi considérables qu'on l'avait craint d'abord.
AIauché d'Tpbeh, du 1' Septembre.
Les prix du froment ont baissé aujourd'hui; la plus
grande partie était du froment de la nouvelle récolte.
L'un parmi l'autre, les prix ont varié de 16 fr. 19-20;
en moyenne fr. 17-60 l'hectolitre.
Les prix du seigle n'ont pas changé. 46 hectolitres se
sont vendus de fr. 9-20 10 fr., en moyenne, fr. 9-60
l'hectolitre.
Les prix de l'avoine sont descendus de 62 centimes
l'hectolitre. 32 hectolitres se sont écoulés aux prix de
fr. 6-75 8 fr., prix moyen fr. 7-38 l'hectolitre.
Il y a eu une légère baisse de 20 centimes l'hectolitre
sur les prix des fèves qui se sont vendues fr. 11-80
l'hectolitre en moyenne, 19 hectolitres ont été exposés
en vente.
Les pommes de terre ont baissé de 25 centimes par 100
kilogrammes; elles se sont vendues en moyenne raison
de fr. 5-75 par 100 kilogrammes. Il en a été présenté en
vente 1,600 kilogrammes.
État-civii. u'Ypkes, du 26 Août au lr Sept, inclus.
Naissances sexe masculin 5. Sexe féminin 2.
Total 7. Un mort-né du sexe féminin.
Mariages Néant.
Décès Mortier, Colette-Joséphine, âgée de 50 ans,
dentellière, épouse de Pierre-Jean De Loffer, rue de
Tourhout. BeunAntoine-Jean, âgé de 30 ans, (décédé
Gand, le 4 juillet 1849). De Thoor, Marie-Thérèse-
Clémence, âgée de 27 ans, dentellière, célibataire, rue
de Menin. DemeyPierre-François, âgé de 3'j ans,
journalier, époux d'Anne-Françoise Van Heerswynghels,
rue du Quartier-Neuf. Rauwel, Damas, âgé de 65 ans,
veuf de Joséphine Aersloot, (décédé Gand, le 12 juillet
1849.) De Zaegher, Isabelle-Claire, âgée de 86 ans,
couturière, veuve de Pierre Samyn, Grande place.
Kerrinckx, Charles-Louis, âgé de 78 ans, époux de Vic
toire De Rycke, enclos rue de la Bouche. Chapeau,
Jeanne-Cathérine,âgée de 81 ans, dentellière, célibataire,
rue de l'Hôpital S'-Jean.
Enfants au-dessous de sept ans: Sexe masculin 2.
Sexe féminin 4. Total 3.
POUR TAMPONNER LES DENTS CREUSES,
AI. JOIIN AIALLAX, dentiste, n° 19, rue «le In
Régence, Bruxelles, continue tamponner les
dents gâtées l'aide de son célèbre scccedavéik; il
pose des dents osauores et siliceuses sans
aucune ligature ni fi! de métal; raffermit également les
dents ébranlées.
On peut consulter M. Mallan pour quelque temps,
1 Hôtel de la Tête d'or, Ypbes, partir du 8 Septembre
prochain.