ANNONCES.
lî» h 2 Sî
- s
Faits divers.
En vente chez Lambin. Fils. Marché au Beurre, Ypres.
HISTOIRE
1PAB A,
liv. sterl., se sont acheminés de la station du chemin de
fer du sud-ouest vers la Banque pour y déposer leur
précieux chargement. 83 chevaux traînaient les voitures
qu'escortaient plusieurs officiers de police. Ce trésor a été
débarqué vendredi Portsmoulh par le navire la Calypso,
venant de la mer Pacifique.
PRUSSE. Berli.v, 17 septembre. Suivant une
lettre de Varsovie, le czar est plongé dans une profonde
tristesse depuis la morl de son frère, le grand duc Mi
chel. On prétend aussi avoir remarqué en lui les mêmes
sentiments religieux, qui ont rendu intéressantes, sous
divers rapports, les dernières années de l'empereur Alex
andre.
HOXGRIE. Il circule en Hongrie 62 millions de
billets de banque de Kossuth.
Les Hongrois qui ont passé dans la Moldavie campent
près de Widden, au nombre de 3,000 ou 4,000, Bem et
Kossuth se trouvent parmi eux, ce qui dément la nouvelle
que Bem aurait été fait prisonnier par les Russes. L'a u tri
che a demandé au pacha de Widden de les lui livrer le
pacha a refusé jusqu'à nouvel ordre de Constantinople.
Les Turcs ont donné des tentes ces insurgés, qui vivent
très-misérablement.
Le siège de Comorn continue régulièrement, et la gar
nison ne semble pas vouloir se rendre.
Le feldzeugmestre Bukawina, ce brave défenseur de
Témeswar, est mort, dit-on, du choléra.
L'armée de siège de Comorn est commandée par le
général Assennon. La garnison est approvisionnée pour
plus d'une année, et met en circulation du papier-mon
naie. La garnison compte 300 canons, dont 7 batteries et
8 pièces de campagne avec leurs attelages, ainsi que
1,400 chevaux. Thally est directeur des fortifications les
colonels Maurice, Koesztolangi, comte Paul Esterhazy,
Rakowsky et Janik commandent les divisions.
ITALIE. IIome, 9 septembre. Des correspon
dances de Rome, publiées par le Statutn, prétendent que
le Pape n'a pas été reçu Naples, avec les démonstrations
de joie et d'affection que le nom seul de Pic IX provo
quait, il y a deux ans, parmi les populations de l'Italie.
Paume, 12 septembre. Le duc Charles III de Bour
bon a proscrit de ses États les Bénédictins et les Barna-
bites, et il a rendu compte au Saint Siège des motifs de
cette mesure.
Les nouvelles de Sicile sont consolantes. Messine
regorge de bâtiments étrangers de toutes les nations
et le commerce prend de l'activité h l'intérieur. La
Sicile est riche en ressourses nationalesqui pourront
réparer les tnaux causés sou territoire par une
poignée de factieux. Ce qu'il faut aux Siciliens au
jourd'hui, c'est la protection d'une volonté ferme et
intelligente.
Une vengeance royale. M. Anson, secrétaire du
prince Albert, a écrit de Balmarol M»" Judge qui de
mandait la remise d'amendes imposées par les tribunaux
son mari, pour avoir, dans deux libelles, indignement
outragé plusieurs reprises la famille royale:
Vous savez, madame, les constants efforts faits par
votre mari pendant des années pour préjudicier autant
que possible Sa Majesté, au prince Albert, leur fa
mille, et la conr, par un système d'espionnage consis
tant présenter sous un faux jour et critiqué tous les
actes de leur vie privée. En conséquence, vous devez
comprendre que le coupable n'a pas compter sur des
remises d'amendes.
Néanmoins, il répugne aux sentiments de la Reine, et
de son altesse royale le prince Albert, que des personnes
innocentes, comme vous et vos enfants, aient souffrir
des suites d'un procès auquel se rattachent leurs noms.
En conséquence, je suis ehargé de vous adresser un man
dat de 180 1. st. (4,300 francs), pour payer les frais de
votre mari et le faire sortir de la prison. Dieu veuille
qu'à l'avenir il soutienne sa famille par une industrie plus
honorable. Veuillez, madame, m'accuser réception du
mandat.
affaire manning. Intervention d'une somnambule.
Avant-hier matin l'inspecteur Yates a reçu du Balton
comte de Lancastre, la lettre suivante, relative au meurtre
d'O'Connor: Monsieur, dans une cave de la maison où le
corps d'O Connor a été trouvé, est caché le pistolet qui a
servi l'accomplissement du crime. Si ce renseignement
se trouve exact, veuillez le publier, et je vous ferai par
venir des détails plus particuliers sur cette affaire, détails
qui me seront fournis par une somnambule. Votre
obéissante servante.
P. S. La somnambule dit qu'il y a trois caves sous la
maison. Elle n'a pu indiquer au juste celle dans laquelle
se trouve le pistolet. Cherchez et vous trouverez.
Ce qu'il y a d'extraordinaire dans cette lettre, c'est
qu'il y a effectivement trois caves dans la maison de
Manning, et que l'une d'elles n'a pas été entièrement
explorée. On a donc fait de nouvelles recherches, et l'on
a découvert d'épaisses tâches de sang sur la muraille de
l'arrière-cuisine, qui font supposer qu'après avoir fait
usage d'une arme feu contre le malheureux O'Connor,
qui se sera appuyé contre le mur, l'assassin l'a achevé
l'aide d'un instrument massif et pesant.
Une averse de grêlons, d'une grosseur énorme, est tom
bée lundi dernier sur les communes de Bézy et environs.
On rapporte que cette averse a décimé d'une manière
effroyable le gibier de cette contrée.
Nous lisons dans la Vienne, journal de Châtellerault
Un crime horrible, accompagné de circonstances aussi
épouvantables que révoltantes, a été commis, le 27 du
mois dernier, dans le village de S1 Sulpice, commune des
Ormes. Un nommé Chaussebourg habite dans ce village
une espèce de cave, plane son entrée, et dont le terrain
a une pente assez inclinée dans le fond. On arrive ce
repaire par des chemins sinueux, bordés de haies et de
touffes de branchages, ce qui fait de cette habitation sou
terraine un lieu presque désert.
Chaussebourg a la réputation d'un mendiant vaga
bond, redouté et mal famé dans le pays; il avait pour
voisin un vieillard de soixante-dix-neuf ansmariéet
dont la femme avait cinquante-trois ans environ. Celle-ci
allait faire des journées dans quelques maisons du voisi
nage; son mari s'occupait divers menus travaux dans
l'intérieur de sa maison et nourrissait plusieurs lapins
dans une cave séparée delà maison qu'il habitait, voi
sine de celle de Chaussebourg, et en tout semblable
cette dernière.
Le lr de ce mois, le vieillard a été trouvé assassiné
dans la cave aux lapins; cet assassinat a eu lieu l'aide
d une pelle en bois qu'on a trouvée couverte de sang
côté de la victime, qui avait la face et le cou horriblement
mutilés.
Dans la cave de Chaussebourg fut trouvée également
assassinée la femme du vieillard, la tètefracassée comme
celle de son malheureux époux. Elle était étendue sur le
grabat de Chaussebourg la partie supérieure du corps
recouverte par un espèce de traversin. Chaussebourg
était sur le même lit, vivant, sa tête touchait au traversin
qui recouvrait la tête du cadavre auprès duquel on l'a
vu couché. Il avait au cou une large plaie béante encore
et une autre plaie sur le côté droit du cou, mais déjà ci
catrisée.
Que s'était-il passé dans le lieu isolé? Quel est l'au
teur de ce double assassinat consommé et de la blessure
que Chaussebourg porte encore au cou?
b On n'a là dessus que des conjectures; la justice in
forme mais ces conjectures qu'on a recueillies avec soin,
portent de graves présomptions contre Chaussebourg.
Celui-ci a déjà été traduit en cour d'assise pour vol qua
lifié. La justice des hommes l'a acquitté. Le vieillard as
sassiné avait déposé contre lui dans les débats de cette
affaire, et Chaussebourg avait, dit-on, juré de se venger, b
La question ministérielle soulevée par la lettre du pré
sident sera probablement la première de celles qu'aura
résoudre l'assemblée législative. Peut-être y aura-t-il un
déplacement dans la majorité. On s'attend du reste de
singulières manœuvres de la part de l'extrême droite.
En attendant, M. de Falloux, ministre de l'instruction
publique, est toujours très-souffrant il ne reçoit per
sonne et signe seulement les pièces relatives son minis
tère. Il est d'ailleurs décidé accepter et soutenir la
lutte sur tous les terrains où l'on voudra la placer.
mort accidentelle. Aujourd'hui, au train parti de
Chartres 10 heures 30 minutes du matin, un voyageur,
qui malgré les avertissemens de ses compagnons, persis
tait se tenir le corps penché en dehors de la voiture, a
a été atteint la tête par l'un des pilliers du pont de
Chaville, (rive gauche), et est mort sous le coup.
L'indemnité des représentants du peuple et ces gueux
d'huissiers.En conscience, les 23 francs par jour ont
du malheur. Il y a environ deux mois, on voulait les
rogner en pleine tribune; aujourd'hui les huissiers
mettent la main dessus. On a beau être en vacances
en fêtes, en petits voyages, en tournées électorales, en
gueuletons patriotiques, en passetemps de toute sorte,
les descendans de M. Loyal sont inflexibles; ils arrêtent
chaque instant les 23 fr. par jour au passage.
Allez la trésorerie du palais législatif, vous y ver
rez des morceaux de papier timbré. Le Corsaire sa
chant un peu ce qui se passe partout peut dire combien
il y a d'honorables, tombant sous le coup de la saisie-
arrêt.
On en compte maintenant 137.
Un déinoc et soc, très-gourmand, très-peu payeur (qui
serait inséré Clichy sans l'inviolabilité) le disait avant-
hier.
Oui, sacrebleula réaction ne nous épargne rien.
Nous sommes 157 qui l'on ôte chaque jour les faisans
de la bouche. Corsaire.)
Dans la journée d'avant-liier, la santé de M. de Falloux
a donné de très-vives inquiétudes ses amis, et je le sup
pose, ses collègues. Les symptômes d'une vive irrita
tion du larrynx et des bronches, avaient fait place ceux
d'une affection cérébrale imminente.
Les docteurs Blache et Récamier qui ne quittaient pas
le lit du malade, lui ont défendu non-seulement toute
espèce de travail, mais encore tout ce qui pouvait ra
mener une préoccupation politique quelconque. Sur ce
rapport l'intérim du ministère de l'instruction publique
dont M. de Falloux avait repris la signature depuis lundi,
a été de nouveau confié M. Lanjuinais.
L'arrêté qui contient cette décision a paru ce matin au
Moniteur avec la date du 14 septembre.
L'Émancipation donne les détails suivants sur l'acci
dent arrivé Ath
Un accident, grave comme question de sécurité pu
blique, a eu lieu lundi, Ath, sur le chemin de fer de
la compagnie de Tournai Jurbise, exploité par l'Etat.
Voici les faits qui nous sont rapportés:
A peine la locomotive et le premier waggon du convoi
de marchandises, parti de Tournai, 10 heures du ma
tin, avaient-ils franchi le pont Bascule sur la Dendre,
que ce pont s'ouvrant instantanément, engloutit une
partie du convoi, dont le reste fut brisé par le choc.
Les deux employés du waggon, de service la queue
du train, n'ont éprouvé aucun dommage. Les dégâts sont
considérables et les débris de dix waggons broyés cou
vraient ce matin encore la station d'Ath.
Le convoi de voyageurs passait sur le même pont qua
rante minutes avant.
Oril parait que de leur autorité privée, l'officier du
génie commandant Ath, et l'ingénieur particulier de la
compagnie avaient examiné ce pont dans l'intervalle des
deux convois, l'avaient fait ouvrir et s'étaient retirés en
négligeant de fermer ou de faire fermer la clavette qui
retient le tablier du pont.
M. le ministre des affaires étrangères a reçu de M. le
chargé d'affaires de Belgique, Constantinople, des ren
seignements, accompagnés d'échantillons sur le linge de
bains et les serviettes en coton, article de grande consom
mation dans le Levant. Ces documents pourront, pendant
dix jours, être inspectés, sans déplacement, au ministère
des affaires étrangères (direction du commerce intérieur).
Passé ce terme, ils seront mis la disposition momenta
née des chambres de commerce et des industriels belges
qui les demanderont.
Un journal d'OImulz donne les détails suivants sur les
insignes de la couronne de Hongrie Un bataillon de
troupes autrichiennes escorte les insignes de la couronne
hongroise, l'exception de la couronne qu'on n'a pas
trouvée; une foule d'objets précieux sont tombés, en
outre, aux mains des impériaux, entr'autres des machi
nes pour la fabrication des billets de banque et pour
frapper des monnaies; enfin de l'or el de l'argent pour
une valeur de 8 millions de florins. Les insigner de la
couronne ont été pris Donsa,en Transylvanics; on les
couduit Pcslh.
iU irciié d'Ypres, du 22 Septembre.
Il y a eu encore une légère baisse de 20 centimes
l'hectolitre, sur les prix du froment au marché d'aujour
d'hui. 751 hectolitres se sont écoulés aux prix de fr.
14-80 18-80; en moyenne fr. 16-80 l'hectolitre.
Aucune différence n'est survenue dans les prix du
seigle. 122 hectolitres se sont vendus de fr. 9-20 10-80;
prix moyen 10 fr. l'hectolitre.
Les prix de l'avoine ont subi peu de différence; il y a
eu baisse de 12 centimes l'hectolitre. 42 hectolitres se
sont écoulés aux prix de fr. 6-25 7-87 l'hectolitre; en
moyenne fr. 7-06 l'hectolitre.
Il y a eu 20 centimes de hausse l'hectolitre sur les
prix des fèvesqui se sont vendues en moyenne fr. 11-20
i'hectolitre. 61 hectolitres ont été exposés en vente.
Les pommes de terre n'ont pas changé de prix. 3,200
kilogrammes ont été acquis au prix de fr. 5-50 les 100
kilogrammes.
État-ci vie d'Ypres, du 16 Septembre au 22 inclus.
Naissances sexe masculin 2. Sexe féminin 3.
Total 5.
Mariages Duflou, Édouard-Augustinâgé de 26 ans,
tailleur, et Doucher, Narcisse-Virginie, âgée de 25 ans,
couturière. ReynaertPhilippe-Jacques, âgé de 44 ans,
cordonnier, et Baquoye, Euphémie-Amélie, âgée de 29
ans, particulière. Verleure, François-Xavier, âgé de
26 ans, tisserand, et Fourier, Anne-Christine, âgée de 34
ans, domestique. Lemaire, Édouard-Louis, âgé de 26
ans, tonnelier, et Sinaeve, Cathérine-Rosalie, âgée de 26
ans, dentellière.
Décès: Paneele, Julie-Sophie, âgée de 48 ans, dentel
lière, épouse de Louis-Joseph Asloot, rue de Menin.
Lapiere, Rosalie-Constance, âgée de 56 ans, dentellière,
veuve de Ange-Jean-François Madou, rue de Menin.
Enfants au-dessocs de sept ans: Sexe masculin 5.
1*| o Une demoiselle française, désire entrer dans
A. I 13» une maison particulière, pour faire l'éducation
des enfants, tant pour l'instruction que pour l'ouvrage de
mains. Elle produirait des certificats de bonne conduite
et de probité.
S'adresser au bureau de cette feuille.
ifb.levol. ifr.levol.
DE LA
HE 1848,
L'ouvrage forme deux très-gros volimes in-12*r
et ne coûte qu'us i b vvc le volume.