siKDffîaîbaaia, 3 3 a? 3 3 3. HUl ZEN S w A APRES. VERKOOPING Des agents des sociétés secrètes parcourent les ateliers pour préparer les ouvriers une manifestation. Quelques essais ont aussi été tentés dans certaines légions de la garde nationale [partout les apôtres du désordre ont été éconduits. M. Tliiers a eu ce matin'une entrevue avec le prési dent de la république. On dit que le résultat de cet en tretien a produit des résultats favorables au maintien du bon accord entre le gouvernement et la majorité. La décroissance dans les affaires industrielles et com merciales delà capitale est notable et remarquable depuis quelques^jours. On assure que M. Guizot vient d'arriver Paris. Dans la soirée que le président de la république a donné avant-hier, après un dîner auquel assistaient le bureau de l'assemblée législative et plusieurs représen tants, M. Louis Bonaparte s'approcha de M. Victor Hugo et lui dit: M. le vicomte je vous remercie du talent avec lequel vous m'avez défendu dans la commission des ulîai- res de Rome. M. Victor Hugo s'inclina et le remercia de ce compliment. Un représentant membre du bureau qui se trouvait présent dit aussitôt, M. le président, M. Victor Hugo ne peut vous avoir défendu dans la commission, quoiqu'il ait parlé avec beaucoup d'é oiuencc, car per sonne ne vous a attaqué. L'inquiétude qu'avait fait naître l'attitude des amis du président, commence se dissiper. Les conseils donnés par M. Dupin, le langage très-net et très-décidé des chefs delà majorité ont fait réfléchir Louis Napoléon l'énorme faute, que de perfides conseillers voulaient lui faire com mettre et aux conséquences déplorablessurtout pour lui, qu'aurait sa rupture avec le parti modéré. Il y a lieu d'espérer que ce fâcheux incident n'aura pas les suites qu'on pouvait craindre il y a deux jours. Mais il ne faut pas se dissimuler néanmoins que la nation est en core très-tendue et qu'il suffirait de la moindre étincelle pour allumer un incendie. Cependant, comme les plus mauvaises choses ont leur bon côté, le conflit qui a été sur le point d'éclater aura sans doute pour résultat de réunir les diverses fractions de la majorité et de faire cesser momentanément les divisions qui, en se manifes tant au sein du parti modéré, maintenaient au pouvoir le ministère du tiers-parti. Nous croyons donc plus que jamais la chute de M. Dufaure. Le président étant désormais en dehors de la question, si, ce qui est probable, les ministres se trou vent forcés de défendre la politique de la trop fameuse lettre, ils seront renversés par la majorité qui est bien résolue soutenir les conclusions du rapport de M. Thiers. Mais il est présumer qu'afin de ménager la susceptibilité de Louis N'ajioléon, M. Thiers se tiendra en dehors de la nouvelle administration dans laquelle d'ail leurs, il était depuis longtemps désireux de ne pas entrer liUNGKIE.On prétend que la veuve du comte Louis Ballyani a reçu de l'autorité militaire l'ordre de quitter la Hongrie avec ses enfants. Le Lluyd disait, au contraire, que la comtesse avait pris cette résolution par suite du désir exprimé par son époux peu de temps avant sa mort. Pkstu, 10 octobre. Le baron Jeszenak, commis saire du combat de N'euls sous le gouvernement révolu tionnaire, et Csuniy ont été pendus ce malin. Tous deux ont essayé de parler au peuple assemblé autour d'eux; mais le roulement du tambour les en empêchait. Leurs cadavres sont restés une heure exposés avant d'être transportés l'hôpital. L'exécuteur, qui avait déshabillé l'un des exécutés pour s'emparer de ses vêtementsa reçu une forte réprimande d'un officier, qui lui a défendu d'exciter l'avenir lu fureur du peuple par cette conduite insultante. Lloyd Treize exécutions de personnes marquantes ont encore eu lieu le 6 octobre Arad. Les journaux de Vienne du 12 confirment le fait officiellement. Les jugements de mort ont été rendus par le conseil de guerre siégeant Arad et ont été ratifiés par le commandant en chef baron Haynau. Les condamnés ont été pendus l'cxcption de trois qui ont été fusillés. Tous leurs.biens sont confisqués au profit de l'État. ITALIE. ltoiir., 6 octobre. On prépare les ap partements du Vatican pour recevoir le pape. Ils doivent être prêts pour Samedi prochain, 13 Octobre. Déjà, la garde pontificale met ses factionnaires dans ce palais, comme avant le départ de Pie IX; c'est une garde d'une tenue particulièredont l'uniforme rappelle le costume des soldats espagnols du xv siècle. N Al'LES. Des correspondances publiées par le Times, du 15 octobre, expriment l'espérance que le fâ cheux état de choses actuel Naples cessera bientôtet que le prince de Salriano acceptera la direction des affaires. fie qui a multiplié les arrestations dans les derniers temps, c'est que la police de Naples n'a pas pu découvrir les chefs réels de l'association socialiste qui existe dans cette capitale de là de nombreuses arrestations de sus pects. Tram, 12 octobre. La douleur des peuples est la meilleure oraison funèbre des rois. Les honneurs religieux que la population de Turin, augmentée par une aflluence énorme de visiteurs venus de toutes les provinces, a rendu pendant trois jours la dépouille mortelle du roi Charles- Albert, sont une juste quoique tardive expiation de la position difficile que les révolutionnaires avaient faite au prince réformateur du Piémont. Ce premier jour des funérailles de Charles-Albert a été religieux et solennel la ville entière s'était voilée de deuil sur le passage du royal convoi, et comme la ville le ciel lui-même avait revêtu ses teintes les plus sombres. Toutes les fenêtres des maisons, tous les balcons des édi fices publics et particuliers étaient couverts de draperies noires et blanches décorées de devises et d inscriptions analogues la circonstance. Un splendide arc de triomphe orné de trophées militaires et funèbresavait été dressé la Porte-Neuve, par où le char mortuaire entra dans la ville, au bruit du canon et au son des cloches. La garde nationale et la troupe de ligne formaient la haie dans toutes les rues, sur le passage du cortège. La vue de ce cheval, le même que le roi montait la bataille de Novare, a produit sur la foule une vive im pression. Après avoir parcouru les rues désignées l'a vance, les restes mortels du roi ont été portés l'église métropolitaine de S' Jean, où les attendaient cinq évê- ques revêtus de leurs habits pontificaux. Alors les céré monies religieuses ont remplacé les pompes civiles et mi litaires de l'extérieur. Dans la soirée, le peuple a été admis visiter l'église où le cercueil royal est exposé. M. le général Changarniera fait connaître son intention de donner sa démission si MM. de Falioux et llulhiercs quittaient le ministère. État-ci vu, d'Apres, du 14 Octobre au 20 inclus. Naissances sexe masculin a. Sexe féminin 2. Total 7. Mariages: Duel, Augustin-Adrien-Jean, âgé de 26 ans, charpentier, et Devaux, Stéphanie, âgée de 26 ans, re passeuse. Décès: Bryxis, Joséphine-Constance, âgée de 33 ans, dentellière, epouse de Joseph-Bernard Lebrun, rue de Mcnin. Gelein, Julie-Virginie, âgée de 30 ans, dentel lière, épouse d'Amand Van Caeyzcele, rue des Veaux. Seyers, Jossc-Françoisâgé de 25 ans, sergent au 10* régiment d'infanterie, célibataire, rue des Bouchers. Enfants au-dessous de sept ans: Sexe masculin 3. Sexe féminin 1. Total 4. annonces. POUR CAUSE DU DEPART. VENTE d'un beau Jeudi, 25 Octobre 1849, 2 heures de relevée précises, il sera procédé par le mi nistère de I'Huissier DE WEERDT, au domicile de Monsieur Albert Comte Van- derstegen, lieutenant d'artillerie attaché l'école d'équitationdemeurant rue des Sœurs-Noires, Ypres, une vente d'un beau Mobilier, consistant en Tables rondes et thé, 6 Chaises et un Fauteuil bourrés en crin noir, 6 idem et un très-beau Canapé avec Coussins en damas, deux Étagères, Cave liqueurs, le tout en acajou, un Bas- buffet en cérisier, deux superbes Pendules, Vases et Encrier en porcelaine, Postures, Tapis, Batterie de cuisine, Quinquets, et beaucoup d'autres objets trop long dé tailler. Au comptant avec augmentation de 10 p. Qu'on se le dise. Kantoor van den Xotabis VAN" EECKE, le Apre. van eene De voorwaerden berusten t'elks nazien'Lille-, n° 119; occupée par Ferdinand OVERSLAG op 5011 October 1849, om 4uren namiddag,ter herbergbewoonddoor Petrus Samyn, te Moorslede, langs den steenweg van Ypre naer Meenen, van ecne allerbeste IIofstede, groot 5 hcctaren 16 aren 38 centiaren, gelegen te Ledeghem, gebruikt door Pieter-Jacobus Vereecke, en palende aen de hofstede en landen der weduwe en kinderen Cappelle, te Ledeghem, en Madame De Neckere, te Rousselaerc. Ingesteld 11,200 francs. ten kantoore van M" VAN EECKE, Nota- ris, te Ypre. EXTKAIT r o ii for ni t aux ar ticles cinq (-eut ciii du Coile civil et iiuit cent quatrevingt dix-sept <lu Code de procédure. Le Tribunal de première instance séant Ypres, province de la Flandre occidentale, a rendu le dix-sept Octobre mil huit cent quarante neuf, en audience publique, la requête de Dame Élise-Marie-Joséphine Mazeman, douairière de Monsieur François- Auguste-Marie De Florisone, propriétaire, domiciliée Y près, un jugement par défaut, charge de Monsieur Alfred-Léopold-Marie De Florisone, particulier, audit Ypres, son fils majeur, qui nomme un conseil judici aire celui-ci, sans l'assistance duquel il ne pourra^désormais plaider, transiger, em prunter, recevoir un capital mobilier ou en donner décharge, aliéner ni grèver ses biens d'hypoîhèqucs. Maître A"AN DAELE, avocat, Ypres, occupant en sa qualité d'avoué pour la de manderesse, a été nommé par le tribunal conseil judiciaire au défenseur. Ypres, 18 Octobre 1849. Pour extrait (signé) Van Daele. Enrégistré sans renvoi Ypres, le dix- huit Octobre mil huit cent quarante neuf, volume dix-huit, folio trente-quatre recto, cases trois et quatre, reçu deux francs vingt- un centimes additionnels compris. Le re ceveur, (signé) H. Nagels. pour extrait conforme (Signé) VAN DAELE, av4. Pieters, 11 francs par mois. 2"D'une MAISON avec son fonds, située comme la précédente, n° 121, oc cupée par Pierre Van Uxem, 43 francs 54 centimes par trimestre, outre les con tributions. 3° Encore une MAISON avec son fonds, située Ypres, dans la ruelle dite Muizen-hol-straetje, au levant de la rue de Lille, n° 135d, occupée par Michel Van Aken, 5 francs par mois. 4' D'une PIÈCE DE TERRES LA BOURABLES, située en la commune de Wytschaetecontenant d'après titre 70 ares 56 centiares et d'après le cadastre section e, n° 546, seulement 56 ares 60 centiares, occupée, sans droit de bail, par le sieur Jean-Baptiste Gombert et sa sœur, 40 francs par an, outre les contribu tions. 5° D'une PATURE située en la com mune de Voormezeele, contenant d'après litre 66 arcs 7 centiares et d'après le cadastre section b, n° 203, 63 ares 80 cen tiares, étant le côté du couchant d'une plus grande pâture dont le surplus appartient la veuve de Pierre-Jean Dieryck, s'éten- Pour plus amples renseignements s'a dresser au dit Notaire RENTYYpres, rue d'Elvcrdinghe, n° 2. SCIIOONE en TE KOOPEN BINNEN YPRE. TIIOUROUT-STRAET. 1° Koop. Ecn IIuis met grond en erve, binnen Ypre, aen den zuidkant van de Korte-Thourout-straet, aldaer geteekend n°28. Tegenwoordig gebruikt door den eige- naer sieur Carolus De Weerdt, en waeraen den kooper zal inogen handslaen en in ge- bruik koinen met den 1" January 1850. Slaet muer op 2,825 francs. ARMEMEISKENS-STRAETJE. 2n Koop. Een Iluis met Grond en Erve aen den zuidkant van het Armemciskens- straetje, aldaer geteekend N° 9, palende oost aen het huis en erve van den hcer Cocnegracht. Étude de M" KENT A", Notaire, Apres. Le Notaire IïENTA", procédera le Sa medi27 Octobre 1849, trois heures de relevée, Y Hôtel-de-ville, Ypres, la MISE A PRIX des Biens suivants: 1° D'une MAISON avec son fonds; située Ypres, au levant de la rue de dant de midi au nord, occupée parla dite veuve Dierych, sans droit de bail, raison de 34 francs 80 centimes par an, outre les contributions. 6» D'une PIÈCE DE TERRES LABOU RABLES, située en la commune de Voor mezeele, contenant d'après titre 96 ares 5j centiares, et d'après le cadastre section c,jjacntj 140, 98 ares, occupée par la veuve de Jean-Baptiste Ingelaere, avec droit de bail jusqu'au 1" Octobre 1852, moyennant 60 VAYDERAIELRSCH fraues par an outre les contributions. 7* D'une belle et grande MAISON avec porte cochère, écurie et jardin, située Tegenwoordig ledig en onbewoond en waeraen den kooper zal mogen handslaen en in gebruik komen met de betaling van den koopprys. Staet maer op 1,050 francs. Den ABSOLUTEN OVERSLAG, zal ge- beuren binnen de stad Ypre, in de estami net het Parnassus-Hof, op de Lente-Markt, Maendag, 29° October 1849, om 5 uren 's avondsingevolge de voorwaerden be- rustende ten kantoore van den Notaris Elk zcgge het voort. Den zelven Notaris is belast en la ville d'Yprcs, au nord de la rue met het aenlcggen Tan verse beide d'elverdinghev n° 46, actuellement inha- sommnnaen eeneu gti-iugcn bitée. in ter est.

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Le Progrès (1841-1914) | 1849 | | pagina 3