EXTÉRIEUR.
VERKOOPING
les dépenses de premier établissement. Elle est
adoptée, et la commission, spécialement chargée de
la surveillance des restaurations faire la salle de
spectacle, donnera communication de la décision du
Conseil M. Valcke-Hage.
Une demande du Bureau de bienfaisance tendante
obtenir de la ville un crédit supplémentaire de
fr. 1,0,9-01 c. sur l'exercice i848. Le budget de
cette aimée indiquait une insuffisance de ressources
de fr. ii,54g-oi c., mais le Conseil qui n'avait
porté son budget qu'une somme de 7,000 fr.,
avait,sur la propositionde la commission des finan
ces, engagé celte administration examiner s'il n'y
avait pas lieu de diminuer quelques allocations. Le
Bureau de bienfaisance, par suite des exigences du
temps, s'est trouvé dans la nécessité de ne pouvoir
diminuer ses crédits et elle a continué adminis
trer d'après le budget qu'elle avait présenté, mais
au moment de rendre compte de l'exercice i848,
cet établissement charitable a demandé le crédit
supplémentaire qui devait couvrir l'insuffisance de
sou budget. Le conseil décide qu'on s'occupera de
cette demande, quand on discutera le budget.
Un nomméCappelle,natifdeLau\ve,mais n'ayant
pas encore son domicile de secours en ville, avait
obtenu la collation d'une place au Nazareth, mais il
était impossible de faire pour un homme qui n'avait
pas même droit au secours public en ville, une ex
ception au règlement de cet hospice. Une autre
présentation avait été faite, celle d'un nommé Jac
ques Bossaert, natif de Haringhe, habitant cette
ville depuis plus de cinquante ans, et qui sous tous
les rapports, mérite cette laveur. Le Conseil, sur
l'a vis fa vocable de la commission des Hospices civils,
admet Jacques Bossaert pouvoir jouir de la colla
tion d'une place au Nazareth, lui octroyée par la
famille de Bonaert.
Plusieurs demandes ont été faites par des bou
chers étrangers la ville, tendant pouvoir débiter
aux grandes boucheries de la viande de porc. Mais
elles ont donné lieu une vive opposition de la part
des charcutiers de la ville qui allèguent que cette
concurrence ferait le plus grand tort il leur débit.
Le Conseil ajourne toute décision jusqu'à ce qu'il
soit mieux informé quant la réalité des plaintes
laites par les charcutiers de la ville. En attendant,
le collège est chargé d'examiner s'il n'y aurait pas
moyen de concilier l'intérêt des consommateurs
avec celui des charcutiers établis en cette ville.
A cinq heures du soir, la séance est levée pour
être continuée le Jeudi, neuf heures et demie du
malin. La suite au prochain n°.)
Les idées utiles, nobles, grandes, obtiendront toujours
les sympathies de nos concitoyens: tout ce qui se rattache
au bonheur de la patrieau développement des sciences,
des lettres ou des arts sera toujours accueilli par nous
avec enthousiasme. C'est assurément cette disposition
d'esprit de nos compatriotes qu'il faut attribuer le succès
que la Société pour l'Émancipation intellectuelle a obtenu.
Douze cents membres inscrits en moins de trois semaines,
n'est-ce pas là un résultat qui donne la mesure de ce suc
cès et qui justifie l'utilité de l'œuvre entreprise par la
société. En débutant par Y Histoire de la Révolution belge,
la Société explique, par ce fait, tout ce qu'on peut at
tendre de son patriotisme. Comme le dit judicieusement
M. Ch. De. Leutre, dans son introduction I'Encyclopédie
populaire de la Belgique devait s'ouvrir par le récit des
événements qui ont créé et la Belgique et le peuple
belge.
Publiciste distingué écrivain gracieux et élégant, M.
Ch. De Leutre a écrit avec beaucoup d'âme toute la pre
mière période de la Révolution belge. A la grandeur du
sujet, il a su joindre l'intérêt du style, la finesse des
aperçus, et la vivacité des images. Les portraits des hom
mes les plus importants de cette grande époque sont tracés
par lui avec autant de vérité que d'cnergic. Il y a des
scènes d'une imposante majesté qu'il a su rendre avec un
élan sublime et digne d'un cœur vraiment belge. Illustré
avec infiniment de goût et d'intelligence par l'éditeur de
la société, M. A. Jamar, ce livre est destiné avoir une
grande popularité en Belgique sous le rapport historique.
Nous en reparlerons encore.
Une malle,contenant des papiers de famille très
précieux, mais sans valeur réelle dans le commerce,
avait été chargée Mardi soir sur une des diligences
de Courlrai Menin. Arrivé destination le pro
priétaire de la malle, M. le baron de Gericke, ve
nant de Maeslricht et se rendant au château de la
Hooge, près d'Ypres, fut fort étonné de ne plus la
trouver, bien qu'il l'eut vu charger. Il revint in-
conlinant Courlrai et informa la police de la perte
qu'il venait de faire. Hier la malle a été retrouvée.
Deux gamins de Bisseghem, rentrant chez eux,
avaient rencontré la malle au milieu de la grande
route et l'avaient transportée chez leurs parents.
Le lendemain matin, parsuitedes renseignements
donnés par la police le long de la roule, les posses
seurs de la malle la portèrent chez M. le bourgmestre
de Bisseghem, qui se hata d'en informer M. le baron
de Gericke et de la lui expédier.
Par arrêté royal du 20 octobre, M. Henri De
Brouckere, ministre d'État, est nommé envoyé ex
traordinaire et ministre plénipotentiaire près le
Saint-Siège.
La nomination de M. H. De Brouckere au poste
d'ambassadeur Rome, nécessitera la convocation
prochaine des électeurs de l'arrondissement de Brux
elles pour la nomination d'un représentant.
M. H. De Brouckere était l'un des vice-présidents
delà Chambredes Représentants. La Chambredevra
lui donner un successeur.
Il est arrivé Dimanche un grand malheur Lo-
vendegbem. Le préposé la perception de péage an
pont construit sur le canal de Bruges, a fermé ce
pont avec tant de précipitation après passage d'un
navire qu'il en a été presque écrasé et que l'on dé
sespère de ses jours.
De la sugtprcsMioii «lu collège
épiMcopal «l'Osteude.
Il paraît que l'évêque de Bruges est loin d'être de
l'avisdela majorité du conseil communal d'Ostende,
puisqu'il a écrit quelques personnes qui ont de
mandé le maintien du collège: Qu'il voit avec
joie que les susdites persannés considèrent cet e'ta-
blissement comme très utile et dont la suppres-
pression laisserait un vide immense parmi les
institutions de cette ville. Or, le conseil com
munal, sur la proposition qu'en a faite M. Lauwers,
a refusé de voter le subside demandé par l'évêque,
précisément, parcequ'uneexpérience de sept années
a démontré que le collège épiscopal n'a rendu jus
qu'ici que quelques services sans importance, et que
par conséquent sa suppression ne laissera pas le
moindre vide parmi les institutions de la ville.
Qui a tort? C'est l'évêque de Bruges.
Quia raison C'est le conseil communal d'Ostende.
Ce qui le prouve, ce sont les lignes suivantes que
nous extrayons du rapport fait par le collège éclie-
vinal le G de ce mois d'octobre 1849:
On pouvait croire au premier abord que les
cours du collège épiscopal eussent été fréquentés
par un grand nombre d'élèves, que le temps n'eut
lait qu'augmenter, tant par les facultés qu'offrait
ce nouvel établissementque par l'économie que
l'instruction ainsi donnée pouvait présenter; tnal-
heureusement, celte supposition n'a pas eu le
résultat auquel on était en droit de s'attendre.
Après les premières annéesle nombre d'élèves a
successivement diminuéet les classesde latin sont
devenues en quelque sorte désertes.... chose d'uu-
tant plus fâcheuse, que la ville ayant faiL les frais
d'appropriation de l'école il est craindre que la
dépense ne devienne sans utilité.
Ainsi, de l'aveu du collège échevinal, les classes
du latin sont devenues eu quelque sorte désertes.
En second lieu, le 21 septembre 1848 le principal
du collège écrivit au conseil communal d'Ostende
pour lui faire connaître que, par suite d'une grande
diminution dans le nombre des élèves, un subside
annuel de i,5oo francs était devenu indispensable;
et le 22 septembre i84g, l'évêque déclare lui-même
que par suite de la concurrence toujours croissante
des maisons d'éducation un nouveau subside an
nuel de 2,000 francs est devenu nécessaire.
En troisième lieu, le collège épiscopal qui
existe depuis sept ans a eu une seule fois trois
élèves en grammaire et un seul en syntaxe: cela se
passait l'époque de sa prospérité. Aujourd'hui le
collège épiscopal compte sept élèves en sixième et
deux eu cinquième!
Ainsi, le collège épiscopal d'Ostende n'a rendu
que de très médiocres services même au temps de
sa splendeur, et aujourd'hui il n'en rend plus du
tout, pnisqueneufélèvesy apprennent lecaléchisme
et traduire l'Epitome Historiœ Sacrce, au lieu d'ap
prendre le métier de leur père: donc sa suppression
ne laissera aucun vide, donc l'évêque a tort et le
conseil communal a raison.... moins cependant
qu'il ne doive conserver le collège pour apprendre
au rédacteur de la Feuille d'Ostende écrire du
français plus décemment.
Par arrêté royal du 19 octobre, le sieur De Brouc
kere (Henri)membre de la chambre des représen
tants, ancien membre du congrès naiioual et ancien
gouverneur, est nommé ministre d'État.
On écrit de Gand, 24 octobre
Le bruit s'étant répandu dimanche midi, qu'un
eufant de 9 ans s'était suicidé par strangulation, dans
une maison, située d'Angleterre, le commissaire de
police a aussitôt ouvert une enquête, et voici quel
a été le résultat de ses premières informations:
Le fils Plaetsier, âgé de g ans, demeurant avec ses
parents rue d'Angleterre, 12se trouvait enfermé
depuis six semaines pour une peccadille que les en
fants de son âge ne commettent que trop souvent et
qui 11e méritait nullement une punition aussi ri
goureuse. I/enfant tenta, dimanche malin, de s'é
chapper parle grenier et fit une chutequioccasionna
une commotion, la suite de laquelle il dut être
transporté au lit, où il se trouve encore dans un état
qui fait craindre pour ses jours.
Les parents auront répondre en justice de la
punition sévère qu'ils ont infligée leur enfant.
FRANCE. Paris, 24 Octobre. Dans la séance
de l'Assemblée nationale de France du 24 Oetobre, la
proposition de M. Napoléon Bonaparte pour l'abolition
du décret d'exil contre les membres de la famille des
Bourbonsbranche aînée et branche cadetteaprès un
éloquent discours de M. Berryera été rejeté par 493
voix contre 103.
Les presses de l'hôtel des monnaies de Paris frappent
tous les jours en ce moment pour un million de numé
raire, avec les coins nouveaux l'effigie de la République
française. Les pièces qui sortent de ces presses sont: pièces
d'or de 20 francs, pièces de 5 fr. et 1 franc d'argent.
Quelques journaux parlent encore ce matin de modi
fications ministérielles, mais ces bruits paraissent tout-à-
fait sans fondement. Le président de la république ne
peut plus changer son cabinet après que la majorité de
l'Assemblée législative a paru s'entendre avec le minis
tère actuel sur l'importante question romaine.
Des dépèches ont été adressées au général Aupick,
notre ambassadeur Constantinople, afin qu'il eût
conformer sa politique celle de l'ambassadeur d'Angle
terre dans la question turque. Il parait que les notes sont
très-explicatives et surtout fort énergiques. L'honorable
général, qui avait fait plusieurs commandes Paris, les
avait contremandées, dans la crainte que les événements
ne le forcent quitter Constantinople.
IMaim'iiù ik'YrKES, du 27 Octobre.
Les prix du froment ont monté de 40 centimes par
hectolitre nu marché de ce jour. 830 hectolitres ont été
vendus aux prix de fr. 14-80 1G-40; en moyenne fr.
15-60 l'hectolitre.
Une légère hausse de 20 centimes l'hectolitre s'est
produite sur les prix du seigle qui ont varié de fr. 9-60
10-40; prix moyen 10 fr. l'hectolitre.
Les prix de l'avoine sont descendus de 43 centimes
l'hectolitre. 28 hectolires se sont écoulés aux prix de fr
6-50 7 fr; prix moyen fr. 6-75 l'hectolitre.
Il y a eu une baisse de 30 centimes l'hectolitre sur
les prix des fèves qui ont été vendues en moyenne fr.
9-90 l'hectolitre. 19 hectolitres ont été exposés en vente.
Les prix des pommes de terre sont restés les mêmes
qu'au marché précédent. 4,100 kilogrammes ont été
vendus raison de fr. 5-75 les 100 kilogrammes.
État-ci vu. iiVi'iun. du 21 Octobre au 27 inclus.
Naissances sexe masculin 9. Sexe féminin 6.
Total 15.
Mariages: Wegerman, Désiré-Joseph, âgé de 24 ans,
rubnnier, et Duliin, Anne-Françoise, âgée de 25 ans den
tellière. Cardinael, Désiré, âgé de 23 ans, journalier,
et De Koninck, Caroline-Thérèse, âgée de 21 ans, den
tellière. Demey, Pierre-François, âgé de 61 ans, jour
nalier, et Vanden Driessche, Françoise, âgée de 30 ans,
couturière. Murent, Pierre-Ignace, âgé de 43 ans,
meunier, et Baelde, Marie-Rosalie, âgée de 44 ans, meu
nière.
Décès: Ceriez, Marie-Françoise-Antoinette, âgée de 50
ans, marchande de dentelles, célibataire, rue de Lille.
Glorieux, Maric-Sidonie, âgée de ans, rue au Beurre.
Enfants au-dessous de sept ans: Sexe masculin 5.
Sexe féminin 1. Total 6.
ÂXXOXËjg.
Kantoor van den Notarié VAN EECRt,
te ïpre.
van eene
OVERSLAG op 30" October 1849, om 4 uren namid-
dag, ter herberg bewoond door Petrus Samynte Moor-
slede, langs den steenweg van Ypre naer Mcenen, van
cene allerbeste Hofstede, groot 5 hectaren 16 aren 38
centiarcn, gelegen te Ledeghem, gebruikt door Pieter-
Jacobus Vereccke, en palende aen de hofstede en landen
der weduwe en kinderen Cappelle, te Ledeghem, en
Madame De Neckere, te Rousselaere.
Ingesteld 11,200 francs.
De voorwaerden berusten t'elks nazien tenkantore van
yp' VAN EECRE, Notaris le Ypre.