EXTÉRIEUR. Faits divers. UXE ERREUR s'est glissée dans la rédaction des articles 8 et 9 «les conditions par ticulières13, et par suite dans le bulletin23. Le Comité, s'empressant «le la rectifier pour faire cesser toute incertitmleannonce Qu'interprétant dans le sens le plus favorable au publie les «lits articles 8 et 9 Ce ne sera réellement qu'après la mise en vente du TROISIÈME volume que le prix sera porté fr. 1-25 cent., et que les listes seront fermées définitivement. Bruxelles, Novembre 1849. le secrétaire-adjount, R. MAERTENS. EDI LA l état de biens. Deux jours plus tard, il revint et lui remit en effet un faux état de biens. C'est alors que M. Tayart réclama ses débours et honoraires, mais l'accusé au lieu de payer le mémoire, pria M. Tayart de le lui expédier son château. 1 Le 21 juin, l'accusé retourna chez M. Geerts. La con fiance du notaire paraissait s'être accrue dans l'intervalle par les récits de M. Tayart, De Mey le sollicita de faire quelques changements la procuration du 16 mai et de lui expédier Gand une nouvelle procuration, dans un hôtel qu'il désigna où il se proposait, disait-il, d'attendre l'arrivée de sa belle fille de Middelbôurg. Au commencement de juillet, l'accusé se présenta chez le notaire Eggermont Gand, exhiba la procuration passée en brevet devant M. Geerts, S1 Nicolas, en le priant de se charger de la passation de l'acte de constitution de rente ou de pension de 5,600 francs. Cette fois l'accusé se fit passer pour le fils de Pierre- Louis De Mey et annonça que son épouse était attendue au premier jour, venant de Breskens. Lors de cette première conférence, le notaire Eggcr- mont, après lecture des pièces remises, manifesta quel que étonnement de ce que le père De Mey, ayant com paru en personne devant M" Geerts S1 Nicolas, n'avait pas confié son ministère l'acte de constitution prémen tionné, et dans le doute il refusa son intervention en qualité d'officier public. Quelques jours après, une lettre fut remise chez M. Eggermont cette lettre ne portait point le timbre de la poste. Écrite de Vlamertinghe, elle mentionnait la pro curation passée devant M" Geerts et engageait M. Egger mont passer outre la passation de l'acte, toutefois après avoir modifié quelques stipulations indiquées dans la lettre. Elle était signée; De Mey, père. Après la récqition de cette lettre, le notaire Egger mont fut de nouveau visité par l'accusé, et le 22 juillet il passa en forme authentique l'acte par lequel Pierre- Louis De Mey constituait au profit de son fils Jacques- Edouard De Mey, une pension de cinq mille six cents francs. L'accusé ayant demandé expédition de cet acte, se re tira. Les droits d'enregistrement s'élevant au-delà de 1,700 francs, furent acquittés par M. Eggermont, et de puis lors celui-ci ne le revit plus dans son étude. Le 7 août, M. Geerts se trouvant par hasard Waes- munster, y rencontra l'accusé, qui lui annonça que son fils et sa femme étaient pleinement reconciliés et habi taient avec lui son château qu'il était venu dans la com mune avec l'intention d'y faire-l'acquisition de la propriété de M. Van Doosselaere, dans l'intérêt de ses enfans, mais qu'à cause des exigences de ce dernier, il avait dû re noncer ce projet. Il ajouta qu'il avait acheté une maison Waesmunster, y avait fait de nombreux changements et qu'il lui restait la meubler. Après avoir engagé M. Geerts la visiter, il lui déclara confidentiellement que ses ressources étaient épuisées la suite dç cet achat, qu'il devait encore payer les frais de l'acte passé Gand et que, pour ces motifs, il était obligé de lui demander une avance de 2,000 fr. pour quelques mois, avec pro messe de payer en même temps les frais des procurations qui lui avaient été délivrées. M. Geerts consentit faire cette avance moyennant hypothèque. Cette condition ne pouvait convenir l'ac cusé, la proposition n'eut pas de suite. C'est vers cette époque que M. Eggermont ne recevant plus de nouvelles des De Mey, père et fils, résolut de poursuivre De Mey, père, pour honoraires et débours de l'acte du 22 juillet. Mais dès ses premières informations, il apprit que De Mey père, qui habitait en effet Vlamer tinghe ignorait complètement tout ce qui.s'était fait S'Nicolas et Gand, que les actes passés devant les dits notaires n'étaient et ne pouvaient être que le résultat des manœuvres frauduleuses de l'accusé J.-E. De Mey. -- Celui-ci futdécouvcrt Anvers en 1844, mais il réussit prendra la fuite. Réfugié en France, il fut arrêté au bout de quelque temps dans le département du Nord, et le tribunal correctionnel de Bethune, par jugement du 20 septembre 1844, le condamna pour escroquerie 5 années de prison et 100 francs d'amende. Le 17 mars 1845 une ordonnance d'extradition fut rendue en France contre Jacques Édouard De Mey, pour suivi du chef des faux par lui commis le 16 mai et le 22 juillet 1843, en écriture publique et authentique, mais il ne put être livré l'autorité Belge qu'à l'expiration de la peine prononcée contre lui Bcthunc, c'est-à-dire la date du 20 septembre 1849. A l'audience, Jacques Édouard De Mey a fait l'aveu des faits incriminés. La culpabilité de cet accusé a été constatée toute évidence par les nombreux témoins que le ministère public avait fait assigner. Quelques-uns de ces témoins domiciliés dans les ar rondissements de Bruxelles et d'Anvers avaient été vic times de cet habile escroc dans le courant de 1845. Leurs dépositions ont établi que sous le titre de baron Meyil avait fait successivement meubler deux châteaux par lui loués h Vieux-Dieu et Moortsel et acquis de l'argen terie, et du linge de table d'une valeur assez considé rable. Il payait parfois une légère partie de ses dettes, mais il disparaissait dès qu'il pouvait soupçonner que ses coupables manœuvres seraient dénoncées la justice. Me Delwaertdéfenseur de l'accusé, a soutenu devant la cour que les faux reprochés son client n'avaieilt causé préjudice personne et ne pouvaient dans tous les cas causer préjudice qu'à son père seul; que dès lors, et raison de la qualité des parties, aucun élément de crimi nalité n'existait daus la cause. Ce système longuement développé par M" Delwart n'a point prévalu. Déclaré coupable par le jury, la cour a condamné Jacques-Édouard De Mey 12 ans de travaux forcés, la marque, l'exposition publique et une amende de 500 francs. L'arrêt porte qu'à l'expiration de sâ peine le condamné restera pendant quinze ans sous la surveillance spéciale de la police. Le budget de la guerre pour 1850 vient d'être im primé et distribué. L'effectif de notre armée a été en 1849 de 32,378 hommes et 7,371 chevaux D'après le projet du budget, il serait en 1850 de 32,591 hommes et 7,567 chevaux; Faisant une augmentation de 216 hommes et une di minution de 4 chevaux. La dépense totale s'élèverait fr. 26,792,000. Les crédits alloués pour 1849 montent 27,085,000. Il y aurait donc une diminution de 295 mille francs. FRANCE. Paris, 2 décembre. Nous avions raison de dire que l'affaire de la rue Rumfort avait perdu, son passage au parquet, beaucoup de l'importance qu'a vait voulu lui donner M. Carlier. M. le juge d'instruction Broussaischargé de l'inter rogatoire des quarante six accusés a terminé sa besogne. Après l'examen des diverses pièces saisies, vingt-sept des prévenus ont été mis en liberté; les dix-neuf conservés provisoirement en état d'arrestation sont ceux qui étaient proposés aux différens grades dans la Légion Saint- IIubertainsi que l'aumônier et le chirurgien-major. Il paraît qu'on redoute fort la discussion sur l'impôt des boissons, qui n'a pu prendre plaee l'ordre du jour de demain, par ce que le rapport, quoique déposé depuis quatre jours, n'est point encore imprimé. On assure que ces retards dans l'impression sont venus merveilleuse ment point dans la circonstance. Ni le ministre, ni le président ne sont encore d'accord sur la question qui, d'un aure côté, divise profondément la majorité. le forçat de JÉscs-CHRisT. Nous lisons dans le Phare de la Rochelle Nous avons sous les yeux une petite image imprimée et coloriée avec soin, au bas de laquelle se trouvent écrits ces mots: Souvenir du très-cher frère Léotade, forçat en Jésus-Christ. t Léotade, condamné pour crime de viol et d'assas sinat, aux travaux forcés, subit sa peine au bagne de Toulon. Les dames pieuses de la ville's'empressent de lui prodiguer des consommés et des confitures, et c'est en échange de ces douceurs que le nouveau Vert-Vert pro digue ies images de sainteté illustrées de son autographe. Nous lisions récemment dans un journal anti-répu blicain des paroles de blâme contre les sympathies dont les prévenus politiques avaient été l'objet dans l'un de nos départements; ce journal voyait dans ce fait une at teinte la majesté de la justice: que pense-t-il de ce mépris de la chose jugée par les adhérents du parti ca tholique au profit du frère Léotade, forçat en Jésus- Christ? Le 21 novembre a été célébré Francfort le mariage du baron Willy de Rotschildde Naples, avec la seconde fille du baron Anselme de Rotschild, consul général au trichien. e Nous apprenons de bonne source que MM. Radowitz et Botticher, plénipotentiaires prussiens pour l'intérim, ar riveront Francfort d'ici au 28. Un correspondant de la Gazette de Colognequi vient de faire une ^excursion en Hongrie, fait le plus triste ta bleau de la misère et de la désolation qui régnent dans ce pays. Il prétend que l'on ne trouve plus dans les cam pagnes que des vieillards, des femmes et des enfants manquant du nécessaire, et que les terres fertiles et cul tivées y sont tombées un prix plus vil que celui des forêts vierges de l'Amérique. Le plan de réorganisation de ce malheureux pays, tel que Ilaynau l'a décidé dans le conseil des ministres, est complètement impossible. Par le navire la Minervearrivé Postmouthnous avons des nouvelles du Cap de Bonne-Espérance jusqu'au 28 septembre. A cette date, le Neptuneayant bord les 282 condamnés, se trouvait encore dans la rade. L'asso ciation formée au Cap pour combattre l'introduction des condamnés dans la colonie s'était adressée au gouverneur général pour faire partir ce navire avec sa garnison vi vante pour l'île de l'Ascension ou toute autre destination mais le gouverneur n'ayant pas cru pouvoir obtempérer ce désir, les hahitans avaient en quelque sorte mis en quarantaine les troupes de terre et de mer en refusant de leur fournir de vivres. Le gouverneur-général et le commodore Wyville pour fournir la subsistance des troupes étaient obligés de faire dn pain chez eux. Un pareil état de choses, dit une lettre du Cap citée par le Times, ne peut durer long temps, nous attendons avec la plus vive anxiété de nou veaux ordres de la métropole. Les journaux italiens sont arrivés seulement cet après- midi 4 heures ne renfermant d'autre nouvelle que celle du départ de Rome du général Rostolan et de M. de Corcelles. Dixmide. Marché aux grains du 5 Décembre 1849. sorte NOMBRE prix. DE GRAINS. d'hectolitres PAR HECTOLITRE. FR. C, FR C. 38 16 17 75 43 9 10 Succion 293 8 10 9 50 46 4 50 6 26 6 9 R 10 4 7 50 8 Société pour l 1)1ANCIPA TIOI\ I/VTELLECTUELLE. Comité d'Administration .0) CONDITIONS PIRTICULIÈRLS. Prospectus-préface ENCYCLOPÉDIE POPULAIRE. Art. 8. Tous ceux qui souscriront avant la mise en vente du DEUXIÈME volume, seront considérés comme Membres prolecteurs. Ils recevront Yédition de luxesur beau papier vélin, super-royal, et ne payeront que quatre-vingt-quinze centimes le volume. Art. 9. A la mise en vente du TROISIÈME volume, toutes les listes seront closes il ne sera plus admis de Membres protecteurs. L'édition ordinaire seule, aura cours, et restera fixée au prix de 1 fr. 25 centimes le volume. (2) Après la mise en vente du tome deuxième**, qui est sous presse, ce.bulletin ne sera plus valable pour souscrire 95 centimes le volume. C'est TROISIEME qu'il faut lire pour être d'aocord avec l'art. 9. Erreur du Bulletin c'est aussi TROISIÈME qu'il faut lire sur les bulletins non rectifiés. EN VENTE AU BUREAU DE CETTE FEUILLE, LES PREMIERES LIVRAISONS DE L'ouvrage sera com Intérieur du oouvent Maison de Rubeus, Anvers, par F. STROOBANT, d'après HA'GHE, (J. Buffa, éditeur, a Bruges). plet en 10 livraisons, contenant chacune 4 belles lithographies, grand in 4°, et sera terminé prochainement. Prix de la livraison: 3 francs. Les deux premières contiennent ni des Capjuoins Bruges. I Jubé de l'église S1 Pierre, Louvain. I Jubé de Dixmude. Autel de l'église S1 Martin, liai. a I Intérieur de la bourse d'Anvers. l.ÎKl j. i I j jJ D Jubé de Lierre. Chapelle des duos de Bourgogne^ Anvers.

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Le Progrès (1841-1914) | 1849 | | pagina 3