ANNONCES. MEUBELS BOOM EN, -veSte EN HERBERGGERIEF attendre le secours de bons et braves jeunes gens d'Alex, qui parvinrent, en s'exposant eux-mêmes, la tirer de la position critique où elle se trouvait. Aucune douleur n'é gale çelle de cette mère d'avoir pe„rdu son enfant, mort en voulant la sauver. Quelques journaux ont parlé d'une émeute, avec effu sion de sang, aux Bermudes. Le Morning-Hérald annonce que cette nouvelle est entièrement eonlrouvée. Un affreux événement est arrivé ce matin dans notre ville, dans une maison de la Place Verte. Une petite fille de sept ans venait de mourir; suivant l'usage, on avait allumé une chandelle bénie devant le lit sur lequel repo sait le cadavre. Soit que la chandelle eut été mal fixée ou pour toute autre cause, elle s'est renversée, a mis le feu aux matclats, et lorsqu'on est arrivé dans la chambre, le cadavre de l'enfant était entièrement calciné. Fort heu reusement encore, on a pu se rendre maître du commen cement d'incendfe qui s'était déclaré. Précurd'Anvers.) Le 13 de ce mois, le nommé Liévin de Pauw, demeu rant Lootenhulle était décédé et avait été enterré. L'au torité judiciaire a fait exhumer le Cadavre, et la suite de l'autopsie, a mis en état d'arrestation deux individus de Ruisselede, soupçonnés d'avoir par des sévices occa sionné la mort de de P%uw. Détail» sur le parricide Godart. Nous avons raconté, sans en voiler aucun, les horribles détails du drame de la rue des Processions, Arras, et nous pouvons aujourd'hui y ajouter quelques lignes, pour répondre au triste intérêt qui s'attache cette infâme célébrité. -Depuis son arrestation, Godart n'a témoigné aucun remords, n'a exprirpé aucun repentir. Le jour même du crime, quand il était entre deux gendarmes, conduit au près de sa victime pour être confronté avec le cadavre de sa mère, les premiers mots qui sortirent de sa bouche furent ceux-ci: Je suis f...u; et il ajoute, quelques minutes après: Non, je serai acquitté, c'est un ac cident! Depuis, sa tranquillité et son calme ne se sont pas démentis un seul instant; il sifflé en entrant dans la chambre où est étendue sa victime, il franchit sans trem bler le matelas qui supporte le cadavre de sa mère pour «lier prendre du pain dans une armoire, et il rentre câline soie un lUtres is qui :spoir scs ps* et tranquille derrière les verroUx de la porte grillée do la rue des Dominicains. Après sa rentrée en prison, le concierge l'a fou' lui a fait quitter ses bretelles, une longue cravate qu'il avait au couenfin tout ce qui pouvait serv suicide. 11 a été enfermé dans un cachot avec dei prisonniers qu'il suppose criminels comme lui, i ont été placés là pour empêcher les effets d'un d possible. 11 n'a reçu aucune visite et personne (1 rents n'a demandéàle voir, quoique l'autorisa.ion lut facile obtenir. Godart n'étant pas au secret. Le lendemain le surlendemain, avant-hier et hier, encore, Gadart montrait autant d'indifférence que le soir du crime; il dort tranquille, il se peigne avec soin, il fume dans sa prison paricide comme une table d'esta minet: et si sa pensée s'arrête la journée fatale du 2 décembre, il répète: Je ne suis pas coupable, je n'ai pas voulu la tuer, c'est un accident, le coup est parti au frot tement du mur. Ce serait croire la tranquillité de l'innocence, si l'évidence du crime n'était partout. Le doute n'èst mal heureusement pas possible. Le fusil deux coups, chargé par l'assassin, porte au coup droit une capsule brûlée et toute la charge est dans le canon f le canon gauche est vide et noir de poudre. C'est dans le canon droit, celui qu'un chasseur tire toujours le premier, que Godard a brûlé ses trois premières capsules, et c'est après ces vaines tentatives qu'il aura déchargé l'autre coup et tué sa mère. Hier, vers trois heures après-midi, il a été conduit de sa prison au Palais de Justice, pour être interrogé de nouveau par le juge d'instruction. En présence du ma gistrat, Godart a persisté soutenir avec un grand ap- plomb n'avoir pas voulu tuer sa mère, mais avoir voulu simplement l'effrayer, afin d'obtenir d'elle l'argent dont il avait besoih. Plusieurs centaines de personnes attendaient l'assassin au sortir du tribunal et l'ont reconduit en prison, pour suivi de leurs imprécations. La peur est-elle entrée alors dans l'âme du paricide? La pâleur de son visage décelait, ce moment, le trouble et l'appréhension. PRUSSE. fiEm.iv, 13 décembre. La dernière note menaçante de l'Autriche a été adressée la Russiç par suite des demandes des quatre royaumes. Mais l'Au triche a exprimé l'attente qu'une déclaration de ees royau mes dans le même sens sera bientôt publiée. Nous pouvons nous y attendre prochainement. C'est cette déclaration commune que les bruits d'une alliance de la Bavière, du Wurtemberg, du Hanovre et de la Saxe doivent leur origine. On a reçu hier, Berlin, une déclaration du gouver nement bavarois, en date du 8 novembre, qui n'a été reçue que le 4 de ce mois. Celte déclaration se prononce en faveur de toutes les objcclions de l'Autriche. La ré ponse de notre cabinet sera simplement que l'on fera parvenir au ministère bavarois une copie de la déclaration qui sera adressée l'Autriche ce sujet. 14 décembre. Dans sa séance d'aujourd'hui, la pre mière chambre a continué de s'occuper de la loi commu nale, dont elle a adopté plusieurs articles. La seconde chambre s'est occupée du rapport de la commission sur les titres 3, 4, 5, 8, 9 et 10, et sur les dispositions transitoires de la constitution, relativement aux articles pour lesquels la première chambre a pris des résolutions différentes de celles de la seconde. Con formément aux propositions de la commission, la chambre adopte presque sans discussion, la teneur adoptée par la première chambre, pour les art. 41, 42, 45, 56, 59 et les trois permiers alinéas de l'art. ,60. La chambre a dé cidé ensuite de tenir une séance du soir. Dans sa séance du soir, la seconde chambre a main tenu ses résolutions antérieures sur l'art. 105, qui traite des restrictions au pouvoir du ministère de rendre des ordonnances, et surtout le titre des finances. Mais elle s'est ralliée aux résolutions de la première pour l'art. 111, relatif aux changements qui pourraient être amenés dans la constitution prussienne par la future constitution de l'Allemagne en rappelant le traité du 26 mai. Dixmede.Marché aux grains du 17 Décembre 1849. sorte DE GR1MS. NOMBRE d'hectolitres prix PAR HECTOLITRE. FR. C FR C. 79 15 50 17 50 51 9 M 10 389 7 83 8 76 77 5 05 -6 26 17 8 50 10 5 7 50 8 Étude du Kotxibe KENT Y Ypres. de Le Notaire RENTY, résidant Ypres, procédera, le Jeudi, 5 Janvier 1830, en la commune de Voormezeele, hameau de Sl- Eloiau cabaret du Damier, occupé par le sieur Menu, la MISE A PRIX, et le Jeudi, 17 du même mois, au cabaret occupé par la veuve de Jean-Baptiste Ingelaere, l'ADJUDICÀTlON DÉFINITIVErespecti vement 2 heures de relevéedes Biens suivants, savoir: Une FERME avec ses bâtimentssituée en la commune de Gheluwe, près de Dadi Zfelecontenantselon titre, 16 hectares 50 ares 50 centiares, et d'après le cadastre 15 hectares 98 ares 40 centiares, occupée par Pierre Pype, jusqu'au 1 Octobre 1854, moyennant le prix annuel de 825 fr., outre les contributions; et divisée en onze lots. Un BOIS garni d'arbres et de sapins, situé en ladite commune de Gheluwe, contenant, selon titre, 5 hectares 20 ares 41 centiares, et d'après le cadastre 5 hectares 40 centiares Un FONDS BATI, situé Dadizeele, con tenant d'après le cadastre, 21 ares 17 cen tiares, occupé, sans droit de bail, moyen nant le prix annuel de 24 francs, outre les impôts. COMMUNE DE VOORMEZEELE. Une PATURE GRASSE, hameau de S' Éloi, contenant, d'après le plan cadastral, 1 hectare 10 ares 50 centiares, occupée par le sieur Pierre-Jean JoyeWytschaete, avec droit de bail jusqu'au 25 Décembre 1852, moyennant 107 francs, outre les con tributions. Une autre PATURE GRASSE, près du hameau de S' Éloi, contenant, d'après le cadastre, 70 ares, occupée prr la veuve de Jean-Baptiste Ingelaere, jusqu'au 1" Jan vier 1855, moyennant 75 francs par an, outre les contributions. Une PATURE GRASSE, contenant d'après cadastre, I- hectare 39 ares 54 centiares, occupée par Jean Heughebaert, boucher, Ypres, jusqu'au 1er Janvier 1855, au prix annuel de 180 francs, outre les impots. Encore une PATURE GRASSE, dite de Capelle-Weide, contenant, selon le cadastre, I hectare 64 ares 50 centiares, occupée par André-LouisBecquaert, Wytschaete, avec droit de bail jusqu'au 25 Décembre 1858, au prix annuel de 140 francs, outre les impots. Une PATURE, située dans la commune de Warnêton, contenant, selon le cadastre, 74 ares 40 centiares occupée par le sieur Jean Gilnen, sans droit de bail, au prix an nuel de 68 francs, outre les impots. COMMUNE DE WYTSCHAETE. Une FERME avec ses bâtiments, pâtures, prés et terres labourables, contenant, d'a près le cadastre, 6 hectares 2 ares 45 cen tiares, occupée avec une parcelle de terre désignée ci-après, par Jean-Baptiste De Waele, au prix annuel de 465 francs, outre les impositions, avec droit de bail jusqu'au 1er Octobre 1856, et divisée en cinq lots. Un BOIS, non affermé, contenant, d'a près le cadastre, 57 ares 70 centiares. Une PATURE, contenant, selon le ca dastre, 1 hectare 16 ares 90 centiares, occupée par le sieur François-Joseph De fever, avec droit de bail jusqu'au 1" Oc tobre 1852, au prix annuel de 85 francs, outre les impots. Une MAISON en deux demeures, avec fonds et une petite parcelle de terres, conte nant, selon cadastre, 25 ares 75 centiares; la demeure orientale avec la parcelle de terres, occupées par François Knockaert, sans droit de bail, au prix annuel de 50 francs et la demeure occidentale avec la parcelle suivante, par Jean-Baptiste Bour- gois, aussi sans droit de bail, au prix an nuel de 50 francs. Une PARCELLE DE TERRES contenant, selon le cadastre, 29 ares 10 centiares, oc cupée par le dit Bourgois, comme il est dit ci-dessus. Une PARCELLE DE PRÉ, contenant, selon le cadastre, 25 ares '20 centiares, affermée Jean-François Casteele, pour 6 années, compter du 1" Janvier 1849, au prix annuel de 55 francs, outre les im pôts. Une PARCELLE DE TERRES LABOU RABLES, contenant, d'après "le cadastre, 61 ares 90 centiares, occupée, avec la partie suivante, par le dit Pierre-Jean Joye, avec droit de bail jusqu'au 1" Oc tobre 1852, au prix annuel de 212 francs, outre les impots. Une PARCELLE DE TERRES LABOU RABLES, contenant, d'après le cadastre, 5 hectares 17 ares 70 centiares, occupée par ledit Joye, comme il est dit ci-dessus. Un PRÉ, contenant, selon titre, 59 ares 35 centiares, occupé par le sieur Archange Delvoye, avec droit de bail, jusqu'au 25 Décembre 1851, au prix annuel de 73 francs 30 centimes, outre les impositions. Une PARCELLE DE TERRES LABOU RABLES, contenant, d'après le cadastre, 1 hectare 55 ares 90 centiares, occupée par le dit Joye, avec droit de bail jusqu'au 1" Octobre 1857, au prix annuel de 116 francs, outre les impots. Une PETITE FERME, Wytschaete, con tenant, selon le cadastre, 2 hectares 29 ares 90 centiares, affermée François Lepucque, jusqu'au I" Octobre 1854, mo yennant le prix annuel de 200 francs, outre les impots. Une PARCELLE DE TÉRRES LABOU RABLES, contenant, selon le cadastre, 2 hectares 2 ares 30 centiares, occupée par le dit De Waele, avec la ferme ci-dessus désignée. IL SERA ACCORDÉ DES PRIMES DE MISE A PRIX. Pour plus amples renseignements, s'a dresser au dit Notaire RENTY, Ypres, rue d'Elvcrdinghe, n° 2; et l'on pourra obtenir également tous les renseignements désirables, chez M" ROIMIHEAIS, Notaire, Warnêton. MEN, welke door hunne extra dikte en lengte gebruikbaer zyn tôt aile soort van werken, en door de aengelegendheid der vaert en van dé calsyde zeer gemakkelyk voor den transport. Deze Vcndilie zal gabeuren onder ge- woone condition met tyd van betaling behoudens solvabel en bekende borgen te benamen aennemelyk door den Notaris venditeur. DOOR UITSCHEID1NG VAN BEDRYF. ¥E^iR©®[P>ïlKi© TE YPRE. 7 KOOPDAG van schoone POPELIEREN EN ABEELEN TE ZUYDSCHOTE. Donderdag, 5° January 1850, ten ecn ure des namiddags, op eene partie gars genaemd de Kachtel-weide, gebruikt door Cosm is Bousselle, gclcgen op Zuydscliote, noord by Steenstrate, hou<lcndc west aen den vaert en oost aen de Poeselstract, zal er gehouden worden Venditie van 62 koopen schoone POrELlEREN EN ABEELENROO- Op Maendag, 24" December 1849, om 10 uren 's morgens en 2 uren namiddag zal cr verkocht worden, ter herberg S'Anna, op het Kerkhof van S' Jacobus, te Ypre aile slach van Meubelen en Herberggericf bestaende in Tafels, Sloelen, Commoden, Kassen Slaghorlogie metkasse, Koper-,Tin-, Gleis-, Glas-en Aerdewerk, Kuipen, Stonden,Toog met buffet, dobbel en enkel tinnen Liters met de Maetjes, KittenSpoelbak met Verlik, QuinquetsKandelaers en Dompers al in koper, grootc yzercn Stove met colonne, Cabarctlen, Glazen, Schuiftafel met toebe- hoorten, eene Perse met yzeren spille voor de spuig-bus, 50 zeer schoone en goede houten Bollen En eindelinge veel zeer schoon en goed Timmermansger®cdschapals ook twee Mcst-hoopcn. 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Le Progrès (1841-1914) | 1849 | | pagina 3