t w k 4' ■;ve- -c. Ar V .al a IXi, »is to.uj# M finies d'un jeu dérouler lentement ^parti catholique débute par dép.. n actuelle sous les couleurs les plus te..— putir tenter, par la peur, de ressaisir la domi nation qui lui a été arrachée ail mois de Juin ll>47. Son rêve lui pour I80O comme toutes les époques, est et a été de diriger les destinées sociales des peuples. Une par,l du pouvoir ne lui a jamais suffitout ou rim», telle est sa devise. Aussi, pendant la présente année pouvons-nous attendre le voir descendre en lice aussi ardent,- aussi fanatique que si jamais l'opinion libérale n'avait point gravi l'échelle du pouvoir, pour erçpêcher la persécution du parti catholique et l'anéantissement de la natio nalité Belge. 11 se servira des mêmes armes, souvent brisées dans la défaite, des mêmes ar guments, toujours réfutés et par les faits et par lai DE L'EXPEDITION D'AFRIQUE. (ALGER.) Suite. A trois heuresles deux premières brigades de notre division eurent ordre dé débarquer sur-le-champ. Nous nous mimes avec ardeur l'exécution, car il nous sem blait d'une grande importance de nous emparer dès le soir même de la presqu'île. De son extrémité qui se projetait assez loin dans la mer, on découvrait toute la côte où nous devions agir le lendemain. C'était par con séquent un point quipour ou contre nous, devait jouer un |grand ôlc dans le drame qui allait commencer, que cependant l'ennemi nous livrait en ce moment. De plus resserrée sa gorge comme elle paraissait l'être, il ne devait pas nous elre difficile de la mettre de côté, pendant la nuit même, l'abri d'un coup de main. Déjà nous rem plissions les chalans, larges bateaux plats qui devaient nous porter terre, mais tandis que nous n'attendions plus qu'un signal pour .ious détac. - des vaisseaux, ce fut un contre-ordre qui arriva. L'opération était remise len i/rtiain. -Une Këure avant le jour, nous étions cltftfc encore une fois nos postes dans les chalans. Bientôt de es em barcations nous remorquant', nous voguâme. vers le rivage qui continuait de restersoqjfere, désert, silencieux. il.ime pébsable uéeês- organisée. Mais mplons peu, car, anopfemeiil, lus allures de la cohorte nous annoncent plus"d'un orage. A ~e parti est plus dangereux dans notre 'e socialisme, dont il se sert comme d'un ail, car mesure qu'il gagnera des forces, les doctiinçs extrêmes qui lui seront opposées, prend.ont de la consistance. Nous avons toujours défendu l'opinion libérale, ses principes, ses homineJ'. l'Ius que jamais nous croyons que c'es'l ellg que revient la direction des hautes destinées de la Belgique. Ce parti véritablement national est aujourd'hui appelé consolider l'œuvre de 1830, et n<- di sons avec conviction, il faut quedans l'intérêt de tous, lui continue sé®, uiauce. Malgré les intrigues du clergé1& triomphe de la réaction en certain pays, il importe que pen dant 115150, l'opinion libérale soit la. direction des affaires, dans l'intérêt de tou9 et pour la Il X Il nç s'anima pas davantage au moment où nous prîmes terre. Nos armes brillèrent seules aux premiers rayons du soleil, et nous ne découvrîmes ni un ennemi ni un re tranchement. Quatre pièces de campagne dans la pres qu'île, nous prenant en flanc et de revers, eussent rendu tout débarquement impossible; quelques centaines de tirailleurs, disséminés derrière de petits tertres .qui bor- daient larôte, et dont chacun pouvait mettre dix douze hommes parfaitement couvert, nous eussent l'ait un mal incalculable. Cependant nous étions terre depuis une heure qu'un seul coup de fusil, qu'un seul coup de canon n'avait pas encore été tiré. Échappés enfin des prisons flottantes qui nous avaient retenu si longtemps, nous prenions un singulier plaisir marcher sur la terre, nous a-seoir, nous y étendre. Nous respirions avec délices l'air embaumé du matin. Ramassant des cailloux, cueillant des plantes ou des fleurs nouvelles pour nous, nous semblions dire de vingt façons diverses u 0 Afrique je te tiens. Il ne s'agissait pas toutefois d'écarter un mauvais présage. C'est tout au plus si nous n'avions pàs même oublié que c'était un ri vage ennemi que nous foulions, lorsqu'arriva le moment où il fallut s'en souvenir. Un cavalier arabe, en védette, se montra caracolant sur une colline éloignée, tout-à-fait hors de la portée; il ne nous lâcha pas moins son coup de carabine en manière de déclaration de guerre. Pour ne pas demeurer en reste avec lui, nous répondîmes avec un V tion it. talent, et m révolution, h l'auteur passeau rte. .re~ dans la rue, sur les plac^ ,dan'J fours, l'hôtel de ville, partout coleçe du peuple et dans une cise eKe.xacte, il développe, dans sis uoiu lres détail^le tableau compté? joq -ées de seplembre^'Les lieux, les noms des ac teurs, les revers et les succès des combattants BruxoU.es, Anvers, Waelhem, Berchem, etc., tout est décrit avec une fidélité remarquable et digne d'éloges. CuWuvr.age essentiellement belge est des tiné un succès de vingt édiliçfis, et nous ue com prenons pas comment en lia jour de curiosité natiouale, nosécrivains belges u! se sont pas emparé de 4e sujet beaucoup plus tôt. -*c UjPiG ^Parmi tes prlriè'.pâies dispositions du nouveau projet de loi présenté la chambre, le i4 décembre, pour la révision du i" livre du code pénal, nous remarquons l'abolition des travaux forcés, de l'ex position, de la déportation, du bannissement, de la dégradation civique et de la mort civile. obusier il en vit le feu, et pour éviter le coup, lança son cbeval au galop. Mais sur quel coursier fuir sa destinée? Gagnant un quine de malheur, atteint d'un coup qui, cette distance et sur un but aussi mobile, serait demeuré unique entre mille, l'Arabe et son chevalapeès avoir bondi sous le choc de l'obus et chancelé une ou deux secondes, tombèrent enfin, provoquant dans tous nos rangs, je dois l'avouer, de longues et bruyantes risées. Peu de temps après cet incident, des boulets et des obus qui traversèrent nos rangs, nous avertirent qu'il était temps de prendre un parti. L'ennemi était en posi tion. A la direction des feux, nous vîmes que par sa droite il s'appuyait la mer, l'est de la presqu'île, pendant que nous étions débarqués l'ouest; sa gauche refusait; son front était couvert de broussailles épaisses; il venait de nous montrer que sur ce front il avait de l'artillerie de mémer qu'à sa droite il était vraisemblable que la gau che n'eu était pas dégarnie. 11 s'agissait donede le tourner par une de ses ailes. Mais par laquelle? Il fallut délibérer quelques instants sur cettç question. Cependant comme c'était droite que le terrain était le plus élevé, que de là il dominait les côtes est et ouest de la presqu'île J qu'ainsi ce point était également iniportaqgjpout' lui, queJ nous eussions débarqué sur l'une ou fjtfftre, il était ài croire, qu'il avait rassemblé là ses plus grands moyens d-T défense; comme de plus, en attaquant-par sa gauchi1 nous avions l'avantage de pouvoir cheminer, longtemps t Y* V

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Le Progrès (1841-1914) | 1850 | | pagina 1