j>lnci<
n'ont
[utrefbû rcotiduiles, aujour-
dans *s*èxcès d'un délire
déception, la hainft et la ja-
re partage pas tout-à-fait nofre ma-
voir. D après lui. l'évêque, homme
le cl beat, le clergé pacifique èl tolérant,
pas intervenu. NI J. Malou mj doit rien
d'abord que. d'à pu
y a jîbine quelque
son talent et réputation comme ministre; position iijdividi
1 influence de la propriété et de la banque y
ont été pour peu de chojfes ,- inàis qu'on le sà-
che bien, écoutez, mondé stupéfait, et vous
tous, 4a» d'imbéciles cyii n'allez jamais au fond
des choses, si vous nrvez des yeyx pour voir et
des oreilles pour entendre,' voui*jevez "être
coitvainpus avec noqs. que ce qui a fait triom
pher le frère de l'évêque. c'est l'influeiure£Xtrâ-
ordinaire, immense incomparaH^* mirobo
lant^...*. de la Commune, ethon
nêtes industriels Aussi Fariûuiaro$e, devenu
lout-à-coup journaliste, s écrié dans son n" de
dimanche dernier, avec un aplomb èt uii cou
rage digne d'une meilleure cause: r
Kst-i! quelqu'ennemi qu'apnésent je dorryite!
l\irai>sez Navarrois, Maures .et* Castillans-
lît tout ce que l'Espagne a produit de#aij^ints.
Ce que c'est que de se méconoàîtrç soi-même
Communiqué
VILLE D'VPRIIS. CoxsEii. lonnivn,.
Séance publique fixée au Lundi2i Juin i85o,
trois heures de relevée.
- V -
ORDRE DU JOUR":
1*. Communication de pièces.
2° Émettre un avis A. Sur le procès-verbal de la
location publique de quelques biens ruraux appar
tenant aux Hospices. B. Sur la radiation d'une
inscription hypothécaire prise au profit du Bureau
de bienfaisance.
3° "Délibérer sur des projels de construction de
routes ver# Wervicq par Cruyseecke, et vers Comi
nés .par Houlhem.
4° Délibérer sur de nouvelles propositions pour
l'éclairage au gaz de la salle de spectacle, du collège
communal et de l'académie de dessin.
5* Discuter les nouvelles dispositions réglemen
taires concernant le marché au poisson,
6° Discuter un projet de règlement pour la vente
du pain sur les places publiques, les jours de foire
et marché.
Correspondance.
PoPERlKGHE, le 20 Juîll 1850.
Monsieur le rédacteur du Progrès,
Puisqu'on a osé qualifier le Comité libéral d
Poperinghe de club de brouillons, parce que, con
trairement' la signification de ce terme, \\o dé
brouillé quelque peu nos affaires communales, en
faisant disparaître une partie des abus qui y avaient
mis la confusion, nous tenons faire voir que cette
qualification injurieuse ne peut en rien ébranler
notre franchise, ni notre dévouement la cause
commune, et que, fidèles la lâche que nous nous"1
sommes imposée, nous ne continuerons pas moins
signaler et combattre tous les abus de quelque
part qu'ils viennent. Jusqu'ici nous nous sommes
oecupés de tout ce qui avait rapport la gestion
proprement dite du Conseil communal. Il nous reste
maintenant faire l'examen des administrations du
Bureau de bienfaisance et des Hospices, ainsi qui
rTLl tenuel
eil communal,
e compte de i<S48 p
mois, par le Bureq
faisanes", i'approtafffoti du cori.se U, et
position iijdi ViiluWle des hommes que'
personnel de-eeitf; administration oTT
cetle-ci n'a été Placée entre les mains que*
mte prérogative ^qui- leur permet de disposer
biens du paqvre)^n souverains" ùiaîlités et d'apr
leur bon plaisir. Car l'organisa,!ion de cette institué
tion est tellement vicieuse, qu'elle laisse le^cli iiur
liljre îi tous les caprices de r'aubilra.ire"" et'à des a 30
de toute nature. Pour biwi apprécier cette assert i«v<si
j iaul'&vuigpaivantïjajW^qagdes membres. acUielsjl
ifu bureau d -'nerffaisat&e. Iront tous des,personnes 1, "•,lc
i r t m, v* .îUUllc
ont la p^sUiqn sociale n
pour leur permettre de ne pas penser
fèurs propres affaires, t-wut-en géraMt reliesdfo pii^
vr'es. Ou traque pl usieurs «l'entr'eu x*uj\part ijMin'e t.
a La,même famille, la majorité deAtfénibrék d,e cet1
administrâtioi^ a presque toujoqrs^êke Coinposj
d'hoinines faisant un négoce ou un Jrûlic qneiinjl
que, et qui, se prévalant dé^ervices (fu'ilsqnr'tea.-
daient rendre, réservaient les bénéfices dé^ fourni-
tures faire tant pour les'ïli.vete étâblissenionts-'
charitables que pour les seçoursn .dqnVtèilej - poni*
eux, leur famille et Leurs nâjis, et tenaient iiat iire'~
lemeft peu compte des réductions de,pjMxqw'il-eùt
été possible de réaliser sur la masse des provisions
prises chezudes fournisseurs désintéressés? C'est ce
don Uni peut facilement se convaincre en aulf^sput
le budget delà susdite administration.
Eiiefï'et, tout le budget péut se diviser en une
somme dont l'administration peut disposer notante
et une somme dont elle ne peut pas disposer. Daiis
la première nous rangeons les dépenses pour toutes
fournitures faites directement aux pauvres, telles
que comestibles, vêtements, combustibles, etc.;
dan» la seconde, les traitements du receveur et au
tres employés, les honoraires des médecins et phar
maciens, les contributions, assurances, etc. Or, dans
le compte prémentionné, nous trouvons quesurun
total de fr. 2o,6i3-5g, l'administration dispose
volonté d'une somme de Ir. 18,0+5, dont 2,000
peu près y figurent d'abord en payement de livrai
sons de diverse nature faites aux établissements
charitables par les membres eux-mêmes et leur
proche-famille, et puis 8,000 pour secours domi
cile, dont la majeure partie dépensée eu comestibles
et vêtements reçoit encore la même destination. Le
reste du gâteau de fr. ib,o4-5 est partagé entre des
fournisseurs privilégiés et tous dévoués la famille
susdite, ou entre des personuesqui, par la nature chj
leur profession, peuvent favoriser plus ou moins
l'industrie des administrateurs. C'est ainsi que, poul
ies objets que les administrateurs ne débitent ou ne
fabriquent pas eux-mêmes, les commandes sont
faites de prélérerice chez des artisans qui, pour la
confection de ces objets, s'en procurent la matière
dans les magasins de ces derniers, ou qui, défaut
(î&tfelle-ci, s'y pourvoient de toute autre marcha»-
(ffè'e nécessaire la vie domestique. Entra titrés faits
que nouS pourrions citer, nous connaissons, par ex
emple, des cordonniers qui on n'accorde la fourni
ture de souliers pour les pauvres, qu'à couditioii
qu'ils s'en procurent le cuir et les doux chez un
administrateur-tanneur-cloulier et nous savons
qu'un ad m i dis ira l e u r- épi cter récommande ses den
rées des marchands d'étoffes avec offre de les lais-
nons en avions pris l'engagement, en terminant la ser livrer desobjetsd'habilleinentpourles indigents,
première partie de notre revue administrative
qn U
q uè-i
la'ctotui
périrait
nia relier
bord les t
mes de préve
et unique mot
pauvre, et le but coni'i
reux qui sont commis le
Quant à-la manière
sont distribués, nous pensons que
teurs devraient, dans certains cas,
justice et de-prudence dans la réparlitio
ci,-s'assurer davantage des besoins'réels dts
les plus nécessiteuses, ne pas en juger chez eux èk'u-1
près.leur propre manière de voir; mais se transpor
ter eUx-uiêmes su}- les lieux, ou bien s'en référer
l'avis des personnes qui, par la nature de leur pro
fession, sofit journellement en contact avec les pau-,
vres, et sont par conséquent plus versées qu'eux
dans la connaissance de leurs besoins. Le préjudice
qui peut résulter pou&la ville de l'omission de pa
reilles recherches, est plus grand qu'on 11e se l'ima
gine. JN'avons-uO s pas vu, pendant l'espace de trois
années, le nombre des indigents s'accroître àf'
peu'près de la moitié, lorsque, contre l'avis de per
sonnes plus prévoyantes, on a eSayé si malheureu
sement d'extirper la mendicité au moyen de quêtes
laites domicile? N'est-ce pas la distribution inin
telligente de secours faite celle époque, l'espèce de
chaos qui régnait alors dans l'administration qui a
été la principale cause de cet accroissement rapide
de pauvres réclamant les secours du bureau de bien
faisance? Certes, une élude plus approfondie-des
besoins réels ou simulés des familles secourues serait
le meilleur moyen d'assurer aux indigents une ré
partition plus équitable des ressources affectées
leur tn.isère, et des réformes salutaires pourraient
ainsi, dans cette partie du service public, remplacer
celte vieille routine séculaire dont nos administra-
autres femmes sur son air sombre et rêveur. Il n'échap
pera point davantage aux remarques peu charitables de
sa chère compagne sur les hommes en général et sur les
maris en particulier. Supposons que là il soit invité
mystérieusement pour le lendemain quelqu'un de ces"
délicieux déjeuners de garçons où les hommes mariés
vont quelquefois alléger le poids de leurs fers si cruelle
ment rivés. Il promet de s'y rendre midi. Le lendemain,
sa femme a formé Le projet de se promener, et, midi
précisément, prête partir, elle entrera dans la cham
bre de son mari, et, le trouvant sa toilette; elle lui
dira Comment, Henri, tu vas sortir avec moi! que
tu es aimable! Nous irons aux Tuileries... Lise, habillez
vite les enfants. Une tuile qui tomberait sur la tête
d'un homme ne produirait pas un effet plus terrible que
ces paroles. Que faire? quelle excuse donner? s'il refuse,
j| y aura une scène de reproches, de mots piquants, d'a
mertume de larmes!., s'il hésite seulement, quels
soupçons peut faire naître cette toilette qu'il vient d'a
chever!.. Marche!., marche... malheureux! c'est pour
toi que llossuct a dit ce mot sublime. II marche, en effet,
sa femme son bras, ses enfants devant lui. Il passo de
vant Véfour, et il baisse la tête, comme un condamné,
en écoutant les éclats de rire de ses amis qui déjeûnent
parfaitement sans lui. Arrivé aux Tuileries, pourtant, il
a pris son parti en brave; on admire sa femme ct.un peu
d'amour-propre satisfait a ranimé son courage. Il devient
presque aimable un brin d'herbe, une fleur, une statue
lui inspirent des pensées ravissantes. Sa femme écoute,
et entraîné il parle sculpture, peinture. Il s'enthousiasme,
il raconte un souvenir en amène un ahtre. Tiens,
dit-il, après une longue strophe aux arts, ceci me rap
pelle une rencontre du célèbre Raphaël et d'un sculpteur
célèbre aussi....Mon Dieu! Henri, s'écrie sa femme
qui, depuis quelques instants, suit d'un regard inquiet
chacun des mouvements de sa fille, ne Irouves-tu pas
que la robe de Clotilde va horriblement mal; on dirait
cette pauvre enfant contrefaite. Décidément je changerai
de couturière c'est détestable Et le malheureux
sent le froid de la mort glisser sur son cœur. Il se tait
que dirait-il? Sa femme s'aperçoit de sa maladresse et
veut la réparer Tu disaisdonc que Raphaël, ce grand
sculpteur... Raphaël était peintre, reprend sèchement
Henri, eu regardant avec inquiétude si personne n'a en
tendu les mots que vient de prononcer sa femme. Ah!
j'avais cru comprendre... n'importe, dis-moi ton histoire.
Le pauvre Henri se résigne et recommence. Mais le feu
s'est éteint, le rêve s'est dissipé il n'a plus de verve, on
dirait qu'il n'a pas plus d'esprit. Je te disais donc que
Raphaël se promenait un jour sur les bords de l'Arno,
lorsqueHenri, regarde donc ce délicieux schall brodé,
garni de dentelles; comme il dessine bien une taille élé
gante! Oh! demain, j'en commanderai un tout sembla
ble!
La promenade va coûtçr cent écus au malheureux
époux! mariez-vous donc
Et tout eeci n'est pas seulement là ou là; devant ou
derrière soi. C'est partout, dans tous les rangs, dans tou
tes les classes. Et ici encore, j'ai parléd'un jolie femme!.,
jugez donc si elle était laide Et je n'ai point parlé d'au
tres iuconyénients dont la seule pensée fait monter une
sueur froide mon front. Mariez-Hrous donc Fou!
cent fois fou celui qui se jette ainsi dans la nasse, la tête
la première. Quant moi, j'ai vingt-cinq ans et vingt
bonnes mille livresde rentes; je ne me marierai jamais.»
Ces réflexions avaient été faites par Léopold Dervi)l'
excellent jeune homme, fort gai, très-spirituel.
vait contre lui que le défaut de ne pas croî-
conjugal. (La s>""