Mais qu'importe nos administrateurs vue courte, res nopvellA charges qti ils soldent sans se douter qu'eux-mêmes en sont la cause?.Qùe»lenr importe que les. pauvres malades languissent chez eux a ha ml on nés, pourvu que leurs intérêts person nels n'en souffrent pas Sont-ils capables de songer des améliorations qui coûteraient quelque travail ou quelque sacrifice de leur part? El cependunl, en st-il de plus nécessaires? La Sîinté du paitjhe n'est-elle pas 'l'unique bien qiilil ppss^de.et ne faut- il p is convenir que la n eiric.ure économie c'est de la lui coiistjrver le plus loijgtepips possibleSi, connue lions l'avons dit p|us hpul, au'lieuAie metlie en adju'dîcation la santé du peuple, on adoptait ce mode de venljrpour les niaixliaiidiseaset' les denrées livrées par les -adminisf l'àif urs^onNiiejïlil.cIjose bien plus utile, et bue éçynohiie bien plus réelle. Encore si, pour toute aff-fiion' ei'&vy,de malade nécessiteux était admis h l'hôpital, il ;y arurait pour lui un grand allégement ses sou.fli luces, et sa guéris»»» v serait plus assurée. Mais ic-f* l'iiôpital n'existe que pour quelques rares privilégié^; la niasse eu e,t exclue. Depuis que ï«f- médecin des hospices est parvenu, par un sèmblSot.de ph'ilan- thropit (qui eacbait mal d'autrésv^tissioosj, acca parer pour lui seul le service de ^hôpital des servi jadis par deux praticienscét asi|e cfu pauvre est presque toujours vide, et le nombre de malades qui était autrefois de 10 a5, se trouve aujourd'hui réduit 5 ou fi. Eu vain le médecin ou le chirurgien du Bureau de bienfaisance essàye- raienl-ils d'y faire admettre un plus grand nombre, quelque dangereuse que puisse être leur maladie, ceux-ci sont impitoyablement refusés, toujours sous prétexte d'économie, par le médecin de l'éta blissement dont l'autorité seule fait loi, «ri présence de l'impardonnable faiblesse et de l'indifférence de l'administration. Il ne reste d'autre sort ces inlnr- tunés malades que de mourir petit feu chez eux, abandonnés i» toutes les horreurs de la misère, ainsi que lu commission médicale a pu s'en con vaincre elle-inêine lors de l'enquête qu'elle est venue faire, IV» dernier, sur l'état de nos typhués. C'est cet abandon déplorable des malades dans leur habitation malsaine qui l'a obligée faire refuser par le gouvernement le subside réclamé par la ville pour les sacrifices qu'elle prétendait avoir dû s'im poser en faveur de ces malheureux. Voila, Monsieur, les principaux abus que nous avions signaler dans l'administration du Bureau de bienfaisance. Puissions-nous, en les indiquant, obtenir en partie, comme dans Vadministration de la communeles améliorations et les réformes qu'il convient d'y introduire, notamment l'adjudication publique pour toute fourniture importante, et une meilleure organisation du service de santé, et nous nous estimerons heureux d'avoir pu, par nos efforts, contribuer quelque peu au bien-être d'une classe de nos concitoyens, tout en allégeant la ville d'une partie des charges qu'elle doit supporter pour eux. C'est le seul but de notre ambition. LE COMITÉ LIBÉRAL. On lit dans le Moniteur: Une lettre, où les attaques les plus violentes sonl dirigées contre le gouvernement belge, a été insérée il y a peu de jours dans l'Unioers relit/ieu-x. Celle lettre, sans nom d'auteur, était datée de Rome. Non, non. Mais alors... Ah! mon cher, dit Durier en croisant les bras, de l'air le plus contrit et le plus désespéré, où l'immoralité conduit-elle un homme! Où veux-tu en venir? Je quitte Maiugcaud, le plus ancien de tes amis. Oui, un ami de collège, un excellent homme un peu simple, mais que j'aime, que j'estime... Et... sa femme?... Charmante. Excepté un petit air de victime qui me déplaît Elle est bien jeune pour Maingeaud. Eh bien! aujourd'hui le ménage est bouleversé. Bah! Pourquoi cela? Depuis deux jours Maingeaud était la campagne; ce matin, cinq heures, il est arrivé sans dire attendu, et, comme il allait frapper, la porte s est ouverte et un homme a passé brusquement devant lui; cet homme, i1 ne l'a pas reconnu. Ali! bon Dieu! madame Maingeaud. Que veux-tu! une passion qui date de six années.. et c'était la première fois qu'elle avait consenti a recevoir son amant. C'est avoir du malheur. Oui, vraiment. Le pis encore, c'est que c'est toi uue Maingeaud soupçonne. Moi! il est fou! je crois même n avoir pas assez Le Journal de Bruxellesqui a reproduit ce factum dans son numéro «lu 23 de ce mojs, revient aujourd'hui sur les assertions) qui. s'y trouvent èl qu'il^ qualifie de révélations 'de ta plus 'hdule.yravité. 11 somme le ministère, dé sqxpfiquer sans retard. Nous réclamons", dit-il*, la communication de toutes les piècèis «diplomatiques relatives cette affaire. Le gouvernement ne redoute en; aucune façonjtpour lui-même l'examen «le sa- corres pondance sur quelque point que oe xoi.t; mais il n'en doit-la ccfmimujicaîlian qu'a la repré sentation nationale II blessÊraifloû'îes l^ con venances, i^manquerail-à tous ses «îevoirs, si. pour répondre -à une lellre,anonyme, où -fa provocatîbn du premier venu, il allait .mettre- au jour les.-pièces;dUne -correspondance jJipl'o- On écrit de malique. s Un neuve *Le Jouriitil de Bruxè1le$wt\e Vàrréte pas là ÇuUl Il résulte," ajoule-t-il. des: faits «>afvérins dû il ...s.'".-'s ,'r.?T>ei»t j,- 'tjw auprès de la cour de Rome: qu'il assollicilé i.1. «du S1 Père des démoustr^Jions hostiles «l'immense majorité de nos- "populations el'ty que, parmi les pmjets réattionnafrès déni ii.'qu «a essayé de rendre solidaire de- la* a! h *flos confii ■si sionsS qif'ils Wv^rjm dire il y a vait 1^ Fizh^ne, candidat lijjl ,.suff.jij?es. r M Dé Russcher, candidat 6G9. suffrages. M Fizenne a donc été pri provincial. MBnj tfe scrutin du 29 Juin restera? «Se éclatante protestation .:'5' Juin et du 27 Mai. A/UOIrancs; 40 - ^0.:: chrétienté, il notre constitution en est plusieurs qui violent <4 r««t ion de 1R3I. *'2 tudet Nous sotjimes autorisés donnér ces assef- '.tlo,ls- -• i avance i faitS. VI- a nfé'llre le bon Cet acte inoui ayant de personnes, a Causé de lions un démenti formel Jamais le cahinel du 12 août n'a transmis «ru g6. représentant de la Belgique Rome, pas plus ^taiit iWei^ M. de Brouckere qu'à -M. le "prince de Ligne, des instructions tendant dénigrer, bien tnoius encore calomnier le clergé et les catholiques belges auprès du St. Siège. Làltilude qui a été prescrite ses agents n'était point agressive; j précipité sur le coupable loin de là; cétait bien plutôt une attitude '"arrêté. La foule était telle d'observation et de défense. Aux yeux du liage qu'on a eu beaucoup gouvernement, I œuvre confiée notre diplo- i coupable de sa vengeance; il a nuOne malie Rome doit être une œuvre de Cou- souffle, au visage, d'un ind.vulu ,ui était exas ciliation. Jamais non plus (est-il besoin de lé" "dire?) il n'est entré dans l'esprit de personne idée absurde de solliciter du S' Père des démon strations hostiles l'immense majorité de nos populations. Enfin, aucune négociation n'a été ouverte, aucune communication n a été faite pour rendre le saint siège solidaire de projets contraires ou peu conformes notre Constitu tion, projets qui, du reste, n'existent que dans I Dans une seu chancelé des attaques et des insinuations dont, j r -. j 1 Le prisonnier a ensuite ete conduit au dépôt de a tout propos, le ministère estI objet. Elle ne p„lice et i„Carcé.é sous les noms de Robert Plate, peut s expliquer que par I espèce de délire qui âgé de 4^ a"s, inculpé d'avoir outragé et assailli la semble s être empare de certains organes de reine en lui portant un coup la tête l'aide d'une l'opposition. La-reine" n'a pas été effrayée de cet attentat e"Telle a etintinué, ti-anquillement sa route pour le palais i de ltuckingliam, au milieu des acclamations de la foule. Le coupable a été conduit devant l'inspecteur Whall qui a procédé son interrogatoire. Il a dé claré se nommer Robert Plate, lieutenant en retraite du »of hussards, demeurant Duke-street, S'—J nues n° 27'. Son identité ayant été constatée aussitôt et interpellé sur les irtôlifs qui l'ont porté 3 cet outrage envers sa souveraine, il a répondu qu'il était satis- canne, dans Piccadilly, fi heures 20 minutes, le jeudi 2,7.y Aujourd liui a eu lieu Louvain l'élection Ayant été fouillé, on a trouvé sur lui deux clefs d un conseiller provincial en remplacement de!et un couteau de poche. Ou u'a trouvésur lui ni M Van Orshoven, démissionnaire. regardé sa femme pour savoir si elle a les yeux bleus ou noirs; et je vous demande un peu sur quoi il peut fonder ses suppositions. Ah?... ta mauvaise réputation. Allons donc.. J'ai bien quelques peccadilles sur la conscience, mais je ne les ai jamais commises l'égard d'un ami. Et puis, ajouta timidement Durier, c'est peut-être qu'on a dirigé les soupçons sur toi, car, pour le coupable il y allait de la paix de son ménage et de l'héritage d'une tante fort sévère sur le chapitre des mœurs. Oh! ciel! ce serait... Moi! mon ami, moi! Comment, un hoinmc marie! Ah! il y a longtemps que j'en suis aux remords; maintenant il faut me sauver, et je le jure que la leçon profilera. El que veux-tu que je fasse? Depuis deux heures j'ai essayé de calmer Main geaud et j'y suis parvenu. Tu sais qu'il est d'une excessive crédulité. S'il vient te demander une explication, cc qui ne peut manquer, assigne-lui un motif; quelque fou, quelque inouï qu'il soit, il te croira si tu débites ton histoire avec aplomb. Quant Mm" Maingeaud, elle a tout nié. Règle-toi là-dessus. Dans quel guêpier m'as-tu fourré! Innocentez donc une visite <{ui se termine cinq heures du malin. argent ni armes. Mon ami, sauve-moi, ne perds pas de vue mon repos et ma fortune que je laisse dans tes mains. Je te quitte. Si Maingeaud venait et me trouvait ici, tout serait perdu. Adieu mon ami, inon sauveur!.. Il se jeta au cou de Dervil'c et sortit précipitamment. Oh Célibat! célibat! s'écrie Dervillc en se prome nant grands pas dans sa chambre. Pour quelques fleurs que lu donnes, que d'épines lu enfonces dans les chairs! Ils sont tous fous aujourd'hui. La belle chose qu'une réputation d'homme bonnes fortunes! Décidément, mieux vaut être marié... mieux vaut être trompé que payer pour ceux qui trompent les autres. Son domestique entra et lui remit un billet ainsiconçu <1 Monsieur, voqs êtes un malheureux! vousr avez abusé de notre vieille amitic pour apporter le déshon neur dans ma maison; mais votre crime 11e restera pas impuni. J'aurai votre vie ou vous aurez la mienne. (II paraîtque c'est la phrase consacrée, murmura Derville; et l'autre qui disait qu'il était parvenu se calmer!) Demain matin, huit heures, je vous attendrai au bois de Boulogne. Heureusement qu'il n'est pas aussi matinal que mon voisin, j'aurai le temps de termi ner une affaire avant l'autre; il faut de l'ordre.) Vous choisirez les armes: Durier et Gérard seront mes témoins, vous en amènerez avec vous. Maingeaud. (La suite au prochain tf")

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Le Progrès (1841-1914) | 1850 | | pagina 2